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Genèse et pyramide sociale

Comment le monothéisme et les religions révélées ont porté l'humanité à prétendre remédier à l'injustice sociale par la compassion, en négligeant les aspects fondamentaux et irrémédiables de sa condition.

Faire de la pyramide une représentation schématique de la société, relève pour certains de la fantaisie et nombreux sont ceux qui en rejettent la seule idée parce que contraire à l’idée que l’homme se fait de lui-même et à son idéal d’égalité, voire d’égalitarisme. Pourtant, rien de plus juste que les niveaux de plus en plus peuplés de la pyramide sociale, depuis son sommet jusqu’à sa base ; que les différences et superpositions qu’exprime cet empilement, traduisant autant de ces suprématies et subordinations, naturelles ou non, qui suscitent tant de peurs, de frustrations et de ressentiment ; que les relations d’interdépendance qui s’y établissent ; que les inégalités de richesse matérielle et immatérielle qui y règnent ; que ces pouvoirs que confèrent le savoir, l’intelligence et tant d’autres facultés qui sont autant de richesses inégalement partagées. Pour échapper à la pyramide, bien des experts en sciences dites humaines ne proposent-ils pas la toupie, le “diabolo” ou le sablier, faits d’un ou deux cônes plus ou moins déformés, opposés par leurs bases ou par leurs sommets, ou encore la sphère, quand ce n’est pas le “camembert”, la nébuleuse et autres savantes figures. Au degré de précision près et abstraction faite des indices et autres paramètres expliquant le tarabiscotage de telles représentations, c’est oublier que pour l’usage qui en est fait ces représentations se ramènent toutes à la pyramide, en ce sens que la distribution de populations ou de valeurs y vont de l’unité, positionnée en un sommet ou un centre, au nombre le plus élevé occupant une base, un pourtour, etc.

L’économie d’une polémique peut donc être faite et la pyramide être d’autant plus utilement employée qu’au-delà de sa segmentation en niveaux hiérarchiques elle affiche ceux-ci dans leur rapport avec la démographie, dès lors que le volume de la pyramide est conventionnellement admis comme représentatif de la population totale qui l’habite.

Ceci n’est certes pas sans risquer ajouter l’occulte à l’extravagant, spécialement pour ceux qui prétextant de la manie qu’inspire l'égyptomanie, pourront esquiver la remise en cause de leur propre vision de la société. Mais n’est-ce pas précisément l’occasion de s’arrêter un instant sur la relation pouvant exister entre la pyramide antique et son usage en tant que représentation de la société ? En tout état de cause, est-il possible de faire sérieusement référence à la pyramide – quelle que soit la figuration à laquelle elle prétende – sans évoquer la part de mystère qui y est attachée depuis la découverte et l’exploration des premières d’entre elles ? Voici en tout cas implicitement posées quelques questions subsidiaires.

Alors que l’esprit de leurs constructeurs n’était pas encore influencé par le progrès ni asphyxié par des savoirs tellement abondants et diversifiés que nul ne s’aventurerait plus à tenter d’en faire la synthèse ; quand nous en sommes réduits à constater qu’en dépit de tant de connaissances accumulées nous n’en savons pas davantage qu’eux à propos du jeu de la vie dont nous avons la fatuité de nous croire des pions privilégiés ; pourquoi se sont-ils aussi universellement attachés à ce volume plutôt qu’à un autre ? Au-delà de la simple continuation d’une pratique architecturale remontant à la plus lointaine préhistoire, telle que pouvant résulter de l’édification d’un amas de terre et de pierres, ou de la construction d’une hutte de branchages revêtus de peaux ou de feuillages, quelles considérations ont pu guider leur choix parmi les autres formes possibles dont témoignent tant de monuments ? Pour quelles raisons les témoignages de ce choix nous sont-ils parvenus aussi nombreux et d’endroits si divers ? Quelle relation immatérielle pourrait exister entre la vision qu’ont pu avoir de la pyramide nos lointains ancêtres, et une humanité dont la condition et l’organisation, fondamentalement inchangées depuis la nuit des temps, s’y inscrivent avec autant d’évidence ?

Autant de questions ne peuvent qu’encourager un supplément de réflexion prenant en compte quelques données appartenant tout simplement à l’histoire des hommes. Si les enseignements susceptibles d’en être tirés peuvent paraître vains, qui niera les attraits du mystère ? Et puis, quels sont les moyens restant à l’ignorant pour exercer sa curiosité, sinon cette imagination qu’il lui arrive de se voir reprocher par ceux qui ne voient que par la religion ou la science ? Doit-il se priver de l’employer ? Doit-il refuser de s’y laisser aller ne serait-ce qu’un instant ? Est-il condamné à subir la toute puissance de démonstrations réputées savantes auxquelles il arrive aussi d’être remises en cause ?

