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Accueil du site > Tribune Libre > La déconstruction de la France par Sarkozy

La déconstruction de la France par Sarkozy

L’exploitation émotionnelle de la capacité meurtrière des humains devient pénible, particulièrement son utilisation morbide par notre président qui surfe sur la mort et le drame des citoyens pour être élu, et non content de cela il renvoie la faute aux autres.

Jamais un président n’a mis autant en accusation les citoyens, jamais aucun ne les a montés les uns contre les autres.

Je suis rarement insultant car cela ne précise rien si ce n’est son humeur. Mais je n’arrive pas à trouver de qualificatif approprié pour définir son action.

Je vais reprendre un mot qui me parait le plus juste, il mène une entreprise de déconstruction.

Il est en train de déconstruire la société française, mais dans son langage il appelle cela des réformes et la modernité. Loin de moi l’idée d’une stagnation, elle est d’ailleurs impossible, mais envisager la découpe de la société pour la mettre en vente, dans le plus obscur des scénarios je n’avais pas envisagé cela, du moins j’avais cru comprendre que ce n’était pas pour cela que des français l’avait élu.

C’est ainsi qu’il en est revenu à la sacralisation du capital, source de progrès, et à la précarité source d’innovations.

Mais que nenni de la réalité même si elle démontre que la concentration des capitaux a apporté un accroissement des inégalités salariales, fiscales, et si elle étrangle l’état. Son objectif n’est pas d’apporter une solution, mais de transférer ce qui est encore des services de l’état vers ceux qui possèdent de la monnaie pour les acquérir.

Le processus logique est calqué sur la précarité, à ses yeux tout ce qui offre des garanties pour se protéger des vicissitudes de l’existence et à pourfendre, si cela ne conduit pas à un service marchand qui vassalise, si cela ne conduit pas à une organisation machinéenne entre carotte et bâton, c’est là toute la haute philosophie de notre président, nous renvoyer au monde animalier.

2.5 Millions d’années d’évolution « civisilationnelle » humaine pour çà, pour s’entendre dire que le plus fort doit diriger et que les autres doivent vivre leurs conditions précaires, et l’UMP est unanime derrière cet homme, nous tenons là un sacré projet pour la France.

Et il est passé à l’acte, réforme de l’armée, réforme sur l’Indépendance française, réforme des services de police, réforme de l’éducation, réforme de la justice, réforme de la fonction publique, réforme hospitalière, et tout cela dans l’urgence toujours précédé d’un faits divers pour justifier d’une réponse aux désirs des populations.

J’en ai certainement oublié d’autres, mais je reste tout de même sur une interrogation, comment des élus UMP ont pu accepter tout cela, démentant de ce fait tout ce qu’ils avaient pu admettre du précédant gouvernement de même obédience. Comment ont-ils pu se déjuger de la sorte, devant ce qui ne fut que leurres, illusions, et entendre dire nous sommes obligés de continuer sur cette voie car à force de tromper l’opinion publique elle nous sera à un moment favorable.

Alors cette affaire de Laetitia a démontré publiquement les mensonges de notre président au point d’en avoir révolté la magistrature.

Il a fini par faire croire que la garde à vu est une sanction, au point que les citoyens sont heurtés quand un prévenu est relâché avant son jugement.

Il a fini par faire croire que la suggestion de dangerosité suffit pour obtenir une condamnation.

Il a fini par faire croire à la présomption de culpabilité.

Il a fini par faire croire au danger imminent des récidivistes.

Il a fini par faire croire aux dangers du net.

Il a fini par faire croire que l’aggravation des mesures de répression est la solution.

Il a réussi à faire croire que le traitement social de la délinquance est du laxisme.

Il a réussi à faire croire que les juges sont laxistes,

Il a réussi à faire croire que la police ne faisait pas son travail.

Il a réussi à faire remettre en cause les droits de l’homme par des citoyens.

J’arrête, et tout cela sans qu’une voie dissonante ne s’élève dans sa majorité.

