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Accueil du site > Tribune Libre > SNCF et repentance : la colère d’un petit-fils de juifs déportés de (...)

SNCF et repentance : la colère d’un petit-fils de juifs déportés de France !

Le président de la SNCF Guillaume Pepy a entendu faire acte de repentance en reconnaissant mardi 25 janvier à Bobigny (Seine-Saint-Denis), de l’endroit hautement symbolique d’où sont partis les juifs déportés de France, que son entreprise, bien que ’’contrainte, réquisitionnée’’, fut ’’un rouage de la machine nazie d’extermination’’. « Chercher l’erreur ! » serait-on tenté de lâcher, si la chose n’était pas si grave, derrière cette déclaration dont les termes ambigus reflètent une sorte de malaise propre à l’esprit d’un « pardon » dont on s’interroge sur le sens et l’opportunité.

Une démarche qui force l’histoire en lui donnant des allures de mauvaise conscience pour la France, rejaillissant sur les Français qui s’identifient à cette entreprise publique de renom. Car ce dont il s’agit ici, c’est bien d’une certaine façon de l’honneur, non seulement de la SNCF, mais de la France, qu’on entache une fois de plus. Pourtant, il n’y a rien de plus faux que l’accusation portée, à travers cette déclaration publique, envers la SNCF, rien de plus absurde, de plus historiquement anachronique. On appelle cela en histoire, un contresens.

Un coup de couteau dans le dos de l’entreprise publique comme de la France

Au lendemain de cet événement, les journaux en retiennent l’idée principale résumée dans ce titre de l’article que DIRECTMATIN lui consacre : « La SNCF, « Rouage de la machine nazie ». Comment ne pas être horrifié par ce raccourci au jugement sans appel, sans même que la SNCF ne puisse se défendre alors que précisément devant la justice, la demande de sa condamnation à ce titre a été déboutée.

Cette déclaration fait l’effet d’un un coup de couteau dans le dos de l’entreprise publique, et par procuration de l’Etat de la France, de la nation elle-même en regard de ses valeurs touchées de plein de fouet. Dans le droit fil de ceux qui passent leur temps à vouloir voir une France « collabo » plutôt que résistante, voire uniquement à travers les excès de l’épuration, pour mieux appliquer l’adage, « tous responsables, tous coupables », il n’est pas difficile de voir l’intention qui préside à cette démarche : coller à un climat délétère envers la France mise en accusation et en situation de rendre des comptes pour tout et n’importe quoi, à travers une repentance générale qui, au lieu de situer les responsabilités politiques de la collaboration ou ailleurs du colonialisme, invite le peuple de France à faire pénitence, à se cacher, à se démettre.

La prime à cette bonne conscience est prise sur une insulte faite à la France, à son peuple, aux valeurs de service public et à l’histoire. On retrouve ici des relents de bouc-émissaire qu’on aurait pensé venir de partout, sauf de là ! Cette reculade devant des réclamations communautaires faites au nom d’une souffrance venue du passée que rien ne comblera, encourage à se tromper de colère, d’histoire. C’est bien ce que l’on peut reprocher à Jacques Celiset, président de l'association Fonds Mémoire d'Auschwitz qui explique : « Nous sommes satisfaits (…) Le combat que nous menons depuis plus de quinze ans trouve enfin une concrétisation.

Le Président de la SNCF n’y est pas allé, il faut le dire, de main morte dans son mea maxima culpa qui déconsidère la SNCF tout en le faisant apparaître comme un homme courageux, pour un peu ainsi même comme un héros : « Elle a pris part à cette mécanique de l’inhumain » dit-il, justifiant à la suite cette tirade mortifère au goût de cendres ainsi « Je veux dire aujourd’hui la profonde douleur et les regrets de la SNCF pour les conséquences des actes de la SNCF de l’époque. En son nom, je m’incline devant les victimes, les survivants, les enfants de déportés, et la souffrance qui vit encore. »

Il faut retenir ces mots au dommage irréparable dont se paye son costume de grand chambellan de la repentance ce Président de la SNCF, comme le parfait exemple de ces relectures historiques opportunes qui jouent sur les ressentiments pour apparaître fallacieusement comme le bien après le mal. Cette attaque atteint nos valeurs collectives et fait voler en éclats de nouveaux repères collectifs, pour diviser ceux qui devraient s’unir autour de cette France dont les acquis issus du Conseil National de la Résistance, qui en 1945 réunirent toute la France, sont aujourd’hui gravement menacés.

Alors que l’honneur de la SNCF fut bafoué par l’occupant nazi la dépouillant de son sens, de sa vocation nationale s’identifiant avec l’intérêt général, on la met sur le banc des accusés de l’histoire en la déshonorant. Ce à quoi nous venons d’assister est une véritable trahison en regard des faits qui ont constitué cette histoire, une perversion de la mémoire et un cadeau empoisonné fait aux déportés juifs de France, à ceux qui portent par delà les générations leur mémoire, dont on trompe ici gravement la vigilance.

Accuser la SNCF, en tant que telle, relève d’une scandaleuse manipulation de l’histoire !

Dans la période aux faits en référence, l’Etat était confisqué par l’occupant nazi et dirigé par une équipe qui en était complice. Les principaux acteurs de ces faits, après la victoire sur le fascisme, furent jugés et lourdement condamnés jusqu’à la peine de mort, bien qu’un nombre incertains de ses rouages passèrent entre les mailles du filet. La République pendant cette période avait été mise entre parenthèse et les membres du gouvernement choisis (avec des dirigeants de la SNCF remplacés), dans un contexte qui était celui de la livraison de la France à l’ennemi et en dehors de toute élection libre, les partis étant interdits et leurs militants pourchassées. Comment prétendre dans ces conditions où la SNCF n’était plus elle-même et aurait pu parfaitement être rebaptisée, « Chemin de fer français du IIIe Reich », qu’elle puisse avoir une responsabilité quelconque en tant que telle, c’est-à-dire comme symbole des conquêtes sociales qui avaient avant guerre abouti à la création de cette première entreprise publique de la République !

Dans le contexte du Front populaire et des premiers confès payés, en 1937 naît la SNCF comme société anonyme mixte régie par le code du commerce. L'objet de la société est l'exploitation du réseau qui est propriété de l'État et dont la SNCF est concessionnaire, ainsi que la construction de nouvelles lignes. L’Etat se veut majoritaire dans l’entreprise en en détenant déjà 51% des parts. Elle embrasse une vocation au service de la nation en unifiant le réseau ferré qui lui donne d’emblée un rôle d’intérêt général pour s’imposer aux « seigneurs du rail ». Elle embauche 80.000 cheminots !

