Israël, une théocratie comme l’Arabie Saoudite ?
Les hommes et les femmes ne disposent pas des mêmes droits. Les enfants en sont les victimes collatérales.
http://www.femininmasculin.culture.fr/Les-couples/Noa-et-Itay/Contexte-social-et-culturel/Le-divorce-en-Israel-le-get2/Le-divorce-en-Israel
"Le divorce selon la loi juive et israélienne est entériné par un acte de
divorce écrit en araméen : le get. Celui-ci ne s’obtient qu’avec
l’accord du mari de son plein gré, et après une cérémonie rituellement
fixée devant un tribunal rabbinique. Ainsi, en présence du couple, un
scribe rédige à la main le texte standard du get puis il est signé par
deux témoins et remis par le mari à sa femme, qui ayant ôté les bagues
de ses doigts, l’accepte en levant les deux mains, paumes ouvertes. Le
rabbin prend ensuite le document, le plie en quatre et le coupe de façon
à ce qu’il ne soit pas ré-utilisable ; puis il donne à la femme un
document (ptor) attestant qu’elle est divorcée. Elle peut ainsi se
remarier religieusement après avoir attendu 90 jours (pour s’assurer
qu’elle n’est pas enceinte de son premier époux).
Depuis le décret du
sage Gershom Meor ha-Golah (XIème siècle), le consentement de la femme
est requis dans le monde ashkénaze et dans la plupart des communautés
aujourd’hui. Toutefois, cette procédure entraîne des situations où la
femme désirant divorcer ne peut le faire car son mari refuse de lui
donner ce document et du coup ne peut se re-marier selon la loi juive ;
en terme religieux, elle devient une agouna, une femme « liée ou ancrée »
ne pouvant se remarier tant qu’elle n’obtient pas cet acte de divorce.
Toute relation qu’elle aura avec un autre homme sera considérée comme
adultérine et tout enfant qui naîtrait de cette union aura le statut de
mamzer (dont une traduction maladroite serait « enfant adultérin ») qui
empêcherait cet enfant par la suite de contracter un mariage juif
orthodoxe.
En revanche, sans le get, le mari peut avoir une relation avec une autre
femme et un enfant issu de cette union n’aura pas le statut de mamzer
(à condition que la femme soit célibataire, veuve ou divorcée
religieusement), exprimant donc clairement la hiérarchie des genres."