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Les commentaires de E-fred



  • E-fred E-fred 1er septembre 2009 18:23

    à bourgpat

    Ca fait un peu Rika Zaraï votre truc...manque plus que les poireaux...

    L’article parle de tonnes de drogues et de produits chimique...qui est en capacité de fabriquer en grande quantité ces produits, de les stocker et de le faire transiter pour retrouver un stockage...

    Si la transformation est faite par delà les frontières, il faut bien faire franchir les frontières, et comme le fait remarquer un des reporter, ce n’est plus une caravane de chameau mais une colonne de poids lourds, vu les quantité.. ;d’autant plus que les points stratégiques sont souvent visé par des attentats ou incendie de véhicules (type passe de khyber) et les ponts...si je voulais m’attaquer au problème, je fixerait tout les ponts et passage, mais là il faudrait du monde...

    Si la drogue n’est pas transformée sur place, celà fait aussi moins de plus-value sur le produit, donc beaucoup moins d’argent...



  • E-fred E-fred 1er septembre 2009 18:15

    merci morice

    je suis tombé sur le « précurseur » un peu par hasard, en cherchant d’autres docs...de plus les Etats-Unis ont faits des annonces sur le renforcement des mesures anti-drogue...quand je sais ce que ça a donné en Amérique du Sud, sujet d’ailleurs bien traité dans une de vos série d’article qui parle d’Air America...



  • E-fred E-fred 24 août 2009 20:13

    comme par hasard...

    Pakistan : 13 hommes préparant des attentats suicide arrêtés, selon la police
    24.08.09 | 10h15

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    reize hommes soupçonnés de préparer des attentats suicide contre des cibles « importantes » ont été arrêtés au cours de deux raids dimanche et lundi dans le centre et le sud du Pakistan, a annoncé lundi la police.

    Ce pays, allié-clé des Etats-Unis dans leur « guerre contre le terrorisme », est en proie à une vague sans précédent d’attentats —suicide pour la plupart— qui ont fait plus de 2.000 morts en deux ans, perpétrés essentiellement par les talibans alliés à Al-Qaïda que l’armée combat dans le nord-ouest, frontalier avec l’Afghanistan.



  • E-fred E-fred 23 août 2009 13:28

    à Philou

    Nous sommes toujours autant au petit soin avec le Pakistan, même quand ils font tuer nos « collaborateurs » de la DCN à Karachi en 2002...alors qu’il n’y a pas d’usine d’armement en Afghanistan...



  • E-fred E-fred 22 août 2009 18:59

    Publié le 19/01/2007 N°1519 Le Point

    Afghanistan : Massoud

    Contre-enquête sur un assassinat Reconstitution Une série de négligences a permis aux meurtriers du Lion du Panchir d’accomplir leur forfait.

    Ce jour-là, le commandant Massoud est préoccupé. Il prépare l’offensive d’hiver sur Taloquan, une ville voisine, occupée par les taliban. Il craint aussi les assauts de l’ennemi dans les parages, comme tous les ans, à l’annonce de l’hiver. Et puis le chef de la résistance, qui marche devant une résidence officielle de Khodja Bahauddin, non loin de la frontière tadjike, aperçoit deux journalistes arabes. Cela fait plusieurs jours que ses services lui ont signalé la présence de ces deux détenteurs de passeports belges, qui s’affirment d’origine marocaine. Massoud accepte la demande d’interview, qu’il avait maintes fois refusée les jours précédents. « Ce ne sera pas long, quelques minutes » , confie-t-il à ses gardes du corps.

    Un laxisme étonnant

    Dans la résidence, les proches de Massoud prennent place. Le commandant s’assoit dans un fauteuil, en diagonale par rapport aux deux prétendus journalistes. Un conseiller est intrigué par le fait que les deux Arabes se sont enfermés dans les toilettes quelques instants avant d’en ressortir tremblants. « Les membres de la sécurité ont cru que c’était l’émotion » , confie Shahiddine Tajaldin, le beau-frère de Massoud.

    Les deux faux journalistes installent maladroitement la caméra face à Assem Sohail, jeune conseiller, Fahim Dashti, journaliste afghan - qui est attendu ces jours-ci en France, pour être discrètement soigné en région parisienne -, et Massoud Khalili, l’ambassadeur de Massoud à New Delhi, que nous avons interviewé. Le Lion du Panchir demande que la liste des quinze questions soit d’abord lue. Khalili traduit.

