La démocratie selon Garp
Tout système installé promeut un fonctionnement qui permet de pérenniser les privilèges des privilégiés. Pour ce faire, diviser pour régner est encore la meilleure des méthodes.
Commençons par nous faire des amis. Si la Gauche c’est Mélenchon, la Droite Ciotti, le Centre Macron, le Peuple Le Pen, l’Ecologie Rousseau, la Littérature Houellebecq, la Philosophie Bernard-Henri Lévy, la Satire Charlie Hebdo, la Télévision C-News… il y a tout lieu de se réjouir de l’effondrement d’une telle identité nationale. La fin des idéaux laisse la place aux intérêts… pourquoi pas. Mais pourquoi faut-il qu’ils soient dérisoires voire indignes. L’intérêt de qui : des plus méritants, des plus talentueux ou seulement des plus cupides.
Au sortir de la seconde guerre mondiale, une élite s’était forgée dans les combats pour préserver une espérance de l’Homme. Les opportunistes de droite comme de gauche s’étaient discrédités faisant un peu de place à des gens que l’on pouvait estimer. Mais les plus nombreux, c’est-à-dire bien malheureusement les plus insignifiants, ne tardèrent pas à reprendre les rênes du pouvoir, la constance dans l’insignifiance vient à bout des plus grands talents. Les médiocres ne rêvent que de dominer les autres incapables qu’ils sont de créer le beau ou même l’utile.
Années après années, ils parvinrent à convaincre presque tous que seule leur médiocrité était raisonnable. Pour donner un lustre démocratique, ils devaient assumer une apparence de pouvoir lors d’élections à côté du règne des véritables puissants que sont les nantis. Une guerre fut instituée entre des pauvres spoliés et des gens hors sol encore plus exploités qu’eux sous le regard méprisant de bourgeois libérés de leurs frustrations sexuelles prodiguant conseils et admonestations pour que tous s’alignent sur leurs déviances.
L’important n’est plus d’être mais de faire croire que l’on est. Pour cela tout est bon y compris l’usage hystérique de ‘nouveaux’ moyens de communication. Des flots sans cesse grandissants ce fausse compassion, de pitié dangereuse, de larmoiements les plus bruyants permettent de laisser penser que l’on pense aux autres. La peine de mort est rétablie mais elle devient sociale si on ne suit pas les préceptes proposés.
Alors qui dirige ? Faut-il un exemple concret ?
Un richissime inculte dans toutes les sortes de sports issu d’un pays où la notion même de gazon est inconnue dirige avec fermeté un club où ses employés s’exécutent tant bien que mal...
Que faire alors ? « Allons, c’est bien le vent qui forme des nuages... »
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