Bonsoir, gaijin
Je ne vends rien, je constate juste que la prétendue dynamique de Sarkozy, pour le moins peu consistante, s’est transformée en une dynamique autrement plus significative en faveur de Juppé. Mais évidemment rien encore joué.
Pour ce qui est de Balladur, le contexte était fort différent, et c’était dans le cadre de la présidentielle, pas dans celui d’une primaire à... 6 semaines de celle-ci. Qui plus est, Chirac n’avait pas été président, contrairement à Sarkozy, et il a parfaitement su vendre son concept de « fracture sociale » directement inspiré des valeurs de gauche ; le très monarchique Balladur s’en est trouvé brutalement ringardisé et ne s’en est pas remis.
Or aujourd’hui, à qui avons-nous affaire ? A un Sarkozy qui a déjà très largement démontré son incurie à la tête de l’Etat et à un Juppé qui n’a pas de passif dans l’exercice présidentiel.