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Accueil du site > Tribune Libre > « Home » de Yann Arthus Bertrand : La grande pandémie de l’écolomania

« Home » de Yann Arthus Bertrand : La grande pandémie de l’écolomania

En prévision de la sortie mondiale de « Home », le docu-film sur la planète de Yann Arthus Bertrand, la bande-annonce se propage frénétiquement sur Facebook et partout sur le Net. Le 5 juin 2009, à l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement, ce sera le bouquet final avec la diffusion gratuite, multimédia (internet et télévision) de la version intégrale dans plus de 50 pays.

Grandiose ! Magnifique ! Epoustouflant ! Je n’en doute pas une seconde, le film « Home  » sera d’une beauté à couper le souffle, à la hauteur de la bande-annonce et du talent de l’artiste Yann Arthus Bertrand[1]. Magnifiques, les images de ce paradis (presque) perdu que nous offre le photographe-réalisateur engagé. Magnifique aussi la grande cause mondiale du « climatologiquement correct » qui parvient à mobiliser les pays (riches principalement) au-delà des frontières, des idéologies politiques ou religieuses, de l’éducation, des origines et du statut social. Oui, vraiment, magnifique… surtout quand on pense à toutes ces grandes causes qui, elles, ne trouvent aucun soutien, toutes ces vies qui sont en jeu. Là… maintenant… en 2009... sous nos yeux…

En quelques années, l’« écolomania » s’est littéralement emparée de tous les pans de la société. En tant que citoyenne, je me sens directement concernée par la montée en puissance des idées écologiques qui affectent déjà la sphère sociale et agissent de plus en plus sur la vie privée. En tant que professionnelle habituée à décrypter les interactions et les mécanismes sociaux, il m’a paru intéressant d’apporter un regard novateur sur un phénomène unique en son genre par son caractère universel et admis comme incontestable. La plupart des gouvernements de la planète ont pris conscience des dangers du réchauffement global et de la nécessité de le ralentir à défaut de pouvoir en annuler totalement les effets. Désormais, aucune personne censée ne remet en cause la réalité du réchauffement (non, non… ne cherchez pas… pas même Claude Allègre !). Cette vérité étant énoncée une fois pour toutes, j’ose espérer que le lecteur distrait comprendra que mes propos ne visent pas ici à m’insurger contre des empêcheurs de tourner en rond désireux de réfréner mon désir pervers de polluer l’eau et l’air ou mon appétit jamais rassasié pour les produits bon marché fabriqués dans des pays lointains par une main d’œuvre surexploitée…
 
Pour les nantis au ventre plein (comprendre : les régions du monde où les individus sont devenus des consommateurs « accros », c’est-à-dire à peu près partout en Occident) l’heure est venue d’adopter une attitude plus responsable, plus respectueuse vis-à-vis de l’environnement et de son prochain. D’ailleurs, la grande majorité des habitants des pays riches s’accorde sur le fait qu’il est urgent de cesser de piller les ressources de la planète. L’heure est (enfin) venue d’inventer des énergies alternatives qui pollueront le moins possible l’atmosphère.
 
Le climatologiquement correct, parole d’évangile ?
Les images « vues du ciel » de Yann Arthus Bertrand laissent entendre que le paradis terrestre est accessible… une fois nos péchés absous bien sûr ! Car le message de l’artiste raisonne comme un précepte religieux signifiant : celui qui se conforme au dogme a encore une chance de racheter son âme. Heureux celui qui croit, il ira au royaume des Cieux ? Les mises en garde de Yann Arthus Bertrand sont entendues par les plus jeunes car le photographe mène campagne dans les écoles (encouragé par l’Education nationale) pour sensibiliser les enfants aux dangers du réchauffement. C’est donc catéchèse obligatoire dans toutes les écoles et les lycées, publics comme privés.
 
Responsabiliser les jeunes générations dès le biberon afin qu’elles évitent de commettre les mêmes erreurs que nous semble évidemment partir d’un bon sentiment. Leur faire prendre conscience que les ressources naturelles ne sont pas éternelles, qu’elles ne doivent pas être gâchées, qu’elles ne nous appartiennent pas et qu’elles doivent être partagées avec ceux qui en manquent est fondamental. Impliquer les jeunes dans le combat contre la pollution en les incitant à adopter un comportement de citoyen « éco-responsable » doit être une composante essentielle de l’éducation de nos jeunes, j’en conviens. En revanche, terroriser les enfants et les ados au point que beaucoup soient persuadés qu’ils mourront en pleine force de l’âge de soif, de faim, de cancer, de maladie respiratoire ou d’une pandémie planétaire mystérieuse parce que nous, adultes, avons échoué lamentablement en abusant de la vie et des richesses de mère Nature, là je dis STOP ! Je refuse de m’associer à cette « mise en scène de la peur » pour reprendre l’expression du philosophe Michel Serres[2] qui n’a pas peur, lui, d’aller jusqu’à parler d’un « audimat de la mort ». Oui, la peur fait vendre. La peur de manquer, de souffrir, de mourir. La peur d’avoir peur... C’est ainsi, les messages pessimistes retiendront toujours mieux l’attention des foules que les messages optimistes. L’instrumentalisation de la peur reste une arme de choix et, comme le disait Machiavel, « Qui contrôle la peur des gens contrôle aussi leur âme. ». Mais la peur n’écarte pas le danger. Bien au contraire, elle serait même inhibante. L’individu apeuré ne parvient pas à prendre le recul nécessaire pour décider de la voie à suivre. Manquant de lucidité, il est tenté de remettre son sort entre les mains de « ceux qui savent », les politiques au pouvoir, les personnalités médiatiques, les capitaines d’industrie, les scientifiques, les « people », les sportifs de haut niveau, les leaders religieux, les leaders d’opinion,… bref, les « puissants », c’est-à-dire tous ceux qui détiennent « la connaissance », ou ont droit à la parole et ne s’en privent pas pour prétendre savoir comment réagir.
Indissociable du discours alarmiste dominant qui la transcende, la peur est véritablement une arme politique, économique et intellectuelle de manipulation des masses. Une arme de « manipulation massive ». Pour ceux qui entretiennent cette peur en divisant pour mieux régner, l’adhésion volontaire ou forcée du plus grand nombre à la religion de l’écologie est devenue une priorité. Ils ont trouvé avec elle un nouveau cheval de bataille pour se mettre en avant ou donner des leçons aussi bien au petit peuple qu’aux élites.
 
Engagé dans le combat écologique dès le début des années 1970, Al Gore[3], leader charismatique tout auréolé de son prix Nobel de la Paix 2007, ancien vice-président des Etats-Unis de 1993 à 2001, candidat malheureux à la présidentielle américaine de 2000, expliquait déjà les causes et les dangers du réchauffement planétaire dans le documentaire au succès mondial de David Guggenheim « An Inconvenient Truth » (« Une vérité qui dérange » en français) sorti en grandes pompes en mai 2006. Une vérité qui dérange et une vérité absolue si l’on en croit le discours qui s’impose depuis lors dans les médias et chez les supporters du « pape » des Croisés de la lutte contre le réchauffement climatique. Auteur de plusieurs best-sellers[4] sur l’environnement, Gore s’appuie sur le rapport de l’économiste britannique Sir Nicholas Stern[5], « L’économie du changement climatique », devenu quasiment parole d’évangile depuis sa publication en octobre 2006. Soutenu par les Nations Unies, Gore parle d’une « urgence planétaire sans précédent ». Il fait des émules et forme des « disciples » qui essaiment la terre entière pour aller prêcher la bonne parole. « Sa » bonne parole... Gore a coutume de dire : « Nous pouvons être la génération dont les gens se souviendront plus tard ». Sans aucun doute… mais le spectacle que nous leur donnerons à voir n’est pas celui de la raison. Ce sont nos signaux de peur qui risquent de marquer les jeunes esprits plutôt que notre sagesse, hélas.
 
La crainte du châtiment divin
Je vois dans l’écolomania l’émergence d’une nouvelle religion[6]. Une religion de plus en plus réfractaire au doute et à la discussion et dont il faut dénoncer les excès dès qu’elle revêt les habits de l’intolérance. Dès qu’elle cherche à installer « sa » vérité coûte que coûte. Si la religion, comme toute religion de la plus primitive à la plus moderne, est le plus souvent un facteur de cohésion sociale, elle peut aussi conduire à la désagrégation d’une société en crise ou divisée. En temps de crise (et nous sommes incontestablement en période de crise) la tentation est forte de désigner un ou plusieurs responsables de tous nos maux.
 
Le vocable religieux, le rapport de l’humain avec le divin, du sentiment religieux comme lien social, la redéfinition du bien et du mal, l’universalité du message, les tentatives de détournement de la science au profit de la religion, les rituels collectifs, la désignation de boucs émissaires, la nature « sacrée » de mère Nature, les aspects transcendants, le dogme, les excès, l’intolérance,… constituent, selon moi, autant de pistes permettant d’établir un parallèle entre le climatologiquement correct et l’idéologie religieuse. La religion sert toujours des intérêts « supérieurs », alors une question me tarabuste, forcément : à qui profite « véritablement » l’écolomania ? En effet, doit-on accepter un nouveau dogme religieux sous prétexte de bonnes intentions ? La fin justifie-t-elle les moyens ? Pour les écologistes intégristes, la réponse sera probablement « oui »… Pour les autres, ceux qui veulent réfléchir par eux-mêmes, il est grand temps d’analyser cette écolomania qui s’apparente de plus en plus à une croisade des Temps modernes. J’ai vu, dans la diffusion « planétaire » du docu-film de Yann Arthus Bertrand, une bonne occasion d’attirer l’attention du lecteur (qu’il ait ou non la foi…) sur les dérives possibles du discours dogmatique. Maxima culpa.
 
Si l’écologie peut être un choix de vie collectif, elle ne peut en aucun cas être imposée comme la religion du IIIème millénaire. Certes, éduquer à respecter l’environnement est essentiel. Mais cette éducation ne doit pas servir à réveiller les terreurs ancestrales à des fins de manipulation. La religion qui se veut hégémonique proscrit le doute et rejette tous progrès ou découvertes qui n’iraient pas dans le sens indiqué par le dogme. Le principe de toute religion intolérante consiste à maintenir ses fidèles dans l’ignorance et dans un « climat » de peur : la crainte du châtiment divin. La fin de l’humanité qui a péché est une valeur sûre ! Cette illusion populaire et sans fondement, bien enfouie dans notre inconscient, est toujours prête à ressurgir en période de crise.
 
C’est un fait : en moins d’une décennie, l’écologie est passée du phénomène de mode à un véritable mode de vie, adopté avec conviction par la majorité des habitants des pays occidentaux. Il faut s’en féliciter. Mais comment expliquer, qu’en dépit de leur bonne volonté, les simples citoyens -qui font plutôt figure de bons élèves- soient sans cesse rappelés à l’ordre ? Les autorités et les oiseaux de mauvais augure les terrorisent littéralement en leur faisant miroiter pour les 10 ou 50 prochaines années toute une série de catastrophes : déchaînement climatique (selon l’humeur du jour : canicules à répétition ou refroidissement aussi brutal que destructeur), pénuries alimentaires, empoisonnement de l’air ou de l’eau, pandémies impossibles à endiguer, conflits dévastateurs pour la maîtrise de l’énergie, l’accès à la nourriture et à l’eau potable, épuisement total des énergies fossiles, etc. Telles les 10 plaies s’abattant sur l’Egypte comme autant de châtiments divins, les thèmes du poison, des pandémies, de la famine, de la sécheresse, de la montée des eaux, des séismes, des guerres… sont récurrents au cours de l’histoire de l’humanité. Chacun de ces « fléaux divins » représente autant de menaces et de terreurs typiques ayant fait la preuve de son efficacité dans un contexte psychosocial dominé par l’angoisse. Les Gaulois craignaient que le ciel ne leur tombe sur la tête ? Ne souriez pas, rien n’a vraiment changé. Aujourd’hui, nous craignons de voir la planète exploser… Face au catastrophisme ambiant, notre premier réflexe doit-il viser à essayer de faire la part des choses ou à répéter à la cantonade que la planète est malade de l’humanité ? Devons-nous, comme le prétend Al Gore, crier sur tous les toits que les choses bougeront seulement lorsque les populations auront compris l’alternative qui s’offre à elles : « d’un côté un point de non-retour et la fin potentielle de l’humanité ; de l’autre l’espoir. » ? Est-il besoin d’effrayer et de choquer nos enfants en leur prédisant les pires catastrophes tout en « oubliant » de les sensibiliser aux problèmes actuels ? Comment s’étonner alors que les jeunes soient si pessimistes et ne parviennent pas à se projeter dans l’avenir ? Quel futur pour ces générations à qui l’on promet la disparition de leur planète à un âge où ils devraient se dire que l’avenir leur appartient et qu’ils ont toute la vie devant eux ?
 
Culpabilisation permanente
« Nous avons tous le pouvoir de changer, alors qu’est-ce qu’on attend ? » lance la voix off de Yann Arthus Bertrand dans son film « Home ». Qu’est-ce qu’on attend ? Mais on attend que les décideurs décident justement… ! Ceux qui ont le pouvoir de changer, ce sont eux ! Nous, les citoyens lambdas, cela fait déjà un bout de temps que nous sommes prêts !
 
Dans ces conditions, quel est l’intérêt de continuer à utiliser la panique si ce n’est pour bousculer les esprits et forcer les gens à réagir dans l’urgence ? Pourquoi les apôtres du réchauffement ne parviennent-ils pas à afficher une certaine sérénité ainsi qu’il sied à ceux qui revendiquent la capacité à guider le peuple ? Culpabiliser en permanence les citoyens « déviants » est une stratégie machiavélique, mais payante. Cette nouvelle religion permet de détourner l’attention des vrais problèmes (la faim dans le monde, l’accès à l’eau potable et à l’éducation, les guerres,...). Elle permet aussi de diviser les membres de la société en deux groupes : ceux qui penseraient et agiraient pour le bien commun et ceux qui penseraient et agiraient dans leur seul intérêt (taxant par exemple de 500$ la mère de famille québecoise qui « préchaufferait » son véhicule par -30° avant de conduire ses enfants l’école chaque matin, comme l’a dénoncé l’animateur Sylvain Bouchard sur 93.3 FM Québec). Pourquoi culpabiliser sans cesse les citoyens alors qu’ils sont de plus en plus disposés à revoir leurs habitudes de consommation ? De plus en plus enclins à utiliser les transports en commun ou à enfourcher leur vélo quand cela ne relève pas du parcours du combattant (le succès de Vélib’ à Paris et autres vélos en libre-service à La Rochelle, Lyon, Rennes, Nantes, Strasbourg, Montréal… n’est plus à démontrer). De plus en plus de consommateurs sont prêts à payer plus cher une auto recyclable, électrique ou « hybride ». Je ne crois pas être la seule non plus à rêver d’acquérir un jour l’un des futurs véhicules équipés d’une pile à combustible… De plus en plus de gens limitent leurs voyages en avion, adoptent le tri sélectif des ordures, rapportent leurs piles usagées, recyclent leurs bouteilles en verre, leurs bouchons en plastique, consomment moins et mieux (la crise n’est pas seule responsable…), évitent d’utiliser des bombes aérosols, mangent bio ou avalent moins de viande pour limiter la production intensive, recyclent leur eau de pluie, optent pour des planchers en bois « écologiques »,... Les plus déterminés coupent la climatisation de leur voiture, pratiquent le co-voiturage et rationalisent leurs trajets, boycottent leur sèche-linge énergivore, installent des cheminées de nouvelle génération sans fumée et sans suie. Oui, quand leurs moyens le permettent, de plus en plus d’individus ordinaires sont prêts à dépenser plus pour remplacer toutes les ampoules de la maison ou du bureau contre des basse tension, troquer leur vieille chaudière au fuel contre une pompe à chaleur, installer l’énergie solaire ou la géothermie et chauffer moins leurs intérieurs. Bref, à accepter un surcoût pour une énergie renouvelable et des produits respectant davantage l’environnement. Tout le monde a compris que ces petits gestes, combinés les uns aux autres, pourraient, à l’usage, provoquer de grands effets.
 
