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Accueil du site > Tribune Libre > Noces d’amour et de colère à Metz

Noces d’amour et de colère à Metz

Le Front de Gauche est un jeune rassemblement politique. Composé de neuf partis, il est né de la nécessité de représenter la vraie gauche en un temps où le PS n’est plus qu’une ombre , un astre mort, disait Mélenchon avec son sens de la formule, un organe social—démocrate, si l’on veut être gentil, ultra-libéral si l’on veut être lucide, l’agent de ces banques qui, comme on l’apprenait dans la note de Chevreux, étaient ravies de voir la « gauche » arriver au pouvoir pour faire passer, contre le peuple, davantage de renoncements que la droite.

Le PS a beau vouloir redorer son blason avec des mesures sociétales, il reste le parti qui a fait voter, sans en changer une virgule, le traité Merkozy, et qui s’apprête à bâillonner tous les siens, dont beaucoup souffrent le martyr de cette trahison, pour faire inscrire dans la loi les accords de Wagram.

On croit vivre un cauchemar tant ceci est exécuté froidement, l’industrie française s’effondrant tous les jours, le chômage augmentant sans cesse.

Aucune diversion, pas même cette guerre au Mali dont on devine quels intérêts l’engendrent, ne font oublier cette lente saignée d’un pays.

Le Front de gauche est l’héritier de toutes les valeurs de gauche que le PS trahit. La première est un plus juste partage des richesses. L’humain d’abord et non pas la prospérité du capital, cet affrontement entre classes que nie Cahuzac, comme si un général pouvait nier les morts qu’il ordonne tous les jours, vivant dans son boudoir et se faisant poudrer, avant de donner ses ordres.

Il y a une colère sourde en France. Une peur de perdre tous les acquis d’un vingtième siècle qui aura été, on s’en rend compte peu à peu, un siècle d’incomparables progrès matériels et humains. La folie des guerres impérialistes exécutées avec de nouvelles armes abjectes ne fera pas oublier que les plus faibles, les ouvriers, les femmes, les enfants ont obtenu des droits et ont mieux vécu.

 Le vingtième siècle, sera plus que le siècle de la gloire des machines, le siècle de la gloire des misérables. L’espace n’a plus été tapissé de tableaux de nobles ancêtres, mais, sur la nouveauté des écrans, de myriades de visages que l’on découvrait sur toute la planète. Fraternels. Il y a eu pour la première fois, une mondialisation des visages des pauvres. De la noblesse et de la beauté de tous. Africains, Asiatiques, Orientaux, Européens, une vague de visages qui ont donné le goût de ce sel humain fait de sourires, dépositaire, au-delà des Histoires, du destin de la race humaine qui ne veut pas finir dans l’effondrement de tours sacrifiées.

C’est le 11 septembre 2001, peu importe le responsable, Al Qaïda ou le shadow cabinet de la CIA, que la classe dominante, qui a fait ce jour-là le hold-up le plus fracassant de tous les temps, a déclaré la guerre la plus sourde, à tous les peuples qui entendent lui résister. Le 11 septembre elle a affirmé la puissance de la technique qui abat et des medias qui obéissent. Le message était clair : « Si vous nous résistez, voilà ce qui vous arrivera. Les uns parce que vous êtes faciles à duper, croyant n’importe quelle image, les autres, parce que quoi que vous sachiez, nous avons les moyens de vous pulvériser comme vous venez de le voir. »

 C’est le péché originel de notre temps. L’Histoire rendra justice de cette faute.

Il faut faire face.

Le meeting du FDG de Metz n’est pas seulement un acte local concernant un pays particulier. Il faut lui donner toute sa dimension. La France est inscrite dans cette lutte planétaire contre une oligarchie dominante et impitoyable.

Metz est un des actes de cette révolte. La France, la molle France, doit se réveiller si elle ne veut pas être bouffée toute crue. Ca ne rigole pas en face.

Combien de divisions en face ?

Toutes.

Sauf l’union de 99% de l’humanité.

L’Union…

Tout se décide dans cette Union et cette prise de conscience. Partout en Europe et dans le monde.

 

C’est un moment très fort qu’ont vécu ceux qui ont été à Metz, ce jour-là, pour ce meeting qui lançait la campagne du Front de gauche contre l’austérité.

Certains ont pu douter ces derniers mois de la solidité de cette union. Le parti communiste, que le PS souhaitait garder dans son giron, lui offrant postes et alliances, allait-il abandonner le FDG ?

La réponse de Metz a été éclatante.

C’est quasiment une déclaration d’amour au FDG que Pierre Laurent a lancée. Je n’ai pas lu, dans les différents comptes-rendus qui ont été proposés, ce qui a été pour moi le cœur de cette rencontre, cette affirmation puissante du PC qui a jeté une nouvelle fois, dans la corbeille de ces noces populaires, sa force, son organisation, son honneur.

Le PS est un parti déshonoré.

