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Les commentaires de Gilles Bonafi



  • Gilles Bonafi 11 juin 2014 13:18

    erratum  : Philippe Simmonnot



  • Gilles Bonafi 11 juin 2014 13:15

    @Isga
    La baisse tendancielle du taux de profit est une des grandes erreurs d’analyse de Marx que Georges Simmoneau a démontré.
    La démonstration est ici : http://gillesbonafi.blogspot.fr/2013/01/marx-sauvera-t-il-le-capitalisme.html

    Je préfère me référer à la loi de Pareto (au fonctionnement fractal) avec au menu une ultra concentration du taux de profit.



  • Gilles Bonafi 3 novembre 2013 19:40

    @Laulau

    « Le Canada ? Aves les USA ce serait un peu comme un pâté de cheval et d’alouette. Non la puissance américaine est surtout une puissance militaire. »

    Le NORAD (North American Aerospace Defense Command) regroupant USA et Canada est donc du « pâté de cheval et d’alouette ».

    L’ UKUSA Le United Kingdom - United States Communications Intelligence Agreement, qui regroupe les services de renseignements des USA, du Canada, du Royaume-Uni, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande est aussi du « pâté de cheval et d’alouette ».

    - L’ ASPAN, l’Alliance pour la sécurité et la prospérité de l’Amérique du Nord qui associe sur le plan militaire et policier les USA et le Canada (entre autres) est lui-aussi du « pâté de cheval et d’alouette ».

    Un peu de lecture s’impose...



  • Gilles Bonafi 8 juillet 2013 17:32

    @Spartacus
    « Présenter Valras comme « capitaliste » est d’une ineptie. »
    Je signale que j’ai écrit :
    La fameuse grande loi du capitalisme de marché repose sur les travaux de Léon Walras, le fameux équilibre général basé sur la concurrence pure et parfaite, un concept totalement théorique.

    Il faut lire correctement, je n’ai jamais présenté Waltas comme un capitaliste mais la loi de l’équilibre général par la concurrence pure et parfaite de Walras est le coeur de l’économie de marché.
    Debreu a reçu un prix Nobel d’économie pour avoir développé ses travaux.

    "Le secteur mafieux est un secteur économiquement rationnel qui se développe et régresse au gré des marchés qui s’offrent à lui. Tout repose sur le rapport entre les risques et le rendement. . Comme tous les commerces...."
    Merci de paraphraser ma conclusion...



  • Gilles Bonafi 28 juin 2013 17:35

    @JL

    Pour les « spécialistes », il n’existe qu’une seule définition de la gouvernance, celle de la Banque Mondiale :
    « Institutions aux travers desquelles le pouvoir exerce son autorité dans la gestion des ressources économiques et sociales d’un pays ou d’un ensemble de pays pour son développement. »



  • Gilles Bonafi 8 avril 2013 23:27

    @nenyazor

    Ces 2 valeurs font partie d’un ensemble de données.
    Or, je rappelle la grosse info donnée par le Premier ministre Wen Jiabao :
    "En prenant en compte l’ensemble des données, nous estimons nécessaire et approprié de fixer l’objectif de croissance économique pour cette année autour de 7,5%, un objectif que nous ne pourrons néanmoins atteindre qu’en travaillant avec ardeur."

    Traduction, 7,5 % au mieux
     !!!
    Or nous savons tous qu’avec ce chiffre les émeutes en Chine vont fleurir comme les pâquerettes au printemps.



  • Gilles Bonafi 27 janvier 2013 12:40

    « si l’auteur s’est trompé c’est parce qu’il confond ’’valeur’’ et ’’prix’’ des choses. »
    Je ne confond pas valeur et prix. Le prix, c’est la mesure de la valeur et la question fondamentale est de savoir qui fixe le prix.

    Léon Walras dans son ouvrage Éléments d’économie politique pure, ou théorie de la richesse sociale (1874) révélait le grand secret de l’économie :

    "A l’état d’équilibre de la production, les entrepreneurs ne font ni bénéfice ni perte."

    Réfléchissez bien à ceci et les implications que cela suppose.
    Les réponses bientôt...



  • Gilles Bonafi 27 janvier 2013 02:44

    @Senatus populusque
    Merci, un bel exemple de tautologie !
    Trop subtil pour certains...



  • Gilles Bonafi 24 janvier 2013 05:32

    « Il s´enrichit parce que la valeur d´une chose ne reflète que le temps de travail social investit en elle pour la produire. »

    Totalement faux !!!

