Je vois mal comment la culture, en tant que produit cernable et marchandisable (Pompéi, Louvre, Romanée-Conti, oeufs de Fabergé, paquebot France, Mont Saint-Michel, carré Hermès, tour Eiffel, colonne Vendôme, Ritz, Pont-Neuf...) échapperait au calcul, à la stratégie de rentabilité.
Pour autant que ces produits soient rentabilisables, au moins au travers de l’image glorieuse qu’ils véhiculent, ils sont considérés, pas de souci.
Mais vous, Loupette, peut-être vous inquiétez-vous pour les produits culturels moins cernables, appropriables et commercialisables ?
Il faut alors nous en parler. Susciter notre intérêt dessus.
De quoi s’agit-il ?
De pièces de théâtres non jouées faute de subventions ?
De fromages qu’on ne fait plus faute de débouchés ?
De vaches qui disparaissent au profit des seules Prim’Hostein ?
De toiles que des artistes contemporains ne peuvent même pas exposer ?
De sculpteurs qui souffrent de ne pas avoir d’atelier correct ?