Le sacrifice des boucs émissaires
Le climatologiquement correct se nourrit des jalousies sociales et des rancoeurs et ce n’est pas un hasard s’il a trouvé un terreau fertile en France où le sentiment de frustration atteint son paroxysme avec la crise économique. Là où, plus qu’ailleurs, la confiance en l’avenir est à son niveau le plus bas. Omniprésent dans les médias, mais aussi de plus en plus dans les discussions familiales et amicales, l’écolomania agit sur les esprits et commence à diviser les groupes sociaux. La tentation de chercher à résoudre une crise en sacrifiant une victime expiatoire, un bouc émissaire, est indissociable des sociétés humaines[7] qu’elles soient traditionnelles ou modernes. La ou les cibles désignées (des individus appartenant à une minorité stigmatisant les craintes ou les jalousies) une fois jetées en pâture à la foule déchaînée vont nourrir son appétit de violence. Ce processus infernal peut aboutir, au mieux, à la mise au ban de la société ; au pire, au meurtre collectif. La mort est évidemment un châtiment extrême, mais il n’est pas inutile de rappeler que la plupart des religions sont fondées sur le meurtre collectif. René Girard a qualifié ce meurtre de « fondateur » en raison de ses effets « réconciliateurs [8] ». Il est plus facile, en effet, de chercher à dissimuler son incapacité à comprendre et à dominer les cycles de la nature en jetant à la vindicte populaire des pseudo responsables plutôt que de reconnaître les limites de son savoir. Quand des leaders charismatiques parviennent à convaincre une majorité d’individus angoissés qu’un groupe bien identifié (de préférence la minorité qui doute, pose des questions dérangeantes ou refuse de polariser toute son énergie sur une cause universelle) nuit à la communauté tout entière, cela ne peut mener qu’à une seule issue : la violence collective aboutissant au sacrifice du ou des boucs-émissaires.
 
La religion de l’écologie trouve également un écho de plus en plus fort dans les pays victimes de la pauvreté. Les pays occidentaux qui surconsomment sont devenus « l’ennemi ». Un ennemi tout trouvé pour expliquer de manière simpliste tous les maux de la planète. Pour ne citer que cet exemple, que penser, en effet, de l’enseignement dispensé par les professeurs de « développement durable » dans les écoles primaires d’Inde, du Népal ou du Bengladesh[9] ? Les jeunes élèves, ces futurs « réfugiés climatiques[10] » comme on les nomme désormais, y apprennent qu’ils sont les victimes des nations riches qui ont rendu exsangue leur pays à force d’exploiter ses ressources et sa population, que ces pays oppresseurs sont seuls responsables du réchauffement global et donc de tous les maux (montée des eaux inondant leurs terres notamment) qui en découlent. Certes, nul n’oserait contester le manque de générosité et de compassion des pays riches vis-à-vis des pays pauvres (cette insoutenable indifférence est largement abordée dans mon essai « La dernière Croisade. Polémiques sur l’écolomania » à paraître en octobre prochain.[11]). Cependant, ce discours, qui donne une explication simpliste et réductrice à la pauvreté des nations en voie de développement, me semble davantage relever de la volonté de manipuler et d’inciter des millions de jeunes esprits à « La haine de l’Occident » pour reprendre le titre de M. Jean Ziegler[12] que d’une quête de vérité et de partage des responsabilités. Désigner, sans autre forme de procès, un bouc émissaire qui plus est consentant et pénitent pour expliquer aux pauvres qu’ils ne parviennent pas à s’en sortir en raison d’un « complot » des pays riches travaillant à leur perte me semble un raccourci dangereux, peu propice au maintien de la paix et au développement de la coopération entre les peuples. Assurément, le « Vert » est dans le fruit…
 
Une manne pour les marchands du Temple
N’ayons pas peur de le dire : l’exploitation de tout ce qui a trait à l’écologie est devenue une extraordinaire source de business. C’est sans doute aussi l’une des raisons qui permet d’expliquer l’engouement dans tous les domaines (politique, économique et même religieux) pour la religion officielle du nouveau millénaire. N’est-il pas fascinant que Benoît XVI, pape de l’Église catholique romaine, rejoigne lui aussi le troupeau des écolomaniques ? Non sans arrière-pensée, l’Eglise a décidé de réactualiser la liste des péchés capitaux. Désormais, la pollution vient s’ajouter à la liste (la paresse, l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la colère et l’envie). Sans doute l’Eglise souhaitait-elle « récupérer » un mouvement qui menaçait de lui faire de l’ombre ? Il est incontestable que l’écolomania profite à tous ceux qui ont compris que le péché contre l’écologie est un bon filon. Le filon du « vert » c’est de l’or en barre, une manne pour tant de secteurs d’activité qu’il serait économiquement impossible aujourd’hui de faire machine arrière.
 
Cette nouvelle religion profite aussi aux médias. Des reportages aux documentaires en passant par les séries, conférences sur le climat,… elle fait les gros titres des télés et des journaux. Elle profite aussi évidemment aux professionnels du marketing. Il suffit de voir le nombre de pubs vantant les produits « respectueux de l’environnement » pour comprendre à quel point le « greenwashing » a le vent en poupe. Des multinationales aux PME, des municipalités aux constructeurs d’automobiles et aux avionneurs, des fournisseurs d’électroménager aux fabricants de shampooings, de détergents ou de cosmétiques en passant par les producteurs de matériel informatique ou de sapins de Noël artificiels,… Et oui, le « vert » est un « plus produit marketing » pour tous les marchands du Temple. Tous, sans exception, se disent éco-responsables et revendiquent des produits « éthiques » et un comportement « durable ». Les écolabels sont mis à toutes les sauces. Info ou intox, le label « vert » est source d’augmentation des ventes et de valorisation de l’image d’une entreprise qui se veut perçue comme un acteur « citoyen ».
 
Les stars du cinéma ne sont pas en reste et se mobilisent pour nous inciter à pratiquer notre examen de conscience. Le séduisant héros d’« Indiana Jones », l’acteur Harrison Ford, apparaît dans un clip de 30 secondes intitulé « Ce qu’on perd là bas, on le ressent ici ». L’acteur se fait arracher les poils des pectoraux dans la douleur -mais pour la bonne cause- devant la caméra. Voilà qui devrait le rendre plus populaire encore auprès de la gente féminine qui partage avec lui les tourments de l’épilation à la cire… Ce rituel masochiste est supposé illustrer « ce que nous coûte la destruction de la plus riche forêt de la planète »[13] dixit Conservation International qui a commandé le spot à l’agence BBDO New York. « Chaque petit morceau de forêt qui est arraché là-bas nous fait mal ici ! » lâche la star militante, une fois l’opération expiatoire achevée. Un acte de contrition qui se veut altruiste et désintéressé, mais qui était diffusé sur les écrans de télé au moment même où sortait en salle « Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal ». Un beau coup marketing pour M. Ford-Jones et ses producteurs et une manière intelligente d’attirer l’attention sur une actualité cinématographique tout en confortant son image proprette d’acteur engagé pour l’environnement.
L’écolomania profite aussi aux « petits », aux mal lotis, aux frustrés, aux aigris de tout poil, aux professionnels de l’indignation, qui voient-là une bonne raison de s’en prendre à ceux qui ont plus qu’eux, qui consomment plus et donc polluent plus, roulent en grosse cylindrée ou peuvent s’offrir des vacances au soleil, tous ces « riches » dont l’argent forcément suspect a été gagné « sur le dos de la planète ». Dans toute religion, le plaisir est coupable… Aussi est-il de bon ton de s’en prendre également aux hédonistes et aux épicuriens qui préfèrent le « carpe diem » à la panique générale, aux gens épanouis, heureux de vivre sans penser au lendemain sans pour autant être des simples d’esprit… A tous ceux qui ont foi en l’Homme et dans ses capacités d’adaptation, à tous ceux qui croient en un avenir meilleur malgré tout, à tous les optimistes de la vie qui pensent envers et contre tout que la nature a beaucoup plus d’imagination et de ressources que les simples mortels, à tous ceux qui respectent mère Nature sans pour autant l’idolâtrer.
 
En dépit des progrès de la science, l’individu ne parvient toujours pas à agir sur les causes naturelles de désastre. Il va tenter, par la pensée magique, de conjurer le sort et de pallier sa faiblesse en vouant un culte religieux à la nature. Lutter contre l’hérétique devient alors une urgence, une question d’ordre public. En effet, l’hérésie sera perçue comme une rupture du lien social, d’où toutes ces levées de boucliers face à ceux qui posent les questions qui fâchent. Le citoyen un peu curieux ne doit surtout pas s’essayer à comparer les points de vue ou à se rebeller contre la pensée dominante. Il doit prouver sa foi sans faille et se fondre dans le troupeau. L’illusion que l’homme peut tout contrôler ouvre la voie à l’irrationnel et à l’arbitraire. S’en remettre ainsi à la pensée magique relève de la paresse intellectuelle.
 
La « faim » du monde
« En vérité je vous le dis »… il n’y a qu’aux esprits libres que l’écolomania ne profite pas ! Elle ne profite pas à tous ceux qui préféreraient que cette croisade se transforme en action immédiate pour les Vivants, en gestes concrets pour tous ces enfants innocents qui semblent uniquement venus au monde pour souffrir. Toutes ces pauvres âmes à qui l’on fait de beaux discours sur les générations futures. Tous ces pauvres hères qui, sous nos yeux et au nom de la préservation de l’environnement, crèvent de soif et de faim faute d’accès à l’eau potable et de techniques modernes de cultures. Ceux qui meurent du paludisme ou de maladies pourtant faciles à éradiquer avec des vaccins, les déplacés, les violés, les exterminés par les guerres ethniques, les exploités par des Etats voyous qui bafouent quotidiennement et en toute impunité les droits de l’Homme. Ces innombrables « morts-vivants », il ne tient qu’à nous de les sauver au lieu d’accroître leurs difficultés en leur imposant notre nouvelle religion de riches. Ne devrait-on pas en priorité essayer de traiter les urgences qui sévissent aujourd’hui dans le monde ? Au nom des générations futures, on sacrifie aujourd’hui les nécessiteux sur l’autel du développement durable. Ainsi, les générations futures voient leurs droits défendus avant même d’être nées… On dépense des milliards d’euros ou de dollars pour tenter d’enrayer le réchauffement climatique sans aucune certitude de résultat. Mettre en œuvre le rapport Stern reviendrait à dépenser 300 milliards d’euros par an alors qu’il suffirait de 40 milliards de dollars par année pour s’attaquer sérieusement aux problèmes de la faim, de l’eau potable et des maladies qui touchent les pays pauvres[14]. M. Surya P. Sethi, représentant de l’Inde à la conférence sur le climat qui se tenait à Nairobi en novembre 2006, rétorquait à ceux qui lui faisaient la leçon (l’Inde a le triste privilège d’être le plus gros émetteur de gaz à effet de serre avec la Chine) qu’entre deux maux, son pays avait opté pour le pragmatisme : « Nous devons choisir entre améliorer le sort des plus miséreux au sein de notre population ou réduire nos émissions de CO2 pour satisfaire les pays développés. Nous ne pouvons pas faire les deux. ». Ce même reproche a été réitéré par l’Inde au Sommet de L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO[15]) qui se déroulait du 3 au 5 juin 2008 à Rome.
 
L’enfer est pavé de bonnes intentions…
J’avoue que j’y perds un peu mon latin, pour ne pas dire la foi, quand la course pour sauver l’environnement se fait au détriment des êtres humains. Comment peut-on raisonnablement prétendre sauver les générations futures alors que nous ne tentons pas même d’endiguer la pauvreté qui sévit toujours en 2009 ? Lorsque nous préconisons l’ascétisme à des miséreux, ne nous comportons-nous pas comme des enfants-rois et des inconscients ? Des enfants-rois plus « pratiquants » que jamais. Les plus climatologiquement corrects ont remis au goût du jour périodes de carême et actes de contrition, comme ce groupe de Canadiens qui a décidé de se priver des deux tiers de sa ration d’eau habituelle pendant 48 heures afin de prouver qu’il était possible de consommer moins de 350 litres d’eau par jour (la consommation quotidienne d’un Nord-américain). D’autres manifestent leur foi en entreprenant un pèlerinage au pôle Nord dans le but de démontrer que les glaces fondent de manière inexorable. D’autres encore ne jurent plus que par le tourisme écologique ou « équitable ». Certains consommateurs repentis (on dit aussi ex-grands pécheurs impénitents) décident de partir en retraite dans des tribus africaines ou asiatiques, chez les Amérindiens ou les Inuits, pour tenter l’expérience du retour à la nature. Ils y écoutent l’enseignement de sages qui vivent loin de la civilisation, ces moines des Temps modernes qui leur inculquent la philosophie d’un mode de vie frugal. Leur leitmotiv : « Se limiter à l’essentiel ». Maigre consolation : notre mauvaise conscience fait au moins marcher le commerce « éthique » tout en contribuant au développement local.
 
En dépit des beaux discours, nous ne parvenons pas à gérer à la fois nos urgences et celles des pays pauvres. C’est un vieil artifice : pendant qu’on crie au loup, on ne s’occupe pas des urgences. Quelles sont ces urgences ? Des êtres humains, au Darfour, en Tchétchénie, au Tibet, en Birmanie, en Centrafrique, au Congo, en Ethiopie, au Zimbabwe,… dont le seul tort est d’être loin de nos yeux donc loin de nos cœurs, qui sont martyrisés ou meurent de faim dans une indifférence quasi générale. On ne peut résoudre plusieurs problèmes à la fois ? Alors on fait le choix –conscient ou non- d’ignorer ces millions de gens en espérant que leur sacrifice permettra de sauver le reste de l’humanité ? « Combien de morts faudra-t-il encore ? » fredonnait déjà mon chanteur préféré au début des années 1960[16]. Comme le rappelait Dany Laferrière, journaliste et écrivain québecois qui ne pratique pas la langue de bois[17] : « Nos intellectuels brillent par leur absence. Personne ne veut risquer ses acquis sociaux et économiques. Ils n’osent pas faire face à la montée des idées démagogiques et fascisantes. Ils préfèrent se réfugier parfois dans des combats plus fédérateurs comme l’Environnement. Le combat pour un monde plus vert et plus respirable est un combat important. Mais veut-on respirer un air propre quand celui-ci est pollué par l’injustice, le racisme et l’exclusion ? ».
 
Les fautes et les erreurs du passé nous empêcheraient-elles de regarder en face celles que nous commettons dans le présent ? Dans 50 ans, les fameuses générations futures tenteront-elles à leur tour de dénoncer, voire de racheter, nos fautes pour mieux masquer les leurs ? Ne nous y trompons pas, à chaque génération ses « crève-la-faim », son lot d’actes impardonnables et irréparables, son indifférence criminelle, ses tueries et, par conséquent, quelques décennies plus tard, ses repentances. Quand l’heure des comptes avec un nouveau passé aura sonné, les inévitables donneurs de leçons tenteront à nouveau de stigmatiser un groupe d’individus pour les désigner comme des coupables idéaux. Oui, la génération au pouvoir dans cinq ou six décennies sera sûrement trop occupée à juger nos méfaits d’aujourd’hui pour ne pas avoir à se préoccuper des siens… Comme l’a constaté avec lucidité Régis Debray, « les repentances ont toujours 50 ans de retard[18]. ».
 