Et au moment où, par tous les moyens, il tend la main au PC en lui faisant miroiter son intérêt, Le PC refuse ce déshonneur pour un parti qui a une illustre histoire.

Ceux qui ont suivi Mélenchon dans sa campagne d’ Hénin-Beaumont , là où les discours les plus beaux ont été prononcés, savent ce qu’il en est des luttes des communistes qui ont obtenu, dans les moments les plus violents de notre histoire, des victoires pour tous. La liberté pour tous. Des progrès sociaux, immenses , pour tous.

Est-ce ce grand parti qui va devenir un parti menteur, opportuniste, serviteur des puissances d’argent ? On nous dit que certains des militants PC ont vu Mélenchon prendre la tête du FDG en renâclant. Peut-être. Mais il y en a beaucoup plus qui sont totalement engagés dans ce groupe qui est, pour tous ceux de la vraie gauche, la seule chance face à l’oligarchie.

 

Face à ces questions, La réponse de Pierre Laurent claque comme une gifle et un baiser. Ecoutons-la :

Vous pourrez vous dire dans quelques mois que vous avez eu la chance d'être là. Dans la campagne on ne s'est pas rendu compte de ce qu'on était en train de construire. Et là, c'est pareil. Là, il y a une force, celle du FDG qui dit : Nous ne renonçons à rien. Nous n'avons pas chassé Sarkozy pour retrouver pire. Nous repartons à la bataille, nous repartons unis et c'est ce soir que tout commence. Nous repartons en campagne et cette campagne va changer le paysage politique de ce pays.

 

 Le discours de Pierre Laurent qui clôturait le meeting, celui de Mélenchon le commençant, a sans doute été le plus important. Il était celui du grand allié dont on avait pu douter et qui s’engageait, coeurs et armes, dans la bataille générale .

Certes les circonstances, la folle dégringolade du PS ont donné à cet accord, jour après jour, une irrésistible raison d’être. Mais quelle énergie dans les mots qui le signent ! Le discours de Pierre Laurent sera constitué d’incessants coups de poing. Si le PS se pose des questions il a eu là, au creux de l’estomac, une volée de sacrées réponses :

Le gouvernement nous dit qu'on est obligé de transcrire dans la Loi ces choses là : il n'en est pas question ! Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Et je m'adresse solennellement à tous les parlementaires de gauche : au nom de quoi voterait-on cela ? Comment se fait-il que l’an dernier nous ayons proposé ensemble un projet de loi contre les licenciements des syndicats et cela ne se fait plus mais pour Wagram cela se ferait !!!..

Nous allons aller à ce débat avec des propositions. Des propositions vraiment sociales : taxer les CDD, remettre en cause les ruptures conventionnelles qui ont permis 800 000 licenciements !
 

A propos d'indemnisation du chômage, ces gens-là découvrent la lune !! Quand la situation explose, évidemment que la situation de l'Unedic se dégrade ! Et il n'y a que deux solutions : ou on fait reculer le chômage ou, comme dit Migaud, on baisse les indemnités !
Non !!!! Tous ! Il faut se mobiliser, entrer en masse dans le débat politique. Il y a des majorités dans le pays . Il faut qu'elles deviennent actives, visibles ! Ouvrons le débat puisque certains veulent le fermer !! Rassemblons, au-delà du Front de Gauche, tous ceux qui veulent le changement !

Et en ce qui concerne Renault : Qu'est-ce que c'est que ce gouvernement de gauche qui nous dit que le plan est acceptable car la ligne rouge n'a pas été franchie ? C'est quoi la ligne rouge ???? Annoncer 7000 suppression d'emplois, la ligne n'est pas franchie ? Alors qu'il veut faire reculer le chômage dans ce pays ????? On ne parle pas du même code de la route !

Quand on conduit, pour aller plus vite on se met sur la gauche et on accélère !

Nous ne signerons pas cet accord !!!!!!Tout ce qui est possible aujourd’hui sera impossible. L'ouvrier qui les refusera pourra être licencié. Voilà la réalité de cet accord.

Il nous faut inventer une nouvelle route ! Levez la tête ! Soyez fiers de la tradition du mouvement ouvrier dont nous sommes les héritiers !
Le FDG est notre outil, notre bien commun, fragile et très fort. Nous devons l'investir ! Demain notre heure sera l'heure du peuple !!

 

C’est le peuple de Lorraine qui était entré le premier avec les métallos de Florange, portant masque et combinaison protectrice d’argent, chevaliers désarçonnés d’un nouveau temps. Le matin, ils avaient demandé à être reçus à l’Elysée qui avait préféré pencher sur les problèmes de Frigide Barjot et de la droite qu’elle représente.

 

Ils allaient prendre les premiers la parole et donner le ton à une réunion où les voix résonneraient comme des cris nouant le ventre.

