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Les commentaires de nemo3637



  • nemo3637 nemo3637 24 février 2009 15:40

    Oui, je suis d’accord avec toi. C’est quand même exagéré comme prix de toutes façons. J’ai entendu ça sur ATV - le TF1 local - et j’ai maintenant un doute sur la fiabilité de cette information (prix).



  • nemo3637 nemo3637 24 février 2009 14:53

    Euh...Il y a une erreur de montage dans l’article dont je suis pleinement responsable. Je me permets donc de republier ici les paragraphe "Solidarités" et "A propos du meurtre de Jacques BINOT" :
    Solidarites
    Les produits en passe d’être périmés, qui sont stockés dans les supermarchés (fermés) ou dans des entrepôts vont enfin être distribués aux plus nécessiteux. Ce sont d’abord les étudiants qui vont en bénéficier. Une association de bénévoles s’est rapidement constitué pour collecter tout d’abord lesdits produits. Un petit patron, avec son camion réfrigéré, participe à ce ramassage.
    Les étudiants, comme ailleurs et peut-être plus qu’ailleurs, sont ici très démunis, notamment les étrangers qui n’ont pas de famille sur place. J’en ai connu beaucoup qui n’avait pratiquement rien à manger.
    Je suis heureux que certains aient eu cette idée que j’exprimais de façon véhémente depuis plusieurs jours.
    La laiterie du François a du jeter 6000 litres de lait du fait des premiers jours de grève. Quel gachis ! Et on est bien obligé de traire les vaches régulièrement. Les responsables et les syndicalistes sur place ont donc lancé un appel pour que l’on vienne acheter le lait directement au François. Le prix a été baissé. Il est vendu 1 euro 50 le litre. Tout le stock a été ainsi vendu en quelques heures. L’appel a été renouvelé car la production est en continu.
    Devant la Maison des syndicats les camions des petits producteurs permettent aux passants de se servir gratuitement en ti-nain, en mandarines, en prunes de cythère. J’en ai pris tout mon bakwa.

    A propos du meurtre de Jacques Binot

    Des camarades revenant de Guadeloupe ont été interpellés par ce qu’ils ont entendu de la part du directeur de la sécurité en Guadeloupe. Le jeune qui a été arrêté puis soupçonné de cet assassinat a déclaré avoir été devant son ordinateur lors de cet évènement. Et le directeur aurait affirmé dans un premier temps à maître DEMOCRITE, son avocat qui fait partie d’un collectif, qu’il allait être relâché sous peu. Il a ensuite été décidé de le garder et de l’incarcérer.

    D’autre part les impacts de balles sur le véhicule où se trouvait Jacques Bino, se trouvent sur la portière à la juste hauteur pour atteindre le passager, preuve que l’on aurait visé et qu’il ne s’agirait pas de balles perdues.

    Jacques BINO était contrôleur des impôts et effectivement sa disparition, à travers des émeutes, pouvait arranger certaines personnes.

    Dans les Antilles - et ailleurs - c’est comme cela que les gens de pouvoir font disparaître des gens gênant, des militants. On pense à André ALIKER entre autres personnes étrangement assassinées. Ici, la vie de militant, de syndicaliste, peut être dangereuse.

     

     

    Solidarités

    A propos du meurtre de Jacques Bino en Guadeloupe.



  • nemo3637 nemo3637 24 février 2009 14:40

    Oui, après réduction. Normalement c’est dans les 1,80 euro. Mais c’est une production locale dont le prix de revient est élévé compte tenu de la faiblesse de la production locale et du marché restreint . Il y a finalement peu de vaches laitières en Martinique et on est bien loin, pour toutes sortes de raisons, de l’auto-suffisance.
    Dès qu’un fabricant ou un producteur local s’installe, il est immédiatement concurrencé par la grande distribution qui bénéficie elle d’une production massive qu’elle achète à bas prix. Danone est ainsi capable de vendre un certain temps à perte pour casser le marché et reprendre la main.
    Autrement dans la grande distribution, le lait importé est moins cher - et c’est celui que j’achète ! - à environ 0,90 euro le litre (approximativement).



  • nemo3637 nemo3637 10 février 2009 02:28

    Problèmes de petits blancs qui se fichent complètement de ce que vivent les Guadeloupéens.
    La Martinique est en lutte. La Guyane suit. Tout comme La Réunion. On vous la souhaite fraîche et joyeuse !



  • nemo3637 nemo3637 4 février 2009 12:31

    Ce sont des gérants de pompes qui ont réouvert. Les employés pompistes sont la plupart à l’UGTG et ce syndicat est toujours décidé à continuer le combat en s’alignant sur les décisions du collectif. Journalistes et gouvernants, ne prenez pas vos rêves pour des réalités...
    Et en Martinique, compte tenu des avancées obtenues par les Guadeloupéens, ça va pêter aussi.
    Au passage, un petit exemple de "pompage" de l’Etat et de l’Administration : sur un billet d’avion AR pour la métropole de 416 euros (Corsair) les taxes représentent 279 euros !



  • nemo3637 nemo3637 2 février 2009 05:18

    Très bien euh...je veux dire très mal...
    J’y retrouve mes arguments. Bravo et mer ci Lloyds.
    Enfin n’hsitez pas à aller lire mon article en Tribune Libre "Il cause...il cause" - c’est de Sarkozy que je parle - car j’y formule quelques propositions pour réorganiser la société en ces temps décisifs.



  • nemo3637 nemo3637 30 septembre 2008 23:15

    C’est vrai qu’on ne peut pas parler d‘« un échec » du capitalisme. Par contre le capital n’est plus investi de manière prioritaire dans la production de richesses, mais dans des opérations spéculatives. Et à ce titre on peut parler d’une dégénérescence puisque c’est le capital lui même qui devient en surproduction.
    Où investir ?
    En 2001-2002, au moment de l’éclatement de la bulle internet, les pertes s’étaient établies à 148 milliards de dollars. C’est d’ailleurs à la suite de cette déroute que les fonds spéculatifs avaient été formés pour ensuite être portés sur l’immobilier. La crise dite des « subprimes », d’après les chiffres du FMI, aurait, à elle seule, occasionné plus de 1000 milliards de dollars de perte. C’est l’équivalent de la dette publique accumulée de la France.
    Comment les états - notamment la France - financent-ils les banques en difficulté, alors que peu de temps auparavant "il n’y avait plus d’argent dans les caisses" ? En creusant un peu plus leur endettement fabuleux - 9000 milliards de dollars pour les Etats-Unis, 1309 milliards pour la France, en 2006 - qui a aujourd’hui atteint une limite.
    Croire que la crise actuelle est uniquement financière, qu’on trouvera éternellement du crédit, que la crise économique qui suivra ne sera que passagère, qu’il s’agit d’un simple équilibre à retrouver, est une douce utopie que berce les farouches défenseurs du système capitaliste. Ils en sont aussi dépendant idéologiquement qu’on pouvait l’être lors de l’impossible chute de l’Empire Romain.