C’est en tout cas se référer à un fait connu que de rappeler qu’en de nombreux endroits du monde existent des tertres et des cairns plus ou moins érodés, vestiges de constructions résultant de l’empilement de terre et de pierres et dont l’intérieur est parfois aménagé. En France, et plus précisément en Bretagne, le grand tumulus de Carnac et une trentaine d’autres, datant de 4500 ans environ avant notre ère, indiquent que parmi les premières constructions monumentales à avoir été édifiées par Homo sapiens, figurent celles faites de ces empilements rudimentaires. Si certains y voient l’origine de toutes constructions de forme pyramidale, ils doivent savoir que des pyramides – qui ne sont pas seulement égyptiennes – sont antérieures aux tumulus les plus anciens que nous connaissions. Il paraît donc peu probable que la pyramide soit simplement une sorte de perfectionnement de ces amas coniques de matériaux et la question reste entière. Qu’elle ait été ou non d’abord naturellement conique, à la manière de n’importe quel tas de terre ou de cailloux, pourquoi la pyramide ? Sont-ce les limites des moyens techniques dont ils disposaient qui ont amené les constructeurs des premières d’entre elles à adopter une forme si caractéristique ? La tentation est grande d’opter pour cette hypothèse, mais les édificateurs des grandes pyramides, notamment d’Égypte, se sont montrés capables d’autres prouesses architecturales et techniques. Les spécialistes nous diraient peut-être s’il existe d’autres raisons, mais il est suffisant ici de retenir que la pyramide est apparue sous toutes les latitudes aux époques les plus reculées.

Leur notoriété renvoie d’abord aux égyptiennes, qui sont incontestablement les plus connues. Parmi celles dont l’existence est prouvée, bien que certaines n’aient pas encore été explorées, plusieurs dizaines ont été et sont toujours étudiées, alors qu’une centaine, restant à tirer de l’oubli, a été localisée entre les sources et le delta du Nil, aux confins de ces régions réputées être le berceau de l’humanité. Mais de nombreuses constructions pyramidales sont présentes ailleurs dans le monde. En Amérique centrale comme en Amérique du Sud, du Mexique au Pérou, elles ont été découvertes avec le continent et les civilisations qui le peuplèrent avant l’arrivée des Européens. D’autres encore ont été recensées : en Afrique, au Soudan, en Europe ; comme à Visoko en Bosnie. En Chine, il en existe de plus nombreuses, plus monumentales, plus riches et aussi anciennes que celles d’Égypte, qui témoignent de la puissance et du raffinement de ceux qui les édifièrent. Aucun des continents où ont vécu les civilisations ayant participé de près ou de loin à l’avènement de l’actuelle société mondialisée des hommes n’a échappé à ce qui constitue un phénomène d’ampleur planétaire. Et de nos jours, l’architecture continue d’attester de l’intérêt qu’éprouve l’homme pour le volume pyramidal. Pourquoi cette forme plutôt qu’une autre ? Que peuvent signifier une telle ancienneté, une telle universalité, un tel attachement ?

L’économie, nom pudiquement jeté comme un voile sur un ensemble de pratiques par ceux qu’elles enrichissent, a de tous temps ouvert les chemins d’une exploration qu’ont empruntés, autant pour la soutenir que pour en profiter, les soldats et les porteurs de la bonne parole, laïque comme religieuse. Les sciences humaines balbutiantes, qui participaient ainsi à la démarche, ont vite été débordées par un appétit matérialiste soutenu par les sciences dites exactes et cette révolution industrielle dont nous connaissons aujourd’hui le flamboiement pour le meilleur et pour le pire. Cet appétit pouvant être précisément la cause d’un déficit d’humanisme, la perte définitive des repères élémentaires dont ont usés nos ancêtres ne peut-elle pas lui être imputée ? Il est en tout cas permis de s’interroger sur le fait que la sociologie, la démographie, l’économie, la politique ..., mises ici en relation avec la pyramide sociale en tant qu’héritières de cet humanisme exercé à une époque où l’homme était un individu encore respecté par le nombre, s’exercent encore au nom de cet humanisme. La pyramide, qui symbolise l’organisation dont traitent ces disciplines – parfois sans paraître s’en rendre compte – ne fut-elle pas considérée comme telle en d’autres temps, au point qu’à travers elle et l’usage qu’en a si abondamment fait en tant d’endroits une lointaine antiquité, nous ait été délivré un message oublié depuis ou que nous serions devenus incapables de déchiffrer et de comprendre ? C’est l’un des objets des mathématiques, et de la géométrie en particulier, que de fractionner, disséquer, analyser, mettre en équations figures et volumes ; que de raisonner à leur sujet et en tirer des lois permettant d’avancer vers la compréhension en tout. Bien avant que les hommes aient connu les plus élémentaires de ces lois, et pour les découvrir, ils ont donc nécessairement vécu livrés à leurs seules facultés d’observation et à leur intuition, lesquelles les ont conduits à l’astronomie, à la géométrie, à la philosophie, etc. À quel moment de ce long parcours, et à quel titre, la pyramide a-t-elle retenu leur attention ? Et qui a été le premier à s’en préoccuper ? Quoi qu’il en soit, livrée à la rigueur scientifique comme aux supputations les plus hasardeuses, la pyramide semble avoir été de tout temps l’objet d’une considération particulière. Est-ce seulement parce qu’elle a été l’une des premières constructions monumentales de l’homme ?