Nous avons sous les yeux l’organisation sociale étasunienne qui depuis que nous l’observons n’a réglé aucun des processus d’inégalités chez elles, et en fervent admirateur, il nous en importe des modèles et regarde autour de lui tout ce qui dans d’autres états fonctionnent sans remettre en cause cette allégeance américanophobe.

Nous sommes face à un président sans aucune vue, ni projet pour la France, si ce n’est de se glorifier des fonctions internationales qui nous échoient à tour de rôle, et de s’ancrer irrémédiablement dans la mondialisation, dont nous savons qu’elle n’apportera plus de croissance. Les seuls enjeux deviennent des enjeux de prestige, autour du sport, l’on se félicite de nos médailles, et de nos candidatures à l’organisation de ceci ou cela

Nous savons bien que rien n’est parfait, que la victoire du capitalisme ronge les revenus du travail, désocialise une partie de la population, et nous savons que si nous traversons ses difficultés, c’est grâce à la solidarité égoïste construite de longue date, généralisé au lendemain de la guerre, et par la structure publique dont les grandes écoles ont formé les fonctionnaires, mêmes si nous pouvons nous plaindre de leur formatage et leur vision technocratique.

La même situation en 1929 sans les amortisseurs sociaux ont conduit à la guerre

Je ne l’en rendrai pas responsable non plus, mais ce président me fatigue de surfer sur l’ignorance et la peur des citoyens avec un sujet de prédilection pour la nécrologie, là ou il y a un cadavre il y a un membre du gouvernement quand ce n’est pas le président lui-même.

Je ne peux pas laisser croire que la folie meurtrière habite l’humain, ou alors il faut dire que les guerres sont des crimes et ne pas nous faire chier avec les crimes de droit communs, ou dire que la vie est criminogène.

Nous venons au monde sans aucune capacité à tuer un semblable, et sans d’inhibiteur de violence intra humaine.

Nous sommes aussi démunis qu’un vers de terre, éventuellement nos ongles, nos dents, et peut-être la course à pied. A l’aube de notre apparition, nous étions tellement démunis que nous ne mangions que des fruits et des "grenouilles", nous ne risquions pas de pêcher ou chasser. Pour cela il a fallu des millions d’années, il a fallu une course exponentielle aux outils et aux techniques, en un mot un accès à la culture et à la civilisation.

Aujourd’hui grâce à la culture et la civilisation nous apprenons à tuer, et nous disposons de tout un tas d’outils ou d’engins capables de causer volontairement ou non la mort de son semblable, quand nous ne l’organisons pas en masse, et cela commence souvent dès l’enfance par des jeux.
Tout cela grâce à la culture, l’apprentissage que nous en faisons, que ce soit par les histoires, les contes, les films, les livres, l’éducation, pour disposer de deux choses, de ressources et de territoires, car le jeu n’existe pas, il n’est qu’un apprentissage à une capacité d’être une fois adulte.

La seule chose qui nous préserve d’une catastrophe, c’est l’existence de mécanismes émotionels d’équités, d’altruismes, et d’égoïsme solidaire, qui développent la morale, que nous énonçons dans les Lois pour préserver la sécurité de tous sans aliéner la liberté de chacun.

En cela la police et la justice sont indispensables, mais ne peuvent être que des contres poids dissuasifs aux conditions sociales de chaque société, qui développent plus ou moins les conditions d’émergence à nos instincts querelleurs, batailleurs, possessifs, conquérants, qui en l’absence de moyens culturels et civilisés sont incapables, sauf accident, de donner la mort.

Le crime n’est donc que social et culturel, sans le premier silex, dans un coup de colère l’homo sapiens n’aurait pas retourné cet outil contre son semblable, il y a 2.5 millions d’année.

Nous tuons parce que nous avons appris, construit des outils, et organisations socio économiques frustrantes et dangereuses pour la vie.

Alors partant de ce constat, toute personne prétendant diriger le destin des autres devrait savoir cela, 2.5 millions d’année que nous n’avons pas trouvé la solution, alors pouvons nous penser y arriver aujourd’hui.