Clémentine Autain, (FASE), dans une intervention très juste, dirait qu’entendant parler ceux de Florange, mais aussi ceux de Gandrange, de Sanofi ou de Virgin, elle n’avait pu retenir ses larmes. Citant Camus, elle avait rappelé : « Je me révolte donc nous sommes. »

Christian Picquet, de la Gauche unitaire, avait , lui, cité Jaurès : « Le courage c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe. »

 

Grande était l’énergie de cette soirée. Ces constats, cette colère, cette souffrance dont on lit les échos mais qui, dans sa réalité, fait toucher, bouleversante, l’angoisse vécue au quotidien.

Ceux qui crient sont à la rue, sans avenir, des projets plein les mains, mais ne pouvant offrir aux actionnaires une rentabilité de 20% !

Telle est l’aberration de ce temps, protégée pas les pouvoirs en place protégée par le parti Socialiste, héritier de l’UMP, serviteur de l’Otan et des banques dans un hold-up sans précédent des richesses des Nations.

Mélenchon à qui les métallos de Florange avaient offert un casque salua la classe ouvrière et engagea chacun à une indispensable résistance. Quelques jours avant il disait à un journaliste, parlant à ses électeurs :

J'ai mérité votre confiance : je n'ai jamais désarmé, je ne me suis pas rallié. J'ai gardé intacts mon programme, ainsi que ma combativité. Le Front de gauche est resté uni. Vous aussi restez groupés, continuez à faire preuve d'esprit d'initiative !

C'est nous qui sommes la petite lumière dans la nuit de l’austérité. C'est nous qui allons remettre le feu à la plaine.

 Surtout, ne vous résignez pas !

 

Prochain meeting à Rouen près des usines Petroplus.

 

Engagez-vous !

Ne laissez pas ce combat se dérouler sans vous !

N’attendez pas qu’il soit trop tard.

Ne jugez du haut de votre balcon car on entrera chez vous pour vous jeter en bas.

Croyez à la cruauté de l’Histoire qui n’a de pitié que pour ceux qui ont du courage.

Battez-vous pour que l’Humain triomphe des anciennes animalités.

Soyez conscients de ce qui se déroule sous vos yeux.

Vous, nous, notre planète, tout sombre !

Peu importe votre nom, vos croyances.

Engagez-vous !

 


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39 réactions à cet article    


  • Ariane Walter Ariane Walter 26 janvier 2013 13:37

    Famine, faut te nourrir. Tu juges mal. Bonne journée aussi !


  • Ronald Thatcher Ronald Thatcher 26 janvier 2013 15:20

    démosthène est à walter ce que pyrathome est à morice !
    non, de rien...


  • ctadirke 26 janvier 2013 16:36

    Non, c’est neuf sectes qui s’associent en apparence seulement dans un but électorale

    Où donc Pierre Laurent passait ses vacances quand il était jeune ?

    Avec quel argent était acheté ces résidences de vacances dans les pays des partis frères ?

    Où en serait le PCF s’il n’avait pas eu droit aux subventions du petit père des peuples, obsédé sexuel caractériel et criminel ? Qui avait gagné cet argent ?

    Hollande était le moins pire des deux et à cause du FG on a failli se refarcir Sarko

    Ayant le coeur « à gauche » avec un train de vie volontairement modeste et solidaire et éco-responsable , je ne fais pas confiance à un conglomérat de mini-partis qui ne savent pas compter .

    Grâce à Internet il y a d’autres façons DIDACTIQUES de faire plier Hollande

    Mais comme le PCF a besoin du PS pour les municipales ......


  • n’importe quoi....n’importe comment....@crie FAMINE


  • Robert GIL ROBERT GIL 26 janvier 2013 10:49

    J’adore les declarations des lesders du FDG, beaucoup moins leurs actes et leurs motivations.......

    voir : LE FDG ET LE NPA


    • jmdest62 jmdest62 26 janvier 2013 11:45

      @ robert Gil

      extrait du lien que vous proposez : « Le FdG et le NPA »

      « .....Malheureusement de très nombreux militants ne s’y retrouvent pas tout en étant de vrais révolutionnaires. Mais c’est comme ça..... »

      Phrase très défaitiste pour des révolutionnaires.

      Constat simple : en dehors des périodes d’élection LO et NPA sont invisibles .
      Ancien sympathisant LCR Je pense sincèrement que le programme du FdG notamment la proposition de convoquer une constituante ( chapitre 6) est plus concret que « L’anticapitalisme » du Nouveau parti.

      @+


    • Fergus Fergus 26 janvier 2013 11:57

      Bonjour, Jmdest62.

      Une Constituante est évidemment ce vers quoi nous devrions tous tendre. Mais pour que cette Constituante puisse voir le jour, il faudrait que le Front de Gauche devienne majoritaire dans ce pays ou qu’il soit en mesure de s’appuyer sur des alliés. Or, des alliés, il n’y en a pas, et le sondage du jour qui place le rejet des étrangers à près de 70 % favorise plutôt une montée du Front National en alternative d’un échec prévisible du PS.

