• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Le choix du chômage

Le choix du chômage

Véritable mal français, le chômage semble défier depuis des décennies les plans pour l’emploi et les efforts gouvernementaux. En fait, derrière l’échec des politiques gouvernementales, il y a une forme d’hypocrisie de nos élites gouvernementales, syndicales et médiatiques, un refus de s’attaquer aux véritables causes du chômage pour protéger des situations acquises, de multiples arrangements datant des années de plein-emploi. Ces élites, contrairement aux discours officiels, ont choisi le chômage et la fracture sociale par conservatisme au sens péjoratif du terme ou plus simplement par égoïsme. Cela explique mieux l’inefficacité des gouvernements successifs, de gauche comme de droite que la fatalité, la « crise » ou la mondialisation et explique en particulier pourquoi le chômage baisse dans les autres pays de l’UE alors qu’il monte ou stagne à un niveau élevé en France.

Le chômage est le genre de thème qui reflète presque jusqu’à l’absurde les blocages de la société française. Il s'agit avant tout de comprendre pourquoi les solutions de fond autour desquelles il existe un certain consensus, sont systématiquement repoussées depuis 30 ans.

La vérité sur le chômage est dure à entendre. On pourrait la résumer en une phrase : La société française a choisi délibérément de maintenir le taux de chômage tout au long des 40 dernières années à un niveau sensiblement plus élevé que la moyenne des pays de l’OCDE et encore plus élevé si l’on considère le chômage des jeunes. ; actuellement supérieur de 5 points à la moyenne de ces pays. Cela a été fait tout en prétendant hypocritement par la voix des élites gouvernementales, syndicales, médiatiques, s’attaquer sans cesse au mal, mener un combat sans merci sur la ligne des 1 million, 2 millions puis 3 millions de chômeurs.

 

Dès les années 80, l'économiste Alfred Sauvy au cours d’un colloque sur l’emploi des jeunes à Nice 80 faisait justement observer que « chaque plan gouvernemental de lutte contre le chômage depuis le début du Septennat de Giscard d’Estaing avait été suivi au bout de quelques mois d’une hausse du chômage ». Sauvy rappelait certaines vérités premières expliquant que les formules « créer des emplois », « défendre l’emploi » recouvrent un malentendu profond et sans cesse entretenu sur la signification du chômage. Créer des emplois n’est pas un but en soi mais la conséquence d’une création de richesses ou de valeur. On ne travaille pas pour rester occupé huit heures par jour. On travaille ou devrait travailler pour créer des biens ou services utiles en France ou à l’étranger. On peut bien sûr susciter le besoin ou la demande de diverses façons mais la relation emploi, demande, prix, demeure.

Le Mythe de l'Etat créateur d'emploi

Mais alors pourquoi cette débauche de programmes, plans, mesures aussi inefficaces les unes que les autres. La réponse est simple : ce qui manque, ce n’est pas l’intelligence mais le courage. Les programmes proposés n’apportent peut-être pas de bonnes solutions au chômage mais politiquement ou médiatiquement parlant, elles ne font pas courir de grands risques à ceux qui les proposent, ne suscitent pas des manifestations syndicales et satisfont certaines catégories en donnant l’impression que l’on fait quelque chose, que l’on est concerné par le problème.

Si dans les mois qui suivent, la dure réalité des chiffres montre que rien n’a fondamentalement changé, on peut toujours prendre devant les micros un air désespéré et dire quelque chose du genre« on a tout essayé contre le chômage » comme le déclarait l’ancien président F Mitterrand. De toutes les façons, quand on a son regard rivé sur les prochaines élections, ce n’est pas les effets à long terme sur le chômage qui importent mais l’effet d’annonce, l’effet médiatique à court terme.

Ainsi la principale erreur qui maintient en France le taux de chômage à de hauts niveaux depuis plus de 20 ans consiste à croire ou à faire croire que la puissance publique peut lutter contre le chômage en créant des emplois ou par des emplois aidés et non en créant les conditions de l’emploi en réduisant ses dépenses. On peut être élu président en France en racontant que l’on va inverser la courbe du chômage avec comme moyens principaux la création d’emplois publics et des gadgets du genre emploi d’avenir ou contrat de génération.

Entre 1977 et 2005, on a créé 750.000 emplois publics et le chômage, loin de baisser d'autant sur cette période, a augmenté de 1,5 million. Depuis le début des années 2000, la masse salariale des fonctionnaires en France a continué à augmenter comme s’il n’y avait aucun problème de dépense publique, en particulier à cause des collectivités territoriales, avec toujours le même effet négatif sur le chômage et les mêmes hausses conjointes des impôts locaux et divers prélèvements.

Pourtant les conseils ne manquent pas, la Cour des comptes présidée par un socialiste, a rappelé ces dernières années que l’objectif essentiel pour réduire le chômage est de réduire la dépense publique et le déficit budgétaire et souligne que les politiques gouvernementales ne prennent pas la direction de réduire ce déficit en dessous des 3%, taux proposé par la France elle-même. Tous les pays (Angleterre, Allemagne, USA, Espagne etc..°) qui ont pratiqué des politiques de réduction de dépense publique, réduction du nombre de fonctionnaires etc.. ont eu des résultats sensibles sur le plan du chômage. Mais, électoralement, cela paraît toujours plus payant de promettre de nouvelles dépenses à tous les niveaux pour gagner différents lobbies que de défendre une politique d’austérité.

Même le FN, un parti qui prétend apporter un renouvellement de la politique continue sur cette lignée. Au diable l’avarice, ne soyons pas mesquins quand il s’agit de grandeur nationale avec la SNCF ou le Rafale, ne cédons pas aux diktats de Bruxelles nous dit la nouvelle direction du FN prête à reprendre le flambeau de ce genre de gaspillages « patriotiques » avec la venue, si Marine Le Pen est élue, d’un état « intelligent et stratège » avec des Enarques encore plus intelligents que leurs prédécesseurs. Cela promet…

Le bilan jamais effectué : emplois créés contre emplois perdu, statut bétonné contre emploi précaire

Sous des dehors faussement généreux de bien des discours syndicaux sur la «  défense de l’emploi » se révèle un égoïsme impitoyable envers des groupes dans des situations bien plus précaires. Quand on défend les retraites des cheminots à 55 ans et autres régimes spéciaux, pour payer les déséquilibre de ces régimes, d’autres vont devoir travailler à 70 ans avec une retraite bien moindre, car dans les finances publiques, comme dans la nature selon le chimiste Laplace, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. En d’autres termes, le statut bétonné des uns se retrouve dans les conditions extrêmement précaires des autres, parfois dans la même entreprise publique comme à l’Education Nationale où les divers suppléants, assistants de langues et autres peuvent être éjectés à la première restriction budgétaire tandis que d’autres bénéficient d’un emploi assuré à vie.