Rappelons qu’en 2008 : « 119 millions de personnes de plus se retrouvent dans une situation de famine et, au total, quelque 967 millions de personnes souffrent de malnutrition » selon l’Oxfam. Selon Barbara Stocking, directrice générale d’Oxfam : « Des vies innocentes ont été brisées par leur exposition à la volatilité des marchés. ». L’inflation galopante du prix des aliments a eu un effet dévastateur sur les populations touchées et a rappelé qu’en 2007 le prix du blé au Guatemala avait augmenté de 300 %, le prix de la farine et du riz avait doublé au Cambodge et aux Philippines. Mme Stocking a tenté d’alerter la communauté internationale sur cette urgence : « Il est temps que le monde se rende compte de la nécessité que les gouvernements des pays en voie de développement aident leurs agriculteurs frappés par la pauvreté, et de l’obligation des pays industrialisés de les y aider. ». De son côté, l’organisation CARE international, dirigée par Jonathan Mitchell, estime que 17 millions d’habitants de la Corne africaine sont menacés de famine (6,4 millions d’Éthiopiens et la moitié de la population somalienne). D’après le rapport de l’organisation humanitaire britannique Oxfam International, publié le 16 octobre 2008 à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation organisée par l’ONU, près d’un milliard d’habitants des pays en développement serait menacé par la famine. Voilà l’une des conséquences de la hausse du prix des denrées de base comme le riz et les céréales. Après avoir provoqué une flambée des prix alimentaires et déstabilisé l’économie des pays les plus pauvres, les agrocarburants sont responsables d’avoir engendré les dramatiques émeutes de la faim[19] qui ont ému l’opinion publique en avril dernier. M. Jean Ziegler s’est insurgé contre les « maîtres du monde » qui subventionnent grâce à leurs milliards une politique de culture et d’exportation des agrocarburants « qui draine cent trente-huit millions de tonnes de maïs hors du marché alimentaire et jettent les bases d’un « crime contre l’humanité » pour sa propre soif de carburant. »[20]. Hélas, contrairement aux promesses faites par les pays développés en avril 2008, la mobilisation internationale ne s’est pas ou peu concrétisée, les pays riches semblant accaparés par la crise financière de septembre 2008. Sur les 12,3 milliards[21] de dollars promis, seulement un milliard a été versé pour lutter contre la faim en 2008. Que sont 25 milliards par rapport aux 1500 milliards de dollars débloqués en quelques jours par l’Europe et les Etats-Unis pour venir en aide aux banques de leurs pays au plus fort de la crise ?
 
Le jardin d’Eden n’est qu’un mythe…
L’écolomania, c’est la culture du bon sentiment… dans un égoïsme de bon aloi ! Née d’un péché (originel) : le sentiment de culpabilité (« complexe » que bon nombre d’Occidentaux éduqués dans la philosophie judéo-chrétienne n’ont pas réussi à chasser totalement), cette nouvelle religion séduit car elle promet un monde meilleur, un nouvel Eden, en donnant l’illusion à l’individu en quête d’une religion perdue d’avoir trouvé un sens à sa vie : sauver les « générations futures » sans doute faute d’avoir su -ou voulu- sauver les Vivants qui agonisent en ce moment mêm sous ses yeux. Sous nos yeux.
 
Dans la bande-annonce d’un autre film consacré à la planète : « Nous resterons sur Terre[22] » et réalisé par Olivier Bourgeois et Pierre Barougier, Edgar Morin nous délivre ce message plein d’espoir : « Il ne s’agit pas seulement de reconsidérer notre relation avec la nature, mais de reconsidérer notre relation avec nous-mêmes, notre propre société. ». Espérons, en effet, que cet emballement écolomaniaque aura au moins permis de « reconsidérer la richesse » pour reprendre une expression du philosophe Patrick Viveret[23], de repenser notre rapport aux autres, à la nature et à nous-mêmes. Les êtres humains ne peuvent disposer de la planète à leur guise et doivent partager avec les plus démunis tout en préservant la nature dont hériteront les générations suivantes.
 
Evidemment que cette prise de conscience était nécessaire, de même qu’une réflexion en profondeur sur nos modes de vie et de consommation bien peu altruistes ! Pour autant, faut-il rechercher des coupables parce que le bon peuple a besoin de mettre des noms ou des visages sur ce ou ceux qui incarnent le Mal ? Et bien, j’aurais tendance à répondre qu’à la limite, je m’en fiche… La question aujourd’hui n’est pas de savoir « qui » est véritablement responsable du dérèglement climatique, mais bien de changer les habitudes de consommation. Nous somme tous à peu près d’accord sur ce point, il me semble donc inutile d’en rajouter en créant de nouvelles peurs, en menaçant les mécréants d’une apocalypse imminente ou pire, de l’enfer sur Terre… Certains, loin de nous, le vivent déjà.
 
Il est clair que, depuis la nuit des Temps, l’être humain n’en finit pas de s’interroger sur son origine, sa raison d’être ou sa finalité. Pour chacun d’entre nous, le sens de la vie reste la question essentielle. Notre ignorance à peu près complète des secrets de l’univers a de quoi rendre nerveux. Troisième millénaire ou non, chez le petit peuple comme dans l’élite intellectuelle, les terreurs collectives irrationnelles ont encore de beaux jours devant elles, de même que l’illusion récurrente de pouvoir sauver l’humanité en sacrifiant quelques victimes innocentes… Gilbert Keith Chesterton a écrit : « Depuis que les hommes ne croient plus en Dieu, ce n’est pas qu’ils ne croient en rien, c’est qu’ils sont prêts à croire en tout. ». La messe est dite…
 
Notas :
Tous ces thèmes sont développés dans mon essai, à paraître en octobre prochain, « La dernière Croisade. Polémiques sur l’écolomania ».
Je vous recommande la lecture du roman d’espionnage de Patrick de Friberg qui aborde le thème de la faim dans le monde et de la justice naturelle dans « Le dossier Déïsis ». Plus d’infos sur son blog : http://blog.patrickdefriberg.com
 
Variations sur le même thème :
« Energies propres : combien ça coûte ?  » Par Véronique Anger-de Friberg. Publié sur le Blog « Véronique Anger, journaliste » (6 mai 2009).
« Qui veut la peau de l’auto 100% électrique ?  ». Par Véronique Anger-de Friberg. AgoraVox (30 avril 2009).
« Autos vertes, c’est déjà demain ! ». AgoraVox (2 mai 2009).
« Claude Allègre, hérétique  ? ». Par Véronique Anger-de Friberg (billet d’humeur du 5 octobre 2006).
 
Pour en savoir plus sur Véronique Anger-de Friberg :
Journaliste et auteur française vivant au Canada, Véronique Anger-de Friberg a notamment publié : « Les Dialogues Stratégiques. Mieux comprendre la complexité et l’évolution du monde » (éd. Des idées & des Hommes, 2007) et « Scandales à l’Elysée. Des réseaux mafieux corses à l’international terrorisme, de l’affaire des plombiers aux otages du Liban » (JM Laffont éditeur, 2004). A parraître en octobre 2009 : « La dernière Croisade. Polémiques sur l’écolomania ». Consulter les sites web de l’auteur : www.lesdialoguesstrategiques.com et http://blog.veroniqueanger.org/.
 


[1]« Home » est produit par Luc Besson et le groupe Pinault, Printemps, La Redoute. La bande-annonce est sur : http://www.youtube.com/watch?v=GItD10Joaa0. Voir aussi la conférence de presse de Yann Arthus Bertrand et de Luc Besson : http://www.youtube.com/watch?v=egqF0NtEAo0.
Seule la version « cinéma » sera payante et à très bas prix. Une partie des bénéfices sera reversée au combat pour préserver la Terre. Plus d’infos sur : ONG « Action carbone.org » créée par YAB : www.actioncarbone.org.
[2] Philosophe, membre de l’Académie française, Michel Serres est l’auteur de nombreux livres dont « Éloge de la philosophie en langue française » (Fayard. 1995), « Hominescence » (Le Pommier. 2001) et « Petites chroniques du dimanche soir »  (Le Pommier. 2006) inspiré de ses chroniques scientifico-philosophiques diffusées sur France Info.
[3] Accessoirement membre du conseil d’administration d’Apple, conseiller de Google, créateur de la chaîne de télévision interactive CurrentTV, partenaire d’un fond d’investissement londonien dans les énergies renouvelables.
[4] Son premier livre Sauver la planète Terre (Albin Michel. 1992) a été traduit en trente trois langues.
[5] Le rapport de l’économiste britannique Sir Nicholas Stern, « L’économie du changement climatique  », est devenu quasiment parole d’Evangile depuis sa publication en octobre 2006 avec le soutien des Nations Unies.
[6] J’avais déjà établi ce parallèle entre nouvelle religion et intégrisme écologique dans l’article : « Claude Allègre, hérétique  ? » publié sur AgoraVox le 5 octobre 2006.
[7] L’anthropologue français René Girard, connu pour ses théories audacieuses, a consacré de nombreux ouvrages au processus victimaire. « La violence et le sacré » (Grasset. 1972), traduit en plusieurs langues, fait toujours référence dans les milieux universitaires.
[8] Selon René Girard, dans les cas de meurtres « unanimes » (sacrifice du bouc émissaire ou exécution capitale d’un condamné) les individus partagent tous le même degré d’innocence et de responsabilité. La victime ou le condamné sont sacrifiés pour sauver ou protéger tous les autres. Le meurtre fondateur est « réconciliateur » car, il élimine tout désir individuel de vengeance, En effet, quiconque souhaiterait se venger serait contraint de s’attaquer à la société tout entière. Le meurtre fondateur ramène la paix sociale dans le groupe et renforce l’unité de la communauté... jusqu’à la prochaine crise !
[9] Je fais référence au documentaire de Romain Clément « Le toit du monde nous fond sur la tête » (2008) diffusé sur TV5 Canada les 22 et 25 février 2009.
[10] « Le GIEC a misé en 2007 sur une hausse de 59 cm au maximum du niveau de la mer d’ici à 2100 en ne prenant en compte que l’expansion naturelle du volume des eaux océaniques due à leur réchauffement, sans intégrer la fonte des glaces de l’Antarctique et du Groenland. Un tel phénomène pourrait entraîner le déplacement d’ici à 2050 de 150 millions de personnes des îles mais aussi des régions et villes situées sur les côtes ou dans les deltas, selon ses prévisions. ». Source : Extrait du rapport publié par Le Monde/AFP le 12 mai 2009 (lien hypertexte vers l’article « Réchauffement climatique : les petits Etats insulaires en première ligne » en annexe).
[11]Seulement 1 milliard a été versé pour lutter contre la faim en 2008 sur les 12,3 promis. Une goutte d’eau, à l’échelle des 1500 milliards de dollars débloqués en quelques jours par l’Europe et les Etats-Unis pour venir en aide aux banques de leurs pays au plus fort de la crise… (cf. : pages 127 et suivantes)
[12] « La haine de l’Occident ». Jean Ziegler (éditions Albin Michel. 2008). Le suisse Jean Ziegler est sociologue, ancien rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation et actuel membre du Comité consultatif du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
[13] Dans son rapport : « L’environnement en Amazonie », le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) estime que 17% de la forêt amazonienne a été détruite entre 2000 et 2005 (soit 875.000 kilomètres carrés d’arbres sur une surface de 5.148 millions de kilomètres carrés).
[14] « Il serait possible avec 40 milliards de dollars supplémentaires par an de s’attaquer pour de bon à la famine, aux problèmes d’accès à l’eau potable et à ces maladies souvent mortelles que l’on sait pourtant soigner ou prévenir à coûts réduits, comme la tuberculose, la diphtérie, le paludisme,... Peut-on prétendre que l’on est incapable de mobiliser de telles sommes alors que dans le même temps les seules dépenses en cigarettes en Europe s’élevaient en 1998 à 50 milliards de dollars et celles en boissons alcoolisées à 105 milliards de dollars(...), le seul achat des crèmes glacées à 11 milliards de dollars ? » pour ne citer que ces exemples extraits du Rapport mondial sur le développement humain (1998) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
[15] Food and Agriculture Organisation of the United Nations.193 pays s’engagent à lutter « par tous les moyens » contre la crise alimentaire responsable des émeutes de la faim. Les pays membres de la FAO espèrent diviser par deux le nombre de personnes qui souffrent de la faim d’ici à 2015.
[16] “How many deaths will it take till he knows that too many people have died ?”. Blowing in the wind. Bob Dylan. 1962.
[17] Extrait de « Dany Laferrière condamne le silence des intellectuels », chronique publiée dans le journal « La Presse » du 29 décembre 2007, et toujours d’actualité au Canada comme en France.
[18] « L’Algérie et le Vietnam n’ont rien appris à nos élites, dont les repentances ont toujours 50 ans de retard. ». Régis Debray.
[19]La reconversion de millions d’hectares de terres agricoles consacrées aux cultures vivrières au profit de la culture d’agrocarburants (la fabrication d’éthanol est plus rentable car subventionnée) a provoqué une inflation alimentaire (sur le marché mondial, le riz a augmenté de plus de 50% et les céréales de plus de 84% depuis le début de l’année 2008) et conduit les populations urbaines des pays en voie de développement, trop pauvres pour acheter une nourriture plus rare et devenue hors de prix, à se révolter en Bolivie, au Cameroun, en Chine, au Darfour, en Egypte, en Haïti, en Inde, en Indonésie, à Madagascar, en Malaisie, au Maroc, en Mauritanie, au Mexique et au Pakistan notamment. Le blé, les céréales et le maïs représentent les denrées les plus consommées, soit 45 % de la nutrition totale. 
[20] Jean Ziegler a publié « La haine de l’Occident » (éditions Albin Michel. Octobre 2008) qui rappelle notamment que les pays développés ont les moyens financiers de subvenir aux besoins vitaux de tous les êtres humains vivant sur cette planète... mais encore faut-il qu’ils le veuillent.
[21] Chaque année, la communauté internationale consacre moins de 100 milliards d’euros d’aide publique au développement alors que 150 milliards suffiraient à garantir la santé et la subsistance à un milliard d’êtres humains.
[22] « Nous resterons sur Terre  » est sorti dans les salles françaises le 8 avril 2009.
[23] Patrick Viveret est l’auteur du rapport « Reconsidérer la richesse » (Mission « Les nouveaux facteurs de richesse ») pour l’ancien secrétaire d’Etat à l’Economie solidaire Guy Hascoët. Lire aussi les articles : « Pour une vision positive de la mondialité  » et « Il faut créer une énergie transformatrice  » publiés respectivement dans Les Di@logues Stratégiques en février 2005 et juin 2002.

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60 réactions à cet article    


  • Emile Red Emile Red 1er juin 2009 11:58

    Pas eu le courage de tout lire.

    Il est un fait que l’écologie vue des hautes sphère semble le filon radieux pour le libéralisme futur, une sorte de tropisme du tout le monde gagne.

    Mais vous êtes vous posé la question de l’intérêt immédiat du vulgus populus ?

    L’exemple le plus parlant est la construction, si il y a diverses écoles entre les intégristes radicaux qui veulent nous parquer dans des tours de centaines de mètres et les politiques qui comme toujours blablatent sans rien connaître et n’offrent aucune solution, l’intérêt du quidam est bien celui de s’émanciper de coût de plus en plus important de l’énergie, de vivre dans un milieu moins hostile chimiquement et de retrouver un cadre de vie en adéquation avec le milieu.

    Or si la peur est au centre de vos fantasmes, l’argent et le bien-être sont au coeur des orientations de la plupart de ceux qui ont choisi de vivre plus écologiquement, et c’est là que votre diatribe sonne finalement comme celle des peoples de la classe dominante, il n’y a rien, rien nulle part pour vous permettre un parcours sans embuche dans la voie de la construction verte.

    Cherchez les solutions clés en main pour le péquin moyen, elles n’existent pas, et c’est bien là que la peur que vous dénoncez est une vaste fumisterie, ce même péquin s’emmerde à trouver des solutions et n’a pas le temps de mouiller son slip devant votre défi quand il n’arrive pas à relever le sien.

