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En réponse à :


lisca lisca 17 avril 2009 13:41

Bulgroz
J’ai répondu à cela dans un article précédent publié sur agoravox il y a un mois  : Point Ex. J’ajouterai que la gauche intellectuelle, comme ceux qui écrivent dans « la Jornada » peuvent avoir un désir plus ou moins noble et conscient de la trouver coupable  : elle paierait pour des Français qu’ils n’aiment pas comme Sarkozy, Chirac, madame Royal, ou des idées et comportements qu’ils attribuent aux Français en général, à tort ou à raison.
Le ressentiment est une composante du caractère mexicain. La justice ignore le ressentiment et juge des personnes sur des faits, pas des idées qu’on puisse se faire. Il n’y a RIEN dans le dossier de Florence. Si vous trouvez autre chose qu’un témoignage fabriqué par un ministre mafieux, signalez-le.
Voici le commentaire recopié :
"Pour toute info concernant cette affaire, prière de lire la Voix du NordEl UniversalLa Jornada... ou mêrme Elle, qui a mené une enquête sur notre otage la plus connue. Tous liens qui ont été patiemment recherchés et lus par Philou017, d’autres commentateurs et moi-même dans les messages ci-dessus (de l’article Point Ex).
Florence Cassez sert de bouc émissaire pour la rage que provoque un gouvernement corrompu dont le ministre de l’intérieur est Garcia Luna, un mafieux, le responsable principal avec un sous-fifre nommé Eduardo Margolis, lui aussi mafieux, de l’incarcération de la jeune femme, coupable d’être une étourdie et de faire de mauvais choix de partenaire
- étourdie qu’elle n’est plus. Elle sert aussi de bouc émissaire en France pour la rage que provoque un gouvernement... je n’irai pas plus loin, laissons-lui une chance de se racheter.
La lettre de C. Rios a été traduite déjà dans les commentaires ci-dessus, et signalée comme suspecte, j’ai expliqué pourquoi, commentaire lisca, vers le milieu.
Ce témoignage plus que suspect est la seule « preuve » avancée de la culpabilité de Florence. Vous n’êtes pas sans ignorer que les procès uniquement basés sur ’témoignages" sont toujours arbitraires, le plus souvent politiques, avec une issue parfaitement injuste.
Le ranch n’était pas le lieu de détention habituel des otages. C’est la maison de la soeur de Vallarta qui l’était, située ailleurs et reconnue par les otages sur photos DES LE DEBUT, comme étant le lieu où ils étaient retenus.
La police ou la mafia mexicaines (ou pas si mexicaine que ça) ont parfaitement les moyens d’intimider qui que ce soit pour fournir des « témoignages ». C’est courant.
Florence ne vivait pas dans le ranch, mais dans son propre appartement. Quand elle s’est trouvée dans le ranch, en week-end ou avant de partir deux mois en France en vacances, les otages n’y étaient pas. La lettre lui prête une personnalité de femme de mafieux, qui prête à sourire. C’est un portrait droit sorti d’une « telenovela ». Comme elle le dit elle-même : je n’ai pas été élevée comme ça. C’est vrai.
Le Mexique est un pays dirigé par une bande de mafieux. Le président est peut-être pris entre deux feux, la population et ceux qui tiennent les leviers économiques du pays, en cheville avec les USA d’ailleurs. Il n’est pas celui qui commande VRAIMENT, le président. Mais ce doit être la même chose aux USA et en France.
Ce n’est pas faire honneur aux Mexicains que les croire capables de se jeter sur une étrangère frêle pour défouler leur colère bien légitime. Une bonne partie d’entre eux ne marche pas dans ce blanchiment, par son incarcération, d’« élites » complètement pourries. Ce que dit la presse mexicaine est en grande partie commandité.
Il y a plus que vice de procédure : fraude complète. Au point de vue international, son incarcération est inacceptable.
Sarkozy utilisera Florence, comme il a toujours utilisé à son profit les opérations de sauvetage. En l’occurrence, il s’agit plutôt pour lui de sauver un cercle de gens avec lesquels il a des affinités. Garcia Luna devrait sauter, logiquement. Il a plus que montré son incompétence et il a menti gravement.
Je crois que les dealers cherchent à faire un deal avec Florence : d’accord, elle pourra être relâchée à un moment donné, mais à condition qu’elle SE TAISE. C’est pourquoi ils lui font signer un aveu de culpabilité."

Tout se tient, toujours (...) comme les « élites » de ce bas monde, entre elles.
On ne va quand même pas les appuyer en crachant sur leurs victimes. il faut aussi signaler que les parents de Florence sont plus ou moins ruinés, le père a laissé tomber sa petite affaire, et sa mère ne travaille plus. Quand ils visitent leur fille à sa prison, il y vont en bus cahotant."


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