    Surprise : sur les quinze, sept questions ont trait à Ben Laden. L’une d’elles : « Que ferez-vous de Ben Laden quand vous serez au pouvoir ? » Khalili ne se méfie pas - « cela faisait vingt-trois ans que je rencontrais des journalistes » , dit-il. Mais, à ce moment, Massoud hésite un instant, puis se ravise, observant celui qui lui a posé la question : il remue, semble ajuster sa ceinture. Trop tard : le terroriste a appuyé sur le détonateur. Massoud est touché au visage par les explosifs, cachés dans la ceinture, et non dans la caméra, comme annoncé au lendemain de l’attentat. Du premier terroriste il ne reste que les deux jambes. Assem Sohail, intrigué depuis plusieurs jours par ces deux visiteurs, s’est jeté sur le kamikaze. L’explosion s’en trouve atténuée. Mais pas assez pour préserver la vie du lion du Panchir. Il meurt dans les trente minutes, selon Massoud Khalili.

    Le second terroriste a pris la poudre d’escampette. Dans la rue, il tente de s’emparer du fusil d’un garde, puis est abattu par un autre soldat, à quelques centaines de mètres de là. Ce qui déclenchera l’ire des services de sécurité, furieux de n’avoir pu interroger le tueur.

    Incroyable légèreté de l’entourage de Massoud... Comment a-t-il pu laisser passer deux voyageurs qui ont pénétré dans les zones de la résistance en provenance des fiefs taliban  ? Après un mois et demi d’enquête sur place, Le Point a reconstitué l’itinéraire des deux tueurs.

    D’abord, plutôt qu’une éventuelle trahison, un étonnant laxisme des services de sécurité de Massoud. A la mi-août, les deux faux journalistes se présentent... sur la ligne de front, venant de la zone taliban. Ils arrivent par le point de passage des contrebandiers, à Taghab, où les commandants taliban laissent transiter les marchandises moyennant une dîme. Ils ont séjourné à Kandahar, le fief des taliban. Dans la vallée de Kaboul, les commandants qui contrôlent l’endroit laissent passer les deux Arabes. Un responsable du ministère des Affaires étrangères de l’Etat islamique d’Afghanistan - la résistance - avoue même que les deux terroristes n’ont jamais été contrôlés... « On a été imprudents » , reconnaît un conseiller de Massoud. Un autre : « On était intrigués par leur attitude, mais l’hospitalité afghane a fait qu’on ne les a pas interrogés. »

    L’un d’eux est petit, se présente comme cameraman, l’autre est grand, calme, porte des lunettes. Leurs passeports, belges, matricules EB 660119 et EB 616967, volés soit dans les services consulaires de Belgique à Strasbourg et à La Haye, aux Pays-Bas, soit dans un stade en Belgique, indiquent que le premier (le faux cameraman) s’appelle Kacem Bakkali, né à Tanger le 22 octobre 1973, et le second, Karim Touzani, né à Oujda le 12 septembre 1967. Ils se dirigent vers la vallée du Panchir. Là, toujours pas de contrôle... Même aux portes de la vallée, au check-point de Dahana-Gulbahar, pourtant réputé pour être dirigé par un commandant pointilleux, les moudjahidine ne prêtent pas attention aux deux hommes qui roulent dans une voiture prêtée par le commandant du front de Kaboul, Bismillah Khan. Ils ont pourtant obtenu d’étranges visas : l’un, délivré par l’ambassade du Pakistan - l’allié des taliban
    - à Londres, est à entrées multiples et valable un an. L’autre, aussi à entrées multiples et valable trois mois, mais périmé, est taliban et fut délivré à Islamabad.

    Dans la vallée du Panchir, les deux hommes vont jouer la discrétion. Ils ne sortent pas, sauf le soir, pour prier, souvent séparément. Cela attire l’attention de quelques Afghans... mais toujours pas des services de Massoud. Ils demandent une interview à Abdul Rassoul Sayyaf, un chef de guerre fondamentaliste rallié à Massoud. Selon une source de la résistance, Sayyaf aurait téléphoné à Massoud pour lui demander de ne pas les recevoir. Dans la guest house de Sangana, non loin d’Astaneh et de l’héliport, le comportement des deux hommes étonne une femme, Nasrine Gross, une Afghane mariée à un Américain et vivant à Washington lorsqu’elle n’est pas en mission humanitaire. Arabisante, elle est surprise par l’accent de ces deux « Marocains ». « Cela ne sonnait pas juste. C’était comme s’ils venaient de Libye ou du Yémen » , raconte-t-elle. Pourtant, à entendre Merhabuddine Mastan, le chargé d’affaires afghan à Paris, les deux hommes seraient bien marocains. Leurs passeports, affirme-t-il, proviennent d’une série volée par un réseau de fondamentalistes marocains résidant dans le sud de l’Espagne. Dans la vallée du Panchir, les deux terroristes essaient de prendre à plusieurs reprises l’un des huit hélicoptères de l’Alliance. Ils insistent beaucoup pour participer à une réunion de la plus haute importance entre les différents chefs de la résistance, Massoud, Burhanuddin Rabbani, président de l’Etat islamique - déposé par les taliban en septembre 1996 -, le général Fahim - qui sera le successeur de Massoud -, le commandant Bismillah Khan et l’ancien allié des Saoudiens Abdul Rassoul Sayyaf. Mais la sécurité refuse. Plus tard, les deux Arabes courent derrière Massoud, qui refuse catégoriquement de les embarquer.

