beaucoup d’amour dans votre prose. autant d’amour que de mièvrerie . et autant de mièvrerie que d’illogisme.
Vous apellez de vos voeux une sorte de naturel perdu : le pacifisme comme grand directeur de l’évolution.
Dois-je vous rappeler que le naturel est tout sauf pacifique. Que tout ce qui à été crée sur terre s’est fait dans la douleur , dans la violence. Voyez le monde terrible des insectes.
Ensuite pour nier votre propre côté animal et la terrible réalité du monde (qui existe bon gré , mal gré), vous donnez à l’homme un caractère quasi-divin.
Elle a pris tout son temps, laissé un héritage comme si elle voulait le
léguer à une créature qu’elle désirait emmener vers la perfection, lui
donnant un rôle à jouer dans cette évolution
Qu’en donnant ce coté supérieur à l’homme, vous justifiez dans un sens sa dominance et sa position de maître sur les autres formes de vie.
La vie ne nous as pas donné une sainte mission de gardien intemporelle de la terre. La vie , c’est nous , c’est le corps , c’est l’herbe , c’est un équilibre et surement pas un rapport de gardien de zoo sur les autres formes de vie.
et on n’arrivera pas à changer les hommes avec de telles rêveries. Il faut du pragmatique.
Baudelaire et poe disait : plutot que vouloir dominer les lois naturelles , il vaudrait mieux s’y soumettre.
Se donner l’apparence de dieu et s’inventer un naturel de remplacement donne libre cours à toutes velleités (car qui peut contester dieu ?).