Ceci suffit-il à expliquer cela ? À supposer qu’un empilement de terre et de pierres ait pu être l’élémentaire façon de construire de tous les hommes, plutôt que d’imaginer que des civilisations aussi éloignées les unes des autres dans le temps que dans l’espace aient pu échanger leurs savoirs de bâtisseurs, est-il interdit de penser qu’ils aient pu accorder à la pyramide, sans se connaître et encore moins se consulter, une signification qui a ensuite évolué, jusqu’à revêtir ces rôles dont le sépulcral et le sacré sont ceux que nous connaissons le moins mal ? Son ésotérisme ne peut qu’en être avivé et donner lieu à l’échafaudage de théories les plus invraisemblables, mais la simple réflexion peut aussi conduire à une hypothèse plus pragmatique. Sans ôter quoi que ce soit à son caractère universel et outre sa fonction de tombeau réservé aux grands, la pyramide ne peut-elle pas être considérée sans le mystère, voire la magie que lui prêtent certains ? La coïncidence entre sa forme même et des aspects fondamentaux de l’organisation dans bien des domaines, à commencer par ceux où règne une hiérarchie, naturelle ou non, ne suffit-elle pas à éveiller l’attention ? Est-il contestable que l’organisation humaine puisse être ramenée à la structure pyramidale, avec son sommet et sa base ? Constat d’une simplicité qui décevra un grand nombre d’amateurs de mystère mais qui justement, par une évidence que la superstition a pu nous faire négliger pendant que le temps y ajoutait la banalisation et l’oubli, pourrait avoir conduit d’anciennes civilisations disposant d’un sens de l’observation intact, à attribuer à la pyramide une signification en accord avec cette coïncidence de portée universelle, liée à notre condition d’êtres organisés depuis toujours en sociétés pyramidales – parce que la nature le veut ainsi et que la nature humaine y ajoute – qu’il s’agisse de la famille, du clan, de la tribu, de la nation ou de quelque autre organisation que ce soit, dès lors que s’y exercent des pouvoirs.

Hormis son caractère sacré, qui semble au demeurant ne pas avoir été le seul lui ayant été conféré, ni honoré de la même façon par les divers peuples en ayant édifié, la pyramide pourrait alors être simplement la représentation de ce concept fondamental, reconnu comme tel par des bâtisseurs n’ayant vécu ni aux mêmes endroits ni aux mêmes époques et n’ayant pu échanger d’informations, sauf hypothèse improbable d’une transmission par des voies et des moyens qu’il nous resterait à découvrir. Si des civilisations précolombiennes ont usé de la pyramide comme outil de représentation de la société telle qu’elles la percevaient, il a pu en être de même à d’autres époques, en d’autres lieux et à des degrés divers, de la part d’autres peuples. La simple observation et le raisonnement des uns et des autres ont pu, de manière parfaitement plausible, les conduire à considérer que bien des phénomènes, à commencer par leur propre organisation, pouvaient être rapportés à la pyramide. Celle-ci aurait ainsi été, à des siècles de distance et au-delà des océans comme des montagnes, le symbole universel et universellement partagé de la condition humaine, par le seul effet d’une évidence qui aurait fini par nous échapper. Entre temps, ce sens aurait pu lentement évoluer en conservant sa dimension sacrée, liée à cette idée de Vérité associée aux croyances successives de l’homme, depuis les divinités spécialisées, hiérarchisées et vivant chacune au sommet de leur propre structure – pyramidale elle aussi – jusqu’au monothéisme s’attaquant à une angoisse universelle, qu’il ne restait plus à ses prophètes qu’à codifier pour tenter de la rendre plus supportable. La pyramide ne lève pas la disgrâce existentielle de l’homme ; elle ne fait au contraire qu’accentuer l’angoisse qu’il peut en éprouver, en représentant avec un réalisme implacable l’univers structuré et clos dont il est à jamais prisonnier, après qu’un sort inexplicable lui ait assigné à sa naissance une place en son sein, ignorant les promesses de compensation dans l’au-delà que sauront lui offrir les nouvelles religions. Pour aborder cet au-delà, seuls les morts ayant le privilège de loger dans la pyramide, après avoir siégé à son sommet de leur vivant, y étaient préparés, par la momification s’opposant à la corruption de leur chair, comme en se munissant de ce qui serait nécessaire à leur survie dans leur dernier séjour.