    Tout l’état-major était visé

    Une autre tentative échoue encore avec Rabbani. Le 31 août, les deux faux journalistes parviennent à rejoindre Khodja Bahauddin. A bord de l’hélicoptère, l’humanitaire française d’origine afghane Shoukria Haydar est intriguée. Cela fait plusieurs jours qu’elle observe les deux individus. L’un d’eux, malgré la chaleur, porte continuellement un épais pantalon de velours, comme s’il voulait cacher quelque chose. L’autre arbore deux traces de brûlure au front, comme si l’on avait écrasé une cigarette sur sa peau en guise de châtiment. On découvrira plus tard qu’ils sont porteurs d’une lettre de recommandation, retrouvée après l’attentat : elle est signée Yasser el-Siri, directeur du Centre d’observation islamique à Londres, une association fondamentaliste qui vend des livres de Ben Laden et présente les deux voyageurs comme envoyés de la chaîne Ani-TV (Arabic News International)... laquelle n’existe pas. Ce dernier a été arrêté mercredi matin, par Scotland Yard, à Londres. Son adjoint est un Egyptien. Il s’appelle Ayman el-Zawahiri. Présent sur toutes les images les plus récentes au côté de Ben Laden, dont il inspirait souvent les actions, il serait recherché par la justice égyptienne dans le cadre de l’attentat au temple de Hatshepsout en novembre 1997 (67 morts).

    Pour Massoud Khalili, qui a accès à l’enquête, menée par l’ingénieur Aref Sarwari, il ne fait pas de doute que non seulement les réseaux de Ben Laden sont impliqués, mais aussi l’isi, les services secrets pakistanais. « Ils ont pris les explosifs non pas en Afghanistan, mais apparemment au Pakistan, où ils ont eu des facilités » , affirme Massoud Khalili, qui est paralysé du côté droit depuis l’explosion. Selon le commandant Woudoud, responsable de la sécurité de Massoud, l’attentat visait tout l’état-major de la résistance. L’attente des tueurs aura duré trois semaines. Deux jours après l’assassinat de Massoud, les tours du World Trade Center volaient en éclats



  • E-fred E-fred 22 août 2009 18:36

    à Onegus

    Bravo des deux mains !!!

    Un dialogue très intéressant nous fait prendre conscience du décalage de la réalité que vit Massoud et les idées de Jean-Michel Boucheron.

    Question de Massoud : « Avec l’arrivée de Poutine au pouvoir, est-ce que les Américains ne vont pas revenir derrière le Pakistan ? » Réponse de Boucheron : « Non, non... non » !!!! Et Massoud de prendre une gorgée de thé, l’air pensif...

    J.-M. Boucheron travaille dans des commissions de défense (il se rend au Pentagone trois fois par an, dixit la vidéo), mais il ne s’intéresse qu’aux pays qui ont des missiles nucléaires. Mais ne pouvait-il être au courant de ce qui se passait ? Le feignait-il devant Massoud ?
    Dix mois plus tard, le commandant Massoud est reçu au Parlement européen. Comme le souligne le général Morillon, la nouvelle dimension internationale de Massoud représentait un danger pour les talibans...

    Les américains avec quelques complices en Europe ont piégés Massoud (passeport belge volés à Strasbourg via le conseil de l’Europe- faux reporter belge...

