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bakerstreet bakerstreet 11 mars 2016 15:45

Il serait stupide d’extraire le génie de ce groupe en ne le reliant pas aux années 60, qui furent pour la musique ce que postimpressionnisme était pour la peinture. Ou la renaissance, etc...Le début du siècle pour la littérature, avec Musil, Proust, Joyce, Mann, tout ça en quelques années ....C’est l’époque qui était géniale, terme un peu stupide et répété à l’infini pour tout et n’importe quoi comme maintenant « too much », quoi que ça ne se dit pas trop non plus....Les groupes se répondent les uns aux autres, et contrairement à une légende, sont rarement en concurrence les uns aux autres. Back in USSR auraient très bien, comme « lady madonna » être des morceaux des stones, d’ailleurs certains morceaux même si ça ne c’est pas dit, on été bricolé par les deux groupes, lors de rencontres et de fêtes....Contrairement à Fergus, je pense que certains textes sont magnifiques, si l’on ne confond pas, tel « the fool on the hill », « Nowwhere man » « yesterdays » et possèdent en tout cette étrange folie, concomitante un peu au monde de Trenet en france. Certains morceaux c’est vrai sont un peu fêlés, comme « getting better ou »fixing a hole«  »ou docteur Robert« et indiquent l’incursion de certaines substances. Mais les Beatles n’en avaient pas besoin pour décoller du réel : Les enfants et les vieillards se retrouvent dans ce monde étonnant, et »Octopuss garden« , est très près du monde de Lewis Caroll. La musique évidemment, incroyable, en constante évolution, et on mesure pas ce que Martin a apporté à l’équipe, dans cet univers tendre qui n’attendait que les cordes des violons pour atteindre la grande dimension, dépasser le mur du son et des apparences, comme dans »eleanor Rugby« ...Pauvre folle qui ramasse le riz dans une église où un mariage s’est passé...La tombe d’eleanor Rugby existe, bien, c’est elle qui avait inspiré Lennon, comme le pensionnat des enfants abandonnés, qui s’appellait »strawberries fields.« ..Tout ces morceaux sont devenus des standards. Epoque tendre, où certains eurent la chance d’embarquer en bus, pour le tournage de ce petit film plein d’ironie et de tendresse, qu’est » magical mystery tour« , bricolé à la va vite, et pourtant dans lequel on retrouve le génie des »monthy Python« plus tard...Le grande réussite des Beatles, c’est qu’ils ont réussi à faire l’osmose entre chansons populaires anglaises, très énergiques, presque de fanfares et de soirées, comme » carry that way" avec ce qui venait d’amérique, en mixant même, avec Martin, les instruments classiques. Trois révolutions pour le prix d’une. J’aurais bien bradé le baril de lessive des compagnons de la chanson, pour un seul morceau du far four.


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