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Ronny Ronny 2 mai 2008 22:52

Excellent papier ...

Le succès du TGV ne doit pas faire oublier le reste du réseau qui rend de très nombreux services, et qui devrait, dans le cadre du développement d’une politique de transports en commun (TC) ou de ferriroutage en rendre davantage encore si l’on veut economiser l’energie et réduire la pollution liée au transport.

Effectivement, hors réseau francilien et grandes lignes, les lignes régionales sont dans un état lamentables bien souvent. Ceci a entrainé un certain nombre d’accidents récents : je pense par exemple à la ligne du massif central Millau Neussargues, où un train a deraillé parce qu’un coupon de voie était cassé. Je pourrais aussi vous montre des endrotis ou il manque presque un tirefond sur 2, le tout sur des voies à l’alignement "discutable"...

Les problèmes sont divers , mais le permier et le principale date des annés 80, lorsque l’on a fait rentrer la notion de rentabilité dans le service public, ce qui est à mon avis incompatible avec celui ci. C’est vrai particulièrement dans le cas de la SNCF, dont l’activité est imporatante en matière d’aménagment de terrritoire ou de réduction d’emission de CO2. Evidemment, tout cela ne rentre pas en ligne de compte à l’heure des bilans strictement financiers. La cour des comptes vient ainsi récemment de suggérer la fermeture de plusieurs centaines de km de lignes secondaires...

La faute incombe aussi à la SNCF, avant la séparation de RFF. La SNCF a privilégié longtemps le TGV, et peu misé sur le secondaire, quand elle ne l’a pas faire mourrir en toute connaissance de cause et à petit feu. Je me souviens de trains du réseau secondaire pour lesquelles on a astucieusement déplacé l’horaire de départ avant l’arrivée du train grande ligne, entrainant une impossiblité de correspondance, une baisse de trafic voyageur, et la fermeture de la relation.

Aujourd’hui, les conseils régionaux et généraux tiennent certaines lignes à bout de bras : la SNCF voudrait en cesser l’exploitation, RFF n’en assurant pas un entretien satisfaisant. Du coup les train doivent circuler à basse vitesse, ce qui entraine leur désafection. Les responsables de RFF l’ont reconnu d’aillerus dans une note confidentielle : seulement 15 000 kilomètres de voies ferrées, soit la moitié du réseau, sont en fait entretenus. Le reste tombe en ruine !

Il faut drie que l’Etat lors de la réforme du système ferroviaire en 1997 (date de sépartion SNCF RFF) n’a pas hésité à transférer à RFF les 10 ou 20 milliards de dettes de la SNCF. La récente ponction de l’Etat dans les caisses de la SNCF ne va pas améliorer les choses. Les sommes prélevées auraient pu être utilisée pour amélioré l’état du réseau secondaire. Encore un loupé mais pas pour tout le monde. En effet RFF soutraite l’entretien des voies à qui... à la SNCF qui lui facture à prix fort. C’est le serpent qui se mort la queue. Stupide d’autant plus qu’on ne voit en aucun cas l’intéret pour la collectivité (usager ou contribuable) !

 

 

 

 


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