    Et comme le dénonçait P.Madelin à l’époque :

    Mais pas plus que nous n’avons voulu voir le Cambodge des Khmers rouges, nous n’avons voulu voir en face l’Afghanistan des talibans. En 1980, j’étais aux côtés de la résistance afghane lorsque celle-ci s’organisait contre l’occupation soviétique. En 1999, j’étais aux côtés du commandant Massoud dans la vallée du Panshir pour soutenir sa lutte contre le régime des taliban. J’ai tenté de toutes mes forces de relayer en France et en Europe ses appels à l’aide et de me faire l’écho de ses mises en garde face au danger de ce nouveau terrorisme. Le commandant Massoud vient de mourir assassiné. Abandonné. Son combat pour libérer les 17 millions d’Afghans du joug de 40 000 taliban était le nôtre, et nous aurions dû l’aider, fièrement, massivement.

    Mais si Washington condamnait Ben Laden c’était en ménageant le Pakistan, principal soutien des talibans. Londres accueillait leurs foyers de propagande. Paris se réjouissait de voir le Pakistan devenu le deuxième client de nos ventes d’armes. Le quai d’Orsay recevait le Vice Ministre taliban des affaires étrangères ! Et les portes de l’Elysée sont restées closes en avril dernier, lorsque j’ai demandé au président de la République de recevoir le commandant Massoud venu en France nous alerter et chercher notre soutien.

    (Mais ce n’est pas pour ça que je crois en l’UMP et ses sbires !!!)



  • E-fred E-fred 22 août 2009 12:26

    à franck

    bien vu le coups des obus !!! Le « conflit » en Afghanistan permet aux différents pays de faire étalage de leur matériels, après Eurosatory et le salon du Bourget, les démos en direct live pour le Caesar et l’hélico de combat Tigre...

    à Philou

    sans compter que nos deux barbus envoyés à Mogadiscio pour aller fourguer du matos français se sont fait kidnapper...ils ne fait pas bon marcher sur les plates-bandes des Etats-Unis...c’est difficile la vie de VRP chez Nexter-Thalès et consorts...



  • E-fred E-fred 22 août 2009 11:16

    à f Lyon

    "Ce terrorisme n’a donc aucune signification politique réelle. Il tue sans avoir la moindre chance d’atteindre le pouvoir. En revanche, il n’est pas exclu qu’il parvienne à déclencher de véritables guerres civiles.


    D’ailleurs n’est-ce pas ce qu’il fait déjà ?

    Les guerres que le terrorisme musulman livre, en Irak ou en Afghanistan, ne sont-elles pas déjà des guerres civiles, que les forces occidentales s’efforcent simplement de contenir à un niveau de virulence aussi bas que possible ? « 

    C’est pourtant »grâce« à ce terrorisme (sans signification politique et donc sans ambitions réelles) que toutes les armées des démocraties autoproclamées tributaires des énergies fossiles (et des tracés des pipes-lines) sont mobilisées...avec le votes des financements pour l’industrie militaire et consorts...

    Les »forces occidentales« devraient d’abord trouver le bon »contenant" (avant de chercher à contenir) au Pakistan et ses bases terroristes plutôt que de lisser le terrain en Afghanistan.
    Mais peut-être que nous sommes trop tributaire de nos relations avec POF qui construit l’obus LU211 pour les CAESAR envoyé en Afghanistan...



  • E-fred E-fred 9 août 2009 17:35

    Il y a aussi un excellent documentaire « Beautifull Losers » avec, en plus de Willy DeVille, Marianne Faithfull et Leonard Cohen fait par un allemand en 1997.
    Beaucoup de vidéo sur You Tube des concerts en Allemagne où il s’est beaucoup produit.



  • E-fred E-fred 7 août 2009 09:55

    à morice

    Votre travail sur cette série « les petits trous » est vraiment remarquable. Cette série est certainement celle où j’en apprend le plus, et m’est avis que ce n’est pas fini. Je comprend aussi un peu mieux le pourquoi de l’acharnement de certainEs par leur trollisme maladif sur chacun de vos articles, quelque soit le thème. La dénonciation du négationnisme et de ses connexions les dérangent.

    Encore bravo pour votre travail et votre abnégation.



  • E-fred E-fred 4 août 2009 20:57

    à kdb

    « ça dérive sur le fn »...pas mal le jeu de mot...

    ce n’est pas ma faute si les articles de presse en parle...mais cela prouve bien qu’au niveau « récup douteuse », ce sont toujours les mêmes qui sont là :

    « ce qui m’a gêné (dans le pétainisme) ce n’est pas le projet, c’est que c’est parti d’une défaite »...Soral dans le texte...



  • E-fred E-fred 4 août 2009 20:48

    Oui, de tout poil.

