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Les commentaires de Serge LEFORT



  • Serge LEFORT Serge LEFORT 10 janvier 2015 17:16

    Le soutien d’Uderzo à Charlie est clair : il faut bouter les musulmans hors de France !
    Lire : Astérix soutient Charlie contre les musulmans



  • Serge LEFORT Serge LEFORT 13 juillet 2011 17:46
    Un lecteur Mexicain, qui connaît notre langue, signale à juste titre qu’il faut lire la cause de l’antiracisme et non la cause du racisme.
    Merci Francisco.


  • Serge LEFORT Serge LEFORT 16 mars 2011 05:07

    Le risque d’une catastrophe nucléaire a déclenché un tsunami médiatique hors de proportion avec la nature de l’événement. Les professionnels du catastrophisme - surtout à gauche mais aussi à droite - ont récité leur catéchisme. Les charognards de l’humanitaire en profitent pour faire des affaires. La presse chinoise, pourtant plus proche de l’événement, ne dramatise pas.


    Il est utile de lire ou relire : Eliseo VERON, Construire l’événement – Les médias et l’accident de Three Mile Island, Minuit, 1981.


  • Serge LEFORT Serge LEFORT 6 mars 2011 05:34

    « D’un coup, on s’étonne moins de l’ampleur de cette « révolution facebook » en Egypte, dont le logo (un poing fermé en blanc sur fond noir) est le même que celui du mouvement OTPOR ! »

    Ce logo est aussi celui de <a href="http://www.agoravox.fr/auteur/jaja">jaja</a> ! Cela prouve-t-il qu’il est à l’origine des révoltes arabes - selon la logique de Ceri ?

    ¿A dónde vamos ? est la question correcte en espagnol (nom du site de l’auteur)  smiley


  • Serge LEFORT Serge LEFORT 17 décembre 2010 17:45

    J’ai trouvé les références sur l’obligation d’avoir un compte bancaire pour percevoir son salaire : 

    Au-delà d’un montant mensuel fixé par décret, le salaire est payé par chèque barré ou par virement à un compte bancaire ou postal.

    Qu’on se le dise !


  • Serge LEFORT Serge LEFORT 16 décembre 2010 18:14

    Bravo ce commentaire est nuancé  smiley et parfaitement argumenté !



  • Serge LEFORT Serge LEFORT 16 décembre 2010 15:46

    L’arnaque fut quand l’État obligea les entreprises à verser sur un compte bancaire les salaires supérieurs à... 1000 F (si j’ai bonne mémoire - je n’ai pas retrouvé la date) et donc à obliger tous les salariés à posséder un compte bancaire.

    Une des marques de l’exclusion sociale est le fait de ne pouvoir disposer d’un compte bancaire ! Les « interdits bancaires » galèrent pour récupérer leur compte...

    Dominique Strauss-Kahn, probable candidat du PS car canasson favori des médias dominants (l’im-Monde en tête), est directeur général du FMI c’est-à-dire de la banque mondiale qui détrousse les pays pauvres...

    Quant à la nouvelle version de l’Apocalypse, permettez-moi d’en rire  smiley


  • Serge LEFORT Serge LEFORT 7 décembre 2010 01:32

    A propos de la Chine - pas si hors sujet que cela - je vous signale la naissance de Chine en Question.



  • Serge LEFORT Serge LEFORT 9 août 2010 03:27

    La pluralité interprétative
    Fondements historiques et cognitifs de la notion de point de vue
    Sous la direction de Alain BERTHOZ, Carlo OSSOLA et Brian STOCK
    Avec la collaboration de Michel TARDIEU, Annick PATERNOSTER, Sara CIGADA, CoralieCHEVALLIER, Stephanie BURNETT, Anne ANDRONIKOF, Heike JUNG, Emmanuel DECAUX, Barbara CASSIN, Jean-Claude SCHMITT, Carlo SEVERI, Philippe MONGIN, Olivier HOUDÉ, Edy VENEZIANO, Mikkel WALLENTIN, Nicolas BAUMARD, Sarah-Jayne BLAKEMORE, JulieGRÈZES et Lydia POUGA

