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Cristophe Cristophe 6 juin 2011 21:29

Madame Mandelbaum est une opposante acharnée aux mères porteuses qui n’hésite pas à falsifier les chiffres pour argumenter a posteriori ses convictions personnelles. L’étude qu’elle cite d’une manière orientée date d’une vingtaine d’années quand on en était au début de la gestation pour autrui. Il y a une très bonne analyse de la façon dont J. Mandelbaum instrumentalise les études à grands coups de contre-vérités dans ce livre :

http://www.nonfiction.fr/article-4243-p1-gestation_pour_autrui__la_possibilite_du_debat.htm

D’autre part, rien n’empêche de spécifier dans la loi de le limiter le transfert à un seul embryon pour réduire les risques à un niveau marginal.

Au final, il faut rappeler que dans les pays où la GPA est encadrée, les femmes qui sont volontaires pour porter l’enfant d’autrui sont longuement informées des risques encourus, exactement comme en France pour le don d’organes entre personnes vivantes. Elles agissent donc en connaissance de cause lorsqu’elles font ce choix. D’ailleurs, a-t-on interdit en France le don de rein ou de foie au motif des risques encourus alors qu’ils sont beaucoup plus élevés que pour la grossesse ?

Dernier point, la France est le deuxième pays au monde pour l’importation d’enfants adoptables, et notre pays se fait souvent critiquer par l’ONU pour ne pas respecter la convention internationale sur l’adoption. Donc il est totalement faux de dire que le problème provient de la difficulté des démarches alors que c’est le nombre d’enfants adoptables qui est le problème. Vouloir assouplir les règles de l’adoption ne fera qu’augmenter les dérives qui existent déjà et sont loin d’être marginales.


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