Alinea, si tu approfondis la critique que tu viens de faire, tu vas arriver à la conclusion logique : ces reproches fait à des figures mythiques (voir mythologiques), c’est à eux-mêmes, en tant qu’individu appartenant à une collectivité, que les « petites gens », comme tu dis, se la font.
« Ils » (les figures mythiques) sont des réceptacles. Ils sont les réceptacles autant des plus grands espoirs que des pires craintes que les humains voient EN EUX-MÊMES ! Et le problème, c’est que tant que les humains auront recours à ces idoles (figures de décharge émotionnelles), ils ne pourront pas dépasser leurs pattern émotionnels et seront condamnés à répéter sans cesse les mêmes schéma.
Lutter contre les mythe, ce n’est pas lutter contre des hommes ou des femmes, ni même contre des figures mythologiques : c’est lutter contre ce que les humains en font (d’une part) et contre une fonction type de l’idole, qui est d’éloigner l’esprit humain de lui-même. Cela les éloigne autant du pire qui est en eux que du meilleur qui est en eux.
Au lieu de faire de ces figures des modèles à suivre, ils en font des réceptacles censés devoir faire POUR EUX, à leur place, ce qu’ils devraient faire eux-mêmes. C’est pour cela que nous vivons dans un régime représentatif : nous aliéonons notre pouvoir et la responsabilité qui va avec à des tiers censés nous « représenter » et prendre sur eux ce que nous ne voulons pas faire. C’est le règne de l’ÉLU : élu de Dieu ou élu du peuple, c’est kif-kif !
Cordialement,
Morpheus