Dès la signature de l'armistice franco-allemand du 22 juin 1940, l'occupant réquisitionne des matériels entre locomotives et wagons par milliers qu’il met immédiatement au service de la répression, particulièrement antijuive et anticommuniste. En application de l'article 13 de la convention d'armistice, les chemins de fer de la zone occupée (soit les deux tiers du réseau de la SNCF) et le « personnel spécialisé nécessaire » sont mis à la disposition de l'occupant, qui donne ses priorités, comme il en sera d’ailleurs pour les routes et voies navigables. En juillet 1940, Goeritz, le Colonel Commandant de la WVD (Wehrmachtverkehrsdirektion, direction des transports de la Wehrmacht) adresse une lettre au directeur général de la SNCF rappelant, entre autres, que : « Tous les fonctionnaires, agents et ouvriers de la S.N.C.F. sont soumis aux lois de guerre allemandes. » Autrement dit, en cas de résistance aux ordres c’est la peine de mort sinon la déportation ou les travaux forcés. 

Le premier président de la SNCF, Pierre Guinand, est démis de ses fonctions dès septembre 1940 par le gouvernement de Vichy et remplacé. Robert Le Besnerais qui en fut le premier directeur général resta en fonction jusqu'en 1945. Il fut exclu de la SNCF par mise en retraite anticipée dans le cadre des mesures d'épuration qui furent finalement à son endroit très modérées. Mais surtout, dans ce contexte de soumission aux nazis, la SNCF est elle-même occupée : 6500 cheminots de la Deutsche Reichsbahn (littéralement le « Chemin de fer de l'Empire allemand ») avaient été détachés dès 1940, dont on ne cessa de renforcer les effectifs dans le cadre de la politique de collaboration.

C’est lors de la rafle du Vel d'Hiv, les 16 et 17 juillet 1942, que les moyens entrent en action massivement. Les juifs sont arrêtés puis déportés par les autorités françaises dans des trains pris à la SNCF vers les camps de Drancy, Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Ils seront 76000 environ a connaître ce sort et 86000 pour les déportés politiques

Le 31 octobre 1942, un conducteur de locomotive, Léon Bronchart, refuse de conduire un train de Juifs vers la déportation. 8.938 cheminots ont été tués sous l'Occupation, 15.977 blessés pour faits de résistance, 2.480 déportés vers les camps de la mort essentiellement pour faits de résistance ou de sabotage dont 1.157 n’en sont pas revenus.

La direction des services de l’armistice a recensé, pour la période allant de janvier 1942 à juillet 1944, 13 998 attentats et sabotages dirigés contre les occupants. Parmi eux, 43 % visaient les moyens de communication, dont essentiellement les équipements ferroviaires. (Dictionnaire historique de la Résistance, Robert Laffont, 2006, p. 693). 

Le Conseil d’Etat avait rejeté toute idée de responsabilité juridique de la SNCF, accablant a contrario les autorités politiques de Vichy. 

Le chef-d’œuvre de René Clément, « La bataille du rail », film consacré à la gloire des cheminots de France n’a rien d’une œuvre partisane ni d’un mythe, mais porte témoignage de l’un de ces actes qui ont fait la beauté de l’homme dans ce qu’il a de plus noble, tournant le dos à cette révision inique de l’histoire de la SNCF à laquelle s’est prêté sous différentes influences et intérêts, son président actuel.

Selon son ancien président, Louis Gallois, tel qu’il l’exprimait il y a quelques années à propos d’une plainte déposée contre la SNCF pour complicité de « crime contre l’humanité » par la famille Lipietz (Alain Lipietz est député vert) concernée par la déportation, qui n’avait pas été retenue par le tribunal : « le devoir de mémoire ne doit pas être un devoir de repentance pour des actions pilotées et commanditées par l'armée d'occupation allemande »

Nombre d'historiens à la suite ont condamné l’initiative de ce député, affirmant, dans le même état d’esprit, qu'il ne faut pas confondre « devoir de mémoire » et judiciarisation de l'histoire. Attaquer ainsi la SNCF, comme en fait la remarque Serge Klarsfeld, « C’est diluer les responsabilités. Ceux qui sont responsables ce sont les Préfets et au-dessus d’eux (…) Pétain, Laval et Bousquet… » et ceux qui les ont aidés à agir dont certains hauts-fonctionnaires zélés de l’Administration aux ordres. Trop d’entre ces derniers sont restés impunis, comme les fidèles chiens de garde des élites et des possédants qui avaient trahi et qui n’ont pas eu, pour l’essentiel, au lendemain de la guerre à en pâtir, comme en témoigne trop bien le parcours d’un Papon.

Tout est faux dans cet éloge de la repentance, qui instrumentalise une mémoire douloureuse et vend notre honneur au plus offrant.

Le journal Libération a eu l’outrecuidance d’appeler cette opprobre ignoble « L’hommage de la SNCF aux déportés » bien dans sa tradition de maître en repentance et de tribunal de l’histoire tourné contre la France. A ceux de ma famille qui, de Drancy sont partis pour Auschwitz, cet aller vers l’enfer sans retour, jusqu’à cet arrière grand-père mourant que les nazis sont allés chercher sur son lit d’hôpital pour l’y emmener sans état d’âme, la meilleure façon de leur rendre hommage, c’est d’alerter contre ces errements pour ne laisser personne autant que possible s’égarer sur ces faux chemins de l’histoire. « La SNCF n'a pas essayé de cacher les zones d'ombre de son histoire, nous sommes satisfaits », confie Jacques Celiset, président de l'association Fonds Mémoire d'Auschwitz : « Le combat que nous menons depuis plus de quinze ans trouve enfin une concrétisation »

Ce dont il est question, c’est de garder le regard clair sur le passé et leur destin, pour ne jamais faire que, à se tromper de combat, on favorise les mêmes ennemis tragiques d’hier. Préserver toute la valeur de témoignage au parcours des miens prématurément disparus qui me restent si chers, et dont la douleur de les avoir perdu jamais éteinte d’une famille m’a transmis la flamme, passe par un rejet sans concession de ces manœuvres de bas étage qui par la confusion qu’elles créent font livraison à l’ennemi de leur mémoire, comme à celle de tous les déportés de France !

Ceux qui se livrent, avec ce genre de falsification de l’histoire, à ce jeu qui consiste par son entremise à faire de la morale et ce, pour des causes qui n’ont en général rien à voir avec elle, feraient bien de se méfier, car elle a ses retours de bâtons et parfois implacables. Il restera de ce Président de la SNCF une "drôle" d’image, celle du cadeau de son entreprise, par cette révision de l’histoire, à titre posthume au nazisme avec lequel elle est mise en amalgame, au lieu de la défendre comme une entreprise liée au destin de notre République qui n’a cessé d’être de bien public !

Outre-Atlantique, on demande depuis longtemps à coups de procès une indemnisation au titre de l’utilisation pour la déportation par les nazis de la SNCF, sous la pression d’un lobby puissant qui met en œuvre tous les moyens pour arriver à ses fins. Plus, on suggère que des projets français d’aménagement du réseau de train à grande vitesse aux Etats-Unis aient plaidé en faveur de cette cause, qui auraient donc eu un rôle dans cette repentance soudaine, mise en scène de haute main. On serait tenté de penser encore une fois, en suivant ces informations, que rien de résiste, relativement à la faible volonté de certains, à la loi du marché et de l’argent faisant office de morale dont le principe est de nous la faire perdre.

Décidément, la France républicaine, libre, laïque, sociale et démocratique mérite bien mieux que ces insultes faites à sa mémoire et cette mauvaise conscience qu’on veut lui induire pour la faire reculer et se rejeter elle-même, pour mieux pouvoir en prendre possession et en faire ce que l’on veut, pour qu’on en finisse avec ce qu’elle représente comme modèle de progrès dont la SNCF a été historiquement le symbole d’un grand pas en avant dans le sillon du Front populaire et du droit aux vacances pour les salariés.

On s’émancipe en tirant les enseignements de l’expérience, tout le contraire de la repentance.

Le ressentiment envers le passé conduit à la demande criante et impérieuse du pardon qui ne liquide aucun compte avec l’histoire, fut-elle la plus tragique. Le pardon ne règle rien sur le fond, seul vaut ce qui doit permettre que jamais cela ne se reproduise. C’est en tirant les enseignements de l’expérience à travers une prise de conscience collective de portée universelle, faisant en grand son entrée dans l’éducation et la mémoire, que l’on peut espérer y parvenir. C’est dans cette démarche positive, qui poursuit des buts humanistes, que peut trouver réellement à s’apaiser la douleur et commencer à se panser les plaies.

C’est en sachant dépasser les contradictions auxquelles l’homme s’affronte, sur le chemin parfois tortueux de son émancipation, en tirant profit des mésaventures tragiques de l’histoire où se fourvoient ses facultés parfois jusqu’à détruire et exterminer au lieu de défendre la vie et l’humanité, qu’il va à sa propre rencontre. Il y a des pulsions dangereuses de l’homme pour l’homme qu’il s’agit de dépasser tous ensemble comme nous avons su le faire avec cette histoire, au même titre aujourd’hui que le totalitarisme politique ou religieux encore nous en défient.

Les capacités incommensurables de l’homme, pleines d’espoir pour l’avenir, sont prises dans cette alternative, entre leur pouvoir de nous porter au nu ou celui de nous détruire. Sachons faire ensemble le juste choix pour ceux d’hier comme pour ceux qui viendront après, celui de la vigilance à l’opposé de la repentance, en toute conscience humaine. 

Sources : Dictionnaire historique de la Résistance, Robert Laffont ; Dictionnaire commenté de la collaboration française, Philippe Randa, Jean Picollec, 1997 ; Wikipédia : Histoire de la SNCF ; Histoire de la France contemporaine – Tomes V et VI, Editions Sociales, 1979 ; Chiffres sur la résistance des cheminots : Syndicat CGT ; Site, « Histoire, Actualité du Droit », article « Les excuses marchandes de la SNCF ; « Il y a 70 ans, l’épopée du Front populaire et des premiers congés payés », article, par Guylain Chevrier, accessible entre autres sur le site du Parti de gauche de Midi-Pyrénées.

Guylain Chevrier, petit-fils d’une famille juive déportée de France et historien.


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61 réactions à cet article    


  • juluch 27 janvier 2011 16:06

    Tout à fait d’accord, ras le bol de la repentance à répétition pour tous et n’importe quoi....


    Là à l’occurrence c’est purement commercial.

    • LE CHAT LE CHAT 27 janvier 2011 16:15

      cette repentance absurde exaspère de plus en plus nos concitoyens qui y voient la main des lobbies sionistes cherchant obtenir encore et toujours des réparations et des avantages au nom de ceux que leurs ancêtres ont subi il y a 70 ans déjà !

      on aimerait pour le moins que les mêmes lobbies éprouvent un minimum de repentance pour ce qu’ils font subir au palestiniens en ce moment même !


      • Sébastien Sébastien 27 janvier 2011 19:55

        Mais pourquoi, lorsque l’on parle de la Shoah ou d’Israel, faut-il toujours voir la main des lobbies sionistes ?

        En l’occurence, le mea culpa de la SNCF a ete fait dans une optique business, pour repondre aux appels d’offre aux USA.

        Renseignez-vous un peu au lieu de voir des conspirations partout.


      • thaumaetopea 28 janvier 2011 00:58

        Qui a « exigé » cette repentance si ce n’est les lobbys juifs américains... qui en font une condition sine qua non pour que la France soit en concurrence avec l’Allemagne (mort de rire) pour l’attribution de certains marchés !


      • webrunner webrunner 27 janvier 2011 16:15

        et dire qu’il y en a qui veulent rabattre le caquet au coq gaulois ! bravo pour votre billet

        http://webrunner.kazeo.com/Lobby-juif,r367298.html


        • thaumaetopea 28 janvier 2011 01:07

          @ webrunner
          Rien que pour rigoler et enlever le côté péjoratif de « caquet » :
          « .... rabattre le chant du coq gaulois... » ou mieux « ... étouffer le chant du coq gaulois... » En effet, le coq chante, c’est la poule qui caquette ou qui glousse.
          N.B. Le coq peut aussi coqueriquer... mais ça fait un peu pédant et m’as tu vu, laissons le au chapon.


        • webrunner webrunner 28 janvier 2011 08:26

          c’est vrai que c’est très important à signaler. Un grand merci pour tes précisions. Tu devrait publier plutôt sur « futurasciences »


        • voxagora voxagora 27 janvier 2011 16:27

          .

          C’est la judiciarisation forcenée et méthodiquement planifiée
          de tous les champs de notre vie : sociale, publique, privée jusqu’à l’intime,
          et dans son présent comme dans son passé,
          une judiciarisation qui substitue petit à petit aux causes justes n’importe quelle cause,
          une judiciarisation qui gangrène notre pays et les relations de tous avec tous,

          mais une judiciarisation instrumentalisable par tout pouvoir, et profitable.


          • Fergus Fergus 27 janvier 2011 16:31

            Bonjour Guylain.

            Guillaume Pépy ne s’est pas livré à cet acte de repentance de bon gré. Il ne l’a fait que dans un souci marketing : ne pas hypothéquer les chances de l’entreprise dans les appels d’offres pour les futurs TGV américains de Floride et de Californie (dans un premier temps) à propos desquels de lobbies se sont manifestés. (cf. mon article de juillet Etats-Unis : la SNCF victime de lobbies juifs ? )

            On peut, au choix selon sa sensibilité, lui donner tort comme Français connaissant l’histoire de son entreprise, ou lui donner raison comme gestionnaire de la SNCF, comptable des performances de l’entreprise.

            Rappelons que la bataille du rail et les faits de résistance des cheminots ont valu aux employés de la SNCF 800 morts et 1200 déportés. Mais de cela les lobbies américains ne veulent rien savoir !


            • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 27 janvier 2011 16:39

              « Rappelons que la bataille du rail et les faits de résistance des cheminots ont valu aux employés de la SNCF 800 morts et 1200 déportés. »

              Oui, exact. Et pour leurs actions dans la résistance la SNCF a reçu la légion d’honneur et la croix de guerre en 1945.


            • goc goc 27 janvier 2011 16:41

              salut Fergus

              ne pas hypothéquer les chances de l’entreprise dans les appels d’offres pour les futurs TGV américains

              a ce titre on pourrait demander qu’IBM (qui a fournis des machines aux nazis) soit aussi interdit d’appel d’offre tant qu’il n’aura pas fait son mémorial
              et puis que dire des sociétés qui commercent actuellement avec un pays qui refuse de respecter le droit internationale et vont même jusqu’à fournir du matériel pour la fabrication et l’utilisation d’armes hautement destructives à l’encontre de civils, constituant en cela un crime avéré contre l’humanité ??

              ah oui c’est vrai j’oubliais, nous on n’a pas le droit de faire du boycotte, même si on participe au boycotte de l’Iran et indirectement à celui de Cuba (on demande toujours avant, aux ricains si on peut vendre ou pas). Faites ce que je dis, et non ce que je fais


            • jluc 27 janvier 2011 17:01

              Il n’y a pas qu’IBM ! comme je le disait hiers : Rockefeller et le lobby de la pétrochimie a aidé de toute évidence à lancer et à  faire se prolonger la guerre pour en tirer des bénéfices (ils fournissaient les nazis en pétrole...). Les USA ont fermé les yeux...


            • sophie 27 janvier 2011 17:16

              Bonsoir Fergus, c’est nous ou Siemens, gagons qu’eux iront à genoux sur des graviers en se flagellant le dos :)
              Merci à l’auteur pour cette excellente argumentation.
              Une grande honte (de plus) pour tous les noms gravés dans le marbre dans toutes les grandes gares, dans le marbre et le sang....


            • FRIDA FRIDA 27 janvier 2011 17:31

              @G. Chervrier

              premier acte : l’aveu «  Elle a pris part à cette mécanique de l’inhumain » dit-il, justifiant à la suite cette tirade mortifère au goût de cendres ainsi « Je veux dire aujourd’hui la profonde douleur et les regrets de la SNCF pour les conséquences des actes de la SNCF de l’époque »

              deuxième acte : l’indemnisation.
              Peut être une stratégie de communication et de gestion, mais à long terme cela peut se révéler désastreux, de tant plus que c’est sans fondement historique.


            • thaumaetopea 28 janvier 2011 01:15

              Il n’y avait pas qu’IBM... avant guerre, le lobby qui contrôlait les studios d’Hollywood (à l’exception de la Fox et de la RKO... les plus créatifs entre parenthèse) faisait une lèche effrénée à l’Allemagne nazis pour écouler ses films ... Louis B. Mayer en tête de gondole !


            • Fergus Fergus 28 janvier 2011 09:33

              @ Sophie.

              Les Allemands sont pragmatiques, et cela fait belle lurette que Siemens a fait acte de repentance et admis la responsabilité de l’entreprise dans la stratégie guerrière des nazis.

              Bonne journée.


            • Cogno2 27 janvier 2011 16:51

              Quelle pitrerie cette histoire, une bouffonnerie tragicomique.
              Toujours la même volonté de gaver les gens jusqu’à la nausée.


              • BOBW BOBW 27 janvier 2011 16:57

                Bravo à l’auteur de l’article pour son rappel historique des faits et sa contribution à une information véritable des citoyens trompés par des scoops tendancieux et partiaux.(Il est à souhaiter que les cheminots avec leurs syndicats réagissent)

                 Il semble évident que la déclaration du Président de la SNCF, résulte d’un encouragement hypocrite des gouvernants actuels ,véritable ignominie et coup de jarnac(à laquelle participe Le Figaro )en vue de déstabiliser par tous les moyens nos Service publics afin de les démolir au profit d’entreprises privées qui guettent dans l’ombre.


                NB voir ou revoir ce magnifique film La bataille du rail de René Clément


                 

                • Louise Louise 27 janvier 2011 17:10

                  J’ai été scandalisée par cette « repentance » !

                  C’est une injure faite à tous les cheminots morts en essayant justement de sauver des vies.


                  • Jean-philippe Santerres 27 janvier 2011 17:24

                    Merci pour cette publication. Très bien. Bravo, vous avez trouvé les mots qui m’ont toujours manqué pour exprimer mon sentiment.


                    Cela commence vraiment à nous saouler cette repentance perpétuelle,et en tant que petit fils de juifs polonais, j’ai de plus en plus honte et peur, car autour de moi monte un vrai sentiment de rejet et d’exaspération.

                    Je ne sais plus qui disais :

                    « Avec le temps, j’ai compris que c’était la Seconde Guerre Mondiale qui était un point de détail de la Shoah »

                    • non667 27 janvier 2011 22:28

                      à jps
                      tout à fait . à trop en faire !!