      Bref, il y a du boulot. Puisse Mélenchon se montrer aussi convaincant dans ses prochains meetings, mais surtout se montrer en mesure d’élargir l’électorat car il ne suffit pas de prêcher devant des convaincus. Puisse également le PC ne pas retomber dans ses ambiguités (mais je continue d’avoir un sérieux doute sur ce plan-là).


    • Robert GIL ROBERT GIL 26 janvier 2013 12:10

      bonjour,
      a propos de la constituante voici un article d’ Alex CAPUCIN qui pose certaines questions et un point de vue qui merite qu l"on s’y attarde...

      voir : LE LEURRE DE LA CONSTITUANTE


    • jaja jaja 26 janvier 2013 12:14

      « Constat simple : en dehors des périodes d’élection LO et NPA sont invisibles . »

      Ce qui prouve que les médias à la botte ne donnent pas d’informations sur l’activité de ses partis... Seuls ceux qui militent activement en ont connaissance, les voient dans les grèves ou les manifs.....

      Renforcer les organisations révolutionnaires est primordial dans les circonstances actuelles qui voient l’attaque frontale de la bourgeoisie contre les travailleurs.... C’est la seule façon de les rendre visibles et efficaces...

      Il faut militer et ne pas se contenter de voter pour un « sauveur suprême » qui fera ce qu’il veut une fois élu...

      Nous avons besoin de construire une organisation combattante et non un cartel de politiciens professionnels qui gavent les travailleurs de bons mots et ont une pratique très différente dans les institutions qu’ils cogèrent avec les sociaux-libéraux soumis à la bourgeoisie capitaliste....


    • miha 26 janvier 2013 13:29

      Une constituante dont les membres sont des politiciens élus, en effet, ne changera pas grand’chose.

      Il faut une assemblée constituante composée de citoyens de toutes couches sociales, dans les mêmes proportions que la population ; ils seront ensuite inélégibles à vie et interdits à jamais de participer à un gouvernement.


    • jmdest62 jmdest62 26 janvier 2013 19:15

      @ miha

      Vous avez entièrement raison.

      @ robert gil

      Qui vous a dit que cela sera facile et qu’il ne faudra pas rester attentifs ...mais au moins l’objectif est clair et réaliste.

      @ jaja

      vous écrivez : "....Nous avons besoin de construire une organisation combattante et non un cartel de politiciens professionnels qui gavent les travailleurs de bons mots et ont une pratique très différente dans les institutions qu’ils cogèrent avec les sociaux-libéraux soumis à la bourgeoisie capitaliste...."

      C’ est le genre de discours incantatoire qui a fini par me lasser de la LCR ...Krivine n’est pas un perdreau de la veille pourquoi n’a-t-il jamais réussi à soulever les foules ? Parce que l’anti-capitalisme n’est pas un objectif.

      Un objectif doit être Spécifique, Mesurable, Approprié, Réaliste et Temporellement défini.

      @+


    • Robert GIL ROBERT GIL 26 janvier 2013 19:57

      Démosthène,
      on va deja voir leurs motivations pour la constitution des listes aux municipales...avec ou sans PS ?


    • Pierre-Yves Martin 26 janvier 2013 11:18

      Que le PCF semble avoir choisi son camp de façon tellement nette que cela risque de durer est une bonne chose.

      Évidemment qu’il vaut mieux que la gauche aie un commencement de rassemblement, plutôt que ce que nous avons connu dans les années 2005 à 2008.

      Mais pour qu’elle aie une chance de changer les choses, il ne suffit pas qu’elle critique, même si ses critiques sont pleinement justifiées. Il ne suffit pas non plus qu’elle publie des catalogues de promesses, toutes plus souhaitables que les autres. C’est peut-être payant le temps d’une élection mais, sur le moyen terme, c’est totalement inefficace.

      Il faudrait surtout qu’elle aie une stratégie crédible pour tenir ces promesses si elle parvient au pouvoir et pour peser si elle participe au pouvoir sans l’avoir complètement.

      Une stratégie crédible, c’est une stratégie qui part des réalités. Ce qui nous ramène bien sûr au problème, toujours occulté, de l’appartenance à l’U.E.

      En l’état actuel ds choses, le FdG peut attirer certaines sympathies, et sûrement des votes qui n’ont pas ailleurs ou aller.

      Je sais que je vais me faire une fois de plus largement moinsser, mais ce n’est pas important : ce qui l’est, c’est que le FdG, dans son discours, son fonctionnement et et sa structure actuels, n’est pas capable de devenir un mouvement de masse.


      • Pierre-Yves Martin 26 janvier 2013 12:01

        Une constituante, ce n’est pas un finalité, mais cela peut être un moyen.
        Et justement, sur ce point, le FdG manque totalement de crédibilité : le mot est devenu une incantation !


