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Louisiane 20 février 2009 10:51

Le problème réside dans la différence de traitement.
D’un côté, une volonté de dépénaliser les affaires, c’est-à-dire de ne pas poursuivre trop longtemps les délinquants financiers (politiques ou pas) au prétexte que cela relève de l’acharnement judiciaire et surtout que ça prend du temps.
De l’autre, des contrôles toujours plus nombreux et l’explosion du nombre de gardes à vue et d’outrages aux forces de l’ordre, mais avec des résultats rapides que l’on peut afficher pour montrer la réussite de la politique engagée.
Résultat : une police dont tout le monde se méfie, et pas seulement les délinquants.
Si on donne une prime à une personne chaque fois qu’elle vend une assurance, elle va se rabattre sur une cible facile à convaincre (les petits vieux par exemple). Cette personne aura fait son chiffre rapidement et le résultat sera une bonne prime.
On applique le même système de rendement à la police et on en voit le résultat. Les petits délits sont poursuivis pour faire du chiffre, parce que c’est facile et ça paye vite et pendant que nos bons flics sont occupés à ça, d’autres choses autrement plus graves peuvent prospérer en toute tranquilité, parce que résoudre une véritable affaire de banditisme suppose du temps, du monde pour un résultat qui "ne paye pas" immédiatement et ne met pas en évidence la politique sécuritaire déterminée par le gouvernement.
C’est un choix de politique que beaucoup de gens remettent aujourd’hui en question.
D’autant plus que, comme il est souligné plus haut, les "bons" chiffres n’ont que peu de rapport avec la réalité telle qu’elle est ressentie par la population.


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