Donc la capacité d’agressivité ne doit pas être prise comme seulement l’expression de violence, mais en un sens plus générique qui est la capacité d’agir pour aller prendre chez l’autre (son alter ego et le monde) ce qu’il vous donne afin d’exister quelles qu’en soient les motivations. L‘Homme n’est donc pas irrévocablement un être violent. Il est lui-même la construction d’un amalgame d’informations ordonnées qui ont élaboré son psychique ; mais il a la difficile responsabilité à partir de celui-ci, de quantifier et qualifier les informations qu’il perçoit dans l’ignorance la plus totale du monde objectif, en bâtissant au fil des millénaires l’image de ce qu’il a pu comprendre de lui et du monde. Et ce n’est qu’à partir des définitions qu’il leur donne qu’il est en mesure de transformer une agressivité innovatrice en violence mortelle intra espèce en l’absence d’un inhibiteur inné.

Donc l’information est capitale pour l’homme, et traiter l’information oblige d’apprendre, d’apprendre en permanence, sinon on la subit. Nous la subissons dans toutes les formes imparfaites et barbares dans lesquelles nous la figeons en nous croyant possesseur de la compréhension ultime. De ce fait nous faisons en permanence le procès de l’Homme, au lieu de celui de sa construction psychique, même si celle-ci porte un nom par acteur, tout en n’ayant jamais appris à cet acteur comment fonctionnait un organe aussi essentiel que son cerveau, avec lequel il allait devoir passer sa vie

Ceci précisé, devant la prestation de notre président autour de l’affaire Laetitia dans laquelle nous savons qu’il a menti sur la réalité des événements, pour apitoyer la population et diriger sa haine, sa vindicte.

Comment pouvons-nous accepter cela ? Comment sa majorité peut accepter cela ?


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24 réactions à cet article    


  • Ronald Thatcher rienafoutiste 14 février 2011 10:15

    c’est l’eternelle revanche de neandertal sur cro-magnon, le fric a remplace le feu,
    et comme dit la Parisot qui si connait en connerie « tout est precaire, l’amour, la sante, la vie »....


    • ddacoudre ddacoudre 14 février 2011 18:37

      bonjour rienafoutiste

      il ne s’agit pas pour moi de nier l’évanescence de l’existence,ni l’illusion qu’elle représente en ne reproduisant que l’image traduite par nos cerveaux. de cette compréhension nos anciens en ont tiré une sagesse en développent la culture et la civilisation pour par la réflexion reconstruire par l’apprentissage, ou remodeler nos instincts grégaires afin qu’ils ne s’auto nuisent pas.
      reconnaitre que c’est un chantier permanent, n’invalide pas cet effort, mai l’on ne peut tout à la fois socialement considérer devoir faire des efforts de socialisation pour rendre viable la concentration humaine, et au nom de la recherche du profit déclarer la précarité de l’existence pour justifier de retirer aux autres la recherche d’assurances face à cela.
      ce que je dénonce est le leurre et la tromperie, qui sont aussi nos comportements animaliers, je n’ai rien a redire contre çà, si ce n’est que la civilisation, c’est essayer de ne pas y faire appel dans la recherche d’une honnêteté des relations humaines. d’évidence ce n’est pas sur cette voie que nous sommes engagés, et l’on ne peut qualifier cela d’un progrès, c’est régressif, de la même manière qu’un individu ne pouvant plus s’expliquer par des mots en vient aux mains, ce n’est pas immoral puisque nous disposons de cette capacité d’agression, c’est régressif seulement.
      ddacoudre.over-blog.com .
      cordialement.


    • Robert GIL ROBERT GIL 14 février 2011 11:10

      la deconstruction de la France et de l’etat sont purement une ideologie : tout doit passer au marché, l’etat ne doit plus etre qu’une courroie de transmission des caisses de l’etat a celle du privé, voir article ci-dessous :
      http://2ccr.unblog.fr/2010/10/19/la-liquidation-des-biens-publics-en-france/


      • ddacoudre ddacoudre 14 février 2011 18:48

        bnjour gil

        bien d’accord sur la loi du marché, mais là il va plus loin dans des réformes du pouvoir régalien justice police armée, dont l’on ne pourrait pas exclure qu’elles soient privatisés, pour le moment il suit les conseils de son staff dont beaucoup ont été formé chez nos amis américains.

        cordialement.


