La fabrication d’un véhicule à un endroit donné répond à des
questions de rapports entre couts de transports et de frais salariaux :
il est ainsi plus pratique et économique de faire fabriquer une voiture
à faible prix dans un pays ou les couts salariaux sont moins élevés du
fait du niveau de vie.
Oui, mais seulement s’il n’y a pas de droits de douane. C’est d’ailleurs là le but de ces droits, protéger les populations locales.
En plus, une telle localisation permet d’apporter un emploi stable à une population qui n’en n’est pas pourvue.
Oui, mais avant de se préoccuper d’autrui, il vaudrait mieux se préoccuper des nôtres !
Il faut aussi différencier les véritables délocalisations ( un
produit fait en France le sera en Turquie par exemple ) d’un simple
accroissement de production, qui ne coûte pas un emploi perdu. Les
usines ouvertes au Brésil ne visent qu’à satisfaire la demande
croissante du marché brésilien et sud-américain sans fermer de postes en
France, mais sans en créer non plus.
Même dans le cas du Brésil, le coût des investissements consentis est une forme de vol aux salariés qui n’ont pas eu ce retour d’investissement dans leur propre outil de travail, que ce soit pour augmenter la productivité, améliorer les conditions de travail ou faire de la R&D et donc garder un éventuel leadership dans le domaine.