Des divinités peuvent avoir coexisté avec la pyramide et elle a pu être le lieu de cultes célébrés en leur nom ainsi que celui d’autres pratiques aussi bien religieuses que profanes, avant de devenir les témoins de secrets enfouis avec elles sous les sables. L’apparition puis l’expansion du monothéisme sont-elles pour quelque chose dans le déclin de la pyramide ? Laissons aux historiens le soin de nous renseigner, la réponse n’étant pas nécessaire ici. Mais les grandes religions, à travers le judaïsme pour ce qui est de l’occident, ne peuvent-elles pas s’interpréter comme des réactions envers une malédiction sociale dont la pyramide fut longtemps et partout la représentation et peut-être pour certains la dénonciation ? L’aggravation de l’angoisse en résultant pour l’homme ne pouvait aller sans susciter un besoin de reconnaissance, d’espoir et d’amour dont la Bible – refoulée par une Égypte dominée par la pyramide – portait les germes. Des religions salvatrices, fondées sur la révélation et encouragée par une crédulité, des peurs et une superstition nées bien avant elles, n’auraient-elles pas pu ainsi se substituer à des croyances résultant d’une froide observation de la réalité, telle qu’y engage une vision pyramidale de toute organisation hiérarchisée, naturellement ou non, à commencer par celle de la société humaine ?

L’homme, ébloui par sa foi telle que l’ont sublimée des religions somme toutes assez proches les unes des autres et d’ailleurs sur le chemin de l’unification, ainsi que des idéologies laïques visant elles aussi son bonheur par le refus quelque peu obscur de la société pyramidale, peut avoir de la sorte oublié d’anciennes croyances, issues non pas de la révélation, mais de la simple observation ? « Tu ne t’éteindras pas, tu ne finiras pas. Ton nom durera auprès des hommes. Ton nom viendra à être auprès des dieux. » Cette assurance de vie éternelle adressée à Pépi 1er (-2289/-2247) et gravée sur les parois de son appartement funéraire appartient à l’un des plus anciens recueils de textes de l’humanité. Il est probable que ces incantations, qui aidaient le souverain à renaître dans l’au-delà, furent récitées par les prêtres jusqu’à la Ve dynastie égyptienne. Quelles autres incantations les prêtres récitaient-ils, sans que le rôle de tombeau fut ou non dévolu à la pyramide ? Quelle que soit la réponse à cette question, le texte gravé sur les parois de la chambre funéraire de Pépi 1er est du plus grand intérêt dans sa première phrase, laquelle peut s’adresser aussi bien à la pyramide qu’au défunt pharaon. La formule ne pourrait-elle pas être antérieure à la fonction funéraire de l’édifice ? D’éternel à universel il n’y a qu’un pas que les anciens ont pu franchir, concernant le caractère de la pyramide, en partant des observations auxquelles ils avaient pu se livrer, expliquant leur choix architectural. Il n’est pas impossible qu’ils en aient tiré conclusion. Une vision pyramidale applicable à toute organisation hiérarchisée, comme l’a toujours été par nature celle de toutes les espèces, a fort bien pu conduire les premiers penseurs à voir avec réalisme l’humanité condamnée à subir un sort irrévocable. Voici en tout cas ce qui précède de peu et même coïncide avec l’avènement et le succès des grandes religions modernes, promettant à tous la vie éternelle et la compensation de leurs peines telles qu’endurées de leur vivant à l’intérieur d’une abominable pyramide sociale dont nul ne veut plus entendre parler. Les clercs de l’époque – qui pourrait s’inscrire dans la troisième de Condorcet 1 – étaient-ils à ce point convaincus de la justesse de leur vision de la condition humaine, qu’ils aient voulu par leurs pyramide la transmettre envers et contre tout afin qu’il en soit tenu compte dans la recherche du meilleur équilibre social possible ? Aurions-nous oublié leur avertissement, séduit par le mirage du progrès matériel et encouragés par d’autres clercs ayant véhiculé, véhiculant et multipliant depuis d’autres croyances, assez rassurantes pour être préférées à une vérité aussi profonde que naturelle, que nous préférons ignorer à la manière des autruches ? Il est en tout cas intéressant, pour approfondir ces questions, de s’interroger, d’une part sur les raisons pour lesquelles le panthéisme, porté par la Grèce antique à son apothéose que fut l’olympe, s’est inséré entre le collège des dieux de l’Égypte associés à ses pyramides et la religion monothéiste révélée d’Israël, avant que le Christianisme et l’Islam ne le cautionnent ; et d’autre part – d’un point de vue socio-politique–, sur l’évolution de l’idéal républicain, depuis sa naissance avec Périclès jusqu’aux avatars des démocraties, moderne dont entre autres la Grèce actuelle fournit l’exemple. Il en ressort que l’homme a toujours été et demeure prisonnier, autant de ses angoisses que de sa crédulité. Et le fait que cette dernière semble s’éroder au contact de la science n’y change rien. Non seulement il a troqué au cours des millénaires de son évolution, ses croyances religieuses pour d’autres, sa spiritualité multipliant sectes et religions, mais il y a ajouté des idéologies laïques le privant tout autant de son libre arbitre. Toujours est-il qu’il en résulte un fait essentiel : La quête de plus de justice sociale et le combat contre la pauvreté et les inégalités sociales, tels qu’ils sont dictés à l’homme par son désir inné d’améliorer sa condition, sont privées d’une vérité incontournable, quand chacun sait que lutter efficacement contre qui ou quoi que ce soit, nécessite d’abord de le connaître et le reconnaître.