      • Marina Mars Marina Mars 14 février 2011 11:45

        Bravo ! Mais que faire ?

        vous savez, il sait parfaitement ce que pensent les Français de lui. Oui, il le sait que les Français ne l’aiment pas ; même si ceci, n’était pas le propos de votre article.
        Mais croyez-le bien qu’il en tout à fait conscience. Comment vous dire... que certains le lui ont fait savoir directement et le plus franchement possible. Oh que oui ! Mais il n’en a rien à faire car ce n’est pas pour l’intérêt des français qu’il est là. Et vous l’aurez bien deviné. De vous, de nous, il s’en fout. Et d’ailleurs voyez, il a fini par s’y faire à sa côte de 34 %. Il s’en fout. Cet homme n’aime pas la France et sa république qu’il passe le plus clair de son temps à détruire !     Mais pour le compte de qui ? Il démantèle tout ! Le travail, la justice, la police, l’armée. Tout ! Il déteste les institutions. (J’avoue ne pas les aimer non plus) il ment, il triche avec les citoyens, Pour qui travaille cet individu ? Quels intérêts alimente t-il ? Certainement pas les nôtres !

        Je vous cite "là ou il y a un cadavre il y a un membre du gouvernement quand ce n’est pas le président lui-même."


        • ddacoudre ddacoudre 14 février 2011 18:55

          bonjour marina

          si l’on suit son parcours politique, il n’y a pas de doute. je ne suis pas un fanatique du complotisme, mais convaincu des « cousinages » et collusions d’intérêts.
          voltaire net.org - Recherche Google ddacoudre.over-blog.com.

          cordialement.


        • Ronny Ronny 14 février 2011 12:01

          @ auteur

          D’accord avec vous sur le fond. Mais Sarkozy n’est qu’un pantin, mais un pantin dangereux, dont les ficelles sont tirees par les grands industriels et le monde de la finance. A un pince-fesses de l’Elysee, peu apres le sauvetage des banques en 2008, les grands financiers francais etaient tous reunis, et plusieurs se sont precipites vers Sarko en le remerciant tres chaleureusement. L’un d’entre eux, tres proche de lui, l’embrasse en lui disant « Nicolas, Nicolas, tu es le meilleur d’entre nous... » (cite dans « Confessions d’un banquier pourri », par Cresus, Editions Fayard).

          Sarko est la courroie de transmission du neo liberalisme impose aux francais moyens et aux citoyens de ce monde moyen par ces memes cercles de pouvoir. Il y emarge sans aucun doute, en avantages en nature, et se fout donc du bas peuple. Nous avions vote contre l’Europe liberale et le traite de constitution, car 55% des Francais se rendaient compte de ce qui se cachait derriere.... Sarko, avec l’aide du PS il est vrai, n’en n’a pas tenu compte ! Dans ce contexte, le travail sera toujours trop cher, car la concurrence erigee en mode de gouvernance generalisee tirera tous nos revenus et nos avantages sociaux vers le bas.

          Tout est bon pour faire passer la pilule : l’exageration, la caricature, l’outrance, la manipulation des faits par des medias en grande partie aux ordres, voire le mensonge. Et lorsque cela ne suffira plus, il n’est pas sur qu’il ne se decide pas a mettre en place des mesures de plus en plus contraignante pour le dit peuple. Vous n’y croyez pas, mais regardez ce qui s’est passe pour la garde a vue. Autour de 1% de la population francaise en GAV en 2009 sous SSarko, une explosion du nombre jamais vu ! Regardez la facon dont Sarko et sa garde pretorienne, dont le delinquant Hortefeux, casser les greves dans les raffineries par des ordres de requisition prefectoraux que la justice a declare illegaux. Le seul contre pouvoir est actuellement judiciaire, que ce soit dans le cadre de affaires Hortefeux, Woerth I et II (financement occulte de l’ump et Compiegne), Karachigate, Clerstream (Bravo et merci a Denis Robert !), etc. C’est bien pour cela qu’il fait peur a celui qui nous sert de president et a qui nous devrions dire tres vite : « Degage ! » ou pour reprendre ces mots « casse toi pov’ con ! ».