    Les Artus Bertrand, Hulot, Gore et autre prophète, l’individu X s’en fout comme il se fout de Carlita, de Lalanne ou de PPDA, lui ce qu’il voit c’est que son électricité a doublé depuis cinq ans, que sa baraque pue, qu’il a froid l’hiver et qu’il n’a plus envie de financer les patrons de Total ou Suez. Si en plus son devenir est douillé, que le moyen de trier les poubelles peut être moins chiant, s’il peut enfin entendre les zoziaux plutôt que les 4x4, s’il peut planter quelques tomates pour retrouver le gout de son enfance, c’est tout bénéfice que les thuriféraire de la démagogie d’un bord ou de l’autre ne détruiront pas.


    • Véronique Anger-de Friberg Véronique Anger-de Friberg 1er juin 2009 15:30

      Vous faites un commentaire en avouant ne pas même avoir lu l’article jusqu’au bout... que pourrais-je donc répondre ? Faites-vous partie de ces gens qui critiquent les livres sans les avoir lus ? Dommage, mais je comprends qu’on puisse renoncer à tout lire. A l’ère du zapping, cela demande un minimum de curiosité et c’est toujours un pari risqué de faire le choix de l’analyse réfléchie plutôt que de lancer qques formules faciles à comprendre en qques secondes...


    • La mouche du coche La mouche du coche 1er juin 2009 20:38

      L’écologie est le nouveau maoïsme de notre époque.

      On y retrouve les mêmes délires, les mêmes mots. J’attends d’en retrouver les mêmes crimes.


    • philbrasov 1er juin 2009 20:52

      "si vous voulez gagner de l’argent rapidement créez votre propre EGLISE

      ron hubbard

      A ce propos je vous renvois sur l’excellent article de Firenza sur Al GORE parue su AV le 30 mai

      http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/al-gore-au-pays-des-mensonges-56783

      ces types sont à l’escroquerie climatique, ce que Madoff l’était à la finance.....
      en plus malin...apparement , car toit l’argent que l’on nous soutire, pour RIEN, c’est à dire la grosse carotte que l’on vous met bien profonde, on se la prend avec le sourire, et avec la conscience du devoir accompli.....

      LE rechauffement de la planète par l’emission de CO2 du à l’HOMME est une escroquerie


    • HELIOS HELIOS 1er juin 2009 12:50

      Dogme !

      Proposition théorique établie comme vérité indiscutable par l’autorité qui régit une certaine communauté. Un dogme moral, métaphysique ; le dogme du fatalisme.

      voir http://www.cnrtl.fr/definition/dogme

      Partisan d’une certaine forme d’écologie, puisque comme vous pouvez le lire, je suis un « vilain » soixant’huitard, l’ecologie dévoyée qu’on nous presente maintenant n’est plus depuis longtemps dirigées par la raison, mais par le dogme. Qui dit dogme, fait fi de la discussion, de la raison et implique donc une destruction de ce qu’on appelle la démocratie.,

      L’art d’Arthus Bertrand permet de cacher ce dogme et cette tentative de prise de pouvoir de tous ceux qui ont des idées derriere la tête, L’ecologie de facade n’est qu’un moyen pour imposer une nouvelle forme de dictature. Ce film est une excuse pour un peu plus enfoncer le clou des limitations de liberté qu’on nous impose de toute part.

      A défaut d’education c’est la contrainte que souhaitent mettre en place les partisans du dogme... avec ce film instrumentalisé pour la cause.


      • worf worf 1er juin 2009 13:00

        tout comme emile, j’ai pas eu le courage de tout lire, trop long !

        Par contre, je dirais qu’on est encore loin de l’ecolomania, que tout le monde n’a pas le réflexe écologique.
        Ils a bien sûr des gens qui se sentent écologiques, qui font attention à ce qu’ils achètent, utilisent, évitent de polluer, font le tri de leur déchets, cherchent des solutions plus respectueuses de l’environnement, mais combien sont ils ? En tout cas, c’est encore loin d’être la majorité !
        L’écologie s’est invitée dans la politique plus car les partis des verts, dans l’un ou l’autre pays, ont réussi à un moment ou l’autre à réaliser un score honorable que par conviction. La plupart des grands partis ont intégrer l’aspect environnement dans leur programme pour essayer de récupérer le phénomène, pour dire qu’eux aussi s’intéressent à l’état de la planète à leurs électeurs que par véritable conviction. Il a quelques exceptions parmi les politiques mais encore trop rares pour avoir un poids réel.
        Donc, si vous attendez que les politiques, décideurs, changent de fusil d’épaule, vous risquez d’attendre longtemps. C’est à nous à les secouer, c’est aux Yan Arthus, Hulot, etc à les faire réfléchir sur le monde de demain.

        J’ai pas encore vu le film mais s’il est alarmiste c’est pour 2 raisons.
        D’abord, quand on a commencé dans les années 70 à parler de la futur disparition des ressources, de notre mode de vie de gaspillage, de la pollution de la planète et de la disparition d’espèces vivantes, ce discours était minoré, presque jamais relayé par les médias. C’était comme si des gens prêchaient dans la cacophonie de notre monde de surconsommation : on ne les entendaient pas ! Il a bien fallu user aussi de la peur pour que les médias s’y intéressent et diffusent ces idées.
        Ensuite, on se trouve à un tournant économique mais aussi écologique, il est temps d’agir, de construire un modèle de société plus respectueux de la terre sur laquelle nous vivions, des gens que nous côtoyons. Les mots d’ordre doivent être : qualité de vie et respect aussi bien de la nature que des gens !
        Nos enfants auront peut être encore un monde vivable mais nos petits enfants ?

        Je ne rentrerais pas dans ce lassant affrontement que j’entends de temps à autre depuis plus de 20 ans entre l’écologie et les grandes causes humanitaires. Il ne s’agit pas de préférer protéger des animaux à la place d’humains mais tout est lié ; la déforestation, la destruction d’habitant, la pollution, etc sont liés à la faim dans le monde, la pauvreté, etc.

        Pour finir, vous pouvez, sur un navire, ne vous occupez que du bien être des passagers, des conditions de travail des marins mais si vous ne vous inquiétez pas de l’état du bateau et que celui ci se met à couler, vous faites quoi ?


        • marcel 1er juin 2009 14:10

          "Il serait possible avec 40 milliards de dollars supplémentaires par an de s’attaquer pour de bon à la famine, aux problèmes d’accès à l’eau potable et à ces maladies souvent mortelles que l’on sait pourtant soigner ou prévenir à coûts réduits, comme la tuberculose, la diphtérie, le paludisme,... Peut-on prétendre"

          Je pense qu’avec la même somme on pourrait enfin adapter le chiffre de la population mondiale aux possibilités(agricoles / énergétiques) réelles des pays concernés, par un contrôle démographique drastique dans un premier temps.
          Gageons qu’ un chiffre de 1.5 milliard constituerait un maximum admissible sans mettre en danger les ressources agricoles et autres : chaque humain aurait de quoi vivre décemment

          Les écologistes de Prisunic à la Hulot , Arthus Bertrand n’évoquent jamais les dangers de la
          surpopulation .


          • Yannick J. Yannick J. 1er juin 2009 15:22

            « Gageons qu’ un chiffre de 1.5 milliard constituerait un maximum admissible sans mettre en danger les ressources agricoles et autres : chaque humain aurait de quoi vivre décemment »

            euuuhh et on fait quoi des 5 milliards de personnes en plus ?

            on les laisses doucement s’éteindre ou alors on leur envoie un courrier, dans le genre :

            « Contribuez à l’équilibre écologique de votre planète, veillez vous présenter au centre d’extermination le plus proche, vous permettrez ainsi un meilleur avenir pour vos enfant et ceux des autres.... »


          • Internaute Internaute 1er juin 2009 17:36

            1,5 milliards c’est même beaucoup. L’un des précurseurs du réveil écologique, le Commandant Cousteau, estimait qu’à 500 millions on vivrait trés bien sur la terre.

            La révolution verte et les progrés de la médecine ont fait exploser les populations. Dans la famille de ma mère, la moitié des enfants sont morts de la tuberculose et c’était chose courante. Autrement dit, avant 1940 on en était comme au 18eme siècle, le naturaliste Buffon écrivant en 1756 que « la moitié des enfants arrivent à l’âge de 8 ans ».

            Pour cette raison, les théories et les règles édictées par les politiciens dans une France qui ne dépassait pas les 12 millions d’habitants, sont souvent inappropriées à une France pleine comme un oeuf. Par exemple les « droits de l’homme » en 1789 sont les droits du parisien et par générosité exceptionelle ceux des autres français. Aujourd’hui on prétend qu’il doivent s’appliquer à 6 milliards de personnes.

            Quand l’église prônait le droit d’asile il s’appliquait à quelques centaine de personnes dans toute la France. On ne peut pas aujourd’hui s’y référer pour admettre comme on le fait 50 millions d’individus en Europe.


          • La mouche du coche La mouche du coche 1er juin 2009 20:40

            Qu’est-ce que je disais : derrière l’écologie se cache une solution finale.

            Désolé, mais on a déjà donné.


          • amipb amipb 1er juin 2009 22:51

            Il n’y a pas de « solution » mais bel et bien un constat. Et cela avant même que la surpopulation ne soit la « solution finale » qui mettra fin à un grand nombre d’espèces sur Terre.


          • abdelkader17 1er juin 2009 15:20

            L’écologie est l’escroquerie du 21 e siècle, un nouveaux créneau pour le développement de marchés juteux, une porte de sortie pour le recyclage des vieilles recettes libérales.


            • Kalki Kalki 1er juin 2009 15:25
              Le climatologiquement correct, parole d’évangile ?

              Et bien disons qu’il serait peut etre temps penser un peu plus durablement : seulement, il est vrai qu’il y a actuellement les meme genre de type psychologiques derrière la marchandising écolo, et du Green future pret à nous vendre notre avenir tout vert : comme autrefois ? comme toujours ?

              Biensur il faudra payer

              C’est l’économie qui compte, et qui joue la banque


              • Kalki Kalki 1er juin 2009 15:26

                Ce qui nous a en partie enfoncer dans cette bouillabaisse de smog noir.


              • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 1er juin 2009 16:12

                à l’auteur

                "il suffirait de 40 milliards de dollars par année pour s’attaquer sérieusement aux problèmes de la faim, de l’eau potable et des maladies qui touchent les pays pauvres« 

                Je suis épuisé de lire ou/et entendre cette stupide antienne ! ! !

                En effet, cela fait déjà plusieurs dizaines d’années que les pays développés paient, annuellement, beaucoup plus que cette somme (l’Aide Publique au Développement, APD) pour »s’attaquer aux problèmes de la faim, de l’eau potable et des maladies qui touchent les pays pauvres".
                En vain !
                Au lieu de réclamer de l’argent supplémentaire, il conviendrait bien mieux de s’interroger enfin sur les raisons de cet échec patent.

                En l’absence de cette interrogation, quel crédit accorder au reste de l’article ?



                • Internaute Internaute 1er juin 2009 17:39

                  Exact.

                  L’Afrique a déjà reçu 1.600 milliards d’aide.

                  La seule solution écologiquement correcte est que les blancs subventionnent à fond perdu tous les africains.


                • Kim Kim 1er juin 2009 16:31

                  L’écolomania, c’est la science des pauvres, on ne leur fera pas l’affront de dire les pauvres d’esprit..

                  Néanmoins, pour qui connait Arthus, homme sans aucun bagage universitaire ou formation scientifique s’en fou plein les poches et surf allègrement sur l’écolomania et l’écolomédia du copinage.

                  Il nous avait déjà fait le coup avec des photos que n’importe quel quidam aurait pu faire avec un instamatic et un objet volant. D’autres l’avaient fait avent lui, mais la grosse différence c’est que lui a les soutient adéquates. On ne s’étendra pas plus sur le sujet.

                  Nul ! Et tout les gogos foncent dans le panneau tendu par ce self made man opportuniste.


                  • norbert gabriel norbert gabriel 1er juin 2009 17:54

                    «  »« il nous avait déjà fait le coup avec des photos que n’importe quel quidam aurait pu faire... »« 

                    oui, c’est le genre de raisonnement simplet, du genre »mes gosses font pareil« devant un Picasso ou un Chagall...

                     »« D’autres l’avaient fait avent lui, mais la grosse différence c’est que lui a les soutient adéquates. »« 

                    il n’est pas le seul à ne pas avoir de bagage universitaire... et pour la formation scientifique, je me souviens des experts officiels, diplômés, qui nous écrasaient de leur suffisance pontifiante en 1979-80, au sujet des déchets nucléaires :
                     »ces déchets qui seront inoffensifs dans 400 ans sont enterrés dans des fûts vitrifiés, qui sont gatantis 400 ans..."

                    Vingt ans après, les fûts en question commençaient à se fissurer. Sans commentaire.


                  • interscope 1er juin 2009 16:36

                    Toujours bien sympathique ce genre d’article, mais bon...

                    Cela me fait furieusement penser à mes beaux parents soixant’huitard attardés avec leur maison en bois, isolation plumes et chauffage au bois (le tout en partie payé par leur parents à eux, le soixant’huitard lui dépense de suite histoire de jouir de tout)... Bref me les brisent sur le coté « sain » de leur habitation -ce qui est vrais- mais roulent en 406 16s en semaine, sont toujours par monts et par vaux le week-end en camping car (à 50 000 €)... soulevant un jour le problème je me suis vu rétorqué que comme ils avaient fait une baraque écolo ils avaient quelques part un droit à polluer... tiens comme Yann Arthus Bertrand qui évacue ce genre de question en disant qu’il a crée et financé son association de lutte contre le carbone...

                    M’étonnerait pas que comme mes beaux parents ils soient fils de bourge l’ami Arthus : tous les problèmes ce règlent avec l’argent (oui la liasse de billets qu’il y a dans le tiroir de la cuisine, étant entendu que dans ce genre de famille on ne parle jamais d’argent vu qu’il y en a toujours en quantité dans ce fameux tiroir).

                    Bref tout cela pour dire que comme la lutte contre l’obésité ce genre de film -à part pour son coté artistique vu du ciel- ne servira à rien, à part alimenter quelques discussions « café de commerce »... et au final aura pollué un peu plus (hélico, faire chauffer les serveurs sur le net...)


                    • norbert gabriel norbert gabriel 1er juin 2009 17:11

                      «  »"Le climatologiquement correct se nourrit des jalousies sociales et des rancoeurs et ce n’est pas un hasard s’il a trouvé un terreau fertile en France où le sentiment de frustration atteint son paroxysme avec la crise économique«  »« 

                      cette écolo conscience, dirais-je, est née dans les années 75-80, quand la plupart des gens se fichaient des soucis futurs de la planète. Comme il ne faut pas trop compter sur les politiques qui vivent à l’échéance du prochain scrutin, soit 4 à 5 ans, il faut bien des »prophètes" pour sensibliser les populations. C’est peut-être un peu abrupt, mais j’ai parfois l’impression qu’on est au bord du précipice et que nos gouvernements proposent un bond en avant.
                      Je me fais du souci pour mes petits enfants, ils auront 40 ans en 2040,ou 2050, et certains problèmes ; comme les réserves limitées des énergies fossiles vont générer des conflits d’intérêts très préoccupants. A supposer que les modifications climatiques, d’où qu’elles viennent, n’aient pas causé d’autres situations conflictuelles.
                      Pour les commentaires sur Arthus-Bertrand, qu’il soit fils de bourge ou non, on s’en fout, la révolution française a été conduite par des fils de bourges, le peuple, hier comme aujourd’hui, cherche à gagner son pain quotidien et à se distraire si possible ..
                      Du pain et des jeux, ça n’a pas changé depuis Rome.

                      Quoi qu’il en soit, merci pour cet article très généreusement documenté, j’attends la publication de votre essai avec intéret.