 

1— Cf. Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain – Troisième époque


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22 réactions à cet article    


  • sls0 sls0 26 juin 2018 16:53

    Une des choses la plus facile à découvrir en construction c’est l’angle de talus. On verse un seau de sable, terre ou pierre et on regarde l’angle que fait la pente maxi.

    Après il ne faut pas s’étonner que la pyramide soit à la mode, la construction la plus simple sans liant ou ciment.
    Il n’y a que l’érosion ou du séisme très violent qui en vient à bout, c’est fait pour durer sans trop d’efforts coté méninges.

    • Claude Courty Claudec 26 juin 2018 18:48

      @sls0
      Vous admettrez tout de même que “la mode” de la pyramide dure depuis assez longtemps pour s’interroger à son sujet.

      S’agissant par ailleurs d’approfondir l’analogie existant indéniablement entre un polyèdre parmi d’autres et la représentation de la condition humaine, j’avoue que la pertinence d’un rapprochement avec la pente d’un talus m’échappe.

    • sls0 sls0 26 juin 2018 19:07

      @Claudec

      La pyramide :
      La forme esthétique la plus simple à faire si on tient compte de l’angle de talus facilement observable.
      Si sa définition mathématique demande un peu de réflexion et hérite de noms « exotiques » à faire c’est on ne peut plus simple, moins compliqué que le château de sable.

    • Claude Courty Claudec 27 juin 2018 12:10

      @sls0

      La prise en compte de votre observation demandant plus d’attention que je lui en ai prêté en première lecture, j’y reviens pour vous remercier de votre contribution. Je me permettrai même de vous l’emprunter lors d’une prochaine mise à jour de mon article.

      Il n’est pas anodin en effet de réaliser que la pyramide peut avoir été inspirée par des considérations d’ordre esthétique, bien avant qu’elles aient été architecturales. D’ailleurs : « Qu’elle ait été ou non d’abord naturellement conique, à la manière de n’importe quel tas de terre ou de cailloux, ... »


    • colibri 26 juin 2018 17:27
      Et pour résumer ?

      Je commente juste une phrase :
      Toujours est-il qu’il en résulte un fait essentiel : La quête de plus de justice sociale et le combat contre la pauvreté et les inégalités sociales, tels qu’ils sont dictés à l’homme par son désir inné d’améliorer sa condition, 

      Ce n’est pas une idée universelle mais une idée récente , cela vient du communisme cette expression « justice sociale » c’est un let motiv de la pensée unique moderne ,martelé par les médias que les gens ont fini par s’approprier comme une évidence .Avec « les valeurs de la république » ce sont des mots qui ne veulent rien dire , mais les personne qui se réclament de ces expressions toutes vides de vrai sens , sont dans le politiquement correct :ce sont les gentils .

      Le système pyramidal ancien, qui était harmonieux et juste parce que chacun était à sa place selon sa nature et ses compétences ,et était heureux parce que c’était la destinée et de plus respectueuse des qualités de chacun , a été détruit petit à petit , quand les gens ont commencé à être jaloux des prérogatives des autres .René Guénon dans « la crise du monde moderne » date le début de cette remise en cause du système lors de la révolte des kshatriyas contre les brahmanes .


      • Claude Courty Claudec 26 juin 2018 18:56

        @colibri

        Un certain plat de lentilles n’a pas attendu l’avènement du communisme pour faire l’objet d’une convoitise ayant conduit au pire. De même que cette convoitise et la jalousie, ainsi que bien d’autres sentiments précisément en rapport avec la “pyramidologie sociale”, sont aussi vieilles que l’homme.

      • Pascal L 26 juin 2018 18:24

        Hum, la pyramide justifiée par la pyramide, la démonstration tourne en rond... La fascination de la forme ne justifie pas d’attribuer toutes les vertus aux pyramides. Le raisonnement me rappelle les tentatives d’autojustification de l’aspect miraculeux du Coran par le Coran.


        « L’homme, ébloui par sa foi »
        La fascination est-elle votre mode de pensée en matière religieuse ? 

