• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


dup 28 mai 2010 13:25

 

Censure : Un livre vous déplaît-il, réfutez-le ; vous ennuie-t-il, ne le lisez pas. »

« Quand on doute de sa pensée, on veut censurer celle des autres »

cette fois je vais diffamer : ce sénateur est un sinistre con , et il aura bien cherché les crituques qu’on lui adresse. Il a donc rien d’autre à foutre par ces temps de débacle ? il faut afficher ce texte en fond d’écran sur tous les pc :


INDEPENDANCE CYBERSPACE

Par John


Hier, le grand invertébré qui loge à la Maison Blanche a apposé sa signature au bas du texte de la loi de 1996 sur la « réforme » des télécommunications, pendant que Tipper Gore prenait des photos numériques de l’événement afin de les publier dans un livre qui sera intitulé « 24 Hours in Cyberspace » (24 Heures dans le cyberspace).

J’avais également été invité à contribuer à ce livre en écrivant un texte d’actualité. Mais étant donné le caractère infâme des contrôles que cette loi cherche à imposer sur le Net, j’ai pensé qu’il était temps de déverser quelques balles de thé sur les quais du port virtuel [Allusion à la « Boston Tea Party » (1773), émeute au cours de laquelle ont été détruites des cargaisons de thé appartenant à la Compagnie des Indes en réponse aux taxes instituées par le gouvernement britannique. Cette émeute fut un des premiers incidents de ce qui devait devenir la guerre d’indépendance des États-Unis - NdT].

Car la loi sur la « réforme » des télécommunications, adoptée par le Sénat à une écrasante majorité (avec seulement 5 voix contre) rend en fin de compte illégal, sous peine d’une amende de 250 000 dollars, le fait de dire « merde » sur le réseau. Ou, d’ailleurs, de dire n’importe lequel des 7 gros mots interdits d’antenne à la radio et à la télévision. Ou de discuter au grand jour de l’avortement. Ou de parler des autres fonctions corporelles autrement qu’en utilisant un vocabulaire médical aseptisé.

Elle tente de placer sur les échanges qui se mènent dans le cyberspace des contraintes plus restrictives que celles qui existent à la cafétéria du Sénat, où chaque fois que j’ai eu l’occasion d’y prendre un repas j’ai entendu des sénateurs utiliser des expressions gratinées.

Cette loi nous a été parachutée par des gens qui n’ont pas la moindre idée de qui nous sommes ou de ce qu’est ce territoire où ont lieu nos échanges. Ainsi que le dit mon ami Louis Rossetto, rédacteur-en-chef du magazine Wired, c’est comme si « les illettrés pouvaient vous dire ce qu’il faut que vous lisiez. »

Eh bien, qu’ils aillent se faire foutre.

Ou plutôt, profitons de l’occasion pour prendre congé d’eux, maintenant. Ils ont déclaré la guerre au cyberspace. Montrons-leur l’étendue de notre pouvoir, de notre ruse et de notre capacité à surprendre lorsqu’il s’agit pour nous de nous défendre.

Avec le sens de la disproportion qui me caractérise, j’ai écrit un texte dont j’espère qu’il sera un des nombreux moyens qui nous permettront de nous défendre. Si vous le trouvez utile, j’espère que vous le diffuserez aussi largement que possible. Vous pouvez en retirer ma signature si vous le souhaitez, car je n’accorde aucune importance au fait qu’on m’attribue ou non sa paternité. Vraiment aucune.

Mais j’espère que ce cri se fera entendre à travers tout le cyberspace, qu’il croîtra, qu’il se clonera, qu’il mutera jusqu’à ce que son volume égale celui de l’idiotie qu’on vient de nous infliger.

Je vous offre une...


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès