Vers un âge d’or de l’humanité
Nous ne pouvons regarder notre passé, sans éprouver un tant soit peu de honte, de tristesse et de malaise. Cette terre, nous aura vu commettre les actes les plus vils et infâmes, par haine, convoitise et vanité. Les guerres et pillages incessants, les massacres et génocides, l’asservissement et l’esclavagisme font parti intégrante de notre histoire. Avec comme point d’orgue bien sûr, la Seconde Guerre mondiale, ou l’horreur atteignit son paroxysme. Aujourd’hui, nous observons le monde, du haut d’une montagne jonchée de cadavres, en nous demandant comment nous en sommes arrivés là, tout en nous interrogeant à juste titre, sur notre propre avenir. Nous avons vu les limites de l’homme dans sa capacité unique à infliger la souffrance à autrui. Il est temps maintenant de nous demander, quelles sont celles de sa bonté : Jusque ou ira t’il dans le partage, la solidarité et l’amour de ses congénères ? Sans hypocrisie et avec une réelle sincérité, en délaissant ses propres intérêts.
UN NOUVEL ESPOIR
Et si cette logique indissociable et inexpugnable à notre nature, qui nous dictée jusque-là de terrasser nos ennemis, de railler la différence, de faire de l’intolérance et la paresse intellectuelle des vertus, s’estomper ? Et si tout était entrain de s’inverser, pour nous conduire enfin vers un monde meilleur ? Les voix des tyrans et des despotes se sont tuent, laissant place à une inspiration nouvelle, faite d’amour, de paix et de solidarité. Les icônes ont changées, de Gandhi à John Lennon, de Martin Luther King à Nelson Mandela, de l’abbé Pierre à mère Thérésa. Désormais, nous écoutons et prenons en exemple, ceux qui cherchent à nous rassemblé et non plus à nous diviser. Certes, des voix d’un autre âge se font toujours entendre, accueillant sous leurs étendards, les déçus et les frustrés. Mais la promesse d’une ère nouvelle est néanmoins palpable. Car l’homme, a compris et retenu les erreurs du passé.
Il prit réellement conscience de ses exactions et développa son empathie, suite à l’avènement des médias audiovisuels. Il vit alors l’inimaginable, ce qu’il ne pouvait jusqu’à alors concevoir. Des camps d’Auschwitz, aux victimes des bombardements sur Hiroshima et Nagasaki. Il vit enfin de ses propres yeux, ce qui lui était jusque-là retranscrit et lui paraissait si lointain. Il ne pouvait plus l’ignorer, ou du moins il ne pouvait dès lors éviter d’y songer. Alors dans cet abîme de guerre et de souffrance un espoir naquit, l’aspiration de l’homme, ses désirs et motivations allaient évoluer et tendre vers un idéal de paix. Une morale nouvelle se propagea, le nationalisme belliqueux et haineux laissa place au pacifisme, le sexisme à l’égalité des sexes, le racisme à la fraternité, l’individualisme à la solidarité. Même si parfois, c’est indéniable, nous dévions de trajectoire ou trébuchons. Nous nous relevons plus fort et rappelons les valeurs universelles et primordiales, que nous avons héritées et assimilées. L’homme d’aujourd’hui veut vivre en paix et construire pour lui et ses proches un avenir meilleur, harmonieux et fraternel.
PRISE DE CONSCIENCE ET SAGESSE GRANDISSANTE
Et nous ne pouvons que nous en réjouir, car prise de conscience s’accroît de manière exponentielle au fil des ans, les dons envers les plus démunies, les manifestations de paix, les débats pour l’environnement, les dénonciations d’injustices en tout genre, nous font progresser sans cesse vers cet idéal tant espéré. Les idéologies se meurent, elles sont à l’agonie. Car la sagesse et la réflexion de l’homme, fruit de cette prise de conscience, le mène vers toujours plus d’action et de responsabilité. Il sait maintenant que la certitude est une folie. Qu’il doit craindre plus que tout, celui qui s’avance vers lui en disant : je détiens la vérité. Il préféra, cette formule qui restera désormais immuable : nous cherchons des solutions. Puisque le monde bouge en permanence, il sait à présent qu’il ne doit jamais cesser de chercher la vérité. Rien ne doit être figé, nous devons nous battre ensemble pour nous assurer un avenir, qui ne sera certes jamais parfait, il y aura toujours des souffrances, des querelles et frustrations. Mais nous aurons toujours une raison de nous battre, dans le bon sens du terme, pour construire le monde le plus juste possible, ou le plus grand nombre pourra vivre en harmonie.
Nous sommes véritablement dans une période de transition. Ou l’amour fleurit à tous les horizons, ou la démocratie, la tolérance et le respect de la vie s’imposent comme une évidence. L’être humain évolue et que de chemin il aura parcouru en l’espace d’un demi-siècle, laissant loin derrière lui les dictatures et l’insouciance. Nous entreprenons aujourd’hui un virage à 360 degrés qui nous conduira, peut-être plus tôt que nous ne pouvions l’espérer, vers l’âge d’or de l’humanité . Peu sont capables de le percevoir, car toujours plus exigeant, ils ne peuvent profiter de cette béatitude, de cette sagesse ambiante et grandissante. Les hommes de bonnes volontés auront toujours un combat à mener. Ils ne se reposeront jamais pour profiter de ce qu’ils ont entreprit, de ce qu’ils ont battit par leur grandeur d’âme et leur dévouement sans faille. Mais aujourd’hui, grâce à eux, l’amour efface progressivement la haine et toutes les fois ou elle menace, nous trouvons la force ensemble de l’enterré à nouveau, pour vivre ensemble, comme des frères unis dans la joie, le bonheur et la paix.
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