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JMBerniolles 2 novembre 2014 18:05

Laissez les japonais régler leur problème eux-mêmes.

Il y a au Japon au moins un journal ouvertement anti nucléaire le Mainichi Shinbum, mais qui ne se permet pas de dire n’importe quoi sur le nucléaire, comme on peut le voir régulièrement en France. Un ami de l’IRSN m’a dit, il y a déjà un certain temps, que des journalistes japonais de NHK étaient venus en stage à l’IRSN afin de mieux connaitre les problèmes liés à la sûreté pour ne pas dénaturer les questions techniques.

Les japonais après avoir subi un nucléaire à zéro [avant Fukushima Daiichi l’électronucléaire représentait 30% de leur électricité] avec des black out tournants et un recours massif au gaz, vont relancer leur nucléaire.
Les deux réacteurs nucléaires de la centrale de Sendai ont obtenu les autorisations de la sûreté japonaise et le consentement des populations concernées. Ils redémarreront l’année prochaine ouvrant la voie à une reprise du nucléaire au Japon.

Votre ignorance du problème vous fait justement dire continuellement des choses stupides qu’il est pénible de lire.
En cas d’accident nucléaire il est normal de définir une zone d’évacuation des populations.
A priori on ne connait pas les conditions météos. Donc c’est un rayon de 30 kms en France et c’était graduel au Japon, 5 kms d’abord, puis jusqu’à 20 kms. Maintenant c’est devenu 30 kms au Japon qui doit tenir compte d’un problème propre de densité de population.
Concrètement l’irradiation des personnes concernées par les retombées d’aérosols radioactifs à la suite des accidents de Fukushima Daiichi est dans tous les cas très inférieure à la limite des faibles doses c’est à dire 100 millisieverts. Et la seule conséquence sanitaire pour les populations se limite à un nombre limité de cancers de la thyroïde chez des jeunes, sur une population de jeunes estimée à 360.000, qui sont suivis médicalement. 
 
Maintenant ce que vous ignorez c’est que les accidents de Fukushima daiichi sont intervenus sur des BWR, réacteurs bouillants. L’accident grave de référence pour nous en France qui avons des PWR est celui de TMI. Un coeur partiellement fondu sans conséquences environnementales ; 
c’est donc très différent.

Il n’y avait pas tellement d’autres moyens de vous signifier qu’il y en a un peu assez de vos articles continuels sur la fermeture de Fessenheim





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