                      • norbert gabriel norbert gabriel 1er juin 2009 17:17

                        «  »« Mais veut-on respirer un air propre quand celui-ci est pollué par l’injustice, le racisme et l’exclusion ? ». »«  »« 

                        Nous sommes bien d’accord, toutefois on peut rêver, ou espérer, qu’une croisade commune, pour un objectif commun réduira les fractures... on peut rêver, et comme Merlin, je dirais volontiers que :

                         »Sans l’action, le rêve est vain, et sans le rêve , l’action est creuse« 
                         
                        Michel Rio, »Merlin"


                        • joelim joelim 1er juin 2009 18:53

                          C’est un fait : en moins d’une décennie, l’écologie est passée du phénomène de mode à un véritable mode de vie, adopté avec conviction par la majorité des habitants des pays occidentaux.


                          C’est une vision idyllique d’un hypothétique futur et non un fait. Il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir... et les bonnes intentions ne remplacent pas un seul acte.

                          En dénoncant l’écolo-opportunisme, l’auteur je pense se trompe en le considérant comme faisant partie de l’écologie. Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain, l’équation reliant la qualité de vie avec la qualité environnementale est toujours valide, et ce devrait être la préoccupation principale. Et donc parler d’écologie sans aborder des esquisses de solutions (qu’elles soient écologiques ou destinées à éviter les dérives néo-religieuses évoquées, ou autres...), excusez-moi çà n’apporte rien au débat. Et je pense que vous confondez culpabilité et responsabilité, ou du moins vous les amalgamez sans qu’il y ait lieu de l’être.

                          En revanche, terroriser les enfants et les ados au point que beaucoup soient persuadés qu’ils mourront en pleine force de l’âge

                          Enfin !... Les ados aujourd’hui ont beaucoup plus à craindre des méfaits du sucre, du tabac et des additifs alimentaires dangereux. Je pense donc que vous fantasmez un peu là... Faut-il ne pas les prévenir des dangers qu’ils ne peuvent pas détecter, alors que la société (au travers des lobbies et du marketing de la consommation) fait tout pour qu’ils y risquent leur peau ? Nous sommes incapables d’arrêter de dissiminer des toxiques ; devons-nous taire les dangers à nos enfants pour leur éviter une éventuelle anxiété ?...

                          Je crois donc que vous vous trompez de combat. Attaquez-vous à l’écolo-business qui tente de se faire passer pour plus écologique qu’un écolo, votre discours serait plus intéressant... Cela dit je conçois qu’on puisse trouver insupportable sa propre culpabilité... Mais cela n’est qu’un sentiment inutile que certains s’infligent à eux-même ! Et il n’a rien à voir avec le sentiment de responsabilité que l’écologie souhaite faire partager. Y voir une cabale pseudo-religieuse habillée en habits écolos est je crois se tromper de diagnostic : le sentiment de culpabilité est une affaire d’égo personnel (apitoiement sur soi-même), rien ne sert d’en accuser l’écologie qui n’a point besoin de çà pour essayer de faire évoluer la société dans le bon sens.

                          • King Bounty 1er juin 2009 19:12

                            Il y a de plus en plus d auteurs révisionistes , ici , et ce dans tous les domaines !
                            Encore un talon d achille de la démocratie !!!!


                            • Véronique Anger-de Friberg Véronique Anger-de Friberg 1er juin 2009 19:49

                              « Révisionniste »... que voilà un terme fortement connoté ! Vous apportez de l’eau à mon moulin.
                              Merci à tous ceux qui ont eu envie de lire mon texte jusqu’au bout. Certains auront juste retenu les mots « qui fâchent » et mal réagi. Prévisible. C’est tellement habituel à l’ère du zapping de ne plus pouvoir se concentrer qd un texte dépasse les 2 pages réglementaires...
                              Ceux qui ont essayé de comprendre le fil de ma pensée et les raisons de ce « coup de gueule » ont parfois apprécié que qqun se jette à l’eau et ose dire tout haut ce que bien des gens pensent tout bas. Il est devenu si difficile de s’élever contre la pensée dominante en France aujourd’hui. On ne débat plus, on se combat. On veut annihiler celui qui pense autrement. Je me bats aussi contre ça, contre ceux qui abusent des mots tels que « révisionnisme ».
                              On ne peut pas commenter un texte qu’on n’a pas lu entièrement. Vous auriez compris, sinon, qu’on est d’accord sur le fond, mais ni sur la forme ni sur la hiérarchie des priorités. Moi, j’attendais un vrai travail chez mes détracteurs, un travail d’analyse qui reprendrait point par point tout ce qui ne leur convient pas et démonterait pourquoi leur pensée ne peut être remise en cause. Mais construire une contre-argumentation demande bcp de travail. Paresse intellectuelle, quand tu nous tiens...


                              • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 1er juin 2009 20:20

                                à l’auteur

                                « On veut annihiler celui qui pense autrement ».
                                "
                                Moi, j’attendais un vrai travail chez mes détracteurs, un travail d’analyse qui reprendrait point par point tout ce qui ne leur convient pas et démonterait pourquoi leur pensée ne peut être remise en cause. Mais construire une contre-argumentation demande bcp de travail. Paresse intellectuelle, quand tu nous tiens...« 

                                Pourquoi voulez-vous jouer les incomprises et les martyres alors que vous ignorez délibérément les objections rationnelles qui vous sont faites ?

                                Bis repetita
                                Quote
                                 »il suffirait de 40 milliards de dollars par année pour s’attaquer sérieusement aux problèmes de la faim, de l’eau potable et des maladies qui touchent les pays pauvres« 

                                Je suis épuisé de lire ou/et entendre cette stupide antienne ! ! !

                                En effet, cela fait déjà plusieurs dizaines d’années que les pays développés paient, annuellement, beaucoup plus que cette somme (l’Aide Publique au Développement, APD) pour »s’attaquer aux problèmes de la faim, de l’eau potable et des maladies qui touchent les pays pauvres".
                                En vain !
                                Au lieu de réclamer de l’argent supplémentaire, il conviendrait bien mieux de s’interroger enfin sur les raisons de cet échec patent afin d’y remédier.

                                En l’absence de cette interrogation, quel crédit accorder au reste de l’article ?

                                Unquote
                                En quoi pensez-vous autrement que ceux qui affirment sans prouver leur dires ?


                              • philbrasov 1er juin 2009 23:06

                                par contre si on peut douter en effet des sommes demandés, pour tel ou tel programme de soutien à je ne sais quelle cause.... eau, famine éducation etc..... 40 milliards de us$.

                                pourquoi pas

                                Mais ce dont on est sur, c’est que les pays occidentaux, vont dépenser A PURE PERTE 530 MILLIARDS DE US$ en 10 ANS.... POUR RIEN.....
                                pour un dogme, qui n’a :

                                aucune consistance ECOLOGIQUE( GIEC DE PLUS EN PLUS CONTESTE , REFROIDISSEMENT PROBABLE, INFLUENCE DU SOLEIL DE PLUS ADMIS DANS LE CHANGEMENT CLIMATIQUE)

                                AUCUNE CONSISTANCE ECONOMIQUE.....CF 530 MILLIARD EN FUMEE, SAUF POUR LES REQUINS DE CETTE NOUVELLE EGLISE DONT LE PAPE EST GORE, ET SES APOTRES DES TYPES COMME HULOT OU ARTHUS BERTRAND....ET DONT NE PROFITERA AUCUNEMENT LES PAYS PAUVRES.

                                AUCUNE CONSISTANCE SCIENTIFIQUE : A SE BRAQUER SUR LE CO2, ON EN OUBLIE LES BESOINS EN TERME DE RECHERCHE EN ENERGIES RENOUVELABLES.

                                IL EST VRAI QU’IL VAUT MIEUX S’ENTENDRE SUR UNE TAXE CARBONE QUI TOUCHE LES AMES SENSIBLES LARGEMENTS ATTEINTE DU SYNDROME DE LA REPENTANCE...

                                QUITTE A SE FAIRE METTRE, AUTANT QUE CE SOIT POUR LA BONNE CAUSE.

                                IL EST GRAND TEMPS QUE CETTE MASCARADE PRENNE FIN... ENCORE DEUX TROIS HIVERS COMME CEUX DES DEUX DERNIERES ANNEES ;; ; ET CES CHARLOTS RETOURNERONT A CE QU’ILS SAVENT FAIRE : DE BELLES IMAGES......
                                MAIS DE GRACE SANS AUCUN SON ACCOMPAGNANT CES DITES IMAGES....

                                ESPERONS QUE CE FILM « HOME » SIGNE LE CHANT DU SIGNE DE CETTE ESCROQUERIE.
                                ET QUE LE PROCHAIN FILM SUR NOS ECRANS S’APPELLERA « HOMME »
                                CAR JE PREFERE CROIRE EN L’HOMME QU’A CE GENRE D’EGLISE.


                              • TSS 1er juin 2009 20:31


                                yann arthus Bertrand l’hélicologiste !!


                                • philbrasov 1er juin 2009 20:47

                                  Voici quelle lecture nous trouvons sur "ladmirable site de ce bobo d’arthus bertrand, qui va nous pondre son film HOME dans 40 pays, et dont les extraits son, sont inversement proportionnels, aux extraits images..... tant c’est LENIFIANT.....

                                  senant sans doute lui aussi le vent tourné, il laisse la parole, à Bjorn lomborg journaliste très connu dans les milieu écolos....
                                  http://www.goodplanet.info/goodplan...

                                  extraits....

                                  La lutte contre le réchauffement climatique est par définition, nous dit-on, la mission de notre époque. Une armée d’experts nous explique que nous devons réduire nos émissions, sans attendre et avec la dernière énergie. Mais cette cause suscite de moins en moins l’adhésion des cœurs et des esprits.

                                  Une nouvelle enquête du Pew révèle que le réchauffement planétaire serait devenu le dernier des soucis des Américains. Une autre de leurs enquêtes montrait que la Chine, premier émetteur mondial, s’en souciait moins encore que les Etats-Unis. Les Chinois ne sont que 24% à prendre le réchauffement planétaire au sérieux, ce qui fait de la Chine le pays le plus détaché vis-à-vis de ce problème. Une enquête d’Opinium montre quant à elle que la plupart des électeurs du Royaume-Uni pensent que les taxes vertes bénéficient davantage aux recettes qu’à l’environnement, et que 7 personnes sur 10 refusent de voir leurs impôts augmenter pour lutter contre le changement climatique.

                                  Les solutions envisagées jusqu’ici face au problème du réchauffement sont au demeurant catastrophiques. A Rio de Janeiro en 1992, les responsables politiques des pays riches devaient, selon leurs engagements, avoir réduit leurs émissions en 2000, et ils n’en ont rien fait. Ils se sont réunis à nouveau à Kyoto en 1997, se sont fixé des réductions d’émissions de CO2 plus strictes encore pour 2010, mais les émissions n’ont cessé d’augmenter et Kyoto n’a pratiquement pas changé la donne.

                                  Le plus tragique, c’est que les responsables qui se retrouveront à Copenhague en décembre s’y assigneront, à peu de chose près, les mêmes objectifs : des réductions encore plus drastiques et très susceptibles, une fois de plus, de ne pas être atteintes. En temps de prospérité, ces promesses de mesures mirobolantes, régulièrement bafouées et lancées à grands frais, ne sont pas pour conquérir les cœurs et les esprits. Et manifestement, les temps ne sont prospères.

                                  Il existe heureusement une bien meilleure solution, bien plus viable : il suffirait que les sources d’énergie à faibles émissions de CO2 comme l’énergie solaire, au lieu d’être l’apanage de gens riches qui veulent se sentir plus “verts,” succèdent aux anciennes sources d’énergie et constituent une alternative performante.

                                  Il nous faut par conséquent accroître nos investissements dans le secteur des nouvelles technologies. Contrairement à ce que l’on imagine, le Protocole de Kyoto n’a pas poussé dans cette direction. La recherche, y compris celle des pays présents à Kyoto, a vu ses investissements chuter depuis les années 1980, et stagner.

                                  Investir massivement dans la recherche et le développement de l’énergie à faibles émissions de CO2, qu’il s’agisse d’énergie solaire ou d’autres nouvelles technologies, serait rapidement plus rentable que d’investir dans les combustibles fossiles. Des estimations économiques montrent que chaque dollar investi nous en ferait gagner 16.

                                  Tous les pays devraient accepter de consacrer 0,05% de leur PIB à la R&D dans le domaine des technologies faiblement émettrices de carbone. Le coût total mondial serait 15 fois plus élevé que celui des dépenses actuelles dévolues à la recherche sur l’énergie alternative, mais six fois moindre que ce que coûte Kyoto. Un accord de cette nature pourrait faire figure de nouveau traité de Kyoto pour la planète – avec, comme différence principale, que ce protocole ferait vraiment une différence et qu’il aurait de bonnes chances d’être universellement adopté.

                                  Pourquoi ne pas faire l’un et l’autre : investir en faveur de la R&D, et s’engager à des réductions d’émissions de CO2 immédiates ?

                                  Les choix ruineux qui se font à Kyoto ne font que nous détourner de l’indispensable préparation que nous devons accomplir pour nous déshabituer des combustibles fossiles. S’efforcer de réduire les émissions de CO2 n’est en aucun cas la bonne réponse au réchauffement planétaire. En voici les deux raisons fondamentales.

                                  Tout d’abord, les pays en développement n’ont pas, face à la pauvreté, d’autre recours que les combustibles fossiles. Le charbon entre pour moitié dans l’énergie mondiale. Il représente 80% de la production d’énergie en Chine et en Inde, où il offre aux ouvriers une qualité de vie que leurs parents auraient eu du mal à imaginer. Restreindre les émissions, c’est priver ces centaines de millions de gens de ce succès. Il n’y a pas, dans un avenir proche, de source d’énergie “verte” qui soit assez abordable pour remplacer le charbon. Misons sur la recherche pour obtenir des énergies vertes pour que d’ici 2050, elles soient plus abordables que les combustibles fossiles.

                                  Ensuite, réduire au plus vite les émissions de CO2 coûte cher – les coûts en sont substantiellement plus élevés que les bénéfices. Si on avait mis pleinement les accords de Kyoto en application dans le siècle, on n’aurait réduit les températures que de 0,2°C (0,3°F), pour un coût de 180 milliards de dollars par an. Ce qui équivaut économiquement à un rapport de 30 cents de bénéfice par dollar investi.

                                  Quant aux réductions, plus importantes, que propose l’Union européenne – de 20% par rapport aux niveaux de 1990 en 12 ans – elles auraient pour incidence de faire baisser la température de la planète d’ici 2100 d’un soixantième de degré Celsius (un trentième de degré Fahrenheit), pour un coût de 10 mille milliards de dollars. Chaque dollar investi nous ferait gagner tout juste quatre cents.

                                  Le plus triste, c’est que près de tous les interlocuteurs clés de ce débat sur le réchauffement planétaire – hommes politiques, militants et experts – savent déjà que l’accord, tel qu’il se présente pour Copenhague en décembre, n’aura qu’un impact négligeable sur les températures.

                                  A moins de changer de direction et de déclencher des actions réalistes et réalisables, les déclarations de “succès” à Copenhague en décembre seront dénuées de toute signification. On fera des promesses. On ne les tiendra pas. Et on perdra encore une décennie. Attaquons-nous plutôt à l’orthodoxie de Kyoto. On peut mieux faire.

                                  ------------------------

                                  si c’est pas de la manipulation mentale qu’est ce d’autre.... faut quand même pas prendre les gens pour des cons...... avec votre carbone.....

                                  oici quelle lecture nous trouvons sur "ladmirable site de ce bobo d’arthus bertrand, qui va nous pondre son film HOME dans 40 pays, et dont les extraits son, sont inversement proportionnels, aux extraits images..... tant c’est LENIFIANT.....

