Les syndicats et les associations de profs de langue n’ont rien dit quand la réforme du primaire a inscrit l’anglais dans le cadre commun, sous l’hypocrite appellation « initiation aux langues », rien non plus quand on l’a imposé de plus en plus tôt (imposé car le choix est rarissime), et maintenant ils commencent à comprendre... Un peu tard. J’avais en mon temps proposé une réforme plus souple et plus favorable à la diversité des langues, vivantes comme mortes, et à la diversité des cursus, (en gros initiation aux langues au CM2 seulement, non spécialisée dans une langue, puis total libre choix de deux langues à
valider à des niveaux raisonnables, parmi toutes, en utilisant entre
autres la mutualisation et le numérique) Déjà bien beau qu’on ait récemment convenu qu’il fallait un peu plus de français au primaire.