        « des religions somme toutes assez proches les unes des autres et d’ailleurs sur le chemin de l’unification »
        Voltaire et Rousseau sont morts depuis longtemps et le relativisme en religion a fait long feu. Pour Voltaire comme, de manière différente, pour Rousseau, ce relativisme n’avait pour objet que de tuer le Christianisme pour réunir le pouvoir temporel et spirituel sous une même autorité. Cela en dit long sur leur vision de la démocratie qui se voulait plutôt une dictature par les philosophes (on est mieux servi que par soi-même). De ce fait l’islam passait pour un système idéal pour les « lumières ». Avez-vous une meilleure justification du relativisme ?

        • Claude Courty Claudec 26 juin 2018 19:06

          @Pascal L
          Je comprends que ramener les religions révélées (dont le Christianisme) au simple déni de réalité de la condition humaine tel que la rappelle la pyramide puisse vous déranger.

          Et sans aller jusqu’à la “justification”, l’explication que fournit la pyramide me paraît amplement suffisante, sans que Rousseau davantage que Voltaire n’y aient rien changé, même s’ils y ont pensé, ce que nous ignorons.

        • Pascal L 26 juin 2018 20:17

          @Claudec

          Donc, vous aussi, vous voulez tuer le Christianisme qui ne vous a pourtant rien fait.

          La caractéristique des religions révélées et qu’elles sont révélées et en ce qui concerne le Christianisme, la révélation dure depuis 2000 ans sans interruption. Par ailleurs, bien des religions non révélées se basent sur des observations pertinentes (chamanisme, hindouisme, Bouddhisme...). Rencontrer le Christ est à la portée de tout homme curieux et vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous même si vous ne l’avez pas encore fait. Attention aux effets secondaires, tous ceux qui n’étaient pas Chrétiens avant cette rencontre le sont devenus et je comprends bien que cette perspective vous effraie. Je vous rassure, aucun Chrétien n’a peur d’un Dieu qui aime toute l’humanité dont vous faites partie.

          « Je comprends que ramener les religions révélées au simple déni de réalité de la condition humaine puisse vous déranger » 
          Absolument pas, mais vous ne démontrez pas vos assertions autrement que par un raisonnement en boucle, donc je n’ai aucune raison d’y croire.

        • Claude Courty Claudec 26 juin 2018 21:07

          @Pascal L

          Mon raisonnement “en boucle” n’est rien de plus qu’une invitation à réfléchir à partir de l’observation de faits accessibles à tous, Cette invitation s’adresse à ceux que ne satisfont pas des révélations réservées à des élus et étayées par des mystères, légendes et autres contes démentis par le quotidien. 

        • Claude Courty Claudec 27 juin 2018 05:34

          @Pascal L

          Le Christianisme n’est pas seul en cause. Il n’est que le produit du judaïsme, comme toutes les doctrines – politiques comme religieuses – plaçant leurs illusions dans une miséricorde – divine comme laïque – parfaitement absente de la nature. Curieuse manière d’aimer l’humanité, de la part d’un Dieu ou de toute autre forme de pouvoir, que d’en avoir fait ce qu’elle est devenue !
          Le monothéisme est visé dans son ensemble par mon propos, comme toutes les puériles affabulations privant l’être humain de sa liberté de pensée, au profit de vérités révélées passant par pertes et profit une condition humaine objectivement décrite par la pyramide sociale.

        • Pascal L 27 juin 2018 14:08

          @Claudec
          Votre raisonnement en boucle n’est qu’une théorie qui se base sur le néant. Votre seule ambition est de détruire d’autres théories qui ne vous plaisent pas. Au moins, avec le Christianisme, la révélation est accessible et observable. Il y a des centaines de milliers de témoignages qui valent toujours plus que votre absence d’observation. 


          « Cette invitation s’adresse à ceux que ne satisfont pas des révélations réservées à des élus et étayées par des mystères »
          Il n’y a pas de mystères ni d’élus dans le Christianisme. L’accès au salut n’est en rien réservé à une élite. Je comprends donc cette phrase comme une critique de l’occultisme et je ne peux qu’être d’accord, mais si vous voulez critiquez le Christianisme, vous vous trompez de cible.

          « légendes et autres contes démentis par le quotidien » Vous ne pouvez démontrer l’inexistence de Dieu. De quel démenti du quotidien peut-il s’agir ? Il semble encore que vous n’avez rien compris au Christianisme. Les mythes de l’Ancien Testament doivent être compris comme des Mythes qui nous parlent de Dieu. Le récit qui supporte l’aspect théologique n’a aucune importance. On vous a peut-être raconté des histoires merveilleuses dans votre enfance. Oubliez-les.

          « comme toutes les doctrines – politiques comme religieuses – plaçant leurs illusions dans une miséricorde [...] parfaitement absente de la nature »
          Comment définissez-vous cette miséricorde ? Que savez-vous de Dieu ? 
          Il semble que vous pensez que les religions font appel à un Dieu démiurge qui s’amuse avec les hommes. Le Dieu des Chrétiens, s’il est créateur ne s’amuse pas avec la création et n’intervient que très ponctuellement et uniquement pour faire connaître son salut. Pour le reste, il laisse faire la nature. Dieu ne peut aimer l’humanité et intervenir ans arrêt dans notre vie. Par amour, il ne peut que nous laisser libre, libre de faire le bien et le mal et il n’y a pas de règlement de compte à la fin. C’est nous et seulement nous qui acceptons son amour. Vous ne pouvez vivre une éternité dans l’amour si vous refusez cet amour.