                    • dogon dogon 27 janvier 2011 17:33

                      A propos de la soi-disant loi interdisant d’appeler au boycott d’Isräel, je tiens à préciser que c’est, en fait, un décret-loi pris, toute seule dans son bureau, par MAM, le meilleur soutien de tous les dictateurs de la planête, dont la sélinité commence à ne plus faire de doute.
                      L’assemblée nationale n’a donc rien voté contrairement à ce que certains disent.
                      De plus, si deux procès sont en cours pour violation de cette loi, ceux-ci sont suspendus, les avocats ayant déposé des recours pour inconstitutionnalité.
                      La Cour de Cassation devra donc se prononcer (elle n’est pas pressée de le faire) et pourra le cas échéant renvoyer l’affaire devant le Conseil Constitutionnel.
                      Affaire à suivre, donc

                      Très bon article. Encore un motif d’indignation qui me fait rager. Bafouer ainsi la mémoire de toutes les employés de la SNCF morts pour fait de résistance est du dernier des abjects.
                      Et en plus, c’est pour complaire à un lobby sioniste dont certains membres américains ont eu moins de scrupules à travailler avec l’Allemagne d’Hitler, il y a 70 ans.
                      Merci pour cette contribution.


                      • basquin basquin 27 janvier 2011 17:50

                        Une question :

                        Et les autres entreprises comme L’oréal, Bayer, IBM, etc elles ce sont excusées ?
                        Et le boulangé de quartier qui vendait du pain aux allemands (alors que le soir il écoutait radio Londres pour sont réseau)....il c’est excusé ?



                        • bo bo 27 janvier 2011 18:11

                          Excellent article.

                          Pour la repentance les USA ont eux toujours eu bonne conscience.....chez eux pour la façon dont ils ont traités les amérindiens ....et dans le reste du monde avec leur politique guerrière depuis 50 ans....quand au qualificatif des dégâts occasionnés aux populations civiles....ils appellent cela pudiquement « des dégâts collatéraux » (sic !)


                          • NeverMore 27 janvier 2011 18:20

                            Qu’il y ait eu des cons, des salauds, des cons et salauds à la fois, ou d’autres égarés, personne ne le nie. Certains sont morts, d’autres survivent, et beaucoup sont nés depuis, partout dans le monde (nous en sommes peut-être - je me compte danss le nombre),

                            Il faut reppeler que la France était occupée et dirigée par l’occupant. Sans ce fait, rien de tout ce que l’on nous reproche et dont on croit bon de se repentir n’aurait eu lieu.



                            • daniel paulmohaddhib 27 janvier 2011 18:29

                              quel tabac.. !!!!!!


                              • bercav bercav 27 janvier 2011 19:00


                                Tabt qu’on y est, j’aimerais aussi que le lobby fasse s’excuser les descendants des patrons esclavagistes des forges françaises (tels Françoise de Panafieu et Ernets Antoine Sellières) qui ont permis grâce à leur acier, la construction du réseau ferré parcourant notre beau pays...

                                ...sans lequel n’auraient pu rouler les trains de la mort emportant d’innocents juifs qui n’étaient peut-être pas d’accord, eux, avec la signature de l’Accord Haavara qui parachevait la collaboration entre certains sionistes et les autorités nazies prévoyant le transfert de capitaux ET d’hommes en Palestine...

                                Si on demande des excuses, alors TOUT LE MONDE doit balayer la merde devant sa porte.


                                • Dolores 27 janvier 2011 19:29


                                  Ras le bol des repentances tous azimuts.
                                  Nous y sommes devenus des champions.
                                  Bientôt la France devra se repentir d’exister encore.

                                  On supprime même notre Histoire par repentance : on ne parlera plus de Louis XIV qui a rédigé le Code Noir et guerroyé dans toute l’Europe. On oublie un peu trop facilement que l’Europe a fait aussi la guerre et que l’esclavage pour l’époque était chose naturelle même si c’est choquant de nos jours.
                                  On ne parlera pas non plus de Napoléon.
                                  A-t-on demandé au Portugal de se repentir pour avoir transporté des esclaves au Brésil après avoir plus ou moins exterminé les peuples autochtones ; aux Hollandais pour le Surinam ; aux Espagnols pour le Pérou,etc.
                                  N’aurait-il pas mieux valu promettre que les descendants d’esclaves seraient traités avec plus d’équité dans notre pays ?

                                  Un génocide est une triste chose, mais pourquoi continuer à se repentir 66ans après alors qu’on ne parle pas du génocide de 1994 ? Celui-la ne doit pas mériter qu’on s’y attarde même si on ne s’y est pas opposé semble-t-il..
                                   
                                  Je suis née juste après la guerre. Lycéenne, mon prof d’Histoire nous avait passé le documentaire « Nuit et Brouillard », nous avions tous pleuré. Aujourd’hui , grâce à la repentance, il ne se passe pas une semaine sans qu’on ait à la TV un sujet sur l’holocauste.
                                  Je dois dire que ça m’énerve grandement. Qu’on se souvienne périodiquement, oui ; qu’on nous farcisse le crâne toute l’année, non.
                                  La victimisation à outrance 66 ans après nous rapproche de la détestation de ce sujet.

                                  De plus des descendants de la 3° ou4° génération qui interviennent sans arrêt auprès des institutions pour faire interdire la parole de nos citoyens m’insupporte encore plus.

                                  Pourquoi Papon n’a-t-il eu qu’une condamnation de pure forme si on voulait vraiment que des responsables se repentent ?


                                  • dogon dogon 27 janvier 2011 20:03

                                    Excusez-moi Dolores mais vous ne voyez plus rien sur l’holocauste.
                                    J’ai une fille de 13 ans qui ne sait pas ce qu’a été l’holocauste. Elle ne connait que la Shoah.
                                    J’ai déjà eu l’occasion de le dire ici.
                                    Un jour, je lui ai demandé si son professeur parlait aussi de l’holocauste. Elle m’a répondu que non.
                                    Je lui ai demandé :
                                    - Combien y a-t’il eu de morts dans les camps de concentration ?
                                    - 6 millions.
                                    - Combien de juifs ?
                                    - 6 millions.
                                    - Alors pourquoi il y a eu plus d’allemands, d’opposants politiques, d’handicapés (elle a un oncle handicapé) qui sont morts dans ces camps et qu’on en parle pas ?
                                    - Je ne sais pas, Papa ! Le prof me demande d’apprendre ça, j’apprends ça.
                                    Evidemment, aucun rendez-vous possible avec son prof d’histoire.
                                    La voila, l’histoire. Il n’y a pas eu d’holocauste à 15 millions de morts, il n’y a eu qu’une shoah à 6 millions.
                                    CQFD ! Merci Sarko !


                                  • thaumaetopea 28 janvier 2011 01:24

                                    Le fabricant des clous très particuliers qui fixent les rails aux traverses présente ses excuses au lobby. Par ailleurs la chêneraie d’où provienne les dites traverses a été excommuniée avant d’être rasée.


