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Oliver Trets Oliver Trets 27 juillet 2007 08:51

Quand un suicide se produit aprés une rupture amoureuse, quand c’est une adolescente qui se défenestre, etc, les causes sont simples. Par contre, quand c’est sur le lieu de travail, comme par enchantement, les causes sont plus complexes : on se demande pourquoi.

Tout d’abord, se suicider sur son lieu de travail, ça garde quand même une forte signification et dans ces circonstances, je n’ai qu’une certititude : les conditions dans lesquels est exercée l’activité professionelle de celui qui s’y suicide ne peuvent pas être totalement étrangère à cet acte. En tout cas, il va falloir faire preuve d’une puissante réthorique pour me faire croire le contraire et le complot dénoncé par cet article n’y parvient pas.

Ensuite, le problème que pointe du doigt cet article, c’est la crainte d’une mise en cause d’une cerataine stabilité sociale : quand un opérateur se suicide, on s’en fout, par contre, si c’est un cadre (ce qui est le cas en l’occurence), ça commence à sentir le roussi. Si les « cadres sup » dont les autres employés envie la position « supérieure » commencent à se donner la mort au même titre qu’une autre tâche de travail, le « travailler plus pour mourir plus » reprend tout son sens.

La pression hiérarchique (du résultat à tout prix) et sociale (de l’ambition adulée) sont des causes comme d’autres de suicide : le nier, c’est prendre le risque de moins bien le voir venir la prochaine fois.


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