      • Ariane Walter Ariane Walter 26 janvier 2013 13:49

        A tous, pas dispo aujourd’hui pour répondre mais ce soir ,je le ferai volontiers à partir de 19h.
        Le FDG est jeune, et l’Europe est un problème que j’aimerais traiter car chacun met derrière ce mot « europe » des notions différentes.
        Pour l’UPR et les nationalistes « europe » signifi e l’europe des banques.
        mais ces gens-là sont de droite. Ils refusent donc l’Europe ultra-libérale ?
        Veulent-ils simplement « plaire » au populaire « qui fait partie de l’électorat ?
        Ou veulent-ils, eux de droite, en France , patrons de France, être les seuls à taper dans le magot ?

        Pour le FDG »Europe « signifie l’Europe des peuples.
        J’ai assisté à des réunions avec des Européens, des Américains du Sud, même pour élargir le débat, et l’impression d’identité et de fraternité qui se dégage est émouvante et impressionnante. Nous sommes embarqués sur le même bateau.
        Les FRançais auront besoin d’une Europe des peuples.

        Mais ne nous payons pas de mots. L’Europe des peuples sortira en priorité de l’ »Europe des banques.

        Je vous prierai également d’excuser l’erreur de la première phrase : Le FDG n’(est pas un parti mais une union , un rassemblement composé de neuf partis.
        Mais suis-je en avance ? On sait que de plus en plus de gens veulent adhérer au « FDG »


      • Pierre-Yves Martin 26 janvier 2013 14:06

        Sans rentrer dans le fond de la question, une remarque préalable : comme toute la propagande médiatique qui essaye continuellement d’enfariner la population, vous utilisez le mot « Europe » à la Place d’« Union Européenne ».

        L’Europe et une réalité géographique, sociologique et très partiellement historique.
        L’Union Européenne est un ensemble de traités, d’institutions et de pratiques politiques, dont l’hégémonie dictatoriale ou l’influence, selon les cas, s’étendent maintenant à la plus grande partie de l’Europe.
        A noter d’ailleurs qu’il existe quelques institutions inter-européennes qui ne sont pas l’U.E. Je pense au conseil de l’Europe et à sa Cour européenne des Droits de l’Homme, que je considère comme plutôt positives.

        Quant on manque d’arguments, il est courant d’obscurcir le débat.


      • ctadirke 26 janvier 2013 16:42

        Voilà un Martin qui n’est pas un âne

        Vous avez, hélas pour les petits et les sans grande, globalement raison

        Avec Internet nous détenons théoriquement le cinquième pouvoir

        A nous de l’exercer intelligemment, en faisant mieux que des sondages qui ne sont jamais sérieux et qu’au contraire il faut combattre à la moindre occasion, même quand le résultat nous fait plaisir


      • Captain Marlo Pilou Camomille 26 janvier 2013 17:21

         Un nouveau Conseil National de la Résistance pour sortir de l’ UE, de l’ euro et de l’ OTAN , ce n’est pas un programme de droite, encore moins nationaliste. C’est la réponse à la question, comment se libérer de la tutelle néolibérale de l’ UE ?

        Les Français ont besoin de décider de leur avenir et ne plus subir les décisions prises à Bruxelles par des gens non élus.

        Sont d’accord sur ce programme :

        * le M’PEP
        * Le Front Syndical de Classe
        * Les Clubs « Penser la France »
        * l’ UPR d’ Asselineau
        * Le Pôle Renaissance Communiste en France

        L’allergie à l’ UE ne fait qu’augmenter, le Front de Gauche s’en rend-il compte ?


      • Pierre-Yves Martin 26 janvier 2013 18:13

        Mr « Démosthène »,


        Vous appliquez une des deux méthodes habituelles du PG sur ce forum, et probablement ailleurs.

        Quand vous n’avez pas grand-chose à répondre sur un sujet quelconque :

        • soit vous laissez à entendre que votre adversaire est un suppôt du FN, ce qui vous dispense évidemment de toute réponse (vos camarades me l’ont faite plusieurs fois, celle-là) ;

        • soit vous prêtez à votre adversaire des positions totalement imaginaires, mais évidemment plus faciles à attaquer.

        Cette fois-ci, vous faites fort dans le second registre, ce pourquoi je ne répondrai pas directement.

        Je précise cependant pourquoi le FdG n’est absolument pas crédible sur la constituante.

        Il n’y a que deux scénarios qui pourraient y conduire, l’un que j’appellerai, pour simplifier, « révolutionnaire » et l’autre que je nommerai « légal ».

        Je rappelle au préalable qu’en matière constitutionnelle, c’ est le conseil constitutionnel qui détermine souverainement ce qui est « légal » et ce qui ne l’est pas. Or il est actuellement 100% UMP et, plus tard, il restera 100% UMPS.

        • Scénario « révolutionnaire ». Le système est renversé par un mouvement populaire massif. Il faut impérativement qu’une partie des forces de coercition (police, armée, justice) rejoignent le mouvement. Dans le cas con traire, cette révolution est vouée à l’échec, car ce scénario a été soigneusement et régulièrement anticipé par les forces au pouvoir depuis 1969. Ce qui se passe actuellement en Grèce donne une petite idée du problème.