Les jeunes sont bien sûr les premiers à faire les frais de cette politique dépensière même si l’on prétend être plein de sollicitude pour eux avec des emplois financés par le public qui ne débouchent pas en général sur quelque chose de durable. De leur côté, ces jeunes seraient mieux inspirés dans leur intérêt de manifester contre les régimes spéciaux ou autres plutôt que contre le projet de loi El Khomri.

Le problème de fond, c’est que chaque fois que l’on parle de « sauver des emplois » par l’intervention de la puissance publique, on se garde bien d’évaluer le prix de chaque emploi sauvé et le nombre d’emplois dans d’autres secteurs qui aurait pu être créé avec la même somme. Bien sûr, les emplois sauvés sont plus visibles tandis que les emplois perdus du fait de l’augmentation de la dépense publique sont répartis sur toute la nation.

Méthode du saucissonnage

Une autre illusion concernant les plans pour l’emploi, c’est la méthode du saucissonnage. On va ainsi proposer des mesures pour les jeunes (stages, aides aux employeurs, « Contrat Initiative Emploi » et autres), d’autres pour les chômeurs de plus de 50 ans (préretraite ou diminution radicale des charges pour l’employeurs), d’autres encore pour les chômeurs longue durée (encore des diminutions des charges), et enfin une flopée de contrats divers d’insertion, chacun avec ses effets pervers propres ( par exemple l’employeur qui emploie tel bénéficiaire d’un contrat du type contrat d’insertion pour empocher quelques aides publiques et qui le licencie à la fin du contrat, ce qui fausse le marché de l’emploi, rend de plus en plus complexe la législation sur l’emploi et augmente le temps passé à demander ou étudier les différentes aides.

Conclusion

En conclusion, les efforts contre le chômage passent en France par une bataille des idées et des mots avant que l’on puisse passer à la mise en œuvre de mesures vraiment efficaces. Il s’agit de démasquer chaque fois sous les discours généreux, nationalistes, de gauche comme de droite, les égoïsmes catégoriels. C’est un combat difficile car, à court et moyen terme, il n’est pas payant politiquement ou syndicalement.


Moyenne des avis sur cet article :  1.77/5   (26 votes)




Réagissez à l'article

67 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 18 mars 2016 09:26

    Quid du NAIRU ???
    Forcément, si on a pas compris que le chômage et son traitement sont des instruments de gestion politique et social...


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 18 mars 2016 14:26

      @Clocel
      On peut parler français sur AV. Il s’agit donc du taux de chômage naturel qui n’accélère pas l’inflation, un indicateur qui vaut ce qu’il vaut. On peut se demander pourquoi en France il est si élevé alors que dans d’autres pays il est beaucoup plus bas. La raison, à mon avis est simple, c’est le taux élevé de chômage structurel dues à toutes les rigidités et non dits de la société française que je présente dans cet article.


    • Pere Plexe Pere Plexe 18 mars 2016 18:09

      @Bernard Mitjavile

      « Il s’agit donc du taux de chômage naturel qui n’accélère pas l’inflation »
      NON.
      Taux de chômage n’accélérant pas l’inflation suffira.
      Il n’y a rien de naturel la dedans...


    • foufouille foufouille 18 mars 2016 09:36

      « Quand on défend les retraites des cheminots à 55 ans et autres régimes spéciaux, pour payer les déséquilibre de ces régimes, »
      on va comparer avec les caisses de ton RSI et des agriculteurs : plus de 4 milliards a voler chaque année.


      • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 18 mars 2016 09:55

        @foufouille Je ne suis pas un spécialiste des caisses de RSI et des agriculteurs (j’ai comme tout le monde entendu parler de la mauvaise gestion du RSI) mais il est bien possible que vous ayez raison et qu’il faille regarder de plus près ces caisses. Une chose de sûre, l’argent ne tombe pas du ciel, celui qui est donné aux uns est d’une façon ou d’une autre pris aux autres sans compter le surplus de dépenses dû aux frais de fonctionnement et à la plus ou moins mauvaise gestion de ces dispositifs.


      • foufouille foufouille 18 mars 2016 11:25

        @Bernard Mitjavile
        cherche compensation des retraites.
        http://www.cor-retraites.fr/IMG/pdf/doc-2102.pdf
        page 8
        en plus, ils veulent pas cotiser plus mais donnent des leçons.


      • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 18 mars 2016 11:48

        @foufouille
        Merci, intéressant..


      • Pere Plexe Pere Plexe 18 mars 2016 18:13

        @Bernard Mitjavile
        Pas un spécialiste .

        Et même pas un amateur.
        Vous reprenez stupidement la ritournelle qui est dans l’air du temps sans même prendre soin de vérifier !


      • Le421... Refuznik !! Le421 18 mars 2016 20:33

        @Bernard Mitjavile
        celui qui est donné aux uns est d’une façon ou d’une autre pris aux autres

        C’est bête ça.
        Ca s’appelle la solidarité.

        D’aucun remplacent ce mot par assistanat.
        Et vu qu’il y a des gens capables de dépenser des millions pour un collier en diamant pour leur chihuahua pendant que d’autres couchent dans des cartons, ne sommes nous pas dans le meilleur des mondes ??

        L’inventeur de l’AK47 a encore de beaux jours devant lui... Et pas toujours au nom d’Allah !!


      • Garibaldi2 19 mars 2016 01:28

        @Bernard Mitjavile

        Ce n’est pas faute d’avoir posté ici plusieurs fois l’info : le RSI est géré par ses administrateurs élus par ses cotisants (actifs ou retraités). Il est totalement dépendant de l’intercompensation entre régimes pour pouvoir payer les retraites de ses retraitées car il est fortement déficitaire (lien donné plusieurs fois, et donné ici par Foufouille). Le poids des charges sociales pour un indépendant est inférieur à celui d’un salarié, car contrairement à ce qui est souvent dit, pour un salarié il n’y a pas d’un côté les charges patronales et de l’autre les charges salariales. En fait c’est le salarié qui paye l’intégralité des charges sociales, ainsi que toutes celles liées à son poste de travail,dont bien entendu son salaire net. Si un salarié n’est pas capable de faire rentrer assez de fric dans l’entreprise pour payer tout ça ... on ne l’embauche pas, ou on le vire pour un motif quelconque.

