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Les commentaires de stephane



  • stephane 28 mars 2009 13:01

    tout à fait d’accord avec vous : l’info est une cuisine, souvent indigeste, qu’il faudrait éviter de colporter sans procéder à quelques recoupements notamment chronologiques.
    Le pape, tout comme d’autres individus, représente une forme de pouvoir temporel et politique. Or, rappelons nous que son prédécesseur ne tenait pas des propos différents quand il appelait à la fidélité ou à l’abstinence pour juguler le développement du virus du sida.

    Cette fois les propos ont été largement sortis de leur contexte par des médias qui s’acharnent, or le contexte des derniers mois peut nous éclairer : avant Noël 2008, le Pape condamne une possible intervention israelienne à Gaza. Quelques jours plus tard, l’offensive est lancée sur Gaza en pleine fête chrétienne ; moment où un Pape s’interdit d’intervenir sur certains sujets politiques. Quelques semaines plus tard, il réintègre des évêques d’une mouvance ultra.... Réponse du berger à la bergère ? C’en est une forme je pense, d’où maintenant cette montée en épingle médiatique sur un sujet dont tout le monde conviendra qu’il est du domaine intime et que les positions papales sont jugées réactionnaires depuis longtemps même par une partie de ses fidèles.

    Maudits fast-food !



  • stephane 17 mars 2009 15:44

    C’est l’étape ultime ... de l’acharnement à vouloir imposer un modèle à des nations qui ont plusieurs siècles d’histoire derrière elles .


    "l’Europe ! l’Europe ! l’Europe !" s’était écrié De Gaulle pour mieux mettre les politiques face à leurs responsabilités : conscient du poids considérable de l’histoire lorsqu’il s’agit de monter des projets à plusieurs pays, il n’aurait certainement pas cautionné la globalisation de ces dernières décennies et encore moins les délocalisations.

    On a mis la charrue avant les boeufs, je continue à penser en tant que français et je reste convaincu que la notion d’histoire des nations est essentielle pour appréhender ces problèmes , par contre elle fait cruellement défaut dans votre analyse .



  • stephane 16 mars 2009 14:38

    Excellent article car il aborde la question du pic, longtemps réfuté par les compagnies pétrolières.
    Les gisements de la mer du Nord ont connu le leur en 2000, depuis la baisse de la production a atteint 40% et n’est pas étrangère au déclin économique de l’Angleterre.
    Eric Laurent, dans son livre "la face cachée du pétrole", prédisait que le pic interviendrait en 2008 et la production qui a stagné en 2006 / 2007-une première en 140 ans d’exploitation-, sans compter le baril à 147 $ semblent attester qu’il faudrait vraiment s’inquiéter.
    La crise des subprimes est due en grande partie à 2 facteurs : la hausse du baril de 10 $ en 1999 à 50 $en 2008 qui plombe gravement le budget de ces emprunteurs-déjà surendettés- qui parcourent régulièrement plusieurs dizaines de KM pour se rendre à leur travail . Par ailleurs le gouvernement Us qui a du importer 400 milliards de $ de pétrole en 2008 contre 40 en 2000 a choisi de relever son taux directeur pour éviter l’inflation due à ces importations. Or cela a eu pour conséquence le relèvement du taux des crédits des fameux subprimes car leur taux suit.
    Sans extrapoler outrageusement, on peut appliquer ce mécanisme à tous les foyers qui se trouvent en situation d’équilibre économique précaire et qui ne peuvent se permettre un litre de carburant à 1,8 Euros par exemple, comme en Guyanne l’an dernier ....

    Enfin, le maintien du baril en dessous de 40 $ est du pour le moment au fait que les occidentaux, US en tête, se replient fortement sur leurs réserves plutôt que d’acheter sur le marché, notamment à l’Opep qui parle de baisser encore sa production : cela pour éviter des dépenses énormes qui s’ajouteraient aux centaines de milliards dépensés pour sauver la finance moribonde et qui décrédibiliseraient définitivement le $.

    Pour finir, de nombreux spécialistes affirment - et les chiffres l’attestent- que plus un gisement a été exploité de manière rationnelle et moderne, plus son déclin est rapide dès lors qu’il a passé son pic ....

    Une des solutions passerait par une véritable dictature mondiale de l’énergie, avec des conférences présentant les réserves réelles et le rationnement pour les nations utilisatrices : avec les bénéfices record d’exxon ou Total cette année, tout le monde comprend que c’est malheureusement une utopie .