        • Scénario « légal ». Il faudrait qu’une réforme de la constitution institue cette assemblée constituante. Ceci suppose au minimum un accord entre le président de la république, une majorité résolue de l’assemblée nationale et une nette majorité de la population. Même si ces conditions sont remplies, et compte tenu des résistances farouches que feront le sénat, les milieux financiers, etc. et le conseil constitutionnel, ce n’est pas gagné d’avance.

        Enfin, qu’est-ce-qui garantit que ces constituants ne seront pas des parlementaires-bis, accouchant d’une réformette, voire profitant de l’occasion pour se débarrasser de ce que les gêne encore, comme la référence au préambule de la constitution de 1945 ?

        Le mot « Constituante », que vous brandissez comme réponse-miracle à tout, n’est finalement pas une incantation : c’est un cache-sexe avec lequel vous espérez masquer que le roi est nu.


      • Pierre-Yves Martin 26 janvier 2013 18:57

        Mr « Démosthène »,


        Vous avez répondu à « Pilou camomille », mais les lecteurs qui n’ont, pas suivi le film pourraient croire que c’était à moi.

        Je remarque à ce sujet que vous êtes à peu près aussi arrogant et méprisant avec tous ceux qui critiquent vos positions. Quand j’accuse votre parti d’être sectaire, c ’est aussi ce type de comportement que je vise. Heureusement, il y en a qui savent un peu mieux faire la distinction entre polémique vive (normale) et injures.


        A « Pilou camomille »


        Je suis gêné par la référence au CNR, parce que cela galvaude l’histoire de la Résistance, mais aussi parce que ce sigle a été utilisé par l’OAS en 1961/1962.

        Cependant l’idée de faire coopérer, de façon temporaire et limitée, des forces de gauche, des néo-gaullistes (l’UPR me semble être dans ce courant-là), voire des souverainistes, est intéressante. C’est même probablement un passage obligé.

        L’ennui, mais vous n’y pouvez rien, c’est la très faible représentativité des organisations en présence. Je crains qu’il ne s’agisse surtout de quelques personnalités, essentiellement MM Asselineau et Nikonoff et de groupes de nostalgiques de l’ancien PCF dont l’influence et limitée à quelques lieux ponctuels, comme Marseille Nord. Pour le M’PEP, je sais malheureusement ce qu’il en est : j’en ai claqué la porte il y a un an.


      • alinea Alinea 26 janvier 2013 11:48

        Tant mieux : c’est revigorant !
        Demain, des délégués PG vont en Allemagne, présenter le PG à Die Linke, et suivre leur campagne qui commence. La même chose en Espagne, Portugal, Grèce, Italie ? Ah ! Que ça serait bien !!
        C’est une lutte obligée ; on n’a pas le choix, alors, que l’énergie et la force nous accompagnent...


        • jef88 jef88 26 janvier 2013 12:26

          des PG en Allemagne ! lol !
          cela me rappelle 1940 ! lol !


        • captain beefheart 27 janvier 2013 01:06

          Suivre leur campagne ?
          Ce serait une bonne chose si tous ces partis de « vraie » gauche dans les pays de l’Union Européenne mettaient en route un campagne pour un referendum européen sur la légalité de la Commission ,la poursuite de la fuite en avant néo-liberale ,et la mise en main propre aux banques de la souveraineté des peuples.
          Pour faire court : « Souhaitez vous l’Europe de Goldman Sachs ? »


        • ThaTon ThaTon 26 janvier 2013 12:03

          Si vous êtes le moins du monde sérieux lorsque vous évoquez l’union des 99%, commencez par abandonner votre combat sur les sujets clivant et secondaires : immigration, mariage gay, féminisme, nucléaire, etc. Et concentrez-vous sur l’important : un toit, à manger, du dialogue.

          Ainsi vous ne prendrez pas en otage le peuple réel, le conservateur ou réactionnaire, à tort ou a raison, et vous pourriez espérer le début d’un mouvement populaire.

          Sans quoi vous êtes condamné à rester une alternative folklorique et marginale.


          • sisyphe sisyphe 26 janvier 2013 13:20

            je cite l’auteure :

            Ne jugez du haut de votre balcon car on entrera chez vous pour vous jeter en bas. (houla !!)

            Battez-vous pour que l’Humain triomphe des anciennes animalités.

            ... euh ... y aurait pas comme une contradiction dans les termes ?

            A moins de considérer qu’il y a de nouvelles « animalités » plus acceptables que les anciennes...