          Toujours desole pour les accents que Avox ne reconnait pas !


          • ddacoudre ddacoudre 14 février 2011 19:05

            bonjour ronny

            il a effectivement réussi a criminaliser le citoyen normal, en son temps j’avais écrit un article sur le sujet
            http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=70244.
            ddacoudre.over-blog.com .
            cordialement.


          • ddacoudre ddacoudre 14 février 2011 19:15

            bonjour vlane

            effectivement quand nous sommes arrivés à élire un président, nous avons fait un pas en arrière.
            la démocratie exige une formation citoyenne, car c’est la maitrise du rapport dominant dominé.
            le système présidentiel n’est que l’élection du « dominant ».
            il faut penser a autre chose, mais ce n’est pas cette voie qui a été choisit puisque l’élection des députés suit celle du président, signe évident du retour du bon père des peuples, d’ailleurs c’est dans ce role qu’est notre président.
            ^cordialement.


          • brandon_de_la_discorde brandon 14 février 2011 14:07

            Depuis 30 ans, et surtout depuis que la droite est au pouvoir (2002), j’entends tout le temps la même chose : casse de la fonction publique, de l’école, de la Justice, privatisation de tous les secteurs...
            Et pourtant, les services publics marchent mieux qu’auparavant, plus rapides, plus efficaces. La France s’est construite, malgré des crises extérieures, et ça continuera.


            • ddacoudre ddacoudre 14 février 2011 19:35

              bonjour brandon

              heureusement que nos services ont bénéficié des nouvelles technologies, et se sont dans beaucoup de domaine améliorés notamment grâce à l’informatique, mais quand l’on prend certain critères comme l’attente des dossiers,en justice, le coût des hôpitaux publics limité par les budgets au bénéfice du privé, ac croisement du nombre d’élèves dans les classes, comme cela il y a une grande quantité de restriction qui se voient immédiatement comme l’attente en justice et d’autres dont leur effet se dévoileront ultérieurement comme dans l’éducation.
              c’est la même chose pour la crise, depuis que nous en parlons jamais il n’y a eu autant d’argent mis en circulation et concentré chez quelques uns, il en était de même durant les guerres tous ne la subissait pas. heureusement que la misère ne touche pas tout le monde cela ne les autorise pas a dire qu’elle n’existe pas.
              ddacoudre.over-blog.com .
              cordialement


            • yoananda 14 février 2011 15:01

              attention a ce filou que personne n’a vu venir.

              Il prépare sa campagne en tirant le couverture sur le FN et sur les vieux avec le thème de la dépendance. Que les jeunes soient sacrifiés, ne semble poser de problème a personne : ils n’ont pas le droit de vote.
              ensuite avec quelques calculs électoraux il est encore fichu de se faire élire même si 75% est contre lui : s’il n’y a personne de mieux en face !
              et si c’est DSK, c’est du pareil au même. C’est la même clique.

              • ddacoudre ddacoudre 14 février 2011 19:46

                bonjour yoananda

                tout ce qu’il va entreprendre le sera à des fins électorales. je suppose que son staff à du depuis longtemps faire le total des électeurs potentiel dans les diverses stratification et cernés celles à qui il faut qu’il s’adresse pour se faire réélire, en fonction des préoccupations des français déterminés par des enquêtes d’opinion.
                avec DSK pour la politique libérale certainement, mais en ce moment je me demande s l’UMP qui pense qu’il est le plus sur candidat pour battre le président dans tous les cas de figures il doivent s’interroger pour qu’il soit éliminé de la course aux primaires, je crois que la déclaration de l’UMP va dans ce sens.ddacoudre.over-blog.com.

                cordialement.