        Puisque vous parlez chiffre, en France en 1977 il y a avait 54,57 millions d’habitants pour un pib de 411,5 milliards de $ US, et en 2005 il y avait 63,18 millions d’habitants pour un pib de 2204 milliards de $ US. Qu’il y ait eu augmentation du nombre de fonctionnaires (sans tenir compte de l’informatisation MAIS aussi des nouvelles tâches à accomplir) vous semble-t-il anormal ?

        source : https://www.google.fr/search?client=ubuntu&channel=fs&q=france+habitants+1997&ie=utf-8&oe=utf-8&gfe_rd=cr&ei=oZzsVq3tAoLf8gfT45WgDA


      • Robert GIL Robert GIL 18 mars 2016 10:03

        Au nom de la lutte contre le chômage, une offensive tous azimuts est lancée depuis des années contre les droits sociaux… Depuis les années 70, nous sommes entrés dans l’époque du chômage de masse. Aux chômeurs ­totaux s’ajoutent celles et ceux qui oscillent du chômage à l’emploi précaire et arrivent à travailler quelques heures dans la semaine ou quelques semaines dans l’année. Par ailleurs, il y a tous ceux qui sont en contrats aidés sans horizon, qui ont dû ­accepter des emplois à temps partiel, ou qui ne leur conviennent pas et cherchent autre chose. Au ­total plus de 5 ­millions de personnes.
        .
        voir :
        CHOMAGE : détruire nos droits au nom de l’emploi  ?


        • straine straine 18 mars 2016 12:46

          @Robert GIL
          un rapport de l’OCDE (« Stimuler l’emploi et les revenus » - Perspectives de l’Emploi 2006) :

          Citer
          « Les réformes structurelles qui commencent par générer des coûts avant de produire des avantages, peuvent se heurter à une opposition politique moindre si le poids du changement politique est supporté dans un premier temps par les chômeurs. En effet, ces derniers sont moins susceptibles que les employeurs ou les salariés en place de constituer une majorité politique capable de bloquer la réforme, dans la mesure où ils sont moins nombreux et souvent moins organisés. »

          http://www.oecd.org/dataoecd/8/56/2080230.pdf CHAPITRE 2 Tirer le meilleur parti possible du minimum :
          Citer
          « Dans ce modèle, on considère que les travailleurs n’ont guère de pouvoir de négociation car il ne leur est pas facile de trouver un emploi chez un autre employeur. Le marché du travail peut-être monopsonistique lorsque les travailleurs ne sont pas très mobiles géographiquement. En pareil cas, l’employeur peut fixer les salaires, We, à un niveau inférieur à celui correspondant au produit marginal du travail. L’application d’un salaire minimum, par exemple Wm, peut accroître l’emploi. L’effet positif sur l’emploi sera maximum au niveau de salaire correspondant au niveau d’ équilibre du marché sur un marché du travail concurrentiel. Pour des niveaux de salaire minimum supérieurs au niveau de salaire sur un marché concurrentiel, l’effet jouera en sens inverse, l’emploi tombant en deçà de son niveau initial, Ne, pour un salaire supérieur à Wm’, par exemple Wm’’. Une plus grande élasticité de l’offre de main-d’œuvre et/ou une moindre élasticité de la demande de main-d’œuvre signifient que le salaire minimum peut être relevé dans une plus large mesure sans entraîner de pertes d’emploi. »

        • tashrin 18 mars 2016 10:24

          Article d’une naiveté assez déconcertante

          Quid du NAIRU ???
          Forcément, si on a pas compris que le chômage et son traitement sont des instruments de gestion politique et social...

          => tout est là


          • tf1Groupie 18 mars 2016 11:09

            @tashrin

            Implicitement le NAIRU est concerné par cet article : en France le NAIRU est plus élevé que dans beaucoup d’autres pays similaires.
            Comme le dit l’auteur les Français (pas seulement les politiques) ont choisi de privilégier l’encadrement du travail par rapport à la dynamique de l’emploi..

            Bon, mais l’auteur qui a eu le courage de dire cela sur Avox va en payer le prix.


          • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 18 mars 2016 11:37

            @tashrin
            Vieux cliché marxiste.


          • straine straine 18 mars 2016 13:03

            @Bernard Mitjavile
            J’imagine bien Marx dire « je ne suis pas responsable de ce que vous comprenez » suite à son fameux « Moi, je ne suis pas marxiste »


          • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 18 mars 2016 10:34

            Peut-être serait-il bon avant de parler de droits sociaux de mieux les définir et en particulier de préciser qui paye ces « droits » et comment. 

            Comme le dit un post précédent à propos des retraites des agriculteurs et du RSI, les caisses de retraite s’équilibrent entre elles. Si quelqu’un touche une retraite représentant 90% de son salaire à 55 ans, cela a un coût souvent payé par d’autres régimes ou l’impôt et l’endettement général. En tout cas, le paiement de ces droits ne tombe pas du ciel et tout cela manque de clarté. Comme vous le soulignez, il y a beaucoup de précarité mais cette précarité est loin d’être la même pour tous, c’est ce qu’ont montré les analyses sur la France à 2 vitesses, en particulier celles de Jacques Marseille.

            • foufouille foufouille 18 mars 2016 15:33

              @Bernard Mitjavile
              "Si quelqu’un touche une retraite représentant 90% de son salaire à 55 ans, cela a un coût souvent payé par d’autres régimes ou l’impôt et l’endettement général."
              uniquement si non prévu ou refus de cotiser plus. comme pour le RSI et cultos.


            • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 18 mars 2016 15:54

              @foufouille Voilà quelques précisions que vous semblez ne pas connaître :

              "A la SNCF, la retraite se prend à 55 ans, voire même 50 ans pour les agents de conduite. Pendant longtemps, la pénibilité du travail justifiait ce traitement particulier. Mais, désormais, le pilotage est souvent automatisé et le temps de travail est, pour certains, bien inférieur aux 35 heures. A contre-courant des réformes, les retraites des cheminots ont même connu un bon coup de pouce. En 15 ans, elles ont été revalorisées de 20% de plus que l’inflation, soit bien mieux que dans le privé. Or, la SNCF ne peut pas se payer un tel régime : les cotisations vieillesse des employés et de l’employeur couvrent seulement 37 % des prestations versées. C’est alors la solidarité nationale qui est mise à contribution. Non seulement près de 400 millions d’euros sont puisés chaque année dans les caisses des autres régimes de retraite mais, en plus, l’Etat – donc le contribuable – verse la bagatelle de 2,6 milliards d’euros. Autrement dit, 1% de l’impôt payé par les Français sert uniquement à préserver les retraites privilégiées de la SNCF."

