Je suis sceptique vis à vis de la portée que donne l’auteur à cette dégradation de la note de l’Ukraine par Standard’s&Poor.
Si cet événement a une capacité certaine de dissuasion auprès des investisseurs occidentaux, je vois mal comment la notation d’une agence américaine pourrait perturber les promesses de prêts russes, eux qui sont les mieux informés sur l’étendue des richesses tangibles de ce pays, et surtout sur l’intérêt vital qu’a la Russie à garder ce pays dans sa sphère d’influence.
Quant à l’annulation de l’avance de 2 Mds de $ de la Russie, elle n’est pas à rapprocher de cette dégradation de S&P mais plutôt de la tournure que prennent les évènements sur la place Maïdan, et sur l’incertitude des alliances à venir compte tenu des ingérences occidentales dans ce dossier.
Une manière de dire « bon messieurs, c’est l’UE et sa »démocratie« , ou nous et nos $, mais pas les deux »