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Les commentaires de xa



  • xa 20 août 2010 19:26

    Ulysse

    Si vous empruntez sur 20 ans pour acheter un logement, le total de vos versements est de 2 fois le capital emprunté.

    Ca ne signifie pas que votre dette est générée par les intérêts de votre emprunt initial.

    Il n’y a qu’en 2007 avec un déficit primaire de 42 milliards qu’il y a un déficit totalement expliquable par les intérêts de la dette puisque les intérêts sur cette année dépassent le déficit public (cf cour des comptes sur cette année).

    Mais les autres années ?

    Ex : en 2009, avec 48 milliards d’intérêts et 150 de déficit, sont-ce les intérêts les responsables ?
    Ex : en 2004, avec 56 milliards de déficit pour moins de 35 d’intérêts, sont-ce les intérêts les responsables ?

    Ex : les 4 milliards de défiscalisation des heures supp, c’est la faute des intérêts de la dette, ou d’un choix politique ?

    La dette est un outil. Mais l’Etat, depuis 30 ans, fonctionne comme un surendetté : il emprunte pour payer les intérêts de sa dette ET pour dépenser encore plus que ses revenus.

    Dans d’autes pays, on a accepté l’idée qu’il faut, à un moment ou un autre, assumer les choix politiques d’une époque, et rembourser les dettes contractées à ce moment là pour appliquer ces choix politiques.

    Après, on peut discuter de comment on organise ce remboursement, mais on ne peut pas balayer la dette sur le thème « c’est les méchants prêteurs » ni sur le thème « c’est pas ma faute c’est les autres ».

    Des pistes pour rembourser ?
    - diminuer l’avantage fiscal du quotient familial lorsque les revenus progressent
    - supprimer la CSG qui taxe à 8% un ouvrier non imposable, et élargir l’imposition à tous, avec un barème réellement variable (on remplacerait le 8%csg + 0% impot d’un pauvre par un 1% d’impot, et le 8% +40% d’un riche par un 50%, ce serait plus simple et plus clair)
    - annulation de la déduction des intérêts d’emprunts qui ne sert à rien.
    - plafonnement des niches en fonction du revenu pour qu’un avantage diminue lorsque les revenus progressent.
    - fusion de tous les revenus pour le calcul de l’IR (donc plus de PLF à 18% qui est favorable aux gros revenus financiers)
    - encore mieux, fusion de l’IR et des charges salariales, avec prélèvement à la source, et prélèvement anticipé pour les revenus financiers
    - ......

    Ce ne sont pas les possibilités qui manquent. Mais pour que la moindre modification passe, il faut qu’elle apparaisse juste, donc globale. Ce n’est manifestement pas la voie qu’est en train de choisir le gvt, qui va taper catégorie par catégorie ....



  • xa 20 août 2010 17:52

    « D’ailleurs, si on avait pas changer le financement de l’état en 1973, il n’y aurait pas de dette public aujourd’hui »

    Au détail près que depuis 73, une seule année a vu le niveau des intérêts passer au delà du déficit.



  • xa 20 août 2010 16:11

    @auteur

    Rien à voir avec l’article, mais avec le lien maviemonargent. Etes vous associé à ce site ?

    Parce que les infos qu’il donne paraissent .... étonnantes, voire .... mensongères.

    La clause bénéficiaire, par exemple, ne permet pas d’éviter totalement les frais de succession. Mais permet de les diminuer puisque la part usufruitière de l’époux survivant sera non taxé. La prise en compte de la jouissance par le seul usufruitier est une exception fiscale visé dans le CGI concernant le patrimoine considéré pour la taxation ISF.

    Concernant l’ISF et le PLF, la documentation du bouclier est explicite sur le fait que les revenus soumis à prélèvement libératoire sont à inclure dans le total des revenus du ménage considéré pour valider l’application ou non du bouclier, tout comme le prélèvement libératoire est inclus dans la taxation totale considérée pour l’application du bouclier fiscal.

