Mon dieu,
Aurait-il fallu refuser de voir Potemkine parce qu’il raconte l’histoire d’une mutinerie, M le Maudit parce qu’il jette un regard complaisant sur un meurtrier, Fahrenheit 451 parce qu’il promeut la rebellion civile. Le cinéma est avant tout un art qui vous permet d’échapper à votre petit monde calfeutré.
En apprendre un peu plus sur la réalité des immigrés qui essayent de traverser la manche sous une forme romancée me semble une très bonne idée. Il me semble ici que le problème est moins de condamner le parallèle qui a été établi entre la shoah et le sort des immigrés que de vouer aux gémonies un film qui ose humaniser la perception que nous pourrions avoir de ces derniers.