                                  • Johnny Marocco 27 janvier 2011 19:58

                                    Et pourquoi pas, tant qu’on y est, des personnes issues de l’immigration africaine ne demanderaient-elles pas réparation aux descendants des Bourbon pour le commerce triangulaire opéré par leurs ancêtres ? Un peu de sérieux quand même.


                                    • jacques jacques 27 janvier 2011 20:13

                                      Merci pour cette article ,mon père qui fut résistant en Auvergne et dont aucun des camarades de maquis qui allèrent aux Glières ne revirent, m’a toujours dit que sans la complicité de la population même passive rien n’aurait été possible.
                                      Mr Pepy me dégoute.


                                      • morice morice 27 janvier 2011 20:19

                                        La SNCF avait utilisé les première machines mécanographiques pour améliorer sa « gestion » des prisonniers, imposé par le allemands : celle qu’utilisaient à l’autre bout les allemands dans les camps. Les machines Hollerith, devenues Dehomag, que seuls la SNCF et le service de recensement français utilisaient. Le recensement français qui refusera de communiquer ses données aux nazis, sauvant ainsi des milliers de juifs. L’histoire du héros français est en épisode 5... 


                                        je souhaiterai ardemment que René Camille soit déclaré un jour « juste parmi les justes »....

                                        J’ai décrit tout le système ici :















                                        • morice morice 27 janvier 2011 20:53

                                          Mr Pepy me dégoute.


                                          il vient de le faire obligé par la conquête d’un marché américain...

                                          • morice morice 27 janvier 2011 20:54

                                            et allez c est reparti pour un tour...la communauté des pleureuses et des martyrs qui feraient mieux de nettoyer devant la porte de gaza....


                                            ne vous leurrez pas : si vous ne savez pas reconnaître la Shoah, Gaza sera laissé pour compte.... ça ne sert à rien de la jouer bloc contre bloc...

                                            • BANANE 27 janvier 2011 21:09

                                              et allez les pleureuses gazaouites sont de retour ... et gaza ceci et gaza cela...alors que tout le monde s’en fout des loukoums. Israel leur fout une paix royale et le hamas en profite pour se gaver à l’instar des autres loukoums arabes.

                                              ceci étant...
                                              Aux USA tout est affaire de procés. Les lobbies sont reconnus, entendus, écoutés.
                                              Qu’1 état mette légalement en avant telle ou telle demande est légitime.
                                              Bien évidemment, le directeur de la SNCF pouvait ne pas répondre à cette requête.

                                              Celui çi a repris les mots de CHIRAC et assuré un hommage pour que les cheminots-résistants soient honorés comme il se doit.
                                              Une page d’Histoire se tourne.
                                              Merci à l’auteur pour ses articles et son commentaire !


                                            • djanel Le viking- djanel Le viking- 27 janvier 2011 21:06

                                              .


                                              Pour ceux qui aime lire la mauvaise littérature voici en lien un discours que de notre sarkomanïaque de président a prononcé dans les derniers moments de sa campagne électorale pour les présidentielles en 2007

                                              Tout le texte pue la démagogie tellement il veut plaire à ses électeurs.

                                              Il veut se faire passer pour ce qu’il n’est pas un authentique républicain et termine son discours en disant vive la république ce qui ne l’engage à rien.

                                              Par contre nous pouvons extraire de ce discours une promesse qu’il a faite aux français pour finir de les convaincre lui le juste de voter pour lui.

                                              Comme cette cérémonie organisée par le PDG de la SNCF à Bobigny est un acte politique hautement symbolique et comme la SNCF est encore une entreprise d’état donc encore soumise au pouvoir politique, nous sommes en droit de nous poser la question pour savoir si Nicolas Sarkozy était sincère lorsqu’il a prononcé ce paragraphe extraits de son discours :

                                              « Le peuple français s’est exprimé. Il a choisi de rompre avec les idées, les habitudes et les comportements du passé. Je veux réhabiliter le travail, l’autorité, la morale, le respect, le mérite. Je veux remettre à l’honneur la nation et l’identité nationale. Je veux rendre aux Français la fierté d’être Français. Je veux en finir avec la repentance qui est une forme de haine de soi, et la concurrence des mémoires qui nourrit la haine des autres. » signé Nicolas Sarkozy


                                              • dogon dogon 27 janvier 2011 21:14

                                                J’ai écrit une lettre ouverte à Guillaume Pepy.
                                                J’espère simplement que le comité de rédaction l’acceptera. Elle avait déjà beaucoup d’informations que l’on retrouve dans cet article et ses commentaires.


                                                • flesh flesh 27 janvier 2011 21:16
                                                  Je lis à droite à gauche dans les merdias que la repentance de notre compagnie nationale est motivée par le fric, bien-sûr qu’elle l’est ! Mais que l’attaque contre la SNCF le soit aussi, ça on ne le lira nulle part.

                                                  Dans cette histoire, l’instrumentalisation outre-atlantique des victimes de la Shoah par des lobbyistes juifs au service des concurrents de la SNCF est vraiment le plus à gerber. Les 2000 cheminots de la SNCF exécutés par les nazis doivent sûrement se retourner dans leur tombe...

                                                  • BANANE 27 janvier 2011 22:00

                                                    Comme le dit le directeur de la SNCF : un hommage solannel sera rendu aux cheminot-résistants.
                                                    La SNCF de l’époque a t’elle oui ou non déportée des juifs en connaissance de cause ?
                                                    L’état français (et non la FRANCE) a t’il fait du zèle ?

                                                    La SNCF de l’état français était à son image lorsque la SNCF de la FRANCE était les cheminot-résistants.
                                                    Idem pour la police, la justice, l’éducation...l’armée ! 

                                                    L’HISTOIRE...tout simplement !
                                                    vouloir ne voir qu’une affaire de « fric » est indigne, répugnant.


                                                  • pierrot123 27 janvier 2011 22:27

                                                    Entre le marché (Américain) et l’Honneur, la SNCF a choisi le marché...
                                                    Elle n’aura pas le marché, et elle gardera le déshonneur.

                                                    (Paraphrase de Mr.Churchill.)


                                                    • antonio 27 janvier 2011 22:34

                                                      Je vous remercie de ce bel article.