              • kiouty 14 février 2011 17:26

                Oui alors par contre distinguons dans ce texte les aspects purement liés à Sarkozy des aspects liés au néo-libéralisme-mondialisation-démantèlement de l’état providence au service du profit.

                Dans le premier, les problèmes purement liés à la personnalité du président partiront avec le président. Ce qui est fait est fait, la France aura du mal à se relever de bon nombre de choses, mais elle y arrivera.

                Dans le deuxième cas, que ce soit Sarkozy, DSK ou n’importe qui d’autre issu des partis politiques les plus gros, le départ de Sarkozy et son remplacement ne changeront strictement rien. En 2014, la France perdra sa note de AAA et les réformes les plus saignantes s’abattront sur la France. Et cela, avec ou sans Sarkozy.


                • ddacoudre ddacoudre 14 février 2011 19:55

                  bonjour kiouty

                  l’avenir est aussi sombre que tu le dis car je ne vois pas un opposition au libéralisme « capitalistique » arriver au pouvoir. mais je ne désespère pas que la communauté européenne en vienne a donné le pouvoir d’émettre de la monnaie à la BCE si les populations d’Europe poussent dans la rue, mais il faudra autre chose que des défilés carnavalesques que nousavons connu et auquels j’ai participé.

                  la politique est essenteille a l’organisation, mis j’ai toujours pensé aussi qu’il fallait ne pas toujours compter sur eux, ce qu’ont le tord de faires les français en s’éloignant des lieux où ils peuvent se rassembler pour être plus fort que seul.
                  ddacoudre.over-blog.com .
                  cordialement.


                • eric 14 février 2011 17:57

                  Effrayant d’être a ce point fascine par un homme ! Comme si qui que ce soit, ou que ce soit, dans une societe complexe contemporaine, pouvait avoir autre chose qu’une influence a la marge sur les évolutions de fond. Comme si la question de la construction ou de la deconsruction d’une societe n’etait pas avant tout entre les mains de l’ensemble de ses citoyens.
                  Il faudra un jour qu’un vrai spécialiste nous décrypte les fantasme des auteurs de ce type de billet qui décrivent sans aucune hésitation, un président a la fois parfaitement nul et très efficace dans la poursuite de buts occultes, ne faisant rien et détruisant tout, extrêmement bête et tres intelligent, tout puissant et impuissant.
                  Une hypothèse ?Dans les religions païennes, les Dieux sont assez comparables a Sarkozy dans l’« inconsient collectif » de ces gens. Egoistes, jouisseurs, pervers, tout puissant, il faut se les concilier , les amadouer ou les tromper. FInalement, ils décident du destin des hommes qui en definitive ne sont responsables de rien.
                  On a l’impression d’avoir affaire a des irresponsables qui sont finalement peut être trop heureux d’avoir un Sarko comme bouc émissaire de ce que l’on devine être surtout des problèmes personnels plus que politiques.
                  L’impuissance recurrente de la gauche et notammet de la gauche extreme a produire quelques idees qui tiennent la route que ce soit, a convaincre ne serais ce qu’une majorite relative de ses concitoyens, d’atteindre historiquement ne serais ce que partiellement au moins certains des but qu’elle prétend s’être assignes ?

                  Comme chez les Chiites, les cathares et peut être les aztèques, le camp du bien et de l’intelligence serait l’éternel victime de Deus ex machina qui expliqueraient ses échecs répétés. Est ce la source de cet espèce de délire sacrificiel au terme duquel on comprend qu’il croit que l’élimination symbolique ou réelle de Sarko sonnera la fin de ses échecs ?

                  EN plein 21 eme sciecle, il serait temps que la gauche deviennent enfin laïque !