            On n’arrête pas la progrès, ma bonne dame...

             smiley


            • Ariane Walter Ariane Walter 26 janvier 2013 13:56

              Mon bon monsiuer,

              « anciennes animalités » signifie tout bonnement une animalité dont nous sommes issus et moins empathique que l’Humain, Animal, très sensible en particulier à la notion de territoire. Humain devant connaître cette notion et la gérer. ce qui n’est pas toujours le cas. Au nom du territoire, qui détermine la nourriture et la survie, les étrangers ont toujours eu du mal à ne pas être que des métèques.Et dans notre corps, la difficulté des greffes vient sans doute du même instinct.
              Mais je crois au destin particulier de l’Humain , non pas fait par Dieu mais cellule ayant pour mission de le construire en tant qu’harmonie générale qui demande une veille constante .

              « Jeté du balcon » est le reste d’une scène qui m’a marquée dans « le pianiste »de Polanski où les nazis jettent un infirme sur sa chaise roulante par la fenêtre. C’est cette image qui est venur à ce moment-là.


            • sisyphe sisyphe 26 janvier 2013 14:08

              Oui : je connais les instincts de survie, de territoire, et, heureusement, les autres que l’homme a développé socialement, et qui permettent la vie en commun.

              Je suis d’accord également pour la nécessaire vigilance permanente, et pour la phrase de Camus, que j’ai souvent reproduite : « Je me révolte, donc nous sommes. » (in « L’homme révolté »).

              En revanche, pour la malheureuse formule employée (jeter en bas), vous avouez vous-même qu’elle vous vient d’une scène de nazis ; vous auriez donc pu vous en dispenser. Un vieux réflexe stalinien ?


            • sisyphe sisyphe 26 janvier 2013 14:13

              Juste ceci (wiki) pour bien comprendre le sens de la révolte au sens camusien  :

              « Qu’est-ce qu’un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s’il refuse, il ne renonce pas : c’est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement. » D’apparence, il existe une limite à la révolte. Cependant, la révolte est un droit. La révolte nait de la perte de patience. Elle est un mouvement et se situe donc dans l’agir. Elle se définit par le « Tout ou Rien », le « Tous ou Personne ». En premier, elle soumet l’idée d’égalité : position d’égal à égal entre le maître et l’esclave. Mais le révolté finit par imposer cette égalité qui se traduit souvent par une inversion des rôles (dialectique hégélienne). Suivant le raisonnement de Scheler, l’homme révolté n’est pas l’homme du ressentiment c’est-à-dire qu’il ne baigne ni dans la haine ni dans le mépris. La révolte enfante des valeurs. De fait, « pour être, l’homme doit se révolter ». La révolte extirpe l’homme de la solitude puisqu’elle est collective, c’est l’« aventure de tous ». Néanmoins, faire l’expérience de la révolte, c’est faire l’expérience de l’ascèse. Les mythes de Prométhée, d’Achille (avec Patrocle), d’Œdipe et d’Antigone, sont des archétypes de révoltes antiques au même titre que la révolte de Spartacus. La révolte est souvent légitime, elle est l’expression la plus pure de la liberté et semble revêtir le visage de l’espoir. De surcroît, la révolte impose une tension, elle refuse donc formellement le confort de la tyrannie ou de la servitude. Le révolutionnaire a la volonté de « transformer le monde » (Marx) alors que le révolté veut « changer la vie » (Rimbaud).


            • alinea Alinea 26 janvier 2013 14:20

              sisyphe : j’ai compris que ce « on » qui jettera en bas celui qui regarde tout ça de haut, ce n’est pas « nous » gens de gauche mais « eux » gens du capital !
              Ariane si elle tombe sur ce post nous départagera !!


            • alinea Alinea 26 janvier 2013 14:29

              Malheureusement la révolte ne caresse pas tous les tempéraments ! Une histoire personnelle est nécessaire ; une histoire collective aussi, à l’occasion, fort rare !
              Le courage qui est donné au révolté n’est pas de l’héroïsme ! Pour lui, c’est juste un moyen de survie ; c’est une énergie primaire , que l’on intellectualise si on veut, que l’on décortique, sans jamais la diminuer. Elle ne peut être un modèle, sauf si l’on est soi-même révolté !!! En ce cas, elle donne du courage...


            • sisyphe sisyphe 26 janvier 2013 15:13

              Par Alinea (xxx.xxx.xxx.153) 26 janvier 14:20

              sisyphe : j’ai compris que ce « on » qui jettera en bas celui qui regarde tout ça de haut, ce n’est pas « nous » gens de gauche mais « eux » gens du capital !

              Ah !

              Possible !

              Mais alors, c’était placé de manière ambiguë, qui laissait l’autre interprétation ouverte.


            • jocegaly 26 janvier 2013 14:19

              Superbe... Je te le pique.


              • Ronald Thatcher Ronald Thatcher 26 janvier 2013 15:25

                grâce à ma nouvelle apllication odorama(c) venu tout droit des states, je peux vous dire que sur cet article ça sent la naphtaline
                allez les rouges !


                • Ronald Thatcher Ronald Thatcher 27 janvier 2013 14:08

                  un coco qui me parle de réalité c’est un peu comme un musulman qui me cause de whisky...
                  lis ton livre rouge et apprend le par coeur, t’as intéro demain petit ! 