          « Curieuse manière d’aimer l’humanité, de la part d’un Dieu ou de toute autre forme de pouvoir, que d’en avoir fait ce qu’elle est devenue »
          Vous préférez sans doute un Dieu qui fait de nous des esclaves par amour, mais cela ne peut être de l’amour. Je suppose que vous préférez votre liberté, alors faites-en un bon usage et les choses iront mieux. Si le monde va mal, inutile d’en accuser Dieu, il faut commencer par nous regarder nous-même, mais avons-nous des choses à cacher ?

          « comme toutes les puériles affabulations privant l’être humain de sa liberté de pensée »
          Où avez-vous vu que le monothéisme prive l’humanité de sa liberté de penser ? ou alors vous confondez le Christianisme avec l’islam. Je viens de vous montrer que l’amour implique la liberté, votre liberté.

          « objectivement décrite par la pyramide sociale »
          La pyramide sociale n’est que le résultat d’une soif de pouvoir de quelques individus et ce n’est même pas efficace. La nature nous monte qu’elle est beaucoup plus efficace avec une organisation décentralisée en réseaux multiples et concurrents. C’est d’ailleurs ainsi que fonctionne le corps humain, car si tout devait être décidé au plus haut niveau, ce corps ne serait pas viable.

          La pyramide est le signe même du prince de ce monde : Satan qui veux nous faire oublier Dieu et son salut en faisant de nous des dieux.

        • Le421... Refuznik !! Le421 26 juin 2018 19:42
          Penser un instant que la religion amène à réfléchir sur la condition humaine et sur la justice sociale, c’est nier de façon irrémédiable la perversion de l’esprit humain.
          Et je ne vois dans les religions, je dis bien toutes les religions, qu’une recherche, par une minorité, d’un pouvoir absolu sur la majorité.
          Tout en expliquant à cette majorité que c’est pour son bien.
          Remplir le ventre d’un supplicié d’eau jusqu’à ce qu’il éclate, c’était pour chasser le mal qui était en lui.
          Une balle dans la tête aurait été beaucoup plus miséricordieux.

          •  C BARRATIER C BARRATIER 26 juin 2018 20:33

            Les pyramides du monde entier sont bien sur sans rapport obligatoire avec la pyramide sociale.
            Elles ne sauraient refléter l’angoisse de certains humains, angoisse artificielle créée par les religions et autres pouvoirs absolus. la compassion n’est pas venue de ce camp là. Je la sais naturelle dans les cités sécurisées où on mange à sa faim.
            Je ne connais aucune angoisse métaphysique, j’ai le malheur de connaitre l’angoisse de la séparation d’un être cher.
            Ma philosophie de la vie est sans prétention, mais formidable pour moi

            Sens de la vie, sens de l’univers http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=59

            • Claude Courty Claudec 26 juin 2018 21:13

              @C BARRATIER


              « Les pyramides du monde entier sont bien sur sans rapport obligatoire avec la pyramide sociale. » ... mise à part leur forme pyramidale.

            • al.terre.natif 27 juin 2018 10:45

              @Claudec

              Je suis d’accord avec C BARRATIER

              La forme « pyramidale » appliquée aux sociétés est uniquement une manière de « classer » les gens selon un critère donné, une focalisation sur les différences, qui occulte totalement les points communs entre les différents « étages ».
              C’est juste une manière simpliste de mettre en avant telle ou telle différence entre les gens, et non une représentation fidèle de la réalité et de la complexité d’une société.

              Rien à voir donc entre pyramide sociale et monuments, si ce n’est la fascination des « économistes » et autres « penseurs » de la société pour ces mêmes monuments.

              On remarquera d’ailleurs que ce sont souvent des sociétés centralisés et autoritaires qui ont réalisé des monuments pyramidaux, et beaucoup moins les peuples dits primitifs, sans état central, qui, eux, optent plus souvent pour une symbolique circulaires.

              Ceci explique peut être en partie que les gens fascinés par ces monuments sont souvent des gens fascinés par des sociétés centralisées et autoritaires.


            • Claude Courty Claudec 27 juin 2018 13:18

              C’est purement et simplement négliger que le “classement des gens” a existé bien avant les économistes et résulte de ce qui nous différencie les uns des autres, que ce soit naturellement ou autrement. La première pyramide sociale a été et demeure la famille, et je ne vois pas en quoi cela occulte les points communs existant entre ses membres.