    La valeur d’une chose reflète le temps de travail en théorie.
    Petite leçon d’économie :
    -
    cas 1 : un trafiquant de drogue ’impose son monopole par la violence dans une région donnée, crée la pénurie et inonde le marché. Plus-value maximale !
    - cas 2 :
    Picasso pouvait vendre un tableau réalisé en 15 minutes une fortune.
    - cas 3  : je possède un logiciel de trading plus rapide que celui de mes concurrents, je m’enrichis à l’aide d’algorithmes financiers sans travailler, le logiciel tourne tout seul.
    - cas 4  : je parie 1 million d’euros à la bourse que le CAC 40 va baisser dans dix jours. Si cela se réalise, jackpot ! Temps de travail, 5 minutes !
    - cas 5 : je fais n’importe quoi avec des amis et je poste la vidéo su YouTube qui fait un malheur ! Jackpot !
    etc, etc, etc...

    Marx avait tout compris à l’économie, à l’époque !!!



  • Gilles Bonafi 24 janvier 2013 05:06
    Mais s´il achète tous et vend tout et maintien tout à sa valeur, comment peut il donc s´enrichir ?
     
    EXCELLENTE QUESTION !!

    Enfin, on relève le niveau !!!

    C’est en effet la question clé sur laquelle j’ai énormément travaillé.
    Le modèle d’équilibre walrasien est l’épine dans le pied des théories capitalistes. En effet, à l’équilibre, les pertes et les profits sont nuls !
    Toute la recherche économique contemporaine est basée sur la tentative de justification du modèle walrasien qui est faux. J’approfondis cela dans mon numéro 2 bientôt.

    En effet, la question qui en découle est de savoir qui fixe les prix et de quelle manière car il faut bien dégager une plus-value sinon, quel est l’intérêt de produire ?
    Avec la mondialisation et l’augmentation exponentielle des dettes, produits dérivés et variables aléatoires, le marché devient incapable de réaliser les conditions d’un marché équilibré et la régulation devient indispensable.
    Face à ses contradictions, le marché prend donc en compte les critiques de Marx.
    Après le capitalisme de marché nous aurons donc le capitalisme d’état avec les mêmes aux commandes. Le modèle chinois pour tous.

    "Le capital est du travail accumulé. Seulement, comme on ne peut pas tout faire, ce sont les uns qui travaillent et les autres qui accumulent."

    Auguste Detoeuf




  • Gilles Bonafi 23 janvier 2013 15:02

    Proudhon et la plus-value :

    « A commence une entreprise avec 10000 francs, paie cette somme d’avance aux ouvriers qui, en échange, doivent fabriquer des produits ; après avoir converti ainsi son argent en marchandises, A doit une fois la production finie, au bout d’un an par exemple, convertir de nouveau les marchandises en argent. A qui vendra-t-il sa marchandise ? Aux ouvriers naturellement, puisqu’il n’y a que deux classes dans la société : les entrepreneurs d’un côté et les ouvriers de l’autre. Ces ouvriers, qui ont reçu 10 000 francs pour le produit de leur travail à titre de salaire, subvenant à leurs stricts besoins vitaux, doivent toutefois payer maintenant plus de 10 000 francs pour le surplus perçu par A, à titre d’intérêt et autres profits qu’il escomptait au début de l’année  : ces 10 000 francs, l’ouvrier ne peut les couvrir qu’en empruntant, ce qui le plonge dans des dettes sans cesse croissantes et dans la misère. De deux choses l’une : ou bien l’ouvrier peut consommer 9 quand il a produit 10, ou bien il ne rembourse à l’entrepreneur que son salaire, mais alors c’est l’entrepreneur qui fait faillite et tombe dans la misère, car il ne touche pas les intérêts du capital qu’il est tenu lui-même de payer."



  • Gilles Bonafi 22 janvier 2013 22:00

    Marx (lettre à Feuerbach du 11 août 1844) :

    « La conscience, ou plutôt la conscience de soi, est considérée comme la seule et unique qualité humaine. On nie par exemple l’amour parce qu’en lui la bien-aimée ne serait qu’un objet. A bas l’objet ! »

    Donc « A bas l’amour »...

    - rationalisme - Descartes

    - matérialisme - Spinoza

    - théorie dialectique - Hegel

    - dialectique matérialiste - Joseph Dietzgen

    athéisme - Feuerbach

    baisse tendancielle du taux de profit - Adam Smith

    - théorie de la valeur travail - Ricardo

    - théorie de la plus-value - Proudhon

    Où est Marx ???



  • Gilles Bonafi 22 janvier 2013 19:13

    La fameuse Loi de la plus-value n’est pas marxiste, encore un mythe qui s’effondre !
    C’est Proudhon qui l’a développée en 1840 dans son livre Qu’est-ce que la propriété ?
    Continuez à chercher vous ne trouverez rien de novateur sauf un très bon esprit de synthèse.

    Par contre dire que tout est matière et que tout ce qui est de l’ordre de l’esprit n’existe pas relève de la foi. Pour affirmer, il faut prouver et c’est ici qu’est la faille. C’est pourquoi le marxisme est une religion puisqu’elle affirme ce qu’elle ne peut pas prouver.