    C’est très ..... surprenant pour un site d’information patrimoniale.



  • xa 5 juillet 2010 22:40

    A titre d’info, voici ce qu’on trouve dans le rapport annuel de L’Oreal : « Dont 185 654 833 actions L’Oréal détenues en pleine propriété ou en usufruit par Téthys, s ociété par actions simplifiée dont Mme Liliane Bettencourt est Présidente et dont elle détient en usufruit la quasi-totalité des actions et des droits de vote attachés. Mme Françoise Bettencourt-Meyers est nue propriétaire
    de 76 440 541 actions L’Oréal dont l’usufruit est détenu par Téthys. »

    Ce qui explique beaucoup de choses.

    Non seulement Thetys est propriétaire de 20% des actions et usufruitière de 11% des actions L’Oreal (ce qui influence la valeur comptable au sein de Tethys de ces actions), mais en plus Liliane Bettencourt n’est qu’USUFRUITIERE de Tethys.

    Ici, l’article 885 s’applique, ce qui signifie qu’elle doit déclarer la valeur totale de ses parts dans Tethys. Par contre, à son décès, l’usufruit disparait et le nu-propriétaire devient de plein droit sans frais de succession.



  • xa 5 juillet 2010 10:47

    Vous nous faites la traduction en Francais ?

    Au passage, j’ai beau bien connaitre les travaux de Pierre de Fermat, mais je ne vois pas auxquels vous vous référez. Quelques précisions seraient intéressantes.



  • xa 5 juillet 2010 10:40

    "Les créanciers seront de ce fait encore moins remboursés qu’auparavant, ce qui risque de les inciter à multiplier les recours.« 

    Pas évident. Avec la mise en place (enfin) de l’arrêt des poursuites dès la dépose du dossier de surendettement, les créanciers devraient chercher une solution de sortie plus rapide. Inutile de faire trainer puisque pendant l’étude du dossier (et des recours), les prêts ne sont plus remboursés ni ne génèrent d’intérêts, frais, etc ...

    Cela devrait aussi nous aider à anticiper les dossiers de surendettement et à négocier en gré à gré avec les créanciers des solutions plus propres pour les deux parties. Pour éviter un risque de non remboursement pendant l^étude du dossier, certains créanciers seront prêt à envisager des solutions alternatives qu’actuellement ils refusent souvent.

    Il est par exemple très difficile d’expliquer à un banquier que son client, qui a du mal à rembourser son prêt voiture, serait plus à même de rembourser tout court si ce banquier acceptait d’opérer un rachat des 3 crédits conso à 19% du même client dans une filiale revolving de la meme banque.

    Alors que le lissage des mensualités ainsi obtenue rend la charge supportable pour cette personne.

    Peut être que la menace d’un arrêt des poursuites sur 1, 2 ou 3 ans en fonction des créanciers et de leurs recours, sera suffisant pour faciliter la négo préalable, et les sorties d’endettement à coût minimum pour le débiteur (un refinancement en prêt classique des prêts »carte de magasin" c’est toujours bon pour lui, mais ca reste très dur à obtenir).

    Mais je suis peut être un peu trop optimiste pas dépit de la situation actuelle (vu le nombre de dossier qui tombe en ce moment, il y a de quoi)



  • xa 2 juillet 2010 17:47

    Traroth,

    Je vous suis parfaitement sur ce point. Sur les 30 millions de titulaires, la plus grande partie à une AV faible (quelques millliers d’euros).

    Mais doit-on supprimer un produit au prétexte que des riches l’utilisent ? Dans ce cas supprimons les livrets A, LDD, CEL, PEL aussi.

    Il serait mieux de se poser la question non pas de l’existence de l’AV, qui n’est pas un produit destiné aux riches, mais un produit tout court, mais celle bien plus légitime de la fiscalité de l’AV, dont l’avantage devrait être dégressif.