              La pyramide sociale peut par ailleurs rendre parfaitement compte de tout degré de complexité de la structure qu’elle représente, ce qui exclue qu’elle soit une représentation simpliste, sauf bien entendu pour ceux qui n’ont pas d’autres arguments pour la rejeter.

              Quant aux “peuples dits primitifs sans état central, qui eux, optent plus souvent pour une symbolique circulaire (?)”, il m’est déjà arrivé d’en entendre vaguement parler, mais je n’en connais pas d’exemple significatif. Je compte sur vous pour combler cette lacune. Merci

              En attendant, je me permets de vous inviter à visiter

              • Claude Courty Claudec 27 juin 2018 13:21

                @Claudec
                Précision : Le post ci-dessus répond à al.terre.natif 27 juin 10:45


              • al.terre.natif 27 juin 2018 15:19

                Le classement des gens existe bien évidemment depuis plus longtemps que les économistes, je vous rejoins complètement là dessus.

                Ce qui ne veut pas dire que ce soit la seule manière de représenter une organisation sociale !

                Je tentais simplement de pointer le fait que la forme pyramidale est UNE représentation d’une hiérarchie fondée sur un (ou quelques) critères différenciant particuliers.

                Ne prenant pas en compte d’autre critères différenciant, ni des critères rassemblant, elle ne peux pas être une représentation fidèle de la société, seulement UNE lecture possible de l’organisation sociale.

                Un cas extrême pour l’exemple : vous pouvez classer les gens de manière pyramidale en prenant en seul critère leur « bonditude » : plus des gens sont blonds clair, et plus ils sont haut dans la pyramide, et moins ils sont blonds, et plus ils sont bas ....
                C’est pyramidale, mais ça ne représente strictement rien en terme d’analyse de l’organisation sociale !

                De même ; la représentation pyramidale basée sur le seul critère de la richesse (ou du pouvoir) ne peux par représenter la complexité d’une organisation sociale.


                « La première pyramide sociale a été et demeure la famille », encore une fois, vous pouvez divisez la famille pour la ranger dans l’ordre qui vous parait représentatif, mais cela restera UNE vision, et pas forcemment la plus parlante .
                => ca ressemble à une obsession lorsque l’on vois partout la même forme ;)


                Quant aux peuples dits primitfs, je me suis un peu avancé, je n’ai pas d’étude précise sur le sujet à vous partager ... mais les exemples de la symbolique du cercle sont nombreux ;) (je vous accorde que ça ne suffit pas comme argument !)

                Si vous voulez creuser une peu les organisation sociales primitives, je vous conseille le livre de Pierre Clastres « La société contre l’état », petit essai très intéressant.


                • Claude Courty Claudec 27 juin 2018 16:37

                  @al.terre.natif

                  Plutôt que d’en rester à la vision aussi étriquée que sentimentale que vous avez de la question, (en suivant par exemple les liens que je vous ai fournis et qui conduisent à un exposé méthodologie de mon raisonnement, plutôt qu’en me conseillant vos lectures), vous verriez que je n’ai jamais prétendu que la richesse matérielle soit la seule valeur à partir de laquelle est structurée la société. Il faut admettre au contraire que toutes celles auxquelles nous nous référons socialement sont pyramidable. Il ne s’agit pas d’une obsession mais d’une évidence, que nient tous ceux dont la compassion borne leur vision de la société et pas seulement les égalitaristes et autres partisans de la lutte des classes ; les uns et les autres réagissent en romantiques, sans se soucier des fondamentaux de la condition humaine, que sont précisément les critères de différenciation, de segmentation et d’organisation (pyramidale) de la société. C’est d’ailleurs pour ces raisons que la pensée devenue unique se contente des inégalités sociales pour justifier leurs positions (d’où la prédominance du critère de richesse matérielle sur tous les autres), et que toute dérogation à ce principe est si souvent rejetée.

                  Pour en revenir à l’emploi du cercle pour représenter la structure de la société, si vous lisez attentivement mon article, vous verrez qu’il en est question.

                  Enfin, il est facile, pour concevoir le caractère pyramidal de toute société hiérarchisée (naturellement ou non), sans se limiter au critère de richesse matérielle, d’étudier la notion d’organigramme, appliquée à quelque structure que ce soit.


                • al.terre.natif 28 juin 2018 12:41

                  Moi et ma vision étriquée et sentimentale (? ??) vous laissons tourner (en rond ? ;)) dans votre vision beaucoup plus ouverte et réaliste du monde.

                  Je n’ai pas l’érudition suffisante (ni le temps) pour vous y rejoindre.

                  Bonne continuation

                  Pyramidalement votre


                  • Claude Courty Claudec 29 juin 2018 10:34

                    @al.terre.natif

                    Ce sera effectivement plus facile que de chercher à comprendre un raisonnement avant de le contester. Vision étriquée : parce que limitée à des idées toutes faite.

                    Sentimentale : conforme à le pensée sommairement compassionnelle dominante.

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