  • stephane 13 mars 2009 14:56

    Soutien aux employés de Continental qui ont des raisons de l’avoir doublement en travers, si j’ose dire .
    Face à une telle bande de manipulateurs, un seul mot d’ordre : "Lutter plus pour gagner plus !"



  • stephane 10 mars 2009 16:46

    Vous démistifiez la théorie du complot mais, à mon sens, vous renforcez la théorie du complot du 11/09 : voyant l’évolution de la production pétrolière -dont on pouvait déjà largement penser qu’elle arrivait à son pic- certaines personnes sans scrupule ont laissé faire ou carrément organisé les attentats pour permettre aux US de se lancer en Afghanistan et en Irak....

    Pour le reste, je suis assez d’accord avec vous : à bien y regarder, j’aurai même tendance à considérer que le capitalisme et le socialisme ne sont que des constructions de l’esprit visant à la redistribution d’une richesse qui n’à pour origine que l’abondance d’énergies et autres ressources à bon marché. Ces deux systèmes se sont en effet appuyés, pour leurs révolutions industrielles, d’abord sur le charbon puis sur le pétrole, malgrè leur clivage idéologique, et si le capitalisme semblait avoir triomphé, il semble à court de combustible aujourd’hui.

    Or, démystifier des théories telles que le capitalisme, le socialisme ou même le 11/09 ressemble à une mission impossible, surtout quand les groupes qui influencent le plus sont ceux qui en parlent le moins : politiques, industriels, médias nous gonflent avec leur révolution verte qui rapidement sera la prochaine bulle à éclater, mais pourra-t-on alors s’en relever toujours sous forme de sociétés évoluées ?

    Plus je m’informe, et comme on dit "la différence entre l’optimiste et le pessimiste tient au fait que généralement le pessimiste est mieux informé", plus je commence à croire que nous allons subir ce système jusqu’au bout, jusqu’aux derniers soubresauts, car tant que tout un chacun croira pouvoir y faire de bonnes affaires, il n’est pas prêt de s’arrêter.



  • stephane 9 mars 2009 17:01

    Sarko l’ami de Bush aux cérémonies du 11/09/06 à New-York, Bush en Irak en 2003 suite au même 11/09 mais en réalité pour prendre le pouvoir sur une région dont sa sécurité énergétique dépend....

    8 ans après ces attentats, et après 8 ans d’aveuglement et d’entêtement sur un mode de vie qu’ils ne voulaient pas changer, les USA entendent prendre désormais la tête de la "croisade " contre les rejets de carbone..... vive Obama ? Pas si sûr : quand on a la main sur le robinet, c’est facile de contraindre les autres à moins consommer...pardon, polluer !

    Au pire moment de leur histoire, nous allons leur servir d’alibi pour un moment -mais nous perdrons vite toute crédibilité- ainsi que de renfort dans leur conduite suicidaire pour l’ensemble du monde : sous prétexte d’installer la démocratie ou au nom du choc des civilisations, nous serons les valets des pilleurs armés des dernières ressources énergétiques de la planète.

    En France on n’a pas de pétrole mais on a des idées : c’est à se demander si notre président a vraiment une culture française pour prendre un si mauvais virage à un si mauvais moment : lui qui ose régulièrement prétendre son attachement à De Gaulle.

    Mais c’est peut-être Besson qui, avant de le rejoindre maintenant à l’immigration, avait le mieux analysé le personnage : "c’est un néo-conservateur US, avec un passeport français".



  • stephane 9 mars 2009 15:58

    Merci à Lapa pour sa remarque sur le Petit Clamart, pas le seul attentat à avoir raté De Gaulle d’ailleurs, mais je vous rappelle la remarque de Yvonne De Gaulle : "Dieu merci, les poulets n’ont rien" .
    Elle ne parlait pas de l’escorte de gendarmes à moto, mais de réels volatiles qui se trouvaient dans le coffre de la DS présidentielle...

    Une autre époque, avec de vrais hommes politiques, de réels problèmes, des attentats authentiques : tout l’inverse d’aujourd’hui, beaucoup plus "fleur bleue" mais qui ne l’admet pas, un brin "taffiole" avec en plus l’émotion presque jusqu’aux larmes quand des soldats qu’on a envoyés en mission se font descendre.