                                  senant sans doute lui aussi le vent tourné, il laisse la parole, à Bjorn lomborg journaliste très connu dans les milieu écolos....
                                  http://www.goodplanet.info/goodplan...

                                  extraits....

                                  La lutte contre le réchauffement climatique est par définition, nous dit-on, la mission de notre époque. Une armée d’experts nous explique que nous devons réduire nos émissions, sans attendre et avec la dernière énergie. Mais cette cause suscite de moins en moins l’adhésion des cœurs et des esprits.

                                  Une nouvelle enquête du Pew révèle que le réchauffement planétaire serait devenu le dernier des soucis des Américains. Une autre de leurs enquêtes montrait que la Chine, premier émetteur mondial, s’en souciait moins encore que les Etats-Unis. Les Chinois ne sont que 24% à prendre le réchauffement planétaire au sérieux, ce qui fait de la Chine le pays le plus détaché vis-à-vis de ce problème. Une enquête d’Opinium montre quant à elle que la plupart des électeurs du Royaume-Uni pensent que les taxes vertes bénéficient davantage aux recettes qu’à l’environnement, et que 7 personnes sur 10 refusent de voir leurs impôts augmenter pour lutter contre le changement climatique.

                                  Les solutions envisagées jusqu’ici face au problème du réchauffement sont au demeurant catastrophiques. A Rio de Janeiro en 1992, les responsables politiques des pays riches devaient, selon leurs engagements, avoir réduit leurs émissions en 2000, et ils n’en ont rien fait. Ils se sont réunis à nouveau à Kyoto en 1997, se sont fixé des réductions d’émissions de CO2 plus strictes encore pour 2010, mais les émissions n’ont cessé d’augmenter et Kyoto n’a pratiquement pas changé la donne.

                                  Le plus tragique, c’est que les responsables qui se retrouveront à Copenhague en décembre s’y assigneront, à peu de chose près, les mêmes objectifs : des réductions encore plus drastiques et très susceptibles, une fois de plus, de ne pas être atteintes. En temps de prospérité, ces promesses de mesures mirobolantes, régulièrement bafouées et lancées à grands frais, ne sont pas pour conquérir les cœurs et les esprits. Et manifestement, les temps ne sont prospères.

                                  Il existe heureusement une bien meilleure solution, bien plus viable : il suffirait que les sources d’énergie à faibles émissions de CO2 comme l’énergie solaire, au lieu d’être l’apanage de gens riches qui veulent se sentir plus “verts,” succèdent aux anciennes sources d’énergie et constituent une alternative performante.

                                  Il nous faut par conséquent accroître nos investissements dans le secteur des nouvelles technologies. Contrairement à ce que l’on imagine, le Protocole de Kyoto n’a pas poussé dans cette direction. La recherche, y compris celle des pays présents à Kyoto, a vu ses investissements chuter depuis les années 1980, et stagner.

                                  Investir massivement dans la recherche et le développement de l’énergie à faibles émissions de CO2, qu’il s’agisse d’énergie solaire ou d’autres nouvelles technologies, serait rapidement plus rentable que d’investir dans les combustibles fossiles. Des estimations économiques montrent que chaque dollar investi nous en ferait gagner 16.

                                  Tous les pays devraient accepter de consacrer 0,05% de leur PIB à la R&D dans le domaine des technologies faiblement émettrices de carbone. Le coût total mondial serait 15 fois plus élevé que celui des dépenses actuelles dévolues à la recherche sur l’énergie alternative, mais six fois moindre que ce que coûte Kyoto. Un accord de cette nature pourrait faire figure de nouveau traité de Kyoto pour la planète – avec, comme différence principale, que ce protocole ferait vraiment une différence et qu’il aurait de bonnes chances d’être universellement adopté.

                                  Pourquoi ne pas faire l’un et l’autre : investir en faveur de la R&D, et s’engager à des réductions d’émissions de CO2 immédiates ?

                                  Les choix ruineux qui se font à Kyoto ne font que nous détourner de l’indispensable préparation que nous devons accomplir pour nous déshabituer des combustibles fossiles. S’efforcer de réduire les émissions de CO2 n’est en aucun cas la bonne réponse au réchauffement planétaire. En voici les deux raisons fondamentales.

                                  Tout d’abord, les pays en développement n’ont pas, face à la pauvreté, d’autre recours que les combustibles fossiles. Le charbon entre pour moitié dans l’énergie mondiale. Il représente 80% de la production d’énergie en Chine et en Inde, où il offre aux ouvriers une qualité de vie que leurs parents auraient eu du mal à imaginer. Restreindre les émissions, c’est priver ces centaines de millions de gens de ce succès. Il n’y a pas, dans un avenir proche, de source d’énergie “verte” qui soit assez abordable pour remplacer le charbon. Misons sur la recherche pour obtenir des énergies vertes pour que d’ici 2050, elles soient plus abordables que les combustibles fossiles.

                                  Ensuite, réduire au plus vite les émissions de CO2 coûte cher – les coûts en sont substantiellement plus élevés que les bénéfices. Si on avait mis pleinement les accords de Kyoto en application dans le siècle, on n’aurait réduit les températures que de 0,2°C (0,3°F), pour un coût de 180 milliards de dollars par an. Ce qui équivaut économiquement à un rapport de 30 cents de bénéfice par dollar investi.

                                  Quant aux réductions, plus importantes, que propose l’Union européenne – de 20% par rapport aux niveaux de 1990 en 12 ans – elles auraient pour incidence de faire baisser la température de la planète d’ici 2100 d’un soixantième de degré Celsius (un trentième de degré Fahrenheit), pour un coût de 10 mille milliards de dollars. Chaque dollar investi nous ferait gagner tout juste quatre cents.

                                  Le plus triste, c’est que près de tous les interlocuteurs clés de ce débat sur le réchauffement planétaire – hommes politiques, militants et experts – savent déjà que l’accord, tel qu’il se présente pour Copenhague en décembre, n’aura qu’un impact négligeable sur les températures.

                                  A moins de changer de direction et de déclencher des actions réalistes et réalisables, les déclarations de “succès” à Copenhague en décembre seront dénuées de toute signification. On fera des promesses. On ne les tiendra pas. Et on perdra encore une décennie. Attaquons-nous plutôt à l’orthodoxie de Kyoto. On peut mieux faire.

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                                  si c’est pas de la manipulation mentale qu’est ce d’autre.... faut quand même pas prendre les gens pour des cons...... avec votre carbone.....


                                  • HELIOS HELIOS 1er juin 2009 22:20

                                    Pour moi, la seule certitude que nous avons, c’est que le bilan de ce que nous consommons depasse déja ce que la planete est capable de fournir compte tenu des technologies d’aujourd’hui.
                                    On en conclu immediatement que si l’on veut ameliorer la chose il faut trouver d’autres technologies ou diminuer notre population... ou les deux a la fois.

                                    Ma deuxieme reflexion, apres la lecture de tous les commentaires, c’est que le phantasme du CO2 persiste. S’il est evident que la temperature athmospherique de la terre augmente un peu plus rapidement que toutes les series enregistrées ou reconstituées rien, mais absolument rien, ni preuve, ni même un soupçon etayé par une quelconque correlation ne permet de dire que cela est du a l’activité de l’homme et encore moins a cause du CO2 que nous rejettons par notre activité. Ce serait d’ailleurs plutôt le contraire.

                                    De nombreux indices tendraient plutôt a nous indiquer que c’est l’ensemble du systeme solaire qui est en augmentation de temperature, comme les sondes et les observations de la surface de Mars nous le prouve. La-bas, nous ne nous sommes pas encore appliqué a polluer, n’est-ce pas ?

                                    Je m’elève donc contre cette manipluation qui ne cesse d’etre soutenue par les gens les plus simples qui n’accedent pas ou peu aux données significatives ou, qui lorsqu’elles le font, se laisse influencer par des beaux parleurs qui ont raté leur carriere politique mais qui sont neanmoins les clones de ceux-ci.

                                    Il est dans la logique des choses de faire des economie d’energie et de développer des technologies plus vertes, mais pas au point de tout renier ni d’imposer aux autres les consequence d’un nouveau dogme, celui des religions etant dans l’impasse.

                                    Bonne nuit a tous


                                    • amipb amipb 1er juin 2009 22:58

                                      Je me demande comment il peut y avoir élévation de la température dans l’ensemble du système solaire alors que l’activité du Soleil n’a jamais été aussi basse. Par ailleurs, l’activité humaine n’est peut-être pas l’unique source du réchauffement, mais elle apparaît au moins comme un amplificateur.


                                    • HELIOS HELIOS 2 juin 2009 00:18

                                      Lisez ce lien, et surtout le dernier paragraphe qui est plein de bon sens :

                                      http://www.heartland.org/policybot/results/17977/Mars_Is_Warming_NASA_Scien tists_Report.html


                                    • David 2 juin 2009 01:02

                                      Pourquoi ne pas attendre d’avoir vu le film pour en parler ?...


                                      • Véronique Anger-de Friberg Véronique Anger-de Friberg 2 juin 2009 03:30

                                        Tout simplement parce que le film n’est pas le sujet, mais un prétexte pour aborder la question de l’écolomania... mais vous l’avez sûrement noté si vous avez lu l’article jusqu’au bout.


                                      • sisyphe sisyphe 2 juin 2009 04:26

                                        On ne lit pas tout, parce que votre article est beaucoup trop long pour expliquer une position qu’on a compris tout de suite.

                                        Autant, il faut ne pas tomber dans la parano manipulatrice, autant il ne faudrait pas perdre de vue que, contrairement a la religion (le parallelle est tout a fait inadapte), le constat de l’etat de la planete s’etablit sur des donnees SCIENTIFIQUES. Des lors, il ne peut etre question de dogme.

                                        Vous faites partie des ces people que vous semblez denoncer ; de ceux qui, finalement, en ont marre des injonctions a se responsabiliser, parce qu’ils ne veulent en rien renoncer a quoi que ce soit de leur confort, et qu’apres eux le deluge...

                                        RESPONSABILISATION ; oui, voila le maitre mot ; en premier lieu, bien sur, pour les decideurs, puis les industriels, les agriculteurs, les gros pollueurs, avant d’en arriver aux individus.

                                        Mais la societe en est arrivee a un tel point d’individualisme, de je m’en foutisme, d’egoisme, et de perte du sens de l’interet general, que multiplier les messages tendant a une responsabilisation ne me semblent pas superflus.

                                        De toutes facons, comme on peut le voir avec les accidents de la route, ce ne sont pas les chiffres, les conseils, les campagnes de prevention, qui peuvent changer quoi que ce soit, mais, uniquement, en l’etat actuel du chacun-sa-merde, les sanctions personnelles et financieres.

                                        Alors, moi, ce dont je commence a avoir vraiment marre, c’est le nouveau politiquement correct d’un discours qui tend a demontrer que l’ecologie n’est qu’un dogme, qui parle de khmers verts, de nouvelle religion, pour, au bout du compte, se dedouaner de toute responsabilite, et ne renoncer a aucun de ses petits conforts.

                                        Votre discours est celui des nouveaux bobos negationnistes et individualistes a tout crin.

                                        Oui, le probleme du rechauffement est grave, oui, la pollution est un probleme serieux, oui, les sources d’energie polluantes sont a remplacer progressivement, oui les ressources de la planete sont limitees, oui, des milliers d’especes disparaissent tous les jours, oui, la vie sur cette planete est souillee par l’utilisation de produits chimiques, oui, la privatisation du vivant est une menace, oui l’eradication de la biodiversite en est une autre, oui ; le probleme de l’eau va etre l’enjeu crucial de ce siecle, oui, les sous sols et nappes phreatiques sont totalement polluees, du fait de l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides ; oui, le fait de respirer un air pollue par les emanations de CO2 des bagnoles, 4X4 et autres, est certainement a la base de cancers, oui ; nous avons a lutter contre toutes les sources de pollution, pour essayer de laisser a nos enfants une planete qui ne soit pas totalement degradee ; tout ca, ce sont des constatations, des donnees SCIENTIFIQUEMENT verifiables ; donc, OUI, le souci ecologique est une NECESSITE VITALE.

                                        Alors, si vous n’en avez rien a foutre, et que vous voulez vous donner bonne conscience, en ne renoncant a aucun de vos petits conforts quotidiens, ca vous regarde, comme tous les egoistes, mais, par pitie, gardez ca pour vous, et ne venez pas rejoindre la cohorte des imbeciles qui se plaisent a denoncer le souci ecologique, uniquement parce qu’il les derange dans leur petit egoisme mesquin.

                                        Face a des problemes aussi importants, au lieu de vous couler dans le cours du nouveau discours bien-pensant du denegationnisme, essayez d’adopter une attitude RESPONSABLE ; ca demande un peu moins de posture, et un peu plus d’effort.

                                        Marre de tous ces discours qui denoncent la pseudo « ecolomania », sans aucun fondement scientifique, juste pour surfer sur la nouvelle vague bobo-chacun-sa-merde, et se dedouaner de toute responsabilite ; article inutile et nuisible.


                                        • Véronique Anger-de Friberg Véronique Anger-de Friberg 2 juin 2009 13:07

                                          @Sisiphe et autres saboteurs de vocabulaire : « Négationnistes »... 2 fois dans le même post... et le 2ème post à utiliser ce mot réservé à la Shoah. Vous savez quoi ? Vous me faites mourir de rire... Vous ne savez pas lire (mais vous n’êtes pas le seul) plus de 10 lignes et c’est normal, à notre époque, où il est difficile de prendre le temps de réfléchir librement. Vous parlez de people, de bobo, de refus de responsabilisation, d’égoïsme, mais mon pauvre ami, c’est tout ce que je dénonce dans ce texte ! Ca fait pitié, franchement, ce petit esprit étriqué incapable de comprendre un texte dès qu’il y a plus de 20 phrases à la suite... Vraiment je m’amuse bcp. Vous ne faites que conforter les arguments de cet article. Allez, allez prêchez la bonne parole, Torquemada (puisque vous utilisez des mots disproportionnés, pourquoi pas moi ?) et surtout installez vos bûchers et b rûblez tous les hérétiques qui, pour la plupart, sont sûrement plus écolo-responsables que vous et depus bien plus longtemps.
                                          Je ne perdrai pas mon temps à répondre à des intégristes haineux et réfractaires à tout débat. Qui plus est, des haineux qui se cachent derrière leur ridicule pseudo. Moi, au moins, j’ai le courage de mes opinions et le courage de dire qu’il y a encore des gens qui pensent par eux-mêmes et ne sont pas prêts à se laisser manipuler.
                                          Mais vous ne comprendrez pas ce messages : il est trop long ! Et vous ne savez pas lire plusieurs phrases à la suite... j’oubliais !


                                        • werther_original werther_original 3 juin 2009 00:11

                                          vous avez mon soutien.

                                          Ce monsieur ne doit pas savoir qu’une grande partie de la communauté scientifique ne croit pas au réchauffement climatique. Mais bien sur , il y a fort à parier qu’une ségrégation s’opère
                                          naturellement pour ne garder que les scientifiques qui ne vont que dans le « bon sens » histoire de flatter un ego surdimensionné et d’avoir l’impression de participer à une nouvelle renaissance. Ayez un esprit philosophique et allez voir les thèses opposées.

                                          A ce propos , lisez le livre « état d’urgence » de michael crichton . Vous aurez tout les références des scientifiques en fin de page.

                                          Personne n’est contre appliquer le principe de précaution mais que cela débouche sur une orthodoxie ou les plus fidèles n’hésitent pas a user de termes comme « négationniste » laisse entrevoir l’état liquéfié de certaines cervelles.


