Je crois que vous vous bercez d’illusions : Vaclav Klaus validera le Traité dans quelques jours ou, plus probablement, quelques semaines, le temps d’évacuer sa mauvaise humeur. Et pour cause : il ne pourra pas continuer indéfiniment à s’opposer à ses parlementaires, à son gouvernement et à la Cour suprême tchèque dans un pays qui va subir de terribles pressions européennes
Attendre les élections législatives britanniques du printemps prochain en espérant une (probable) victoire des conservateurs serait d’autant plus illusoire que David Cameron reniera très probablement son engagement d’organisation d’un référendum sur le Traité.
J’aurais pourtant, moi aussi, voulu que le non l’emportât, mais il faut désormais tourner cette page et envisager d’autres moyens de s’opposer à la mainmise des libéraux sur les instances et les décisions européennes.