Il faut faire connaitre et diffuser largement ces témoignages qui permettent de remettre dans la réalité ceux qui croient que le débat autour des excès des religions ne serait qu’affaire d’idées reçues, de cléricalisme attardé, alors qu’il s’agit d’atteintes graves aux libertés que les religions, toutes d’essence patriarcale parce que issues de sociétés qui l’étaient, portent en elles lorsqu’elles sont appliquées de façon littérale. L’islam appliquée à la lettre au nom de l’authenticité du culte, de la foi, comme l’avance les fameux « savants » de cette religion, est particulièrement concerné par ces atteintes aux libertés des femmes, d’autant que cette logique du retour à la foi authentique s’oppose à une modernisation nécessaire. Un rejet de toute modernisation qui trouve dans le passé colonial, non sans calcul, l’argument de sa justification. Les libertés ne sont pas différentes pour les femmes qu’elles soient croyantes ou non, d’Europe ou de terres arabes.
GC.