                                        • werther_original werther_original 3 juin 2009 00:17

                                          @ sysyohe

                                          De plus mon cher sysyphe , travaillant dans l’automobile , je tenais à préciser qu’il n’y a pas que du CO2 qui sort d’un pot d’échappement. Les particules fines venant des moteurs diesel sont bien plus néfastes pour le corps que le CO2. Quant aux voitures électriques , vous ne devez pas savoir , mais on ne fait pas un bilan écologique que sur l’utilisation mais aussi sur la construction et la destruction. En prenant tout ces éléments en comptes , vos voitures électriques sont des vrais merdes. Savez vous seulement de quoi est constitué une batterie ? Plein de métaux lourds bien cancérigènes. Et l’électricité pour recharger les batteries , elle se fabrique peut-être toute seule ?

                                          C’est le moment d’ouvrir votre esprit , je crois.


                                        • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 3 juin 2009 09:08

                                          à l’auteur
                                          Vous dites :
                                          « il y a encore des gens qui pensent par eux-mêmes »
                                          « j’ai le courage de mes opinions »
                                          Ainsi que :
                                          "il suffirait de 40 milliards de dollars par année pour s’attaquer sérieusement aux problèmes de la faim, de l’eau potable et des maladies qui touchent les pays pauvres« 

                                          Pensez-vous vraiment par vous-même lorsque vous répétez cette affirmation ; erronée de surcroît ?
                                          Est-ce le »courage de mes opinions« qui vous interdit de répondre à certain commentaire ?
                                          Ou bien, est-ce »Paresse intellectuelle, quand tu nous tiens...«  ?

                                          Quote
                                           »il suffirait de 40 milliards de dollars par année pour s’attaquer sérieusement aux problèmes de la faim, de l’eau potable et des maladies qui touchent les pays pauvres" 

                                          Je suis épuisé de lire ou/et entendre cette stupide antienne ! ! !

                                          En effet, cela fait déjà plusieurs dizaines d’années que les pays développés paient, annuellement, beaucoup plus que cette somme (l’Aide Publique au Développement, APD) pour »s’attaquer aux problèmes de la faim, de l’eau potable et des maladies qui touchent les pays pauvres".
                                          En vain !
                                          Au lieu de réclamer de l’argent supplémentaire, il conviendrait bien mieux de s’interroger enfin sur les raisons de cet échec patent afin d’y remédier.

                                          En l’absence de cette interrogation, quel crédit accorder au reste de l’article ?
                                          Unquote

                                          En quoi pensez-vous autrement que ceux qui affirment sans prouver leur dires ?


                                        • ZEN ZEN 7 juin 2009 09:43

                                          @ Werther (original)

                                          A propos du livre dont vous parlez, voici la réaction d’un auteur dont le sérieux est reconnu
                                          Je m’abstiens de porter un jugement sur le fond n’étant pas spécialiste

                                          Je trouve l’article stimulant , soulignant parfaitement les dérives d’une certaine écologie dogmatique et finalement assez équilibré...dans l’état actuel de nos connaissances....


                                        • ZEN ZEN 7 juin 2009 11:22

                                          Léon

                                          Il y a les faits , incontestables, même s’ils sont difficillement mesurables et il y a le discours sur les faits, non pas celui qui émane d’organismes sérieux et prudents, mais la soupe écolobobo qu’on nous sert à grands coups de bienpensance et de clichés culpabilisants
                                          Cette distinction est faite dans l’article, si j’ai bien lu, non ?


                                        • brieli67 7 juin 2009 18:59

                                          Espoir : « C’est au bord du précipice qu’on évolue. »

                                          Depuis 1o ans sur le Net, démoli hacké par les industriels et des services de l’Etat - procès attendu au Luxembourg et toujours repoussé - à la base que des dossiers ressortis des poubelle et du fin fond de placards.

                                          http://terresacree.org/apropos.htm
                                          http://terresacree.org/

                                          Terre sacrée n’est ni contre la science, qui est un excellent outil de connaissance, ni contre l’évolution technologique qu’elle rend possible. Bien au contraire ! Nous n’aspirons pas le moins du monde à retourner à l’homme des cavernes...

                                          Nous sommes uniquement contre les MAUVAIS USAGES de la science mise entre les mains d’hommes sans scrupules, sans éthique, dont l’unique but est de faire du FRIC, d’asservir les humains et de détruire la Vie sous toutes ses formes.

                                          PAR AILLEURS /

                                          Si je demande, Prof Léon à votre tendre et généreuse amie CLAUDE exploitante agricole -une ferme laitière industrielle - près de Colmar : Tchernobyl et son nuage, conséquences et contraintes et comparer rive droite et rive gauche du Rhin

                                          Je n’ai pas à me faire traiter d’échappé d’asile d’aliénés à se faire traiter... etc Super intuition l’artiste, vous frapper à la bonne porte ! Entrez : psychiatre, biologiste, « molecular & clinical neuropharmacologist » ancien terroriste GreenPeace -Allemagne désormais actif dans le « Slow-Food » pour arrondir à l’initiative de la création de MdM et de Utopia
                                          http://www.mouvementutopia.org/blog/
                                          Sans la plume ni le talent de feu B.Lallement
                                          http://www.agoravox.fr/auteur/bernard-lallement#pagination_articles

                                          BRAVO PAPA LEON _le citoyen_ QUI JUBILE d’aller à la pêche en mer aujourd’hui
                                          Dites vous bien que si Avox est dans le cani/veau vos prises de bec y sont pour quelque chose.
                                          Avec l’ami LE FURTIF la pastèque ou/verte sous le bras qui me traite de MONONEURONE de concert avec la Bande Zozo : crétin alcoolo, débile congénital...

                                          Non Léon ! A l’avenir, je me permettrai tout juste de souligner votre incivisme, votre choix délibéré le refus d’aller voter...

                                          "une femme du monde, un couvert noir deux cabinets, deux petit’suisses un grand pardon, une vache un samovar, une pinte de bon sang, une monsieur bien mis....
                                          http://www.youtube.com/watch?v=X3wuzmYHXos

                                           Espoir : « C’est au bord du précipice qu’on évolue. »


                                        • Véronique Anger-de Friberg Véronique Anger-de Friberg 3 juin 2009 12:45

                                          @JPLlabrés (car je sens que vous êtes au bord de la crise de nerf...) : non seulement l’affirmation n’est pas erronée, mais je persiste et signe : « Il serait possible avec 40 milliards de dollars supplémentaires par an de s’attaquer pour de bon à la famine, aux problèmes d’accès à l’eau potable et à ces maladies souvent mortelles que l’on sait pourtant soigner ou prévenir à coûts réduits, comme la tuberculose, la diphtérie, le paludisme,... Peut-on prétendre que l’on est incapable de mobiliser de telles sommes alors que dans le même temps les seules dépenses en cigarettes en Europe s’élevaient en 1998 à 50 milliards de dollars et celles en boissons alcoolisées à 105 milliards de dollars(...), le seul achat des crèmes glacées à 11 milliards de dollars ? » pour ne citer que ces exemples extraits du Rapport mondial sur le développement humain (1998) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)." Si vous mettez en doute ce rapport, donnez-vous sources parce que je trouve que vous vous agitez bcp... démonstration que vos arguments sont bien pauvres smiley
                                          Lisez mon prochain txt, vous trouverez peut-être certaines réponses, le 5 juin sur AVox (le txt sera plus court, peut-être qu’il sera dans vos capacités de le lire en entier cette fois...).
                                          Cette fois, je crois que tout est dit.

                                          PS : Ah, et au fait, je ne me sens pas du tout l’âme d’un martyr comme vous le suggérez. Si vous me connaissiez, vous sauriez que ce n’est vraiment pas le genre de la maison...


                                          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 3 juin 2009 13:20

                                            à l’auteur

                                            « je sens que vous êtes au bord de la crise de nerf... »
                                            Je me sens très calme ; simplement contrarié par votre double absence de réponse.

                                            "non seulement l’affirmation n’est pas erronée, mais je persiste et signe : « Il serait possible avec 40 milliards de dollars supplémentaires par an de s’attaquer pour de bon à la famine, aux problèmes d’accès à l’eau potable et à ces maladies souvent mortelles que l’on sait pourtant soigner ou prévenir à coûts réduits, comme la tuberculose, la diphtérie, le paludisme,... Peut-on prétendre que l’on est incapable de mobiliser de telles sommes [...] ? »
                                            Je n’ai absolument pas affirmé qu’il est impossible de consacrer plus d’argent à l’Aide Publique au Développement.
                                            J’ai simplement déclaré que "cela fait déjà plusieurs dizaines d’années que les pays développés paient, annuellement, beaucoup plus que cette somme pour »s’attaquer aux problèmes de la faim, de l’eau potable et des maladies qui touchent les pays pauvres".
                                            En vain !
                                            Au lieu de réclamer de l’argent supplémentaire, il conviendrait bien mieux de s’interroger enfin sur les raisons de cet échec patent afin d’y remédier.
                                            En l’absence de cette interrogation, quel crédit accorder au reste de l’article ?« 

                                             »Si vous mettez en doute ce rapport« 
                                            Je ne mets pas en doute ce rapport. Je dis que ce qu’il préconise restera une ineptie tant que les fonds déjà consacrés à l’Aide Publique au Développement ne seront pas enfin utilisés de manière adéquate et productive. Ceci fait, il sera assez tôt de rajouter 40 milliards supplémentaires. Pas avant !

                                             »Je trouve que vous vous agitez bcp... démonstration que vos arguments sont bien pauvres"
                                            J’ai dû vous interpeler trois fois avant que vous ne condescendiez à répondre.
                                            Quant à mes arguments, ils sont effectivement si pauvres que vous vous gardez bien d’y répondre.

                                            Lisez mon prochain txt, vous trouverez peut-être certaines réponses, le 5 juin sur AVox
                                            Bel argument : trouver dans votre prochain texte des arguments à votre présent texte. Voilà une proposition des plus rationnelles ! ! !

                                            "Le txt sera plus court, peut-être qu’il sera dans vos capacités de le lire en entier cette fois...".
                                            Je ne vois pas ce qui vous autorise à mettre en doute mes capacités à lire un long texte quand bien même il serait inintéressant...


                                          • nounoue david samadhi 7 juin 2009 00:23

                                            Fraudais arrêter de nous prendre pour des cons , si il n’y avait pas autant de paradis fiscaux de spéculation de connerie ultra libéral sa irais beaucou p mieux deja ... alors courage la prochaine fois ces messieurs s’attaqueront à l’empire du mal l’argnet facile des speculateurs, la taxe tobin ETC
                                            ps : demain je vote pour ceux qui ont refusé l’europe des lobbies depuis 2005 ...


                                            • ZEN ZEN 7 juin 2009 09:49

                                              Le discours écologique dominant et médiatique nous détourne des problèmes essentiels, qui sont économiques et sociaux, comme nous le rappelle la phrase d’E.Morin , cité par l’auteur
                                              Il contient aussi beaucoup d’incohérences

                                              Il ne faut pas oublier non plus le business qu’il génère


                                              • ZEN ZEN 7 juin 2009 09:58

                                                Pas d’accord cependant avec l’auteur qui semble bien complaisante vis à vis de C.Allègre, dont elle néglige d’analyser les« thèses »
                                                Jancovici les a bien remises en place


                                                • ZEN ZEN 7 juin 2009 10:22

                                                  "...Le vif intérêt que manifeste aujourd’hui l’élite du monde des affaires pour le développement des « écotechnologies » est le reflet direct du besoin d’un changement de modèle économique global, qui devient évident en ce début de XXIe siècle. Ces patrons eux-mêmes le reconnaissent volontiers : "Notre volonté de lutter contre les modifications que subit le climat de la planète est aussi liée au fait que ce défi écologique a des chances de donner un puissant coup d’accélérateur à des innovations technologiques qui seront massivement diffusées, ce qui fera monter le cours des actions des grandes sociétés industrielles."

                                                  Le « business de l’écologie », qui capitalise le passage rapide à une économie qui se détourne des hydrocarbures, recèle un potentiel énorme, capable d’inaugurer un nouveau chapitre du développement technologique de la planète et d’engager la troisième révolution industrielle : la révolution « verte »....( Courrier international sur le G8 et l’écobusiness)

                                                  On comprend sans doute mieux les campagnes d’Al Gore...



                                                    • ZEN ZEN 7 juin 2009 10:58

                                                      Désolé de soliloquer...

                                                      L’auteur a raison de renvoyer aux travaux de Patrick.Viveret et à ceux de l’économiste René Passet, que j’apprécie particulièrement
                                                      On y trouve une autre approche systémique et « humaniste » de l’économie, loin des schémas quantophréniques de l’économie classique
                                                      Un utile réflexion sur la notion de (vraie) richesse
                                                      (Ouvrir les liens en bas de l’article)


                                                      • E-fred E-fred 7 juin 2009 12:23

                                                        Yann Arthus-Bertrand avoue qu’ "il y aura des accidents nucléaires un jour ou l’autre" mais… il soutient quand même le nucléaire.

                                                        Selon le photographe, interviewé sur France inter samedi 30 mai [1], Alain Juppé lui a avoué que Bordeaux avait failli être évacuée lors de l’inondation de la centrale nucléaire du Blayais en décembre 1999. Pourtant, de façon incompréhensible, Yann Arthus-Bertrand continue de soutenir l’industrie nucléaire…

                                                        Le film « Home », porté par une puissante campagne de promotion, sort le 5 juin sur les 5 continents. Avec cette opération mondiale, Yann Arthus-Bertrand se pose comme l’un des premiers écologistes de la planète.

                                                        Or, ce statut est plus que contestable puisque le photographe continue imperturbablement de soutenir l’industrie nucléaire, une des industries les plus polluantes et dangereuses, qui met gravement en danger l’avenir de la planète. Cette position ne peut que renforcer les soupçons de collusion avec l’un de ses principaux sponsors, l’électricien français EDF.

                                                        La position pronucléaire de M. Arthus-Bertrand est d’autant plus indéfendable que, interviewé sur France inter, il vient de faire un aveu crucial : le maire de Bordeaux Alain Juppé lui a confié que, lors de la tempête de décembre 1999, l’inondation de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) avait été si grave que les autorités avaient été à deux doigts de faire évacuer la ville de Bordeaux.

                                                        M. Arthus-Bertrand avoue qu’ "il y aura des accidents nucléaires un jour ou l’autre, il faut le savoir" mais il ajoute à plusieurs reprises, sans s’expliquer sur cette incroyable contradiction, et sans justifier ce propos : « on a besoin du nucléaire ». D’ailleurs, questionné sur les déchets radioactifs, il décrète « oublions les déchets » [2] ! Mais quel « ’écologiste » est donc M. Arthus-Bertrand ?

                                                        Et de quel « besoin » s’agit-il ? Satisfaire les ambitions industrielles d’EDF et d’Areva ? Les obsessions de M Sarkozy ? Si M Arthus-Bertrand veut réellement « sauver la planète », il doit d’urgence, avant la sortie du film « Home », se positionner contre l’industrie nucléaire. A défaut, il sera légitime de dénoncer une véritable imposture.

                                                        [1] http://sites.radiofrance.fr/francei... (Emission du 30 mai 2009 - Avancer le curseur à 47’47’’)

                                                        [2] http://sites.radiofrance.fr/francei... (Emission du 30 mai 2009 - Avancer le curseur à 47’47’’

                                                        Vous avez vu à la fin par qui sponsorisé ce film ? Vous n’êtes pas dupes quand même...

                                                        Ce film est un emballage...pour quelqu’un qui reste le c..dans un hélico toute la journée...les images sont...BELLES...il arrive à rendre esthétique le sable bitumeux qui se déverse au Canada...