    L’étroitesse d’esprit, le dogmatisme, l’intolérance, le fanatisme sont, à des degrés divers, des formes d’enfermement dans un schéma mental. Pour y échapper, il faut accéder à la « pluralité interprétative » : devenir capable de « manipuler » ses propres représentations et ses idées pour adopter, au moins temporairement et en imagination, d’autres points de vue que le sien. Mais quelles sont les bases cérébrales et mentales d’une telle capacité chez l’enfant et chez l’adulte ? À travers quelles formes historiques – culturelles, religieuses, artistiques – s’est-elle incarnée et développée ? Peut-on l’enseigner aux enfants, et comment ? Organisé les 12 et 13 juin 2008 au Collège de France, le colloque La pluralité interprétative. Fondements historiques et cognitifs de la notion de point de vue a tenté de faire le point sur ces questions.

    Les conférences du Collège de France



  • Serge LEFORT Serge LEFORT 8 août 2010 18:58

    Oui, ce fut un réaction au discours des néo-féministes (années 1970), discours qui prétend que les femmes sont les éternelles victimes des hommes et qui est devenu politiquement correct (années 1990).



  • Serge LEFORT Serge LEFORT 8 août 2010 17:29

    Le maculinisme n’est pas récent. Par exemple, la revue Types - Paroles d’hommes date de 1981.

    Extraits sur le site Quel sexe
    Les 6 numéros entre 1981 et 1984 sur le site Réseau Européen d’Hommes Proféministes
    Je continuerai à citer mes sources. Qu’on se le dise !


  • Serge LEFORT Serge LEFORT 8 août 2010 16:58

    L’anti-intellectualisme est non seulement démagogique mais fait le lit du fascisme.

    Sur la dérive raciste de la majorité des féministes franco-françaises, lire :
    • DELPHY Christine, Race, caste et genre en France, LMSI, mai 2005.
    • Féminisme et multiculturalité - Entre malaise et défis, Politique n°63, février 2010.


  • Serge LEFORT Serge LEFORT 4 août 2010 21:14

    En lisant les commentaires, je constate qu’ils expriment des opinions personnelles qui tiennent peu compte de l’article original.

    Les études de la réception des œuvres littéraires montrent de chaque lecteur construit un roman sur le roman.

    Il est toujours surprenant de constater que des lecteurs/lectrices lisent non ce qui est écrit, mais leur interprétation sauvage des intentions supposés de l’auteur :

    « On est là fasse à un discours anti-avortement qui assimile l’avortement à l’infanticide » forum2636851

    Oui, je dénonce le discours terroriste de certaines féministes, qui prétendent parler au nom de toutes les femmes et imposer leurs préjugés.

    Dans l’affaire Grégory, évoqué dans la première partie de l’article, aucune féministe n’a contesté le lien qu’à fait Marguerite Duras entre meurtre d’un enfant et féminisme. Au contraire, Christine Vuillemin fut glorifiée d’avoir tué son enfant pour se libérer de la domination masculine !



  • Serge LEFORT Serge LEFORT 4 août 2010 16:38
    Merci pour votre témoignage qui rejoint les études de Camille LACOSTE-DUJARDIN que j’ai citées et qui sont rejetées par les féministes parce que non politiquement correct. Ces dernières se complaisent à nous vendre l’idée que les femmes seraient d’éternelles victimes totalement irresponsables de leur destin. Ce discours est articulé pour maintenir les femmes dans la soumission... aux féministes qui prétendent parler au nom de toutes les femmes. Mais la majorité des femmes aujourd’hui écoutent plutôt les sirènes des magazines <i>féminins</i> qui les enferment dans les modes de la consommation vantées par la publicité.

    Si vous avez le temps, pourriez-vous développer vos désaccords ?