    Les articles de morice m’ont permis de refaire le point sur le fait que adolf n’a rien inventé, et de loin, et qu’il n’a fait que s’inspirer d’auteurs américains et français...de souche...

    « et il faudra aussi penser à changer le nom de l’arrêt de bus ».

    En 1941, Alexis Carrel est membre du Parti Populaire Français, principal parti fasciste français d’avant guerrre et parti collaborationniste de 1940 à 1944. A la libération, plusieurs de ses compagnons furent condamnés à mort pour « intelligence » avec l’ennemi (parmi lesquels Georges Suarez). Le docteur Carrel échappa à la peine de mort grâce à une crise cardiaque qui lui fut fatale le 5 novembre 1944.

    Comme si cela ne suffisait pas, ses compétences médicales sont également remises en cause, il faut dire que ses attestations de guérisons miraculeuses à Lourdes, alors qu’il était étudiant en médecine, n’ont pas laissé le milieu médical indifférent. Dans l’article "Dr Carrel’s immortal cells" publié dans la revue Medical History en 1980, J. A. Witkoski dénonce également la fraude scientifique de Carrel pour son travail tendant à démontrer l’immortalité des cellules. Et pour enfoncer le clou, le Quotidien du Médecin publie un article en octobre 1996 prouvant que les travaux qui avait valu son prix Nobel à Alexis Carrel avaient été publiés six ans plus tôt par le chirurgien lyonnais Jaboulais dans le périodique Lyon Médical.

    Avec une telle biographie il n’est donc pas étonnant que l’Université Alexis Carrel de Lyon ait été débaptisée en 1996. Il en est de même pour des dizaines de rues à Grenoble, Metz, Béziers, Montpellier, Belfort, Limoges, Sarcelles, Blois, La Roche-sur-Yon, Brest, Dunkerque, Nantes, Nîmes, Perpignan, Quimper, Saint-Brieuc, Tourcoing, Tours, Noisy-le-Sec, Taverny, Paris, Reims...

    Pour le symbole, la ville de Saint-Brieuc a choisi le nom d’Anne Frank pour remplacer celui du théoricien de l’eugénisme. Je suis sûr que les élus et les historiens verdunois trouveront un scientifique ou un résistant local pour corriger cette petite faute d’inattention. Et s’ils manquent d’idées, n’hésitez pas à leur faire des propositions.

    PS : il faudra également penser à changer le nom de l’arrêt de bus ;)



  • E-fred E-fred 4 août 2009 20:26

    J’avais déjà parlé d’ alexis Carrel dans« E-aktion »

    Le pétainiste Carrel, idole des jeunes du FN

    Les thèses eugénistes de feu le prix Nobel nourrissent aussi les propos d’islamistes radicaux.

    article de Libération

    FORCARI Christophe

    Pour respectabiliser le FN, Marine Le Pen a encore du boulot. La branche jeune du parti lepéniste, le Front national de la jeunesse (FNJ), s’est offert une nouvelle provocation en choisissant de placer sa XXIe université d’été (du 1er au 7 août) « sous le patronage » de feu Alexis Carrel.

    « Nuisible à la race ». Prix Nobel de médecine en 1912, ce médecin lyonnais qui a rejoint très tôt les rangs de la formation collaborationniste, le Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot, et appartenait à l’intelligentsia maréchaliste s’était fait connaître dès 1935 pour ses thèses eugénistes publiées dans L’Homme, cet inconnu. Des écrits qui lui ont valu, après 1941, d’être nommé à la direction de la Fondation française pour l’étude des problèmes humains, placée directement sous l’autorité du maréchal Pétain. « Nous savons que la sélection naturelle n’a pas joué son rôle depuis longtemps. Que beaucoup d’individus ont été conservés grâce aux efforts de l’hygiène et de la médecine. Que leur multiplication a été nuisible à la race », écrivait dans les années trente le Dr Carrel.

    Pour le FNJ, ces idées ont le mérite de ne pas être « dans l’air d’un temps qui célèbre le « métissage » tous azimuts ». La jeunesse lepéniste entend ainsi protester contre la décision de plusieurs villes françaises de débaptiser les rues portant le nom de ce médecin. Ce choix « répond à la volonté des jeunes nationaux d’incarner la résistance, politique et culturelle, à l’insupportable dictature morale qui sévit dans notre démocratie totalitaire ».

    Marine Le Pen, qui avait implicitement condamné les propos paternels dans le journal d’extrême droite Rivarol en janvier dernier sur le caractère finalement « pas si inhumain que cela » de l’occupation nazie, se retranche derrière un « no comment » de circonstances. « Je ne vois pas l’intérêt de ce choix », se borne-t-elle à constater.