    Ca, ce serait une question parfaitement légitime.

    Mais taper comme cela sur « les détenteurs d’AV », en les considérant d’office tous comme « des riches » (ce qui laisse penser à un sous entendu de type salaud de riche), c’est un peu trop caricatural à mon goût.



  • xa 1er juillet 2010 23:54

    « plutot rare, il doit se serrer la ceinture le gars »

    J’en connais quelques uns. Quand au serrage de ceinture, c’est très relatif, ca dépend de vos choix de dépense, de votre localisation, etc ... .



  • xa 1er juillet 2010 23:45

    Où ai-je dit que le crédit était « pas cher » ?

    J’ai dit que les réserves fractionnaires permettent aux banquiers de se contenter d’un intérêt plus faible tout en vivant que sans les réserves fractionnaires. Si vous avez besoin d’avoir une rendement de 15% sur vos capitaux, si vous prêtez x ou 10x, vous n’avez pas le même besoin pour compenser votre poids mort.

    Dans le cas des subprimes, les taux étaient élevés parce que les emprunteurs étaient insolvables. La prime est donc très forte. Lorsque le marché s’est retourné, les banques ont saisi les biens pour détruire l’argent créé lors du prêt. Mais comme la valeur des biens étaient très en deçà de la valeur d’amortissement des prêts, elles ont dû passer sur leurs fonds propres les pertes correspondantes.

    Les maisons ont été payés avec de l’argent temporaire (prêt) qui n’a pas été remboursé : donc saisi du bien et reboursement du prêt par la banque.

    Libre à vous de vous passer de votre banquier. Ca n’a rien d’obligatoire. Il propose un service qui ne vous convient pas, ne souscrivez pas ce service.



  • xa 1er juillet 2010 23:37

    Désolé mais je ne vois pas le lien entre une loi américaine interdisant qu’un groupe exerce simultanément les méteirs de banque de détails, d’affaire et d’investissement, et une loi francaise demandant que ces métiers soient filialisés, mais puissent continuer à appartenir au même groupe.

    D’autres pays ?



  • xa 1er juillet 2010 18:21

    Avec aucun revenu, pas d’AV non plus.

    Mais qualifieriez vous un ouvrier du bâtiment, gagnant le smic, et titulaire d’une AV d’être riche ?



  • xa 1er juillet 2010 18:18

     « mais il a bien gagner sur une somme qu’il avait pas »

    Oui. Il a gagné les intérêts sur cette somme créée pour l’occasion. Qui sont, au passage, plus volumineux que s’il avait prêté uniquement ce qu’il possède.

    Mais le fait qu’il puisse prêter plus lui permet aussi de demander moins, et dilue le risque de non remboursement, donc la prime correspondante.

    « et ceux qui ont depenser cet argent, etait reel »

    Techniquement, ils ont dépensé de l’argent qu’ils auraient eu plus tard. Et lorsquîls touchent plus tard l’argent qu’ils n’ont pas eu la patience d’attendre, ils le donnent au banquier qui le détruit pour compenser celui qu’il avait créé. Les intérêts (versés en sus) sont gardés et rémunèrent le banquier.

    "disons qu’ils ont acheter 100€ de course ..... ces 100€, sont toujours en circulation« 

    Les 100 qu’ils ont emprunté puis dépensé oui. Mais ensuite, ils ont touché leur salaire / pension / allocation, ont temboursé 100 euros au banquier, qui doit les détruire.

     »en plus, il ne peut rien perdre en cas de defaut de paiement« 

    Si l’emprunteur ne rembourse pas et ne peut pas rembourser, le banquier est tout de même tenu de détruire la monnaie correspondante. La banque va alors tenter de récupérer le plus possible (huissier, procès pour les entreprises).

    Mais dans certains cas, elle ne pourra jamais récupérer son dû. Elle devra alors assumer sur ses deniers propres la destruction de cet argent qui aurait dû être temporaire et qui circule parce qu’il a été dépensé.