    En ce qui concerne Marx, je remets juste les pendules à l’heure, rien de neuf, juste un bon esprit de synthèse ce qui n’enlève rien à ses qualités de penseur.

    Mais « toucher » au grand Marx c’est insulter dieu lui-même.



  • Gilles Bonafi 22 janvier 2013 12:58

    Les marxistes connaissent très mal Marx et la plupart n’ont pas lus ses écrits.
    La baisse tendancielle du taux de profit est un des piliers de son analyse.
    Elle est ici :

    K. Marx Le Capital - Livre III

    Le procès d’ensemble de la production capitaliste

    § 3 : Loi tendancielle de la baisse du taux de profit

    Chapître XIV : Facteurs antagonistes

    http://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-III/kmcap3_13.htm



  • Gilles Bonafi 22 janvier 2013 11:43

    @Jean-Fred

    Vous avez raison, Marx a identifié les carences du système et c’est un de ses grands mérites.
    Le système tente de survivre en récupérant une partie de ses idées et Marx deviendra le plus grand réformateur du capitalisme.
    Paradoxal non !

    Marx n’a jamais été économiste et, désolé, mais sa pensée économique doit tout à Smith et surtout Ricardo. Par contre, son analyse et sa synthèse critique sont excellentes en dehors de la baisse tendancielle du taux de profit totalement réfutée par Simmonnot.



  • Gilles Bonafi 22 janvier 2013 11:32

    Que cela plaise ou non, Marx n’a rien inventé.
    Essayez de trouver un concept qui n’appartienne qu’à lui. J’invite tout le monde à tenter d’en trouver un seul.
    Le problème n’est pas là, cette étude est une introduction à ce qui va suivre.
    Le capitalisme est à l’agonie car toute sa base théorique est basée sur des idées fausses. La concurrence libre et parfaite n’existe pas et l’équilibre général non plus.
    Le système s’effondre car on ne peut plus produire à outrance, nous avons atteint le point de rupture. Face à cela le marché, pour survivre doit transférer à l’état les mécanismes de régulation. Socialiser les pertes et privatiser les profits pour résumer.
    L’exemple socialiste chinois est une merveille de répartition des richesses avec un coefficient de Gini proche de 0,7 pire qu’à l’époque féodale.

    http://gillesbonafi.blogspot.fr/2013/01/chine-la-fin-du-mythe-egalitaire.html

    Le plus drôle, c’est que le combat gauche/droite est basé sur du vent et nous serons tous « régulés » bientôt au profit des fameux 0,1%..

    Blague russe : « Tout ce qu’on nous a dit sur le communisme était faux, mais tout ce qu’on nous a dit sur le capitalisme était vrai. »

    La preuve en image :

    http://gillesbonafi.blogspot.fr/2013/01/capitalisme-et-communisme-par-milton.html



  • Gilles Bonafi 16 janvier 2013 22:46

    Merci Pierre JC.
    Simplicité Volontaire (SV) certains préfèrent la Servitude Volontaire imposée par leurs désirs.
    Les sages indiens l’avaient expliqué il y a longtemps :
    « L’homme du désir périt avec ce qu’il désire. »

    En détruisant tout ce qui est d’un ordre supérieur, ce qu’il y a de plus bas remonte à la surface.
    Le refus de consommer, la gratuité, la Simplicité Volontaire donc sont en effet des armes de dissolution massive du paradigme matérialiste.

    Nouvelle Société, tout un programme... à mettre en place rapidement.



  • Gilles Bonafi 9 janvier 2013 23:24

    @Hervé Hum

    « il m’apparaît déjà quelques objections »
    Lesquelles ?
    Il serait bon de les connaître avant de finaliser mon papier afin d’y répondre.



  • Gilles Bonafi 9 janvier 2013 15:34

    @Hervé
    Merci pour ces pensées. Ceux qui pensent deviennent rares.
    « chacun doit être, pour lui même, son premier disciple et son dernier maître »
    La quête de soi, incompatible avec le règne de la quantité qui prétend à l’unité mais qui n’est qu’uniformité. Toute communauté rend commun.

    Dans ma prochaine étude j’aborderai le mythe de la démocratie qu’Etienne Chouard a commencé à aborder.
    Il manque cependant un élément clé à sa réflexion comme le théorème d’impossibilité d’Arrow .



  • Gilles Bonafi 8 janvier 2013 16:37

    @Hervé Hum

    merci pour ce commentaire.

    "Car la liberté est de faire un choix et de s’y tenir."
    Là est le problème et depuis Condorcet suivi d’Arrow avec son fameux théorème d’impossibilité, nous savons qu’aucune procédure de décision collective n’est raisonnable ! Le thérème de Gibbard-Satterthwaite va encore plus loin et démontre que le vote est non manipulable si et seulement si il y a dictature.

    J’espère vous avoir appris quelque chose.
    La fin de nos certitudes a sonné ce qui sera le point central de ma prochaine étude.