            • foufouille foufouille 18 mars 2016 18:20

              @Bernard Mitjavile
              la SNCF est publique, c’est normal que l’état paye.
              il le fait aussi avec les retraites des salariées pour payer les retraites du RSI des commercants et artisans, et pour les agriculteurs.
              4400 millions chaque année.
              c’est beaucoup moins normal.


            • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 18 mars 2016 20:04

              @foufouille Bien sûr, c’est normal, c’est l’Etat qui paye le déficit de ce régime donc, c’est gratuit puisque l’argent de l’Etat tombe du ciel..


            • foufouille foufouille 18 mars 2016 20:19

              @Bernard Mitjavile
              encore une fois entreprise publique = état qui paye car le nemployeur.
              toi comprendre ?
              c’est normal pour la caisse de retraite des entreprises ?


            • Le421... Refuznik !! Le421 18 mars 2016 20:37

              @Bernard Mitjavile
              2400€ par mois et 60 jours de congés !!
              Demandez-donc à JPP !!

              http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/polemiques/2016/03/10/28003-20160310ARTFIG00114-un-cheminot-lance-une-petition-a-l-encontre-de-jean-pierre-pernaut.php

              C’est terrible, la télé !!
              Surtout au 20H.


            • leypanou 18 mars 2016 10:49

              la Cour des comptes présidée par un socialiste, a rappelé ces dernières années que l’objectif essentiel pour réduire le chômage est de réduire la dépense publique et le déficit budgétaire : Didier Migaut est aussi socialiste que Fraçois Hollande, Pierre Moscovici, Manuel Valls, Gérard Collomb ou Jean-Pierre Jouyet ou encore ceux qui ont déjà quitté comme Jean-Marie Bockel.

              Et puis qu’est ce que la réduction du déficit budgétaire a à voir avec la baisse du chômage ? Dites plutôt à quoi ont servi les 40 milliards de baisse de « charges » sensée favoriser la création d’emploi ?


              • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 18 mars 2016 11:42

                @leypanou
                Que les socialistes tiennent compte du principe de réalité est plutôt une bonne chose.

                « qu’est ce que la réduction du déficit budgétaire a à voir avec la baisse du chômage ? »
                En économie, tout est lié, le déficit budgétaire est financé par le service de la dette qui pèse sur les ménages comme sur les entreprises et au final impacte le chômage. En tout cas, merci de me lire si attentivement (cet article était un peu long).

              • foufouille foufouille 18 mars 2016 15:40

                @Bernard Mitjavile
                « pèse sur les ménages comme sur les entreprises et au final impacte le chômage. »
                pas vraiment puisque ce sont les salariés qui cotisent pour eux et leurs retraites d’entrepreneurs.


              • Pere Plexe Pere Plexe 18 mars 2016 18:34

                « l’objectif essentiel pour réduire le chômage est de réduire la dépense publique et le déficit budgétaire »

                Encore une fois on est dans l’incantation, le rabâchage de la doxa libérale.
                Sauf que nul part on a constater un rapport direct.
                Pire on à pu constater le contraire !
                Le dernier exemple flagrant que cet axiome repose sur du vent est la Grèce.
                Meme le très libéral FMI à reconnu qu’un euro de dépense publique en moins donnait deux euros de moins au PIB.

                Mais c’est le propre de la doxa de ne pas avoir à se soumettre aux faits...



              • Gemini Gemini 18 mars 2016 11:01

                Il y a un nom dit tout au long de ce texte : à aucun moment vous n’expliquer ce qu’il faudrait faire, selon vous, contre le chômage.

                Au mieux, cet article est inutile, puisqu’il n’y a rien à débattre ni même à commenter, seulement un enfonçage de portes ouvertes.

                Oui, le chômage continue de monter ou bien reste à un niveau élevé. Une fois ce constat fait, rien d’intéressant. Ni sur ses causes, ni sur ce que l’on pourrait faire pour y remédier.

                Tout au plus laissez-vous transparaitre votre avis en intimant aux jeunes de ne pas manifester contre la loi travail. Au mieux pourrions-nous ainsi supposer que votre article n’est qu’un nième argumentaire pour expliquer qu’en précarisant tout le monde et en laissant le capitalisme et le patronat disposer de droit de mort absolu sur ses salariés et ressources kleenex serait une bonne chose et permettrait de lutter contre le chômage. En effet, il n’y aurait plus de chômeurs, mais seulement des esclaves au service de leurs maitres. Est-ce cela que vous voulez ?
                Aucun des grands pays ayant plus libéralisés les relations de travail ne font rêver. Tout au plus ont-ils un peu moins de chômage, et bien plus de pauvres, de travailleurs pauvres et d’inégalités.

                En fait, le vrai problème, c’est cette focalisation sur le seul chiffre du chômage. Pourquoi en faire l’alpha et l’omega alors que les gains faramineux de productivité obtenus ces dernières décennies devraient permettre à tous de travailler bien moins, au lieu d’enrichir bien plus le capital et de laisser un grand nombre de surnuméraires sur le bord de la route tout en les utilisant pour faire peur à ceux dont le capital à encore besoin pour continuer son accumulation sans précédent.


                • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 18 mars 2016 11:32

                  @Gemini J’explique très clairement que la solution est la réduction des dépenses de l’Etat et que cette solution a été appliquée avec succès dans différents pays de l’OCDE.


                • Clocel Clocel 18 mars 2016 11:37

                  @Bernard Mitjavile
                  Amen...
                  La bonne vieille messe libérale, quoi... ?
                  Ça paye de troller pour l’Empire ???


                • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 18 mars 2016 11:44

                  @Clocel Qualifier les gens de libéraux payés par l’empire (sic) ne vous dispense pas de raisonner et réfléchir en tenant compte des réalités.


                • foufouille foufouille 18 mars 2016 15:36

                  @Bernard Mitjavile
                  " J’explique très clairement que la solution est la réduction des dépenses de l’Etat et que cette solution a été appliquée avec succès dans différents pays de l’OCDE."
                  dans tes rêves. nous n’avons pas d’esclaves, nous.
                  personne n’est légalement payé 3.45 brut par heure.


                • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 18 mars 2016 15:58

                  @foufouille Mais oui, la France est un pays merveilleux où il n’y a pas de SDF, pas de précarité, le paradis sur terre.. C’est curieux que tant de jeunes cherchent du boulot ailleurs..
                  Vous feriez bien de lire mes posts avant d’y répondre.


                • julius 1ER 18 mars 2016 17:55

                  @Bernard Mitjavile


                  Les actionnaires du CAC 40 ont reçu 56 milliards de dividendes en 2014, en hausse de 30%

                • foufouille foufouille 18 mars 2016 18:22

                  @Bernard Mitjavile
                  la plupart des jeunes restent en france.
                  ton paradis libéral n’existe pas ailleurs.