    Evidemment, l’essentiel des emprunteurs défaillant sera dans le cas »visite d’un huissier", parce que les banques organisent les prêts de manière à limiter ce risque. Mais le risque ne peut être annulé.

    A noter que l’essentiel des emprunteurs qui recoit la visite d’un huissier la recoit parce qu’ils n’ont pas su anticiper leur propre risque de non remboursement (à leur décharge, ce n’est pas si évident de le faire) et n’ont pas pensé, pas eu le courage ou eu trop de pudeur pour appeler à l’aide plus tôt. Ce qui est bien dommage, parce que nombre des personnes que nous suivons dans le cadre de limite de surendettement auraient pû complètement éviter le surendettement avec l’aide adéquate.



  • xa 1er juillet 2010 17:51

    Non non, je parle bien de titulaires, pas de contrats.



  • xa 1er juillet 2010 17:49

    On risque de lancer un débat sur la notion de riches que je préfèrerai éviter, mais ...

    Avec plus de 30 millions de titulaires, il n’y a évidement pas que des riches. Malheureusement, les pas très riches sont essentiellement souscripteur d’AV bancaires, le pire des scénarios, parce qu’ils ne veulent pas passer par un conseiller compétent, mais payant.

    Et les vraiment riches utilisent l’AV que comme appoint dans des stratégies de gestion de patrimoine bien plus intéressantes et diversifiées que le seul cadre de l’assurance-vie.



  • xa 1er juillet 2010 17:41

    En Suisse, on a la première version de la capitalisation en obligatoire (la LPP ou 2ème pilier). Et on a le 3ème pilier qui peut être placé en bourse, et avoir des rendement de 10% certaines années, mais dont le rendement final est cadré par l’Etat, et correspond au rendement de la LPP (soit actuellement 2% minimum par an).

    Au final, au pire, on a la solution 1, au mieux pour partie la 1 et pour partie la 2.



  • xa 1er juillet 2010 17:36

    Non.

    Parce que les 1250 qu’il crée lors du prêt, il les détruit sur remboursement : il ne les avait pas, il ne peut les conserver.



  • xa 1er juillet 2010 17:04

    « et sans les intérêts »

     ?????

    il possède 100, donc peu s’engager sur 1250. Mais il ne gagne rien tant qu’il n’y a pas versement d’intérêt ! Sans les intérêts, le banquier ne vit pas. Quand au niveau du ratio, certaines banques avant 88 (avant les accords encadrant ce ratio) pratiquaient des réserves fractionnaires encore plus réduites (des ratio de l’ordre de 4 à 5%).

    Mais là n’est pas le problème : le problème c’est que dans votre esprit, l’Etat détenait seul le pouvoir de créer la monnaie, ce qui est faux.



  • xa 1er juillet 2010 16:54

    reservé aux riches, aux plus de 30 millions de riches français détenteurs d’une assurance-vie.



  • xa 1er juillet 2010 16:46

    "Marrant mais pourquoi les états ont accepté la fin de la scission des banques puisque cela n’apporte que de l’instabilité et des risque d’interventions des états."

    Juste une question, à part aux USA, quels sont les Etats qui avaient une séparation réglementaire de ces deux activités et qui ont accepté la fin de cette scission ?



  • xa 1er juillet 2010 16:42

    foufouille

    Les banques crèent de la monnaie depuis qu’elles pratiquent les réserves fractionnaires. Ca fait donc plus de 400 ans que les banques crèent de la monnaie !

    Par ailleurs, le ratio de Cooke, le premier des ratios Bale tentant d’encadrer les réserves fractionnaires, n’est apparu qu’en 88 afin, justement, de cadrer les informations bancaires.

    Avant la guerre, nombre de banques avaient des équivalents tier one bien en dessous des 8% que les banques actuelles doivent respecter.