    « Substances ». D’autant plus que les thèses d’Alexis Carrel n’ont pas seulement nourri l’extrême droite française traditionnelle, mais ont également irrigué les penseurs de l’islamisme radical. Ali Shariati, traducteur persan de Carrel, a été l’un des plus ardents militants islamistes qui, en Iran, allaient porter au pouvoir l’ayatollah Khomeiny. Le dignitaire religieux Abdul Ghaffar Hasan, membre du conseil idéologique islamique pakistanais, ne se prive pas de citer largement certains extraits de l’ouvrage du prix Nobel français, notamment ceux où Carrel explique les différences entre homme et femme par « l’imprégnation fondamentale de tout l’organisme féminin par des substances chimiques spécifiques sécrétées par les ovaires ».

    Un des prédicateurs vedettes de la chaîne Al-Jezira, le sheikh Yusuf Al Quaradawi, s’est également largement inspiré des discours de Carrel sur l’inéluctable affaiblissement de l’Occident, incapable de se « régénérer », pour rédiger en 2003 une fatwa sur le thème : « L’Occident a-t-il contribué au bonheur de l’humanité ? » Alexis Carrel aura donc réussi à réunir autour de son nom islamistes radicaux et jeunes frontistes. Pas franchement un brevet d’humanisme.



  • E-fred E-fred 4 août 2009 18:35

    à Wesson

    Ce n’est pas Von Paulus qui dira le contraire...



  • E-fred E-fred 4 août 2009 18:26

    « La guerre n’est qu’une dangereuse maladie d’une humanité infantile qui cherche douloureusement sa voie. La torture, ce dialogue dans l’horreur, n’est que l’envers affreux de la communication fraternelle. Elle dégrade celui qui l’inflige plus encore que celui qui la subit. Céder à la violence et à la torture, c’est, par impuissance à croire en l’homme, renoncer à construire un monde plus humain. »

    G. de la Bollardière.



  • E-fred E-fred 4 août 2009 08:00

    à morice

    merci pour le post !

    même le Figaro commence à rapporter des propos anti guerre...ça sent le résistant de septembre...

    "Selon de récents sondages, 52 % des Britanniques sont désormais favorables à un retrait immédiat des troupes, et 58 % d’entre eux pensent que la guerre est vouée à l’échec. Pour l’association Stop the War, les chiffres parlent d’eux-mêmes et indiquent que « les militaires britanniques ont sous-estimé la force des adversaires en face d’eux lorsqu’ils ont lancé l’offensive ».



  • E-fred E-fred 4 août 2009 07:53

     smiley)) 

    Cambronne a été invité pour le prochain « Vivement dimanche »...



  • E-fred E-fred 4 août 2009 07:14

    BRAVO à ce militaire !

    Pour la première fois en Grand-Bretagne un soldat britannique a publiquement condamné la guerre en Afghanistan, le caporal Joe Glenton a remis une lettre au Premier Ministre Gordon Brown dénonçant le conflit et demandant le retour des soldats britanniques. Joe Glenton engagé dans l’armée en 2004 a décidé de ne pas retourner combattre en Afghanistan car selon lui la guerre est loin d’améliorer la vie des afghans et elle ne réduit pas le risque terroriste. Une prise de position qui lui a valu un passage en cour martial. Le jeune caporal britannique a comparu pour une audience préliminaire, accusé de désertion il encourt 2 ans de prison.

    Cette affaire intervient alors que se renforce le débat sur l’engagement en Afghanistan, les députés britanniques estiment que la mission militaire internationale dans le pays est loin d’avoir obtenu les résultats escomptés en raison notamment de l’absence d’une stratégie cohérente.



  • E-fred E-fred 4 août 2009 06:59

    Sur euronews ce matin, on demande à participer à ce sondage :


    Should your country provide more support for NATO’s mission in Afghanistan ?

    oui (28%) non (69%) je ne sais pas (3%) 
    Participez à ce sondage


  • E-fred E-fred 3 août 2009 18:35

    à Paul

    Bien vu, sans oublier que notre PR donne aussi la chasse aux terroristes de l’intérieur qui attaquent les trains et squattent les immeubles vides...

    Je ne pense pas que l’Afghanistan soit un bourbier pour ceux qui y vivent, mais ce qu’il y a de certain c’est que les ordures, c’est ici, en France, qu’il faut les virer...du gouvernement.