  • Serge LEFORT Serge LEFORT 16 juillet 2010 16:39

    En cherchant des infos sur le film Beyond Borders, j’ai trouvé, petit détail troublant, que c’est le nom d’une ONG contre l’exploitation sexuelle des enfants, d’une ONG évangéliste pour la promotion de l’éducation et d’une association évangéliste implantée notamment en Afrique, au Cambodge et en Russie - les trois pays où se déroulent les aventures entre Angelina Jolie et Clive Owen.


    Sur l’injonction compassionnelle de l’humanitaire voir mon commentaire et la sélection bibliographique dans Timisoara-Och, la dictature de l’émotion.
    Sur les origines de de l’humanitaire voir Rue89, agent de propagande I et Faire l’histoire de l’humanitaire.

    En bref, l’humanitaire est lié au religieux (idéologie), au militaire (méthodes) et, comme le rappelle Annie, c’est un business très rentable... avec l’argent des pauvres.


  • Serge LEFORT Serge LEFORT 1er juillet 2010 17:02
    Incapables d’argumenter pour justifier politiquement leurs interventions, les humanitaires abusent de l’injonction compassionnelle aux relents chrétiens. Mais ils sélectionnent leurs victimes en privilégiant les nouvelles (marketing) prêtes à chanter les louanges de l’aide humanitaire (retour sur investissement).

    Lire :
    • 01/12/2008, THRÉARD Yves, Le règne de l’information compassionnelle, Controverses.
    • 24/03/2010, GINSBOURGER Francis, Le piège du social compassionnel, Telos.
    • 16/06/2010, LEFORT Serge, Rue89, agent de propagande I, Monde en Question.
    • 29/06/2010, COLOMB Philippe, La fin de l’illusion compassionnelle, Ecolosphere.
    • RICHARD Michel, La République compassionnelle, Grasset, 2006.
    Un pamphlet dénonçant la manière dont la prétention à l’humanité, la bonté, la charité, la compassion, a défiguré la politique - ses choix, ses risques, ses enjeux. Notre République se soucie désormais moins de la chose publique que de la gestion publique de la chose privée : société lacrymale avancée dont les gouvernants sont devenus les aumôniers. Grands ordonnateurs des pompes doloristes, ils courent au devant des malheurs : moins ils sont responsables, plus il leur faut se mobiliser ! Parades émotionnelles, armes de déploration massive, tout conduit à la surenchère dans la compétition victimaire du côté des gouvernés et dans la compétition compassionnelle du côté des gouvernants. A défaut de pouvoir accorder à tous l’envié statut de la fonction publique, l’Etat ne se montre pas chiche pour concéder celui de l’affliction publique. Nous voici de plain-pied dans la démocratie d’émotion, grimace de la démocratie d’opinion, elle-même grimace de la démocratie représentative. Demain, une démocratie de la niaiserie, en attendant celle du gâtisme ?
    • REVAULT D’ALLONNES Myriam, L’homme compassionnel, Seuil, 2008.
    La compassion peut-elle faire une politique ? Cette question est au centre du dernier livre de la philosophe Myriam Revault d’Allonnes. L’auteure constate que le vécu de la souffrance est désormais au premier plan de la réalité sociale et politique. Le discours victimaire a évincé le conflit, la lutte des classes, la revendication pour la justice et pour l’égalité. Fait nouveau, les candidats à l’élection présidentielle de 2007 ont même fait de leur aptitude à compatir un argument décisif de leur capacité à gouverner. Comment ce sentiment compassionnel s’est-il installé au centre du champ politique  ? M. Revault d’Allonnes met en exergue un «  mouvement de fond  », qui remonte à l’émergence de la sensibilité démocratique au xviiie siècle. Convoquant Alexis de Tocqueville, Hannah Arendt et Axel Honneth, elle montre que notre sensibilité à la souffrance d’autrui s’est progressivement aiguisée, jusqu’à embrasser l’humanité tout entière. Cette tendance s’exacerbe avec le «  triomphe de la similitude  » propre aux démocraties d’aujourd’hui.
    Mais le risque de dérapage existe. Montrant un «  zèle compatissant  », nos gouvernants en viennent à insinuer  : «  Je souffre avec vous  ». Ce discours conduit à une confusion généralisée entre l’émotion et l’analyse, le temps médiatique et le temps de la compréhension, la morale et la politique. «  La politique compassionnelle est le contraire d’une politique, conclut M. Revault d’Allonnes. La démocratie compassionnelle est une démocratie dévoyée, la morale compassionnelle est un substitut affaibli et détourné de ce que Max Weber appelait l’éthique de conviction.  »
    Faut-il pour autant bannir le sentiment compassionnel de la sphère politique  ? Pour l’auteure, une telle pétition de principe serait aussi vaine qu’inutile. La sagesse consiste à remettre la compassion «  à sa juste place  » dans la démocratie, et à inventer les instruments capables de nous préserver des effusions compassionnelles.


