L’auteur a manifestement choisit son camp : « la pleurnicherie gauchisante qui désigne le capital comme l’axe du mal. »
Du coup, comme le livre porte sur l’incompatibilité entre la démocratie et le capitalisme, sa critique perd un peu de sa crédibilité.
Vous pouvez faire l’économie du livre en lisant les articles d’un modeste rédacteur d’Agoravox en commençant par ceux-ci :
http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/un-protectionnisme-europeen-assume-39817
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/des-paradis-aux-enfers-de-la-84586
Les problèmes de la France et de l’UE, proviennent principalement du double discours des politiques, pantins manipulés en toute connaissance de cause par l’oligarchie financière.
En France, ils portent un discours nationaliste sur la sauvegarde de notre modèle social original, au sens large. Il renvoie tout le mal à l’UE par ses directives pointilleuses absurdes, la BCE pro anglo-saxonne, les règles budgétaires contraignantes.
A l’étranger et notamment pendant la détermination de la politique européenne, les mêmes soutiennent une politique libérale, promeuvent les délocalisations, multiplient les normes en faveur des multinationales et des banques.
La triste réalité est qu’ils sont dans le camp de la mondialisation voulue par les US pour le seul profit des riches actionnaires des multinationales et donc, la paupérisation des citoyens, mais se cachent derrière l’UE pour ne pas en assumer la responsabilité. C’est cela la politique à leur yeux : mentir pour durer.