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fredleborgne fredleborgne 1er mai 2008 10:36

C’est rare que je ne dise pas de bien d’un article publié sur Agoravox. En effet, je me contente habituellement de passer mon chemin. On peut être "maladroit" et cependant, cet article correspond à du travail personnel etc etc qui mérite le respect.

Mais là, c’est évident. Mettre le téléchargement illégal sur le net au même niveau que gagner de l’argent par la revente de produits contrefaits, c’est un amalgame inique. Le cinéma n’est pas reproductible à la maison. Ceux qui n’ont pas les moyens d’y aller aujourd’hui n’ont pas de "rupture sociale" si ils peuvent avoir un accés à la culture, même galvaudé . (Le film est découvert dans une trés mauvaise qualité visuelle, la joie de la sortie est absente).

Rajouter en plus qu’on pourrait battre Titanic sans le piratage...c’est minable. Surtout que des "pirates" ont pu dire que le film valait la peine et inciter des gens qui n’ont pas internet (50% des ménages encore et surtout des vieux) à aller voir le film.

C’est la crise depuis longtemps. Cela crée des tensions qui dans un premier temps ont profité aux "fournisseurs de loisirs". Mais aujourd’hui, il faut choisir entre la daube dans l’assiette ou celle dans le lecteur de DVD ou sur grand écran. C’est aussi simple que ça, et les majors de la musqiues et du cinéma devraient faire preuve de plus de décence dans leur lutte contre la copie privée et l’échange entre copains. Par exemple, en créant des mediathèques avec autre chose que des vieux films, ou des sites de streaming gratuit pour des films "amortis" au lieu de tenter de les integrer dans leur "longue traine commerciale" et de faire de la censure par de la "non distribution".

Une seule solution. Boycotter cette industrie en se tournant vers la lecture, le jardinage (et le potager) , les jeux de société, les amis... Les amis, peut-être est-ce cela que les gens ont désiré voir en allant voir "Bienvenue chez les ch’tis", pas du tout adeptes du "travailler plus pour enrichir les distributeurs" qui indispensables, ne vendent plus selon le prix de revient et un honnete bénéfice, mais selon le prix que le consommateur est prêt à mettre pour manger, se chauffer ou se changer les idées en se faisant un maximum de bénéfices.

 


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