                • citoyenrené citoyenrené 26 janvier 2013 15:52

                  @ l’auteur,

                  bon article encore une fois, et plus que la campagne lancée contre l’austérité, il est remarquable de voir le PC pleinement présent au sein du Front de Gauche...entre leur sièges locaux et leurs convictions, ils ont choisi leurs convictions, honneurs à eux..ils, nous, mériterions de réussir ces prochaines élections élections locales, sans le traitre ps


                  • ctadirke 26 janvier 2013 16:51

                    Vous semblez confondre le PS et nos compatriotes qui votent PS de bon coeur ou par résignation

                    Hélas, LO et NPA ne sont pas crédibles

                    Le PCF traîne un énorme boulet : son passé stalinien

                    Et Mélenchon est un caractériel égocentrique et parasite qui n’a pas gagné" une élection sous son nom, pour autant que ça légitimise vraiment, depuis très très longtemps en Franche-Comté

                    Alors on fait quoi ? Il faut innover grâce à Internet .... avec un excellent anti-virus si on arrive à devenir dangereux, ce qui est pzsible


                    • Captain Marlo Pilou Camomille 26 janvier 2013 19:54

                      Démosthène,
                      Je crois que c’est vous qui ne comprenez pas les Institutions européennes.
                      Nous ne sommes pas « dépendants » des autres pays européens, nous sommes en compétition.
                      L’UE néolibérale a mis les salariés européens en compétition les uns par rapport aux autres.
                      Vous prenez vos désirs pour des réalités.

                      @ Pierre Yves martin,
                      Dans l’ esprit de la grande majorité des Français, le CNR est l’union qui a permis à notre pays de se relever après la guerre, et rien d’autre.
                      Je ne crois pas que les vrais Résistants, pas ceux de la dernière heure, étaient aussi nombreux qu’on a bien voulu le dire à la Libération....

                      La question qui se pose depuis le referendum de 2005, c’est que les Français sont de plus en plus en plus nombreux à s’informer sur cette arnaque qui leur avait promis la prospérité, et que le mouvement va inexorablement vers la fin de cette usine à gaz.

                      L’hostilité vis à vis de Bruxelles, du FMI, et des banques se répand dans la population.
                      Mais si vous avez mieux à proposer, je suis preneur....


                      • Pierre-Yves Martin 26 janvier 2013 21:16

                        Le CNR, c’était le Conseil National de la Résistance, pendant et non pas après la guerre. C’est vrai : les résistants n’étaient pas nombreux. Raison de plus pour respecter ce qu’ils ont fait. Lorsque Mr Bidault a utilisé ce sigle pour l’OAS, il avait au moins l’excuse d’avoir été un des dirigeants du CNR historique.

                        Le sigle est un mauvais choix. Ce n’est pas la démarche qui est mauvaise. Par contre, les forces qui la mènent sont beaucoup trop epsilonnesques.

                        S’il y avait une solution miracle cela se saurait. A défaut, on ne peut imaginer que des méthodes.

                        Voici, modestement, quelques suggestions de méthode

                        • Se méfier des discours rébarbatifs et élitistes, genre bouquin de 500 pages. Il en faut mais pas trop.

                        • La cible du débat, ce ne doit pas être toujours les mêmes 30 000 personnes. Ce ne sont pas non plus les 80 millions de Français. C’est en priorité ceux qui rejettent déjà le libéralisme mondialisé, qui s’indignent des effets de l’U.E. en Grèce ou au Portugal, que la politique de l’OTAN révolte, etc.

                        • Ce qu’il faut montrer, c’est en priorité pourquoi il est absolument illusoire de tabler sur une transformation de l’U.E. En « une autre Europe », l’ « Europe sociale » ou l’ « Europe des peuples ». Cela implique de rentrer un peu dans le juridique : traités, constitution française, cour européenne de justice, etc., mais surtout d’expliciter les rapports de force et les mécanismes réels.

                        • Il faut aussi populariser des scénarios crédibles de sortie de l’Euro, ou plutôt de l’U.E. Je dis « populariser », car je sais que le M’PEP a déjà pas mal de choses et j’imagine que l’UPR aussi.

                        • L’objectif serait de créer un mouvement numériquement important, donc composé de personnes disposées à faire quelques chose mais pas forcément à être enrégimentées. Il faut donc des structures très souples et le plus consensuelles possibles. Après tout, c’est comme cela qu’a fonctionné la campagne de la gauche pour le non à la constitution européenne de 2005.

                        Mais c’est vrai : tout ceci est facile à dire et très difficile à faire. Et, si j’en crois mon bref passage au M’PEP, ces quelques lignes directrices n’y iraient pas de soi.


                      • Captain Marlo Pilou Camomille 27 janvier 2013 09:11

                        Démosthène,
                        Si vous connaissiez vraiment les traités, vous sauriez qu’ils sont comme les poupées russes et que chacun contient le précédent.

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