  • Serge LEFORT Serge LEFORT 25 juin 2010 19:01

    A propos de l’ethnicisation des conflits, je recommande cet article : The ethnicisation of violence in Southern Kyrgyzstan.



  • Serge LEFORT Serge LEFORT 25 juin 2010 18:53

    Je n’ai pas bien compris où vous vouliez en venir d’autant que vous me faites dire le contraire de ce que j’ai écrit (point n°5)...


    Je vous invite à lire l’agence Ferghana.Ru en anglais au cas où nous ne pourriez pas lire le russe ou l’ouzbek 


  • Serge LEFORT Serge LEFORT 19 juin 2010 23:22
    Faire l’histoire de l’humanitaire, Le Mouvement Social n°227 :
    L’œuvre de l’abbé Rodhain met en lumière une troisième clef de lecture plus large, appréhendant l’histoire de l’humanitaire sous l’angle du fait religieux. Cette histoire a en effet été largement façonnée en Occident par la pensée chrétienne, et ce doublement. D’abord, dans la solidarité nationale aux plus démunis ; à la suite d’actions largement initiées par les protestants des pays anglo-saxons, des œuvres catholiques comme la Caritas en Allemagne ou les conférences Saint-Vincent-de-Paul en France adoptent dès le XIXe siècle le discours humanitaire pour justifier et transformer leurs modes de lutte contre la pauvreté.
    Aujourd’hui encore, la plupart des organisations humanitaires portent, explicitement ou plus discrètement, trace de leurs origines ou de leur proximité au religieux, ainsi Emmaüs dont l’article d’Axelle Brodiez analyse les générations successives de militants, montrant comment l’humanitaire dit « interne » constitue pour beaucoup, jusqu’aux années 1980, une concrétisation sociale de convictions confessionnelles.
    Mais le fait religieux est également nodal dans l’humanitaire international de développement, avec la transformation de l’ancien modèle missionnaire. L’article de Guillaume Lachenal et Bertrand Taithe, recontextualisant le parcours du Dr Louis-Paul Aujoulat, insiste sur cette continuité profonde entre monde missionnaire et humanitaire médical, le travail du médecin catholique palliant aussi les limites de la pastorale missionnaire. Après-guerre, les orientations du Vatican se confirment, permettant la naissance de nouvelles institutions – ainsi Misereor en Allemagne ou en France le Comité Catholique Contre la Faim, devenu Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement.
    Mais le poids du religieux doit aussi être recherché dans des organisations résolument laïques, ce que montre l’article de Johanna Siméant analysant les ONG comme des « entreprises de biens de salut » : l’humanitaire apparaît comme un moyen contemporain d’actualisation de dispositions religieuses ne reposant pas tant sur la foi que sur des pratiques vécues comme positives (don de soi, vie de groupe, entraide, ascétisme, confrontation à l’extrême, etc.) et ainsi réactivées.
    Enfin, l’humanitaire peut aussi être lu comme une forme d’expression de la laïcité, où peuvent se côtoyer respectueusement foi religieuse et engagement politique d’un nouveau type.


  • Serge LEFORT Serge LEFORT 19 juin 2010 18:22
    Dossier documentaire & Bibliographie Aide humanitaire - Colonialisme humanitaire
    Faire l’histoire de l’humanitaire, Le Mouvement Social n°227, 2009