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ddacoudre ddacoudre 1er novembre 2008 00:53

Bonjour gabriel.

 

Certainement nous n’avons jamais été aussi riche, et il n’y a pas dans l’histoire humaine de situation semblable. Dans un commentaire sur la fabrication et la circulation de la monnaie Michel 34 explique bien comment le mécanisme d’endettement conduit à la concentration de la richesse vers des oligarchies, et ne pas confondre et création de monnaie par l’endettement et émission de monnaie.

 

 

Il n’y a pas de société égalitaire toute société génère ses stratifications où chacun occupe une place en fonction de l’histoire de son milieu sociologique et de ses aptitudes dans le du cadre de la société.

 

Mais le fait que chacun se position de la première à la dernière place, n’emporte pas de fabriquer des pauvres. S’il y a des pauvres c’est d’une part que la richesse sur laquelle nous nous appuyons n’est pas extensible à l’infini et nous oblige donc à une répartition inégalitaire c’est ce que l’on observe dans le mode.

 

Mais chez nous conscient de cela nous avons mis en place des systèmes de solidarité pour compenser l’inégalité fruit de la compétition. De ce fait il y aura toujours un dernier et puisque nous nous prévalons en tant qu’humain au dessus de l’animalité de la « civilité », ce dernier a le droit d’être reconnu comme notre semblable, et ne doit donc pas dépendre de la charité qui est infériorisant.

 

Or ce n’est plus dans cet esprit que nous nous éduquons, car l’ignorance et l’abêtissement font croire que si quelqu’un est dernier c’est de sa faute et qu’il doit donc en supporter les conséquences. Là aussi nous sommes dans un choix de société et il est observable de convenir que durant la période des luttes de classe la plupart des ouvriers n’étaient guère instruits, mais ils avaient l’intelligence du bon sens qui n’était pas soumis au matraquage médiatique de la pensée unique. Celle qui fait qu’aujourd’hui nous avons des générations de gens instruits professionnellement, mais avec une conscience politique et citoyenne des plus restreinte, muselée par l’endettement et la peur au ventre causée par le taux de chômage.

 

Comme tu l’indiques il peut être fait des choix de répartition différent et comme tu l’écris restituer aux salariés la part de richesse qu’ils ont contribué à créer nous aurait évité cette crise.

 

Cordialement.


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