J’ai toujours eu l’impression que le « scandale du dopage » scandalisait surtout les journalistes bien-pensants, et indifférait souverainement le public. D’où on peut en déduire que le meilleur moyen de combattre le fléau du dopage qui gangrène le sport, ce serait d’interdire aux journaux d’en parler. Après tout, le sport est un spectacle, on ne révèle pas les secrets d’un prestidigitateur ni les moyens mnémotechniques d’un comédien qui répète sa pièce.