                • Pere Plexe Pere Plexe 18 mars 2016 18:48

                  @Bernard Mitjavile
                  ...et que cette solution a été appliquée avec succès dans différents pays de l’OCDE"

                  Ah... ?
                  J’ai du loupé le passage.
                  Pourriez vous me le remettre ?

                • Pere Plexe Pere Plexe 18 mars 2016 18:52

                  @julius 1ER
                  Mais le problème est l’augmentation des fonctionnaires d’un % en 6 ans !

                  Ils l’ont dit à la TV !

                • straine straine 18 mars 2016 11:15

                  « Incidemment le modèle sociétal imposé par nos cleptocrates, censé avoir été pensé pour le plus grand bonheur de TOUS ; Va malicieusement , au plus grand dam apparent de ses concepteurs, encore et toujours, enrichir éhontément une minorité au détriment de la majorité !

                  Il semblerait que la Nation Phagocyte ceux qui représentent l’origine de son existence tout en étant son avenir. Ωω

                  [...] La réduction du temps de travail apparaît donc comme la seule solution des pays industrialisés pour éradiquer le chômage. Les gains de productivité essentiellement dû aux avancées technologiques ne doivent plus profiter exclusivement au capital, mais servir à réduire le temps de travail afin de réduire le chômage.
                  [...]
                  évitons le piège du chômage techno­logique relativisant les besoins absolus de la population, un modèle économique durable doit garantir un emploi stable à tous les membres de la population active. les gains de productivités doivent contribuer à la réduction du temps de travail. La globalisation des solutions est le problème de cet ectoplasme euromachin mis en place par les banksters ! »
                  [REPRISE] La tactique du salami [1 janvier 2015]


                  • gogoRat gogoRat 18 mars 2016 11:32

                    « statut bétonné contre emploi précaire  ! »

                     qui est concerné par ce NAIRU dont parlent certains ?
                     ( Les ajusteurs de NAIRU et les ajustés sont-ils répartis en France selon une loi statistique aléatoire ? )
                     

                     Plus sérieusement encore : cf ce message d’outre-tombe

                    « Les méthodes modernes de production nous ont donné la possibilité du bien-être et de la sécurité pour tous ;
                    nous avons choisi, au lieu de cela, d’avoir le surmenage pour certains et la misère pour les autres.
                    Jusqu’ici nous avons persévéré à être aussi acharnés/consciencieux/obstinés que nous l’étions avant l’arrivée des machines ; en cela nous avons été idiots, mais il n’y a aucune raison de continuer a demeurer idiot pour toujours »

                     
                     

                    • straine straine 18 mars 2016 12:37

                      @gogoRat
                      le 25 juin 1863 Rothschild Brothers of London, citant John Sherman, communiqué aux associés, New York, .

                      Citer :
                      « Les rares personnes qui comprendront le système seront soit si intéressées par ses profits, soit si dépendantes de ses largesses qu’il n’y aura pas d’opposition à craindre de cette classe-là ! La grande masse des gens, mentalement incapables de comprendre l’immense avantage retiré du système par le capital, porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts »

                    • julius 1ER 18 mars 2016 18:31

                      ce que vous faîtes Mr Mitjaville moi j’appelle çà l’effet « TITANIC »

                      en fait vous dîtes :

                      voyez pour que le bateau ne coule pas chacun prend une tasse et écope !!!
                      pendant ce temps les énormes déchirures dans la coque font que le bateau s’enfonce de plus en plus mais bien sûr pendant que crétin moyen écope les déchirures s’agrandissent et quelles sont elles ces déchirures :
                      le CAC 40 qui verse bon an mal an entre 50 et 70 milliards d’euros aux actionnaires qui eux vont se débrouiller à défiscaliser avec célérité !!!
                      le CAC40 qui ne paye pratiquement plus d’impôts en France (manque à gagner 100 milliards pour l’état !!!
                      la BCE avec le quantitaive easing 1000 milliards versés aux banques et que font elles de cet argent elles font du « high frequency trading » en gros elles placent sur ce type de marché qui est déjà de la spéculation et les milliards générés vont encore faire de la spéculation dans tout ce qui peut prendre de la valeur immobilier, arts etc.... 
                      mais pas dans les entreprises c’est ringard !!! voyez toutes ces petites entreprises qui crèvent parceque qu’ils leur manquent quelques centaines de milliers d’euros, c’est pathétique !!!

                      alors le lobby patronal pleure :
                      aussitôt baisse des charges 
                      subventions en tous genres 
                      CICE 40 milliards 
                      stagnation des salaires 
                      augmentation des taxes en tous genres 
                      allocations chômage réduites etc.....

                      et le citoyen brimé sur les routes par les radars double-sens 700 millions d’euros quand-même pour quelques 3000 morts cela permet d’acheter des cercueils en OR.......

                       (attendez on me dit dans l’oreillette que ceux-ci ne sont pas encore arrivés, les 600 tonnes d’or bradés par Sarkosy n’auront pas suffit il en faut beaucoup plus .... 

                      mais là je deviens cynique aussi j’arrête les frais ;; ;; 

                      • tf1Groupie 18 mars 2016 20:27

                        @julius 1ER

                        Bon alors le chômage est dû aux bénéfices du bénéfices du CAC40, selon vous ?

                        Alors comment qu’ils font les Anglais, les Allemands, les Américains, les Suisses, les Hollandais, etc ... pour avoir un chômage beaucoup moins élevé que le nôtre ??

                        Les dividendes n’existent pas dans ces pays-là ?  smiley


                      • Xenozoid 18 mars 2016 20:53

                        @tf1Groupie

                        ils font des contrats a zero heure pas de vacances payées,pas de couverture si malade ....si si j’habite aux pays bas.et en plus ils te mettent le luxe de faire des min max contrats comme ca tu passe pas aux statistiques chomage....vu qu’il se retrouve apres sans aucun droits retour a la case sociaal dienst,et oblige de travaille benevole pour avoir leur malheureuse pitance ...tu piges ?

                      • foufouille foufouille 18 mars 2016 21:36

                        @tf1Groupie
                        tu regardes trop TF1


                      • julius 1ER 19 mars 2016 08:43

                        Bon alors le chômage est dû aux bénéfices du bénéfices du CAC40, selon vous ?

                        Alors comment qu’ils font les Anglais, les Allemands, les Américains, les Suisses, les Hollandais, etc ... pour avoir un chômage beaucoup moins élevé que le nôtre ??