                                                      • Tuscany 27 janvier 2011 22:55

                                                        Souvenez-vous de ne pas oublier ce jour.
                                                        By Tuscany


                                                        • zany 27 janvier 2011 23:09

                                                          Je remercie l’auteur, je ne connaissais pas les chiffres des cheminots assassiné,et ceux pour acte de résistance..
                                                          Mon grand père étais cheminot a cet époque, il a fait passé des gens en zone libre dans sa cuve a eau, je me fout de qui il transportais, il ne s’en est jamais vanté, je suis très fière de mon grand père que je n’ai pas connu.

                                                          Je ressent cette repentance forcé(sinon pas de contrat au US) comme un profond mépris pour la mémoire de mon grand père, une honte que je me refuse a porter et qui rejailli sur ceux qui l’imposes.

                                                          Donnons leurs les noms des fils, petit-fils de colabo, des entreprises qui ont collaboré, des hommes politiques qui on trahis(vous serez surpris si vous chercher), et des soldats qui ne sont pas mort aussi, la liste est sans fin, la France s’est fait humilier en ce temps et elle continue à l’être.


                                                          • BANANE 27 janvier 2011 23:21

                                                            zany...bien au contraire, vous devriez être fière parce que l’on n’assimile justement pas votre grand père cheminot-résistant de la SNCF au service de la FRANCE au collabos zélés de la sncf au service des nazis.
                                                            votre grand père a pris des risques énormes pour sauver des juifs au sein d’une « entreprise » de mort. 
                                                            Lui même de par ses actes dénoncait cette sncf... en agissant dans l’ombre.
                                                            Un JUSTE....assurément !


                                                            • ddacoudre ddacoudre 27 janvier 2011 23:38

                                                              bonjour guylain

                                                              çà en devient fatiguant cette victimisation, oui ils ont été martyrisé, et ce ne sont pas les seuls dans ce monde, il semble que certains oublie « un bon indien et un indien mort », et ils n’ont pas demandé à l’Europe de se repentir. alors il faut exhumer les cadavres du conte vacher de la Pouge et de H.S Chamberlain qui ont jeté les bases de l’arianisme dont s’inspirera le nazisme.
                                                              puisque l’on est dans le délire et le contre sens historique, on les juge, on les condamne pour leur erreur scientifique au nom de tous ceux qui en sont morts et on les réenterre.

                                                              et que l’on nous emmerde plus avec ces histoires de repentance d’une identité économique qui ne s’assiéra jamais dans le fauteuil d’un psychiatre. si le président ne se sent pas à son aise il n’a qu’à démissioner.


                                                              ddacoudre.over-blog.com
                                                              cordialement.

                                                              • BANANE 27 janvier 2011 23:42

                                                                Guylain CHEVRIER devrait faire oeuvre de pédagogie en la matière.
                                                                N’a t’il pas les facultés pour ?
                                                                Mais nous connaissons d’autres « savants » pour qui la chose se discute et qui enseigne sous un pédigrée d’exception au sein de l’éducation nationale tel que Bruno GOLLNISCH.
                                                                D’ici à ce qu’ils veuillent protéger leur institution...de l’époque !

                                                                Vie_en_France_sous Occupation_

                                                                Les enfants devaient chanter Maréchal, nous voilà ! Le portrait de Philippe Pétain trônait sur les murs des classes, créant ainsi un culte de la personnalité en la personne du maréchal. La propagande était présente jusque dans l’éducation pour former les jeunes aux idées du nouveau régime de Vichy. Cependant, contrairement à d’autres pays occupés, comme par exemple la Pologne où les élites enseignantes furent liquidées, il n’y eut pas de reprise en main idéologique, comme des mutations ou des emprisonnements d’enseignants, sauf en ce qui concerne les enseignants juifs, francs-maçons, communistes, résistants, dont bon nombre furent révoqués, ou emprisonnés et, pour certains d’entre eux, exécutés. Globalement, les programmes ne furent pas modifiés. Dans le secteur privé catholique, de nombreux chefs d’établissements cachèrent des enfants juifs en les scolarisant jusqu’à la fin de la guerre.


                                                                • zany 27 janvier 2011 23:43

                                                                  Qui a été juste pendant cette guerre,

                                                                  personne,

                                                                  il y a seulement des hommes et des femmes qui en ont sauvé d’autres pendant que d’autre en assassinais.

                                                                  Je suis fière des cheminots, résistant ils n’ont pas sauvé des juifs, ils ont sauvé « des gens »

                                                                  honte des colabos

                                                                  et de la peine pour ceux qui remue le couteau dans la plaie sans se soucié du cœur « des gens ».

                                                                  Je vous remercie de tous mon coeur


                                                                  • BANANE 28 janvier 2011 00:03

                                                                    Remercions votre grand père ensemble.
                                                                    Mes parents ont bénéficié de l’humanité de certains à cette époque.
                                                                    Enfants Strasbourgeois, ils ont trouvé refuge dans le Périgord et en Suisse... 
                                                                    Bonne nuit et beaux rêves
                                                                    LA VIE EST BELLE !


                                                                    • jluc 28 janvier 2011 10:23

                                                                      l’oligarchie çà pue vraiment : les colabos qui ont du fric n’ont qu’à demander pardon, tout sera vite oublié ; les justes qui ont payé durement leur résistance devront s’excuser éternellement.


                                                                      • docdory docdory 28 janvier 2011 10:44

                                                                        @ Guylain Chévrier

                                                                        Il est clair que cette repentance sans objet de la direction de la SNCF est essentiellement une histoire de gros sous. 
                                                                        En effet, il y a des manoeuvres protectionnistes grossières aux USA pour empêcher la France de remporter le marché de la construction et de l’équipement des lignes de TGV aux USA ( que les entreprises américaines de chemin de fer n’ont aucune chance de remporter ,vu leur retard technologique ) 
                                                                        Quand on veut se débarrasser de son chien, on l’accuse de la rage.
                                                                        Quand on veut éliminer un concurrent sérieux d’un appel d’offre, on l’accuse d’avoir participé à la déportation !
                                                                        Reste à savoir si la France peut ainsi s’humilier pour des histoires de contrats , si juteux soient-ils. Il y a bien d’autres pays qui ont besoin de TGV .

                                                                        • spartacus le vrai pas l'autres !!! spartacus 28 janvier 2011 10:58

                                                                          Tout ça pour essayer d’avoir les marché américain où les lobbies juifs prédominent aussi....