    Lamentable, la dernière affaire -ces lettres accompagnées de balles- à monter en épingle si on prétend se rattacher en quoi que ce soit avec une pointure comme le Général .... et si on ne veut pas interférer avec une quelconque enquête policière . Mais tout cela on l’a compris, ce n’est que de la comédie.



  • stephane 9 mars 2009 14:45

    à l’auteur,

    pensez vous que cela puisse se traduire, à court terme, par l’adoption de l’Euro comme monnaie pour les britanniques ? Ont ils intérêt à faire encore cavaliers seuls, malgrè leur lien étroit avec les USA mais qui ne sont pas les derniers à avoir des problèmes de trésorerie actuellement ?

    Par ailleurs, comme le soulignait un intervenant, les anglais disposaient de pétrole en quantité assez abondante il n’ y a pas si longtemps : j’ai lu que, sans les montages financiers, le pays ne connaissait plus de réelle croissance depuis 2003 .....comme les USA d’ailleurs.

    Or, les champs pétroliers de la Mer du Nord ont connu leur Pic en 2000 : en 8 ans, la production a baissé de 40 % !!!

    Actuellement, à ce que j’ai lu aussi, le baril se maintient à moins de 40 $ du fait que les occidentaux, USA en tête, puisent abondamment dans leurs réserves pour acheter le moins possible à l’étranger, faute de quoi, vu les milliards investis pour sauver les banques, l’inflation repartirait au galop ....

    Si on repense au baril à 147 $ au printemps, on peut supposer en plus qu’il tuerait dans l’oeuf tout signe de redémmarage dans tous les pays consommateurs et surtout importateurs.


    La production mondiale a stagné en 2006 2007 malgrè la demande croissante, une première en 140 ans d’exploitation ; en fait seul le prix a augmenté alors de façon spectaculaire. Y voyez vous le signe du pic pétrolier mondial avec ses conséquences ? Quel lien faites vous, si vous en faites, avec la crise financière actuelle ?

    En tout cas merci pour vos articles et vos liens, qui apportent toujours des éléments pour tenter d’y voir plus clair dans cette crise .



  • stephane 9 mars 2009 13:45

    Merci à l’auteur pour cet excellent et courageux article : le sujet est tellement sensible qu’il oblige à peser tous ses mots pour éviter ensuite les accusations faciles, l’amalgame semblant être le piège le plus souvent utilisé par une partie de cette communauté.....

    Je n’ai pas lu le livre de Péan, mais Kouchner portant son sac de riz m’avait fait penser à un VRP tant il était évident que ce n’était pas là sa fonction : est ce que cela fait de moi un antisémite ?

    Des doutes sur la véracité de la version bushienne du 11/09 m’ont assailli dès le ...11/09/01 alors, cela fait aujourd’hui de moi un révisionniste, encore une fois un antisémite ?

    Je n’ai pu m’empêcher de trouver désolant un nouveau conflit en Palestine le lendemain de Noël, sans avoir vu encore le déroulement dispropotionné des opérations qui lui m’a révolté ...... est que cela fait de moi un antisémite ?

    Non, et votre article le prouve en donnant la parole à d’autres point de vue de la communauté juive : ils sont lucides et courageux pour dénoncer l’amalgame et la victimisation qui sont le meilleur moyen de pousser certains vers l’antisémitisme.

    Comme dans tout groupe humain, différentes opinions existent et les médias traditionnels feraient bien de les relayer car ils nous permettent à nous aussi d’éviter l’amalgame : vous appréciez d’entendre leur point de vue alors qu’ils sont juifs ; alors, souriez, cela prouve que vous n’êtes pas antisémite !



  • stephane 8 mars 2009 18:52

    La qualification de "terrorisme" dans cette affaire d’arrachage de lignes d’alimentaion ferroviaire est encore plus "décalée", à mon sens, que les 100 jours de détention.... Malheureusement, l’un ne va pas sans l’autre.

    Dans mon jargon, jusque là, terrorisme recoupait plutôt des notions telles que attentat sanglant, volonté de semer la peur, la panique par des actes aussi aveugles qu’ignobles ; voire terrorisme d’état mais là....malgrè mon désarroi, j’avoue une certaine froideur, un manque de compassion pour quelques centaines de mètres de fils électriques arrachés.

    Maintenant, si on me parle de vandalisme, voire de sabotage, je ne suis pas le dernier à dire que chacun doit assumer ses responsabilités et que si les coupables sont retrouvés, ils doivent payer pour leurs actes.

