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Accueil du site > Tribune Libre > Bibracte, Alésia : de Mitterrand à Mitterrand

Bibracte, Alésia : de Mitterrand à Mitterrand

Monsieur le Ministre de la Culture,

Vous avez bien voulu accompagner M. le Premier Ministre venu inaugurer le muséoparc d'Alise-Sainte-Reine ce jeudi dernier. En tant que Bourguignons, nous vous en remercions. En revanche, nous regrettons que vous n'ayez pas prononcé d'allocution après celle de M. Fillon, ce qui est étonnant. En faisant le mot "Alésia" ou "muséoparc" sur le site de votre ministère, nous remarquons également qu'aucun texte d'actualité n'apparaît concernant l'inauguration et l'ouverture de notre musée. Pourquoi ce silence ? Ce silence est d'autant plus surprenant qu'en comparant cette inauguration avec celle du musée archéologique européen du mont Beuvray par votre oncle en 1985, nous nous rappelons que cette dernière avait été précédée et suivie par des déclarations très élogieuses, voire dithyrambiques, de M. Jack Lang, alors ministre de la Culture. Il est vrai qu'il s'agissait d'y célébrer le souvenir de Bibracte. Serait-ce parce qu'Alésia est un site encore très controversée alors que l'emplacement de Bibracte était alors assuré ?

En effet, cette deuxième inauguration sur un site bourguignon semble avoir réveillé tous les fantasmes de la presse médiatique. Aucun article de fond certes ; rien de sérieux mais du people anti-Alise, c'est la mode. Mais où sont les journalistes d'investigation d'antan ? Quel contraste par rapport à l'unanimité de la presse écrite et télévisée lors de l'inauguration du dernier grand chantier du septennat mitterrandien au mont Beuvray ! Des articles locaux pleine page avaient fêté l'événement dans la presse écrite ; les journaux télévisées n'avaient pas manqué de relater tout le cérémonial avec tout l'honneur que l'on doit à un prince.

Le grand discours de l'ancien président de la République résonne encore à nos oreilles ; http://discours.vie-publique.fr/notices/857011700.html, en résumé : "Ici s'est faite l'union des peuples gaulois !". Aujourd'hui, pour retrouver dans le discours de François Fillon le même "Ici s'est faite l'union des peuples gaulois !", mais cette fois sur la colline d'Alise, il nous faut aller le chercher sur le site internet du muséoparc, dans un texte écrit en petits caractères.  http://www.alesia.com/actus_fr_000100.html. Le discours de M. Sauvadet, en revanche, est écrit en gros caractères.

Intervention de M. François SAUVADET, Ministre de la Fonction publique, Président du Conseil Général de la Côte-d’Or, extraits.

La bataille d'Alésia, je cite, marque l'avénement d'une nouvelle civilisation, la civilisation gallo-romaine. Faux ! Les élites gauloises n'ont été autorisées à entrer au Sénat que sous l'empereur Claude. Dans les "Commentaires" rien ne permet de dire que César ait changé quelque chose dans les institutions de la Gaule et dans l'organisation des cités gauloises. Quant à la période qui a suivi, Strabon qui est particulièmenet précis sur l'oeuvre d'Auguste, ne dit nulle part que cet empereur soit à l'origine d'une fondation dans la Gaule profonde ; il a seulement interdit les sacrifices humains à ceux qui voulaient devenir citoyens romains. Comme je l'ai expliqué par ailleurs, la fondation d'Autun par Auguste est un mythe. Autun n'a vraiment été construite en tant que grande ville qu'au IVème siècle, avec l'aide des légions romaines ; le rhéteur Eumène l'a dit dans ses discours et on ne peut aller contre. De même, prétendre que les ruines mises au jour sur le mont Auxois sont gallo-romaines est une grave erreur. Ces ruines sont celles de la ville gauloise des Mandubiens, celle que César a vue sur la hauteur ; les objets archéologiques retrouvés sur le site indiquent une continuité dans les croyances, ce qui n'aurait pas été le cas s'il y avait eu rupture. Ce terme de gallo-romain est d'ailleurs une invention des historiens, un terme qui n'a jamais existé dans les textes antiques.