                                                                          • jef88 jef88 28 janvier 2011 12:49

                                                                            « ne pas hypothéquer les chances de l’entreprise dans les appels d’offres pour les futurs TGV américains »
                                                                            il y a des manoeuvres protectionnistes grossières aux USA pour empêcher la France de remporter le marché de la construction et de l’équipement des lignes de TGV aux USA
                                                                            Les américains vouent le protectionisme (des autres) aux gémonies...
                                                                            Ils sont farouchement contre les barrières douanières et caressent l’OMC dans le sens du poil.
                                                                            Mais !
                                                                            Quand il s’agit d’aller leur faire concurence, dans leur pays, tout se gâte...
                                                                            Avec leurs lois , réglements, la judiciarisation de leur fonctionnement ils bloquent tout


                                                                            • Emile Red Emile Red 28 janvier 2011 13:46

                                                                              C’est étonnant comme tout d’un coup notre SNCF tout le monde l’aime.

                                                                              Il y a pas si longtemps, le bon citoyen moyen n’en finissait pas de nous dire que les cheminots étaient des fainéants, des bons à rien, des trop payés et j’en passe.

                                                                              Aujourd’hui, après avoir craché sur le train en retard, il s’aperçoit que le cheminot c’est son copain, son voisin, celui qui pourrait sauver son frère, sa mère ou son fils.

                                                                              Comme le peuple est versatile tout de même...

                                                                              Dans un mois il va neiger, quelques ras du front trop pressés vont encore devoir patienter et on les verra à la TV pester contre les fainéants, les salauds, les fonctionnaires et tout rentrera dans l’ordre... la repentance sera oubliée et, grace au lobby judéo-nippon, les ricains achèteront Japonais parce qu’à la SNCF ce ne sont que des mauvais, des fainéants et des trop payés...

                                                                              Signé :

                                                                              Un Juif fils de cheminot résistant et petit fils de cheminot déporté...


                                                                              • jluc 28 janvier 2011 14:19

                                                                                Tiens, je suis étonné de ne pas avoir vu un dessin de Plantu représentant un petit cheminot avec un béret, un petit drapeau français, et, avec son insigne SNCF ressemblant un insigne nazi.  smiley


                                                                                • DANIEL NAESSENS 28 janvier 2011 15:44

                                                                                  Comique de constater que ce sont les théses de l’extréme droite Pétainiste qui sont portées aujourd’hui par les bien pensants et la gauche repentante....
                                                                                  Repentance permanente inaugurée par le régime de ...Pétain !!

                                                                                  Ceci dit, en ce qui concerne la Résistance et l’attitude du peuple français durant l’Occupation , c’est Chirac qui lui a donné le coup de grace.
                                                                                  Oubliés les Gliéres, le Vercors, St Marcel, le Mt Mouchet....Tous les français sont coupables de l’extermination des Juifs : Chirac l’a dit, l’Etat français s’est couvert de honte...Comme si l’état français pouvait être incarné par une bande de traitres et de vendus, inféodés à l’Allemagne, et sans légitimité (la soi disant légitimité de Pétain !!! en quoi le vote de parlementaires verts de trouille pensant avoir affaireà un héros lui donne t-il une légitimité ? ).

                                                                                  La France anti-sémite et nazie, c’était le rêve des fachos. Elle n’a pas existé en 40-45, mais aujourd’hui la gauche repentante l’a créée.

                                                                                  Pour l’affaire de la SNCF il ne faut pas oublier qu’elle a été diligentée en grande part aux USA. Et que l’objectif c’est le versement de « réparations ».
                                                                                  Je n’oublie pas que des gens sincéres et désinterressés aient pu se laisser embarquer, dedans...Mais quand même ....
                                                                                  Et puis ces titres de la Presse Rotchild ou Bolloré !....
                                                                                  Et ces commentaires pourris d’analphabêtes chroniques de la télé !!

                                                                                  Mais que cette affaire rencontre un tel écho en France est caractéristique d’un pays qui ne tient plus debout...

                                                                                  .



                                                                                  • Emin Bernar Paşa 30 janvier 2011 00:16

                                                                                    comme toujours, quand un historien parle de l’histoire on y voit plus clair !
                                                                                    excellent article


                                                                                    • ali8 30 janvier 2011 12:32

                                                                                      cette repentance va aboutir à une deuxième étape : chaque juif transporté à cette époque sera estimé à un certain prix au bénéfice des descendants, ce qui n’améliorera pas le budget de la SNCF

                                                                                      déja, les enfants de juifs décédés en déportation à partir du territoire français, et ce qu’ils soient de nationalité française ou étrangère, touchent ou peuvent toucher 27 000 euros environ

                                                                                      la vie n’ayant pas de prix, l’évaluer à une somme fixée ressemble à du machiavelisme


                                                                                      • simplesanstete 30 janvier 2011 21:43

                                                                                        Les sionistes divins transporteraient ils la France entre autres, supportés par la finance divine sous marine US, une nouvelle bataille de l’atlantique inversée ? Bon article, moi, fils d’exporté presque volontaire, pour voir du pays comme on dit.


                                                                                        • jege117 31 janvier 2011 00:17

                                                                                          Quel scandale de traiter la SNCF de la sorte. Vous m’accorderez qu’en ce moment tout est bon pour descendre en flamme cette formidable entreprise d’Etat qu’était la SNCFil y encore une dizaine d’années.
                                                                                          Aujourd’hui cette entreprise doit disparaitre, déjà on la depece , on sous traite, on laisse aller l’entretien des voies n’est plus qu’un souvenir,,alors un petit coup de rappel des chemin de fer « Réquisitionnés »sous la botte nazie,pour transporter des juifs - et pas seulement des juifs faut-il rappeler qu’il y avait beaucoup de communistes, de roms de gitans, de noirs, les Juifs n’ont pas eut à eux seuls l’apanage de ce massacre - les cheminots même les plus courageux étaient bien forcés de céder face à une mitrailleuse et aux terribles represailles. La machine nazie n’était pas plus complaisante avec les cheminots récalcitrants ( surtout qu’il y avait beaucoup de communistes à la SNCF à l’époque) qu’avec les juifs. Ce n’est pas la SNCF qui mettait les gens à Drancy. Non ce monsieur est un peu jeune pour pérorer, il devrait lire quelques ouvrages sur le sujet, et comme dit un posteur faire d’abord son devoir de repentance sur les massacres faits aux palestiniens il y a beaucoup moins longtemps.JG.


                                                                                          • Tireman Tireman 6 décembre 2014 16:58

                                                                                            A monsieur Guylain Chevrier,

                                                                                            Tout simplement merci pour votre article.

                                                                                            Il est simplement à regretter que les « moutons de Panurge » qui hurlent avec les loups n’en prennent pas connaissance.

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