                        @tf1Groupie

                        en économie il n’y a pas qu’une seule cause responsable mais plusieurs et pour le CAC40 c’est d’une part les énormes dividendes versés aux actionnaires qui ne sont pas réinvestis dans l’économie créatrice d’emploi mais dans la spéculation et plus on augmente les dividendes et plus le mouvement s’accélère .....
                        d’autre part le CAC c’est 2/3 des emplois à l’étranger donc effet négatif pour la France les investissements ici sont quasi nuls donc aucune création d’emploi (juste un effet de renouvellement )
                        de plus fiscalement c’est 100 milliards de moins pour l’Etat français !!!

                        de plus beaucoup d’entreprises pour démarrer et survivre dans de nombreux domaines auraient besoin d’être aidées les premières années afin d’atteindre ce qu’on pourrait appeler leur vitesse de croisière mais bien souvent elles sont engluées dans les charges et les impôts que les grandes entreprises ne payent pas et pour cause la charge de l’impôt est assurée par les PME-PMI ....

                        d’autre part pour ce qui est de nos voisins les taux de chômages sont sous évalués et pour prendre un pays très proche la Suisse où je suis longtemps chaque année le taux de chômage est plus proche de 7ou 8 % que que les 4% officiels ... parles en aux frontaliers qui actuellement pointent à Pôle emploi et qui causent le malheur de Pôle emploi Ain et 2 Savoies !!!

                        cette crise capitaliste est générale et va s’aggraver dans les mois et les années qui viennent car elle tient en premier lieu à la trop grande concentration du Capital et surtout la trop grande inégalité de revenus que cela génère et cela même en Suisse où il va y avoir une votation Dimanche sur les privilèges fiscaux accordés aux grandes entreprises qui payent 13% d’impôts alors que les entreprises indigènes payent 22% d’impôts .... j’ajouterai que beaucoup de PME en Suisse sont plutôt limites quand à leur équilibre financier car ici aussi le marché se contracte, la consommation stagne et le chômage augmente ETC.... 

                        alors il faut arrêter de croire TF1 si je puis dire car même aux USA c’est presque 100 millions de pauvres qui ont recours aux « coupons » alors la situation est loin d ’être idyllique ..... de toutes façons on ne sortira pas du chômage de masse sans changer de paradigmes économiques .......

                         mais ce qui est grave c’est que chez - nous on résume le problème au Code du travail , 

                        alors qu’ailleurs et même en Suisse on sait que déjà l’Ubérisation est déjà dépassée car la robotisation (genre Google car est en marche et que il faudra trouver des revenus de substitution pour que le citoyen ne fasse pas pas les frais de cette énorme mutation qu’un éditorialiste suisse bien connu appelle « Moyen-age 4.0 »

                        ceci dit en Suisse avant la fin de cette année les citoyens auront a se prononcer sur l’initiative d’ un revenu de base pour tous .... alors que chez -nous il n’y a pas encore une once de débat à ce sujet 

                      • Tzecoatl Gandalf 18 mars 2016 20:08

                        j’adhère totalement à votre diagnostic.


                        Cependant, il faudrait le compléter par ceci.

                        La France est le seul pays au monde qui assure un statut à vie au fonctionnaire. 1/4 des salariés français sont fonctionnaires, quasiment un record mondial (n°1 la Norvège riche de son pétrole et fond souverain).

                        Le fait est que la fonction publique et surtout la fonction politique fonctionnent en France en telle impunité économique qu’ils se foutent des intérêts privés dans les négociations internationales et la défense de leurs intérêts économiques.

                        Pour illustrer :

                        - 9 médicaments sur 10 autorisés en France sont dangeureux ou inefficaces ;
                        - médicaments 3 fois plus chers en France par rapport à l’Angleterre, où on doit le payer de sa poche ;
                        - monnaie surévaluée par rapport à la compétitivité française, via une une parité sciemment biaisé par les US, on parle ici de la parité euro/dollar ;
                        - sécurité sociale, qui, depuis 1945, est complètement viciée, où la retraite des smicards sert à payer la retraite des cadres et fonctionnaires ;
                        - fabrication de l’idéologie dominante (mondialisation) contre la culture économique française construite autour du gaullisme (autrefois colbertisme) ;
                        - culture économique tournant autour de l’octroi de privilèges ;
                        - liquidation de l’industrie au profit des services (surtout financiers) ;
                        - défense de l’évasion fiscale (servant et politiques et financiers) ;
                        - politique des banquiers centraux de contre-tendance, et donc pro-cyclique, favorable à la sécurité de l’emploi public ;

                        Il n’y a aucune culture économique macroéconomique en France. Toutes les réactions ne sont que partisanes : gnagna, c’est les patrons, gnagna, c’est les fonctionnaires.

                        De toute façon, Marx, en défendant la luttre des classes, a définitivement tué l’esprit d’intérêt général.

                        Mais le français se gargarise de la chute d’autrui, tant que ce n’est pas la sienne. 40 ans que cela dure.







                        • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 19 mars 2016 07:51

                          @Gandalf Bravo pour votre commentaire. Vous attirez l’attention sur un problème sérieux en France, le manque de culture économique et ce qui est pire, ce manque de culture est remplacée chez des pseudo-intellectuels par des bribes de pensée marxiste survivant dans un milieu clos.


                        • Pere Plexe Pere Plexe 19 mars 2016 10:09
                          - 9 médicaments sur 10 autorisés en France sont dangereux ou inefficaces ;
                          Est ce la faute de la fonction publique ou celle des lobbys des intérêts privés ?
                          Les fonctionnaires de l’ANSM sont les pions des « experts » payés par les labos.
                          - médicaments 3 fois plus chers en France par rapport à l’Angleterre, où on doit le payer de sa poche ;
                          Oui.Mais le prix est fixé par les labos.Là encore quel rapport avec la fonction publique ?
                          - monnaie surévaluée par rapport à la compétitivité française, via une une parité sciemment biaisé par les US, on parle ici de la parité euro/dollar ;
                          C’est la faute de l’instit ? celle du pompier ? Encore une fois aucun rapport.
                          - sécurité sociale, qui, depuis 1945, est complètement viciée, où la retraite des smicards sert à payer la retraite des cadres et fonctionnaires ;
                          La vous avez largement faux. Le principal régime « compensé » est celui des agriculteurs.Suivi de celui des artisans et commerçants. En fait ce sont sont les fonctionnaires qui payent la retraites des agriculteurs,artisans....
                          - fabrication de l’idéologie dominante (mondialisation) contre la culture économique française construite autour du gaullisme (autrefois colbertisme) ;
                          Une culture économique libérale ne peut pas par nature être nationale.Vous faites un contre sens ! Et encore une fois la fonction publique n’a rien à voir à ça.Preuve : la mondialisation façon Bruxelles prévoit la destruction de la fonction publique !
                          - culture économique tournant autour de l’octroi de privilèges  ;
                          Oui c’est certain.Les multiples échappatoires fiscales qui profitent aux multinationales mais aussi aux plus riches en sont la preuve.
                          - liquidation de l’industrie au profit des services (surtout financiers) 
                          la encore qui sont les responsable ?Croyez vous que ce soit ces salauds de fonctionnaires ?Ou les responsabilités sont à chercher du coté du Medef ?
                          - défense de l’évasion fiscale (servant et politiques et financiers). 
                          Une fois de plus les fonctionnaires appliquent au mieux les lois. Que celle ci soient favorable aux tricheurs n’est pas de leurs responsabilité !
                          - politique des banquiers centraux de contre-tendance, et donc pro-cyclique, favorable à la sécurité de l’emploi public ;
                          Votre charabia résiste mal à la réalité.La précarité devient la règle. Y compris dans la fonction publique ou les contrats précaires sont légions.Et le leitmotiv est la casse des services publiques