                  • ddacoudre ddacoudre 14 février 2011 20:52

                    bonjour éric

                    rien a redire à ton article. je ne pense pas avoir dit que notre président est nul, il a un ensemble de conseillé parfaitement habile, rien de ce qu’il fait n’est le fruit du hasard, il va vite et tout semble urgent comme s’il savait ne pas durer, il garde son cap, il l’a dit et répété, qu’il soit impulsif ne retire rien a un président calculateur qui ne retirera rien de ses démarches qui se déroulent toujours sous un même schéma, un ballon d’essai avant d’enfoncer le clou, il n’a du moins pour moi rien de fascinant, si ce n’est qu’il développe les critères d’une société qui se dirige vers le fascisme, nous ni sommes pas encore mais cela viendra. la seule question a ce sujet est comment va n’orchestrer cette fascisation compte tenu que le critère de économique ne s’y prête pas, par rapport a ceux déterminés par notre histoire, mais c’est un autre sujet.

                    pourquoi la gauche n’a pas de solution de remplacement j’y réponds à ma lanterne dans deux articles..http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=86740..
                    http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=87951.
                    ddacoudre.over-blog.com .
                    cordialement.


                  • eric 15 février 2011 11:08

                    DD a coudre, je crois pouvoir vous rassurer entièrement, tous les fascismes et autres totalitarismes dignes de ce nom sont le fait de classes moyennes en transition sociale, vers le haut dans le cas des bolcheviques, issus des reformes Stolypine, vers le bas dans le cas des nationaux socialistes, issus de la grande crise de 29. Si comme vous le pensez, Sarko est le représentant des classes dominantes économiques, il n’y a absolument aucune chance qu’il nous entraine vers un totalitarisme. Tout au plus vers un oligarchisme. Mais dans un pays ou 58% du PIB est dépensé par l’État, et ou les propriétaires des moyens de production s’adjugent a tous casser 5%, l’analyse marxiste la plus élémentaire conduit a conclure que le risque oligarchique réside avant tout a sein de la classe bureaucratique d’État. Le fait que Sarko soit a peu prêt le seul candidat qui n’en soit pas issu montre au contraire qu’il est le représentant de l’ensemble du reste de la société, cherchant a remettre l’État a sa place, qui est de servir le public au lieu de s’en servir.
                    En face, se trouve des partis de gauche qui sont des partis de classe comme Marx n’en aurait pas rêvé. Au PS, les luttes a mort opposent des candidat qui se distinguent par leur millésime de l’ENA, et encore. Les autres partis recouvrent a peu prêt exactement des catégories précises d’agent public en lutte pour le partage de prébendes. ( par exemple les instits. de banlieue sont , en tendance, trotskiste, ceux des zones rurales ecolo).
                    Chez ceux la, oui, il y a un risque d’extremisation, parce que nous sortons de 30 a 50 ans ou ils ont connu croissance sans limite de leur nombre et de leurs rémunérations et que notre expérience historique est qu’ils supportent très mal des limites. D’ailleurs, votre article en est la preuve qui est implicitement un appel au meurtre. Comment en effet traiter autrement un président qui détruirait une société et qui serait « trop malin » pour etre vaincu démocratiquement ?


                  • ddacoudre ddacoudre 15 février 2011 14:01

                    bonjour eric

                    effectivement de ce que l’on connait de l’évolution des société vers le fascisme, ce n’est pas les oligarchies qui l’installe, elle installerait plutôt des ploutocraties.
                    je ne partage pas tout à fait ton avis sur le rôle de l’état, toujours sous l’angle du monarque du 16 siècle dont il fallait s’émanciper pour commercer.
                    le fait que le peuple ait des aspirations, rien ne s’oppose à ce qu’il les réalise de manière indirecte par l’intermédiaire de ses représentant et de son gouvernement, il n’est pas interdit de disposer par ce moyen des intérêts, il ne faut pas en faire un dogme de la même manière que celui qui ,aujourd’huii considère que le commerce n’est que l’affaire d’intérêt particulier. en soi cela n’a qu’une signification dogmatique, l’état est aussi la somme d’intérêts particuliers. nous sommes donc bien dans une lutte d’appropriation tant du pouvoir économique que politique. il n’y a pas en soit de solution autres que de laisser se développer les intérêt privés, tout comme les intérêt collectif quand lesintérêts particulier débouchent sur un processus inégalitaire, quand ils détruise la sociabilité.

