Juncker dit « non » à la Grèce et menace la France.
« Il ne peut y
avoir de choix démocratique contre les traités européens », affirme
notamment le président de la Commission européenne.
Intraitable.
Dans un entretien au Figaro (29 janvier, édition abonnés), le président
de la Commission européenne adresse une fin de non-recevoir au
gouvernement grec conduit par Alexis Tsipras. Sur l’annulation de la
dette, Jean-Claude Juncker oppose à la Grèce un « non » catégorique :
« Athènes
a accepté deux plans d’ajustement (de redressement, NDLR), elle doit
s’y sentir tenue. Il n’est pas question de supprimer la dette grecque.
Les autres pays européens ne l’accepteront pas. »
On a connu le
président de la Commission plus conciliant quand, Premier ministre du
Luxembourg, il autorisait des dizaines de multinationales à s’affranchir
des législations fiscales des pays membres de l’UE.
Les élections ne changent rien, affirme en substance le président de la Commission européenne. Sans prendre beaucoup de gants :
« Dire qu’un monde nouveau a vu le jour après le scrutin de dimanche
n’est pas vrai. Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la
Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques et les
parlementaires du reste de l’Europe. Des arrangements sont possibles,
mais ils n’altèreront pas fondamentalement ce qui est en place. »
Vous
n’êtes pas certain d’avoir compris ? « Dire que tout va changer parce
qu’il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c’est prendre ses désirs
pour des réalités », ajoute encore Jean-Claude Juncker, qui lâche une
phrase terrible, qui résume toutes les limites de la démocratie dans
l’Union européenne :
« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
http://www.politis.fr/Juncker-dit-non-a-la-Grece-et,29890.html
La construction européenne est anti-sociale.
La construction européenne est anti-populaire.
La construction européenne est anti-démocratique.
Elle doit être détruite.