                          Pas étonnant que l’autre abruti applaudisse...soulignant « le manque de culture économique » de ces pauvres cons de Français.Peur de rien...

                        • Tzecoatl Gandalf 20 mars 2016 10:41

                          @Pere Plexe


                          Merci d’exprimer votre pathologie victimaire de la fonction publique. Mais tel n’est ni le propos, ni le sujet.

                          Je vous réponds quand même.
                          L’ANSM ne répond pas aux objectifs de santé publique, c’est évident. Mais cela doit bien les arranger d’être irresponsables. Bref, ils ne servent à rien. Quid de leurs arrangements avec les labos ?
                          La fonction publique ne négocie pas les prix, jamais.
                          Jamais entendu parler de la responsablité de certains hauts fonctionnaires français dans l’établissement de l’euro ?
                          - le régime agricole est compensé car il régresse très vite en nombre de cotisants.
                          Demandez aux chinois comment ils accomodent la mondialisation à leur souveraineté économique.

                          Pour le reste, y voir la fonction publique attaqué, il fallait oser.

                          Mais puisque la fonction publique n’est jamais fautive, toujours irresponsable, elle (la SNCF) était donc légitime à assurer la déportation des juifs lors du régime de Vichy.

                          Allons, allons, un peu de courage. Sortez la tête de votre guidon corporatiste. Il s’agit d’un fil politique.

                          Au fait : « Une fois de plus les fonctionnaires appliquent au mieux les lois ». Dès lors, évasion fiscale en France : 60 milliards d’euros par an. 




                        • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 20 mars 2016 15:14

                          @Pere Plexe
                          Celle là, on ne me l’avait pas encore sortie (« en fait ce sont les fonctionnaires qui payent les retraites des agriculteurs, artisans... »). Mais alors, qui paye les fonctionnaires et leurs retraites sensiblement plus avantageuses que dans le privé selon divers études ? Mystère, peut-être c’est de l’argent qui tombe du ciel comme dans le mythe du cargo des peuplades de l’océan pacifique. En suivant cette logique, le plus simple pour résoudre les problèmes économiques de la France, ce serait que tout le monde soit fonctionnaire, comme cela plus de déficit des retraites. En fait, du temps de Staline, Mao et compagnie, on avait essayé d’aller dans cette direction avec les succès économiques que l’on sait. Je m’incline bien bas devant Pere Plexe, un tel génie de l’économie.


                        • foufouille foufouille 20 mars 2016 16:06

                          @Bernard Mitjavile
                          mais sissi, je te l’ai dit plus haut. il suffit d’apprendre à lire un tableau. au lieu de laisser crever ceux qui ne veulent pas cotiser plus pour leurs retraites, ton méchant état intervient et prend les excédents de tous salariés fonctionnaires ou pas pour le verser aux gentils agriculteurs-commerçants-artisans à la retraite. c’est magique pour les non salariés.


                        • Tzecoatl Gandalf 20 mars 2016 17:12

                          J’oublais :


                          Retraite pleine au bout de 15 ans pour un fonctionnaire bruxellois.
                          Et oui, ils viennent vous faire la leçon.

                          Songez donc que vous venez la faire à nous, salariés du privé.

                        • Pere Plexe Pere Plexe 20 mars 2016 19:17

                          @Gandalf

                          En fait votre grosse méprise est de confondre le pouvoir politique qui décide et la fonction publique qui exécute avec les moyens qu’on lui donne et le cadre législatif qu’on lui fait.


                        • Pere Plexe Pere Plexe 20 mars 2016 19:39

                          @Bernard Mitjavile
                          Quand on ne veut rien comprendre le mieux est en effet de caricaturer à outrance les propos de ses contradicteurs.

                          Vous maîtriser parfaitement cette méthode de manipulation.
                          Non l’argent qui payent les fonctionnaires ne tombe pas du ciel.
                          C’ est le même que celui qui paye les autres actifs, que celui qui paye les services publiques ou privés, qui paye la globalité des biens.
                          Il n’est pas de nature différente.

                          Vous confondez allègrement l’argent la richesse la monnaie la masse monétaire....

                        • Tzecoatl Gandalf 22 mars 2016 00:45

                          @Pere Plexe
                          Disons que la grosse méprise est le fait, pour un fonctionnaire, d’interpréter le droit en fonction de son pouvoir hiérarchique, le pouvoir politique.Je n’ai pas besoin de vos convictions répétées, je tiens cet aveu d’un fonctionnaire.


                          D’ailleurs, l’exemple de Lamrani est là pour le démontrer.
                          Au moins un fonctionnaire qui a le courage de ses opinions, et non de ses privilèges.

                          Mais je vous rassure. La thèse de l’auteur est nulle et non avenue. L’exemple islandais est là pour le démontrer.
                          Il s’agit évidemment d’un petit jeu vicieux de l’auteur. Diviser public et privé pour mieux asservir et rendre docile. Profiter de la rancoeur du privé pour privatiser, en somme.

                          Car, la mondialisation, après avoir mis en concurrence libre et non faussée salariat et esclavage, se trouve en position de force pour tirer le tout à la baisse. Les attaques politiques sont désormais hebdomadaires. 

                          Un mea culpa sur la prime charbon de votre part aurait cependant été acceptable.Plus proche de nous, le sérail médiatique public nous a bien fait vomir, tant concernant l’Ukraine que la Syrie : des fonctionnaires français au service de la CIA, de multinationales du pétrole et de pétromonarchies. Des objections ?.Ou faut-il encore être du privé pour adopter une liberté de ton ?
                          Il m’est d’avis que la fonction publique irait mieux si elle pouvait s’émanciper un peu plus de l’autorité politique. Sous quelle forme, étant donné d’autres formes d’effets pervers, je ne sais pas.