Je poursuis ma citation :Tous icinous avons à l’esprit cette phrase qui jaillit comme un trait de lumière à travers les siècles et que l’on retrouve, gravée sur le socle de la statue de Vercingétorix, sur le Mont Auxois : « La Gaule unie, formant une seule Nation, animée d’un même esprit, peut défier l’univers »...Faux ! L'envolée est belle mais, manque de chance, la traduction du texte de César est une manipulation napoléonienne. La bonne traduction est la suivante : Je ferai de toute la Gaule un seul conseil dont les décisions ne pourront être contestées par personne au monde dès lors qu'elles auront été décidées dans une volonté commune. Cette erreur de traduction est très grave. Elle présente Vercingétorix comme un barbare prétentieux qui se dresse contre le monde entier, d'où l'arrogance gauloise très mal vue par le touriste étranger.

Je continue : Mais ce n’est qu’au 19 ème siècle que le mythe d’Alésia va renaître. Ce n'est pas vraiment exact. D'abord, le souvenir d'Alésia à Alise-Sainte-Reine ne s'est jamais perdue. Ce n'est que sous Napoléon III qu'est apparue une contestation en faveur d'une localisation en Franche-Comté. Pour tout historien de bonne foi, il est clair que le soulèvement de Sacrovir en 21 après J.C. et celui de Vindex en 69 se sont inscrits dans l'héritage de Vercingétorix. Avec l'hégémonie du christianisme, il est bien évident que le héros arverne ne pouvait qu'être écarté. Le regain de ferveur pour Vercingétorix s'inscrit à un moment de l'Histoire où le peuple français a eu besoin de retrouver ses racines au-delà de son histoire chrétienne. Non ! Vercingétorix n'est pas sorti du néant pour les besoins d'une revanche.

L'attaque au laser de Madame Danielle Porte.

Madame Porte a été professeur dans l'enseignement secondaire, maître de conférence, mais n'a pas été professeur d'université. Elle est diplomée en lettres classiques et est l'auteure de nombreux ouvrages. Wikipédia la présente comme latiniste et historienne. A la mort de l'archéologue André Berthier, inventeur d'Alésia à La Chaux des Crotenay, elle s'engage en faveur du site franc-comtois. Elle reçoit un soutien de poids en la personne de Franck Ferrand, journaliste talentueux qui présente des sujets à mystères à Europe 1. Son association est très active http://alesia.jura.free.fr/Actualites.html. et trouve de nombreux soutiens en Franche-Comté.

Or, Madame Porte, profitant habilement de la médiatisation apportée par l'ouverture du muséoparc d'Alésia d'Alise-Sainte-Reine vient de lancer sa bombe - la bombe qui fait pschitt - en la personne d'un certain François Chambon, architecte présenté comme "spécialiste en science militaire"... exit Emile Mourey, l'auteur de cet article. François Chambon a balayé la zone de Chaux-des-Crotenay en avion à l'aide d'un rayon laser et il est aujourd'hui formel : il a bien identifié les restes d'un siège militaire avec des éléments de forme carrée disposés tous les 24 mètres. Et voilà France 3 qui enchaîne en titrant : La bataille d'Alésia... à Chaux-des-Crotenay ? et en réclamant des fouilles archéologiques, ce que le ministère de la Culture refuse toujours à juste raison. Et voilà l'Est Républicain et d'autres grands journaux qui en rajoutent en proclamant que François Chambon met en avant la technologie de pointe avec des photos aériennes par caméra laser LIDAR. D'une part, c'est le triomphe de la technologie, d'autre part c'est le triomphe du texte de César traduit par Mme Danielle Porte.

Le problème, c'est que la traduction que fait Mme Porte du texte de César est tout ce qu'il y a de plus approximatif et faux, ainsi d'ailleurs que celle du professeur Constans en 1926. Le problème, c'est que M. Frédéric Mitterrand a fait le choix de rester impassible à l'image du commandeur, de même que le Ministre de l'éducation nationale.

Monsieur le Ministre de la Culture, pourquoi ne demandez-vous pas à une équipe de latinistes qualifiés de trancher entre ma traduction et celle de Mme Porte ? N'existeraient-ils plus de latinistes qualifiés dans l'Université française ?

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-premier-ministre-est-a-alesia-113034

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/a-mme-danielle-porte-au-sujet-d-71273

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ils-ont-des-oreilles-mais-n-108928


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17 réactions à cet article    


  • gordon71 gordon71 26 mars 2012 11:18

    Bonjour Emile et bonne journée

     il en aura bouffé des couleuvres cette andouille de Mitterrand


    mais bon l’ambition doit être à ce prix 

    et puis finalement peut être que çà a bon goût

    ou alors on s’habitue

    heureusement que le ridicule ne tue plus comme au temps de la cour de Louis XVI

    http://www.youtube.com/watch?v=2ZKG555N6Rg

    (le marquis de Patatras se venge crument et vide son sac en quelque sorte.)

     

    • Antenor Antenor 26 mars 2012 17:50

      Si les historiens et archéologues expliquaient la bataille à Alise-Sainte-Reine de manière convaincante, on n’en serait pas là.


      • Emile Mourey Emile Mourey 26 mars 2012 19:42

        @Antenor

        Extrait de l’article web du monde de ce jour : ... Le parcours permet de suivre la bataille de façon chronologique, mais aussi grâce à des objets originaux provenant des fouilles ou à des reproductions fidèles. Une mention spéciale pour le court-métrage racontant le siège et sa représentation simultanée sur un immense plan-relief qui permet de voir, par exemple, la progression des légions de César à la fois sur l’écran et sur le plan placé devant.

        J’ai expliqué le déroulement des combats dans plusieurs articles (voir liens dans http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=113034). 

        Ou bien, le muséoparc me copie, ou bien je serais curieux de connaître leur explication.


        • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 27 mars 2012 00:24

          C’était à attendre de la part d’un individu membre du gouvernement de Sarkozy. Porter le nom d’un grand président n’est pas un gage de caution.


          • Emile Mourey Emile Mourey 27 mars 2012 17:13

            @ Antenor

            Revue Archeologia consacrée au muséoparc et à la guerre des Gaules. Rien de nouveau sous le soleil. On fait toujours intervenir l’armée de secours sur le mont Rhéa au lieu de la montagne de Bussy, ce qui ne permet pas de comprendre la logique des combats et le sens tactique des deux adversaires ainsi que l’intensité de la bataille. Quant à la reconstitution du retranchement, c’est franchement une rigolade avec ses branchettes et ses claies à claire-voie. En ce qui concerne les autres batailles de la guerre des Gaules, c’est le flou le plus complet ; aucune localisation précise, aucune explication du déroulement des combats. 

            • Antenor Antenor 27 mars 2012 19:20

              @ Emile

              Ce qui me gêne à Alise-Sainte-Reine, c’est que le Mont-Auxois avec son vaste sommet plat et sa ville gallo-romaine abandonnée, ressemble beaucoup plus à un site de capitale politique à l’image de Corent qu’à un site de citadelle militaire à l’image du Crest. Je me figurerais plus volontiers Alésia dans une grande citadelle bourguignonne comme Vézelay ou Semur en Auxois par exemple.


            • Emile Mourey Emile Mourey 27 mars 2012 20:24

              @ Antenor

              Et vous avez tout à fait raison. Le mont Auxois est certes une bonne position pour l’installation d’une ville gauloise de pagus mais certainement pas pour être une capitale de cité. Le texte de César est trés clair. Alésia était l’oppidum des Mandubiens, peiit peuple gaulois cité seulement deux fois, je crois. Il était dans la vassalité des Lingons dont je situe la capitale/citadelle au mont-Lassois et la ville à Langres. Les Mandubiens ne frappaient pas monnaie. Leur ville semble avoir été entourée au moins d’un mur mais leur oppidum/refuge était l’ovale/haute muraille que Garenne a localisé à la pointe du mont Auxois. Les archéologues s’imaginent que le mont était entouré d’un murus gallicus, c’est faux. Il ne s’y trouvait qu’un mur de pierres sèches. 
              En revanche, le mont Lassois était fortifié par de véritables remparts mais comme cela gêne les archéologues, il les datent du Moyen-âge.
              L’autre grave erreur des archéologues est d’attribuer à Alise ce qu’ont dit Pline et Diodore au sujet d’Alésia : métropole religieuse et politique alors qu’il s’agit de Bibracte/Mt-St-Vincent, ancienne ville murée, ancienne forteresse des comtes de Chalon... je dis forteresse ce que ne sera jamais Alise-Ste-reine (permanence des points forts du terrain).

              • Antenor Antenor 30 mars 2012 10:23

                @ Emile

                Justement, dans l’hypothèse d’une permanence des points forts du terrain, ne serait-il pas logique de placer la citadelle/capitale militaire du secteur d’Alise à Flavigny sur Ozerain voir à Semur en Auxois ?

                D’une manière plus générale, j’ai du mal à comprendre pourquoi César se serait aventuré aussi loin à l’Est après avoir fait jonction aux alentours d’Auxerre avec Labiénus qui descendait de Sens/Agedincum. N’avait-il pas plutôt intérêt à suivre simplement la route Avallon-Saulieu-Chalon ? Voir même de tenter de s’emparer de Bibracte par surprise ? Les Mandubiens étaient peut-être un pagus éduen. La route Auxerre-Chalon est orientée vers le Sud-Est, donc en direction des Séquanes comme l’indique César.

                Dans cette hypothèse, je verrais bien la bataille de cavalerie un peu au nord d’Avallon et le siège d’Alésia à Vézelay. Vous attribuez la construction de la basilique de Vézelay à Julien César, peut-être faut-il y voir un hommage à Jules César.


                • Emile Mourey Emile Mourey 30 mars 2012 19:10

                  @ Antenor

                  Comme vous le savez, l’Alésia/métropole de Diodore et de Pline ne doit pas être identifiée à Alise-Sainte-Reine mais à Bibracte/Mt-St-Vincent. Le mont Auxois avait la particularité de se trouver en surveillance d’un cours d’eau qui menait jusqu’à l’Armançon puis la Seine jusqu’aux mines d’étain de Cornouailles. Station sur la voie de l’étain éduenne, voila pourquoi Alise-Sainte-Reine s’appelait également Alésia. Voila pourquoi il y avait avant cette station, une autre station qui s’appelait Aluze.

                  En effet, pourquoi César, depuis Auxerre, ne s’est-il pas dirigé sur Bibracte pour écraser la rébellion éduenne ? Pourquoi a-t-il choisi de se rendre à Dijon, en pays séquane ? Probablement a-t-il estimé qu’en investissant le pays éduen, il risquait de s’engager dans un conflit long et hasardeux et de manquer de ravitaillement en blé. Contrairement à ce qu’on pense, je crois que les Séquanes lui étaient acquis, et qu’ils l’ont même ravitaillé quand il a assiégé Alésia. Contrairement à ce que l’on dit, je ne suis pas du tout certain que les Séquanes aient combattu contre les Romains. Les médailles qu’on leur attribue sont, en réalité, éduennes. 

                  Les Mandubiens étaient alors dans la vassalité des Lingons. Le fait qu’ils sont revenus, après la guerre des Gaules, dans la vassalité éduenne, est peut-être l’indice qu’ils l’étaient avant.

                  La voie de l’étain éduenne par Alise-Sainte-Reine l’était aussi pour les Séquanes, et probablement même avant. C’est pour cela qu’il y a eu casus belli entre eux pour des questions de péage.

                  En ce qui concerne votre dernier paragraphe ? Non ! Les trois piliers de la recherche sont les textes, la logique historique, militaire etc. et l’archéologie... debout et enterrée. On en est tributaire.

                  • Antenor Antenor 31 mars 2012 11:42

                    @ Emile

                    La voie passant par le pays sénon était sans doute la plus importante de toutes sinon César n’y aurait pas installé sa base arrière. Il a même préféré diviser ses forces pour protéger cette voie avant d’attaquer Gergovie plutôt que de déplacer sa base de Sens/Agedincum hors de portée des Parisiens.

                    En admettant que la bataille d’Alésia ait bien eut lieu dans l’Auxois, je ne comprends toujours pas pourquoi Vercingétorix aurait choisi un lieu comme le Mont-Auxois semblable au plateau de Corent plutôt qu’un lieu semblable au Crest comme Flavigny, Semur en Auxois, Montbard ou un autre site de citadelle du même type. Pour exister, le Mandubiens devaient forcément en possèder.


                  • Antenor Antenor 31 mars 2012 12:02

                    L’histoire de la ville du Mont-Auxois est très semblable à celle ce Corent. Elle a continué de vivoter après les troubles de la fin du IIIe siècle et la christianisation lui a portée le coup de grâce.

                    http://www.alesia.com/histoire/la-ville-gallo-romaine_fr_000363.html


                  • Emile Mourey Emile Mourey 1er avril 2012 12:49

                    @ Antenor

                    Vous dites : La voie passant par le pays senon était sans doute la plus importante de toutes...
                    Tout à fait d’accord. La voie de l’étain des Séquanes et des Eduens passait par là.

                    Je pense que vous sous-estimez le mont Auxois en tant que position/refuge à l’échelon d’une petite cité vassale des Eduens ou des Lingons. La ville était certainement entourée d’un mur qui protégeait les habitants de l’insécurité ambiante. Quelques sentinelles et un poste de garde suffisait plus quelques patrouilles extérieures. Le bétail pouvait être regroupé sur le plateau. En cas de danger important, la population pouvait se réfugier dans l’oppidum murus gallicus que Garenne a repéré à la pointe du mont Auxois et s’y défendre en attendant les renforts envoyés, soit par Cabillo, soit par le mont Lassois. Que Semur en Auxois l’ait ensuite emporté s’explique probablement par une volonté d’échapper à cette vassalité. 

                    D’autre part, le grand avantage d’Alise est que la position existait déjà au temps de César du fait de sa fondation antérieure en tant que station sur la voie de l’étain. En outre, elle y avait développé une culture et un élevage, ce qui a permis à Vercingétorix d’y stoker du bétail et du blé pour une sécurité de 30 jours.

                    Enfin, je suis très sceptique sur votre lien qui établit une chronologie de l’occupation du site dit gallo-romain. Comme vous le savez, je récuse totalement cette idée que ce qui est en bois est gaulois et ce qui est en pierre est romain. Pour moi, le théâtre mis au jour est le théâtre des Mandubiens où Vercingétorix a rassemblé son conseil de guerre pour y faire sa dernière déclaration.

                     

                  • Emile Mourey Emile Mourey 1er avril 2012 12:53

                    Certes, le mont Auxois était loin de rivaliser avec une citadelle comme la ville murée de Mont-Saint-Vincent, mais le plateau offrait plus d’espace pour y installer une troupe importante.


                    • Antenor Antenor 20 juin 2012 22:04

                      @ Emile

                      Il y a dans le secteur de Montbard de grandes traces sombres, quadrangulaires et régulières dans les champs qui me paraissent assez étranges.

                      On les distingue très bien sur les pentes au Sud-Ouest de Nogent les Montbard et un peu moins nettement à l’Ouest de Courcelles les Montbard.

                      Si vous avez le temps d’y jeter un coup d’oeil.


                    • Emile Mourey Emile Mourey 21 juin 2012 19:45

                      @ Antenor

                      J’ai regardé la région avec google maps mais je ne peux rien dire. Pour moi, les seules traces qui m’interpellent sont des quadrilatères irréguliers en forme de chariot de la Grande Ourse ou de la petite Ourse.
                      Toujours rien de nouveau sur le plan de la localisation de nos anciennes capitales gauloises.





                       

                      • Antenor Antenor 21 juin 2012 21:01

                        @ Emile

                        Belle initiative, rien ne vaut le terrain.

                         

                        Concernant les « quadrilatères gaulois », il y en a peut-être un, voir plusieurs imbriqués (le petit carré semble entouré par un ovale), sur la hauteur à l’Est de Marmagne.

                        Sur la partie basse de la pente descendant vers Marmagne, on distingue également très clairement une longue trace vert foncée qui fait penser à un large fossé défensif.


                      • Antenor Antenor 22 juin 2012 10:45

                        Je précise qu’il s’agit de Marmagne à côté de Montbard et non celui à côté de Bourges.

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