    Nos lois, à l’image de la langue française, permettent de multiples nuances et donc qualifications des actes de chacun : si demain il me prenait l’envie de manifester pour l’inculpé en cause, est ce que , images de caméras de vidéosurveillance -en croissance exponentielle- à l’appui, on pourrait m’inculper de soutien à une entreprise à vocation terroriste ?



  • stephane 6 mars 2009 17:58

    ah ces français encore en retard d’une guerre...... détrompe toi, je suis sur que la prochaine sera encore due à l’or noir !



  • stephane 6 mars 2009 17:33

    Merci à l’auteur pour cet excellent article. Effectivement, les ficelles -7% des importations chinoises de brut- sont énormes et la priorité de la CPI devrait se trouver dans la mise en accusation de personnes comme Bush ou Blair puisque leurs crimes sont antérieurs..... Visiblement, çà n’est pas son rôle.

    Pour compléter le tableau un peu noir de la sauvage concurrence à laquelle se livrent les grandes nations, notamment les USA et la Chine, dans le domaine de l’appropriation des derniers champs et régions pétrolifères, il faut savoir que toutes deux ont affirmé qu’elles pourraient avoir recours à l’utilisation de tout leur arsenal si, un jour, une région comme le Golfe Persique était menacé .

    Par ailleurs, on voit que le réserves de sables -Venezuela ou Canada- ou schistes bitumeux sont aujourd’hui considérées comme économiquement viables alors que leur exploitation est extrêmement onéreuse : il faut plus d’une tonne d’équivalent pétrole pour extraire une tonne de ce pétrole. On va donc construire des centrales nucléaires à proximité pour fournir cette énergie .....

    Des pays du Golfe sont sur le point de signer avec Areva pour des réacteurs, on peut se demander si ce n’est pas parce qu’ils constatent la fin proche du pétrole facile chez eux et qu’ils envisagent aussi ce mode aberrant d’exploitation.....

    Le pétrole pas cher, qui a permis la croissance économique de tous les pays industrialisés, a montré ses limites au printemps 2008.....

    Pour notre plus grand malheur, et après les bénéfices de Total on connait à ce jour ceux de GDF Suez, il faut envisager le fait que le déclin de la civilisation du tout pétrole risque d’être long, pénible et très violent : c’est le prix à payer pour ce véritable poison de l’humanité, l’équivalent de la corne d’abondance version XXI siècle  ; à l’échelle de la planète entière...



  • stephane 27 février 2009 17:36

    En sa qualité de principal élu du suffrage universel, il devait attendre l’avis de la commission de déontologie...  C’est cela aussi, la démocratie.



  • stephane 27 février 2009 17:20

    Et il n’a qu’un CDD de 4 mois à lui proposer....Décidemment, çà se confirme, les caisses sont vides !!



  • stephane 27 février 2009 16:14

    Merci à l’auteur pour cet très bon article : à ce niveau, on peut oser le terme de terrorisme intellectuel pour qualifier la démarche -intellectuellement tordue- de Laurent Joffrin.

    Moi même diplômé en Histoire, je voudrais cependant apporter une nuance : si vous soutenez que des ovnis étaient présents le 11/09 ou que dans la fumée d’une des tours se dessinait le visage du diable - je l’ai vu sur certains sites !- vous ne serez jamais diffamé.

    Plus sérieusement, les années passent et les questions ne cessent de s’accumuler : habitant proche d’une base aérienne - la 102- pendant près de 10 ans, connaissant par la même la vitesse de réaction de la chasse moderne, je suis devenu malgrè moi -sans compter le building 7 et le reste- un sceptique du premier jour.

    Or l’Histoire n’est pas encore écrite : je ne sais pas si de futurs diplômés se questionnent sérieusement déjà, mais je doute que l’on puisse affirmer un jour dans une thèse que la piste d’Al Quaeda fut remontée grâce à un passeport avec photo ! retrouvé intact au pied du WTC là où l’appareil, boites noires comprises, venait de se vaporiser...

    Au final, la pseudo réthorique de Mr Joffrin ne nous pousse qu’un peu plus à tenter d’avoir une approche pragmatique, cohérente, à réfléchir par nous même, et en tentant de chasser ses propres émotions ou opinion toute faite d’une analyse. Mais certainement par l’amalgame grossier, outil des journalistes de son petit niveau , ou par la diffamation malsaine, tous deux en contradiction parfaite avec la définition même de la recherche historique.