                    toutes las société qui ont développé le fascisme se sont trouvé des boucs émissaires, des ennemies de l’intérieur, recherchaient la pureté, la probité, le risque zéro, tout ce qui est impensable chez un être humain faillible, ensuite il se cherche un Pére des peuples, et a tendance à développer autocratie, hait le libéralisme, et se cherche des moyens de développer le nationalisme.
                    ceci sont les constats d’après guerre dans les pays occidentaux ou ex socialistes.
                    mais je ne pense pas que la nouvelle figure du fascisme les regroupera tous de la même manière.
                    c’est là une des difficulté de cerner le chemin vers la fascisation.
                    je dis souvent que ce n’est pas un parti politique que l’on choisit, ni un portillon que l’on ouvre pour y passer. tu as parfaitement raison de souligner que c’est toujours chez les « plus honnêtes » des citoyens qu’il se développe, à petite dose toujours presque indétectable, sauf quand il produit ses effets.
                    c’est pour cela que je ne condamne jamais qui que ce soit avec ce mot.
                    mais ce qu’il est intéressant d’observer c’est une variante d’échelle, nous avons toujours tendance à l’observer au niveau de la nation ou de l’action d’un président comme parfois je le présente, mais nous en oublions qu’il n’est qu’une suite de comportements et qu’il peut prendre la mesure de la globalisation en marche.
                    alors ce n’est pas parce que nous n’avons pas théorisé sur cette nouvelle dimension du fascisme qu’il n’est pas en développement.
                    un de ses aspect les plus évident, est la recherche de l’homme parfait, le fait de vouloir se protéger de tout et humain, celui de rendre responsable les autres et un risque de dérapage vers une recherche d’élimination, voire d’une modification génétique dont nous avons les moyens aujourd’hui.
                    quel critères allons nous pouvoir définir pour voir si nous dérapons, s’il ne ressemble pas tout à fait aux anciens. c’est pour cela que souvent je rappelle que nous sommes imparfaits, ou comme dans cet article que notre ennemie n’est pas l’animal qui sommeille en lui, mais les risques de nos actes de « civilisationnels ».

                    cordialement.


                  • MoiMoi MoiMoi 14 février 2011 19:12

                    Tot un president ce Sarko me myself and I.


                    • Gasty Gasty 14 février 2011 22:00

                      C’est un plaisir de vous lire « ddacoudre ». Je tenais simplement à vous le dire car depuis le temps que je vous lis. smiley


                      • ddacoudre ddacoudre 14 février 2011 23:38

                        bonjour gasty

                        merci du compliment, mais tu peux me tutoyer, je ne m’en offusque jamais, car je considères à tort ou raison que notre présence sur ce fil tisse des liens entre personnes qui ont le même désirs d’échanger leurs points de vue et d’en accepter la critique. cela compose une petite famille qui autorise courtoisement la familiarité du tutoiement.

                        c’est la Saint Valentin du fil smiley, merci je te lis aussi au fil de tes commentaires et articles.

                        cordialement.


                      • Gasty Gasty 15 février 2011 11:56

                        Bonne journée à toi !  smiley


                      • Arthur 123 16 février 2011 15:59

                        ddacoudre, bravo, ne te focalise pas exclusivement sur Le Sakozysme, le décrépitude des hommes politiques et des parties c’est accentuer du fait qu’ils refusent tous en bloc la solution doit s’établir sur d’autre base. peut à peut cela va devenir évident pour la majorité des gens.
                        La réponse n’est plus seulement dans la politique, il est aussi bien dans un autre regard sur l’économie, et dans l’émergence d’une société civile qui ouvre d’autre voie que les classiques idées véhiculer aujourd’hui.
                        Dans cette affaires tous le monde est bien malades.

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