                                                        • jjwaDal marcoB12 7 juin 2009 18:19

                                                          Vous avez un livre a vendre et je peux comprendre la nécessité de forger un mot qui est en même temps un jugement (non dernier) implicite.
                                                          Or donc il y aurait de l’ »écolomania » dans l’air.
                                                          Halte aux cassandres, surtout ne faisons peur à personne et attendons que nos élus prennent les bonnes décisions, prêts que nous sommes dans les « starting blocks » depuis belle lurette...
                                                          Sur quelle planète vivez-vous ?...
                                                          Sur la mienne (la Terre) une espèce s’est accaparée de l’essentiel des terres non désertiques pour y pratiquer des activités frôlant la folie furieuse et qui visent en plus d’anéantir la biodiversité végétale et animale à consommer l’essentiel des réserves en eau pour satisfaire des préférences alimentaires au demeurant dangereuse pour sa santé (voir les conseils des nutritionnistes ou les bénéfices du régime crétois).
                                                          Bref, nos démangeaisons carnées sont la cause d’une des pires catastrophes pour la biodiversité. Tout le monde sait aussi que notre bétail a un accès préférentiel à la nourriture face aux pauvres ce qui semble ne déranger qu’une poignée.
                                                          La vie n’a jamais créé de déchet durant plus de 3 milliards d’années et avait laissé un joli patrimoine lorsque nous sommes apparus (O2 dans l’air, protection anti-UV, humus des sols, sources énergétiques fossiles, toutes les ressources vivantes, etc).
                                                          Notre premier geste a été de gaspiller et détruire ces ressources à grande vitesse pour les transformer en déchets (le pompon étant radioactif).
                                                          Ce fut une joli performance de transformer pipi et caca (ressources précieuses durant plus de 100 millions d’années) en déchets en les mélangeant à des millions de m3 d’eau potable. Qu’un milliard des nôtres n’aient pas accès à l’eau potable est sans doute un autre sujet...
                                                          Et les toilettes sèches, la récupération des eaux de pluie ou des eaux grises pour les chasses ?...
                                                          On ne s’étonne pas de voir notre atmosphère contenir plus de CO2 qu’il y en eu au cours des 800000 dernières années, ni de la présence de centaines de molécules (exobiotiques) dans nos corps et celui des autres espèces. Le cancer est-il un moyen de réguler notre population ? (notre fille n’avait que 7 ans néanmoins).
                                                          Nous croulons sous les richesses énergétiques et sauf erreur de ma part c’est le système en place qui nous a mis dans la situation de risquer une crise économique majeure pour cause de manque et pas du tout les écolos. Eux nous disent où est l’abondance et c’est la pénurie que notre choix des sources fossiles place en face de nous. Nous étions capables d’aller sur la Lune mais pas de construire des éoliennes, des centrales thermosolaires, des digesteurs pour le biogaz, des centrales à biomasse ? A d’autres...
                                                          Nous avons la preuve par les études et réalisations que l’agrobiologie pourrait nourrir le monde et que l’aquaculture de poissons végétariens (tilapia par ex) pourrait satisfaire nos « besoins ».
                                                          Qu’avons-nous fait ? La faute des écolomaniaques encore ?
                                                          Je pourrais continuer sur des pages et des pages.
                                                          D’un côté un troupeau aveugle piloté par des bergers autistes, amoraux et incompétents (nos dignes représentants), de l’autre une poignée qui disent que « trop (de conneries) c’est trop ! ».
                                                          Et vous voulez leur casser du bois sur le dos ?
                                                          Grand bien vous fasse...


                                                          • cathy30 cathy30 7 juin 2009 23:54

                                                            je me souviens du discours du président sarkosy à l’Onu sur le nouvel ordre mondial associé au new deal écologique. Et bien là je me pose des questions et je pense que l’auteur de l’article n’est pas si loin de la vérité.


                                                            • ZEN ZEN 8 juin 2009 10:26

                                                              Bonjour Madame,

                                                              Nous regrettons que vous ayiez interrompu l’échange qui s’amorçait, même si c’était sur un ton un peu vif.
                                                               Mais Agoravox n’est pas un espace consensuel, c’est sa qualité et son défaut...
                                                              Dommage, car vous auriez eu l’occasion de mieux vous expliquer et de dissiper certains malentendus
                                                              Vous avez remarqué que j’étais assez d’accord sur le fond de vos propos, malgré une certaine réticence sur le ton et certains détails, une certaine outrance qui a orienté des lectures dans des contre-sens
                                                              C’était une plate-forme intéressante pour approfondir des points fondamentaux
                                                              Il serait utile que vous y reveniez, notamment à la lumière des travaux de P.Viveret et de l’incontournable R.Passet
                                                              Je me suis permis de reprendre une partie de vos propos, à ma manière, de la relayer sur mon blog. Si vous le jugez bon, vous pouvez me répondre par cette voie.
                                                              Objections votre Honneur ?
                                                              Bien cordialement


                                                              • Lisa SION 2 Lisa SION 2 16 juin 2009 04:15

                                                                Véronique,

                                                                Les suédois, chez qui j’ai vécu un hiver, ont développé un système qui récupère les derniers gaz d’échappement chauds et les compriment avant coupure. Ainsi, en étant restitués pendant 48 h en petites libérations régulières, votre moteur reste prêt à fonctionner au meilleur rendement immédiatement, à tout moment. Ce n’est pas une invention mais un concept.

                                                                J’y ai goûté le meilleur yaourt en brick d’un litre qui s’ouvrait avec une simple pincée des ongles.

                                                                La centrale de fonderie d’acier suédois récupérait ses excédents et chauffait toute la ville au point que j’ai pu vivre nu chez mon amie en plein hiver, sans aucune difficulté mais pas sans un très certain plaisir.

                                                                Pendant ces années, nous avons privilégié le transport en commun payant alors que le prix du billet représente 2O % du total, la différence étant assurée par l’impôt. C’est de cette politique que sont nés tous les compliqués systèmes de portillons automatiques ( en acier suédois ) qui ont fleuri dans les métros, bus et gares et même péages d’autoroutes...A qui croyez vous que cela ait profité... ? BOLLORé, http://199.84.131.196/catacombes/EV1Eulogy.htm Vous connaissez sûrement le problème de l’auto électrique et du rapt du dernier cité dans son échouement...

                                                                Je ne vais pas vous faire l’inventaire des nombreuses erreurs politiques qui ont servi à enrichir les amis du dirigent actuel, mais si nous ne voulons pas devenir les esclaves de cette élite dominante, il nous faudra nous battre pour que l’écologie, soutenue depuis notre jeunesse par de nombreux illustres inconnus, ne portent pas aux nues, tous ces noms désobligeants...

                                                                Cordialement. L.S.


                                                                • Lisa SION 2 Lisa SION 2 16 juin 2009 04:22

                                                                  Vous devriez fractionner vos articles trop longs, et donner plusieurs rendez vous...

                                                                  Décidément Gilbert-Keith Chesterton est en train de conforter sa place au sein du cercle très restreint des meilleurs écrivains catholiques du XX siècle. Et pourtant qui l’eut dit à l’époque des premières années de sa carrière de journaliste britannique à la fin du XIXe siècle ! Né en 1874, il exprima ses premières tendances chrétiennes en 1908 et fut baptisé dans l’Eglise catholique en 1922. Dès lors il n’écrivit plus que pour l’apologie de sa religion jusqu’à sa mort en 1936.

                                                                  C’est un évènement, car il s’agit d’un très grand ouvrage de réflexions politiques ( ce qui est rare chez Chesterton) en même temps qu’un livre visionnaire dans lequel on découvre des propos écrits il y a plus de 80 ans sans n’y trouver rien de « vieilli » !
                                                                  En effet, il y est fait allusion à la crise de l’environnement, la faillite des banques, la destruction de l’agriculture et la perversité du système de la grande distribution !

                                                                  ______________________________________________________________________ ________________________________________

                                                                  La thèse de Chesterton est d’établir les fondations sur lesquelles doit être bâtie une société réellement humaine, respectant la famille en tant que cellule-mère de tout l’organisme social et la propriété privée qu’il faut préserver tout autant du totalitarisme collectiviste que du capitalisme « bling bling » qui ne profite qu’à une caste très restreinte de privilégiés. Cette propriété privée, ainsi définie, est la seule entité capable d’assurer la liberté des familles.

                                                                  Nous avons été frappés par la pertinence du chapitre intitulé : De certains aspects du grand commerce, partagé en quatre paragraphes : Le bluff des grands magasins ; le malentendu concernant la méthode ; l’exemple en question ; la tyrannie des trusts.
                                                                  C’est étonnant on croirait que ces pages ont été écrites aujourd’hui :

                                                                  «  [...] Je pense que le grand magasin est un mauvais magasin. Je trouve mauvais non seulement au sens moral mais même au sens mercantile du terme et je pense qu’y faire ses emplettes est non seulement une mauvaise action mais une mauvaise affaire. J’estime que le grand magasin n’est pas seulement vulgaire et insolent, mais incompétent et inconfortable ; et ne nie même l’efficacité de sa vaste organisation [...]
                                                                  « La vérité, c’est que les grands magasins sont surtout très commode pour ceux qui en ont le monopole. Ils permettent de concentrer le commerce en concentrant richesse dans de moins en moins de mains. Cette richesse leur permet parfois, il est vrai, de payer des salaires acceptables, mais elle leur permet aussi d’acquérir d’autres affaires plus lucratives et de mettre en vente des produits de moins bonne qualité. Car ils sont les seuls à prétendre que leurs produits sont meilleurs qu’ailleurs, alors que nous sommes tous témoins de cas concrets où c’est précisément le contraire qui est vrai. »
                                                                  [...]


                                                                  « [...] La propriété privée devrait être protégée contre des criminels bien plus dangereux que de simples cambrioleurs et pickpockets. Elle a besoin d’être protégée contre les conspirations de toute une ploutocratie. Elle a besoin d’être défendue contre les riches, ceux qui généralement nous gouvernent et qui par leur fonction sont censés la défendre. Il n’est pas très difficile de comprendre pourquoi ils ne le font pas. La difficulté est d’imaginer des gens qui veulent bien le faire, et non pas qui sont en train de le faire. Je veux bien qu’on nous dise que l’idéal de l’ Etat distributiste ne vaut pas le risque ni même la peine. Mais qu’on ne nous dise pas que personne dans le passé n’a jamais pris de risques, ou que les enfants d’Adam sont incapables de prendre de la peine. S’ils prenaient moitié autant de peine pour instaurer la justice qu’ils en ont prise pour favoriser l’injustice, s’ils travaillaient avec moitié autant d’ardeur pour réaliser quelque chose de beau qu’ils mettent à tout saloper, s’ils avaient servi Dieu comme il ont servi le Roi du Porc ou celui du Pétrole, le succès de notre Démocratie distributive illuminerait le monde comme les enseignes publicitaires que nos ennemis accrochent au sommet de leurs tours démentes et de leur gratte-ciels. »

                                                                  IMPRESSIONNANT, n’est-ce pas ? Nous rappelons que ceci a bien été écrit en 1926 !


                                                                • personnel 17 juin 2009 10:22

                                                                  Bonjour Madame

                                                                  J’ai aimé vous lire et je vous trouve trés pertinente sur le sujet et l’ensemble de vos exemples sont reconnus.
                                                                  Je reconnais faire parti des nantis au ventre plein mais je n’arrive pas à me persuader que je ne suis pas responsable de l’environnement et de mon prochain : je vais donc vous donner mon point de vue.

                                                                  J’appartiens et vous appartenez à une société bâtie sur un ensemble de valeurs culturelles souvent liées à une éducation religieuse ou autre qui observe une morale pas toujours honnête.

                                                                  On m’a donné la vie sans trop savoir pourquoi et c’est le perpetuel recommençement pour les générations d’enfants à naître.

                                                                  Yann Arthus Bertrand souffre comme vous d’une maladie que je crois curable : l’Hypocrisie Chronique.

                                                                  6,7 Milliards d’êtres humains sur notre planète et vous pensez qu’il suffirait de partager les ressources : d’accord pour le partage mais la pollution.....

                                                                  Ce que vous oubliez de préciser discrètement : aprés le partage équitable la pollution sera partagée équitablement et rien n’aura évolué.

                                                                  Rappelez-vous que la pollution que vous condamnez à tout va est la conséquence des besoins alimentaires, matériels et sanitaires de toute vie décente sur terre pour 6,7 Milliards d’habitants.

                                                                  Amusez-vous comme Y .A .B à dresser un bilan alarmiste, Amusez-vous à émettre des critiques sur la forme mais s’il vous plait, arrêtez de vous prendre au sérieux. Tous deux, vous n’osez aborder le problème de fond.

                                                                  Le bilan énergétique de notre planète fut estimé par le Commandant Cousteau à la suffisance d’une population de 3 Milliards d’individus et nous sommes rendu à 6,7 Milliards en constante évolution.

                                                                  Peut-être avez vous des enfants comme Y. A. B
                                                                  Je ne connais rien de plus égoïste qu’une mère de famille qui a ou qui veut avoir des enfants. Elle se fiche de la terre entière, qu’elle s’écroule ou pas. Le pire, c’est qu’on loue chaque jour cet instinct maternelle tellement tendre et tellement médiatique. On décerne encore la médaille de la famille nombreuse. Partout dans le monde, c’est le symbole de l’humanité culturelle. Difficile dans ces conditions de lutter efficacement.

                                                                  Je veux ici saluer l’action des milliers d’hommes de bonnes volontés qui sacrifient leur énergie pour essayer de stabiliser les dégâts et je ne vois toujours qu’eux à part quelques femmes célibataires sans enfant. Je fus un de ceux là et je jette l’éponge aujourd’hui.
                                                                  Je ne désespère pas que les femmes devenues moins futiles participent un jour en devenant responsables de leurs actes.

                                                                  L’écolomania me semble si dérisoire à côté du tabou de la natalitée contrôlée.




                                                                  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 20 juin 2009 05:18

                                                                    @ Personnel, bienvenue,

                                                                    C’est votre premier message sur Agoravox, et déjà «  Je fus un de ceux là et je jette l’éponge aujourd’hui. »... !

                                                                    J’espère que vous ne vous êtes pas inscrit juste pour dire uniquement cela mais que vous l’avez fait pour nous apporter d’autres témoignages de courage, de science et d’affront. Sinon, ce serait vraiment trop furtif et laisserait toute notre communauté sur sa faim. A bientôt. L.S.


                                                                  • @politique @politique 28 juin 2009 01:32

                                                                    Bonjour, ou Bonsoir,

                                                                    Je vous trouve formidable j’aime et j’adhère à votre pensée. pourtant ce film ne m’a pas choqué. Au contraire, ce film m’a apaisé. Peut être justement parce qu’il est provoquant et dérangeant.

                                                                    Cordialement.


                                                                    • @politique @politique 10 juillet 2009 19:41

                                                                      Je souhaite que votre prochain livre est autant d’impacte et de retombées commerciales pour vous. Car c’est évidemment ce que vous aimeriez connaitre.
                                                                      L’homme n’a jamais été remarqué pour sa générosité ni son altruisme.
                                                                      Nous sommes apparemment le plus grand prédateurs, nous avons vaincu les éléments.

                                                                      Lorsque nous serons, bientôt, dix ou quinze milliards, je pense que pour nous, de toute évidence la vie sera plus belle et prospère ...n’est ce pas ?
                                                                      Cordialement


                                                                      • Véronique Anger-de Friberg Véronique Anger-de Friberg 10 juillet 2009 20:13

                                                                        Vous avez raison... à lire la majorité de ces commentaires, on peut désespérer de la nature humaine et de son intelligence... D’ailleurs, ceci sera mon dernier commentaire car j’ai déjà expliqué 10 fois la même chose et si vous ne comprenez pas, je n’ai pas à perdre mon temps à vous répondre.
                                                                        Quant aux retombées commerciales, elles seront nulles puisque le livre est publié dans une maison d’édition sans but lucratif et que tous les bénéfices et droits d’auteur sont intégralement reversés à des fonds de dotation. L’édition sans but lucratif est faite pour ceux qui pensent que les idées sont faites pour essaimer, résonner et faire raisonner le plus grand nombre ; non pour assouvir la quête d’enrichissement financier de quelques uns. Mais c’est une conception qui doit vous échapper...

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