  • stephane 23 février 2009 16:47

    Tout mettre sur le dos des fonctionnaires, même très haut placés, ou encore des technocrates me semble effectivement un peu simpliste : leur part de responsabilité est indéniable car les textes complexifiés à l’extrême transpirent la désinformation orchestrée, mais pour le reste .... Les politiques de Reagan et Thatcher seraient plutôt révélatrices de la fin du peu de pouvoir décisionnel dont disposaient encore les états et leurs hauts fonctionnaires . L’abandon de leurs prérogatives au monde de la finance par les politiques libérales et de privatisation me semble plutot révélatrice d’un basculement du pouvoir du politique au financier .
    Par contre, ils sont responsables de leur discours tendant à nous faire croire que le système serait bon pour tout un chacun alors que leurs capacités d’analyse auraient du les pousser à un peu plus de modération....bon pour la finance, bon pour eux mais qu’en est il des nations historiques et de leurs populations ?



  • stephane 23 février 2009 15:42

    Et sans l’Africa Korps, les premières 4CV Renault n’auraient pas été couleur sable ; sans l’avion Fiat modèle ? la Vespa n’aurait pas vu le jour car c’est le stock considérable de petites roues de train d’atterrissage qui poussa à dessiner l’engin autour.... l’économie de l’industrie de guerre fourmille de ce genre d’anecdotes toujours très intérressantes, mais bien difficile à juger négativement avec le recul.
    Pour ma part, je trouve très instructif - au moins autant- les histoires beaucoup plus sombres de grands groupes industriels continuant des relations commerciales, des transferts de technologie voire la livraison de chaines de production entières avec des industries du III Reich... (cf morice ci-dessus)
    Cela a existé pourtant, autant pour l’Amérique de Roosevelt que pour l’URSS de Staline dans les années qui ont précédé la Guerre Mondiale : les idéologies ressemblent alors vraiment à l’os qu’on donne à ronger aux populations, en attisant les haines avant le grand règlement de compte.
    L’Histoire est un perpétuel recommencement...



  • stephane 20 février 2009 17:06

    Excellent article, qui loin de vouloir nous dresser un tableau idyllique du pays, montre la complexité des rapports géopolitiques mondiaux , et le prisme médiatique simpliste qui nous empêche d’y voir clair . L’Iran est l’un des pays les plus avancés de la région, notamment en matière de mentalités, et l’opinion publique iranienne n’aurait certainement pas à rougir de l’objectivité de ses médias. La diabolisation extrême de ce pays ne tient pourtant qu’à la richesse de son sous-sol, il est à éspérer que l’issue à venir pour ce pays ne ressemble à celle qu’ont connu ses voisins immédiats, l’Irak et l’Afghanistan.



  • stephane 20 février 2009 14:45

    Tout à fait d’accord avec certains commentaires lus précédemment : les changements en matière énergétique demandent une extrême volonté politique, de très lourds investissements ... et ne remplaceront jamais le pétrole complètement ...surtout tant que les bénéfices engendrés par ce milieu d’affaire noir, opaque et aussi malodorant que le produit qu’il convoite continueront d’orienter l’avenir de l’humanité. 
    Pour moi, le Pic pétrolier est devenu une réalité criante en 2008 -le baril au plus bas aujourd’hui est quand même 4X plus cher qu’en 1999- et les problèmes qu’il soulève dépassent largement les solutions préconisées par Obama... dont je doute qu’il y croie lui même d’ailleurs.
    Pour une découverte globale du problème, je ne vous recommanderai jamais assez l’excellent documentaire "Oil, smoke and mirrors" disponible gratuitement sur internet, notamment sur Reopen 911 : les clés de l’appréhension du problème central de la crise actuelle il me semble .



  • stephane 19 février 2009 18:31

    Il me semblait que l’Irak se tenait en 3e ou 4e position mondiale avec dans le top 5 aussi l’Arabie Séoudite, l’Iran... mais les Etats-Unis ? J’ai compris, vous avez du leur incorporer l’Irak !Plus sérieusement, les Etats Unis ont connu leur pic pétrolier (ils étaient alors les 1ers producteurs) en 1970 et depuis ils sont très loin de satisfaire leur propre demande . Obama l’a dit au début de son mandat : la dépendance au pétrole étranger est notre plus grande préoccupation.
    Mais à la base cette erreur sur les chiffres de l’Iran m’est due, alors mea culpa car vous avez confirmé la 4eme place de ce pays , ce qui n’est évidemment pas rien.