Déjà,
non, certainement, Fabius ne sera jamais inquiété par la
« justice » française. Et ce n’est même pas parce qu’il
relève de la Cour de Justice de la République en tant que ministre.
Les tribunaux ordinaires veilleraient tout autant à ne pas
l’inquiéter. Pas davantage n’inquiéteraient-ils aucun des coupables
de la conduite de la criminelle politique française en Syrie, du
journaliste qui déforme les faits aux militaires qui arment les
terroristes massacreurs de civils en passant par les donneurs d’ordre
au sommet. Il suffit de voir comme ils ont été serviles et cireurs
de pompes envers l’Etat dans nombre d’affaires sensibles, par exemple
dans le cas d’AZF, de Concorde ou celui des assassins de Firmin Mahé.
Cette
pseudo-justice est dépourvue de toute qualité d’honnêteté,
d’objectivité et d’impartialité, indispensables à juger en la
matière. Alors, oui, la seule issue qui reste serait la Cour Pénale
Internationale, mais la crédibilité de celle-ci apparaît également
très faible au vu de sont traitement des affaires ivoiriennes,
libyennes et afghanes.