                          « C’ est le même que celui qui paye les autres actifs, que celui qui paye les services publiques ou privés, qui paye la globalité des biens.Il n’est pas de nature différente. »

                          Aujourd’hui, l’accroissement de la dette publique est assuré en partie par le rachat mensuel de 68 milliards de bons du trésor au travers de l’eurozone par la BCE, pour un plan global de 1000 milliards. Et bien si, votre salaire tombe, en partie du ciel.


                        • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 24 mars 2016 08:38

                          @Gandalf J’aime bien le dernier paragraphe de votre post (Et bien si, votre salaire tombe en partie du ciel) mais j’ai peur que cela ne puisse trop longtemps durer.


                        • Le421... Refuznik !! Le421 18 mars 2016 20:27

                          Le chômage est une évolution normale de notre société moderne où, et c’est un bien, les machines ont remplacé par milliers des emplois roboratifs.
                          Pas mal d’imbéciles, suivez mon regard, répèterons à l’envi que cette situation est vécue par des feignasses qui se complaisent dans l’oisiveté et qui n’auraient qu’à (yaka, fokon) monter leur propre boite, et pourquoi pas une boulangerie...
                          D’ailleurs, il suffit maintenant de réchauffer des croissants industriels surgelés et de faire des pains mécaniques dans des fours automatisés à la farine pourrie en gluten et autres merdes pour faire du fric sur la santé des gens...
                          Non, le chômage n’est pas une tare.
                          Maintenant, il n’y aura JAMAIS PLUS du travail pour tout le monde.
                          Et les abrutis qui disent le contraire, qu’ils gardent leur retraite et arrêtent de faire ch... le peuple !!


                          • tf1Groupie 18 mars 2016 20:40

                            @Le421

                            Il va vite falloir expliquer aux japonais, les gourous de la robotisation, qu’il n’y a plus de travail sur terre.

                            Car ils ne sont pas encore au courant, ils continuent d’embaucher : 5 % de chomage.

                            Trop cons ces japs ... à moins que ce soit eux qui aient piqué le travail.


                          • pemile pemile 18 mars 2016 20:59

                            @Le421 « Maintenant, il n’y aura JAMAIS PLUS du travail pour tout le monde. »

                            Si, lorsque les réserves de pétroles seront épuisés et le nucléaire abandonné ?


                            • pemile pemile 18 mars 2016 21:02

                              Bernard Mitjavile « C’est un combat difficile car, à court et moyen terme, il n’est pas payant politiquement ou syndicalement. »

                              En quoi zéro chômeur serait négatif politiquement ou syndicalement ?


                              • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 19 mars 2016 08:03

                                @pemile Le chômage, particulièrement celui des jeunes, n’intéresse pas vraiment les syndicats vu que les chômeurs ne sont pas souvent syndiqués et que les syndicats représentent essentiellement des salariés, particulièrement ceux de la fonction publique où l’emploi est garanti jusqu’à la retraite. Cela fait une quinzaine d’années que l’on a une controverse sur les 35h, croyez-vous sincèrement que dans cette controverse les syndicats ont défendu les chômeurs ou les avantages acquis ?


                              • foufouille foufouille 19 mars 2016 08:51

                                @Bernard Mitjavile
                                siissi, même queue la cgt a une branche chômeurs. pis sinon les syndicats sont là pour défendre les sans dents non libertaryen.


                              • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 19 mars 2016 09:57

                                @foufouille Je sais qu’ils ont une branche chômeurs, cela ne change pas grand chose aux conséquences de leurs actions. Quand par exemple les dockers CGT ont coulé le port de Marseille faisant passer l’essentiel du trafic de fret à Barcelone, cela n’a pas aidé l’emploi local (bon, il paraît que la situation s’améliore ces derniers temps à Marseille).


                              • foufouille foufouille 19 mars 2016 14:40

                                @Bernard Mitjavile
                                pour toi vaut mieux 500€ et crever en travaillant que ne pas pas travailler.


                              • John MITCHELL (---.---.34.86) 19 mars 2016 23:49

                                Tract distribué à la manifestation du 17 mars 2016 à Paris

                                La loi Khomri (loi Medef) ne va pas diminuer le chômage car

                                 

                                il faut savoir que l’arbitrage inflation/chômage a commencé en 1958 avec A.W. Philips et repris par Milton Friedman pour donner la logique économique du NAIRU*1 (Non-Accelerating Inflation Rate of Unemployment) que l’on trouve expliquée en détail dans les livres comme ci-dessous *2 et *3

                                 En bref, le NAIRU est un paramètre qui indique que, lorsque le taux de chômage augmente l’inflation diminue et vice versa. La BCE*4, ayant pour premier objectif de maîtriser l’inflation, augmente ses taux directeurs*5 ( taux d’emprunt) quand ses indicateurs informatiques signalent un chômage pas assez élevé. Ainsi, les entreprises fragiles se mettent en faillite, le nombre des chômeurs augmente, et les salariés renoncent à leurs revendications pour une augmentation.

                                 Tant que nous n’aurons pas résolu ce problème de dilemme inflation/chômage nos chômeurs et salariés vont continuer à souffrir et nos dirigeants vont continuer à nous promettre l’impossible plein emploi via leurs lois MACRON, EL KHOMRI et autres …

                                  Est-ce qu’il n’y a pas d’autres moyens plus humains de combattre l’inflation ?

                                 

                                   Yours John MITCHELL  ( [email protected] )

                                Références  :

                                *1 http://mouv4x8.perso.neuf.fr/F990909a.htm

                                *2 http://livre.fnac.com/a4244266/Alain-Beitone-Economie (page 183 )

                                *3 http://livre.fnac.com/a8182228/Pour-Les-Nuls-L-economie-pour-les-nuls-Michel-Musolino pages 259-262

                                *4 https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_centrale_europ%C3%A9enne

                                *5 https://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_directeur


                                • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 20 mars 2016 09:13

                                  L’inflation est partout faible dans toute l’UE et même dans la zone OCDE et pourtant les taux de chômage varient du simple au quadruple. Cela devrait vous faire réfléchir.


                                  • foufouille foufouille 20 mars 2016 11:15

                                    @Bernard Mitjavile
                                    « les taux de chômage varient du simple au quadruple » car la définition n’est pas la même que ce soit en france ou en GB, pays où tu crèves en travaillant sous oxygène mais avec de de nombreux esclaves étrangers payés trois fois rien.
                                    faudrait apprendre à chercher plus loin que TF1.
                                    ta femme loue légalement son ventre ?

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité