Bien sûr que Mère Nature est une source inépuisable d’admiration... et d’inspiration aussi ! Vous avez, cher enfoiré, frôlé d’une aile légère, le thème de l’imitation de la nature chez les artistes. Au sens large, les auteurs de scénarii y puisent aussi.
J’en veux pour preuve deux (excellents) films de science-fiction qui s’en sont enrichis.
Alien, tout d’abord, où le thème du développement en deux étapes de l’organisme prédateur n’a rien à remontrer aux stratégies biologique de nombre de parasites, vivant sous nos latitudes, et qui utilisent ce que l’on appelle un hôte intermédiaire pour atteindre la cible définitive : chapeau à Dicrocelium lanceolatum (petite douve du mouton) où la cercaire issue de l’oeuf a infesté activement une fourmi dans laquelle elle poursuit son développement jusqu’au moment où elle ira se loger dans le ganglion cervical de celle-ci, la contraignant à aller verrouiller ses mandibules au sommet d’un brin d’herbe, et par là, a être broutée par l’animal qui passe !
Abyss, aussi, où l’esthétique des ondoiements irisés des créatures des profondeurs est copié (en moins joli) sur celui de certains organismes marins merveilleusement translucides !