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Les commentaires de jjwaDal



  • jjwaDal jjwaDal 9 mars 07:33

    Piketti a bien étudié , ce « monde merveilleux » auquel nos dirigeants semblent aspirer et qui a déjà existé au 19ième siècle par ex en Europe.
    Aucune pension de retraite, aucune allocation d’aucune sorte, aucun droit au chômage , aucune armée de fonctionnaires pour gérer ces droits (un « pognon de dingue » économisée par l’Etat) et...
    L’essentiel de la population connaissait une pauvreté inimaginable, on fit même travailler les enfants pour ramener un peu plus de ressources pour survivre.
    Est-ce le peuple qui a ouvert en grand les frontières, nous exposant à une concurrence déloyale avec la Chine par ex, où avec un tiers de notre SMIC on peut se loger et vivre, envoyant des millions d’emplois manufacturiers là bas ?
    Est-ce le peuple qui a gaspillé l’argent public, ici en payant les gens à ne rien faire pendant deux mois par peur d’un virus, là en laissant des paradis fiscaux en Europe et en laissant la bride au vent à la fraude fiscale ?
    Est-ce le peuple qui a laissé le privilège de création monétaire à des entreprises privées, nous condamnant à nous faire rançonner par les marchés financiers et majorant grandement notre endettement via les taux d’intérêts (on finit par emprunter pour rembourser les précédents emprunts...) ?
    Condamner une partie de la population à vivre dans la pauvreté est économiquement suicidaire, quand on sait que les dépenses des uns sont les salaires des autres.
    Mickael Moore avait fait il y a quelques années un pamphlet au vitriol contre tout ces profiteurs d’argent public qui asphyxiaient l’économie américaine, demandant toujours plus d’argent pour essentiellement la thésauriser ou la jouer au casino planétaire. Il parlait bien sûr des transnationales et des grandes entreprises en général qui elles ne nous coûtent jamais « un pognon de dingue » puisqu’elle créent la « richesse ».
    Il va donc falloir régresser socialement pour que nos modernes « Don Quichotte » puisse mener leurs guerres contre nos modernes moulins à vents (le réchauffement climatique, la guerre contre la Russie, la liberté d’expression, etc...).



  • jjwaDal jjwaDal 8 mars 20:57

    Pour les anglophones ce discours de Clare Daly est un appel vibrant à se réveiller.. Il y a en elle du Nigel Farage.



  • jjwaDal jjwaDal 8 mars 18:07

    Question bizarre . Le mal dont souffre le chef de l’Etat serait-il contagieux ?
    D’une, nous avons la dissuasion nucléaire et de deux nous sommes très loin de la Russie (l’adversaire potentiel dans les esprits dérangés) qui devrait traverser l’Europe entière avant que ses soldats foulent notre sol, mettant de fait la patrie en danger. Vous pensez que les autres pays les laisseraient passer sans rien dire ? L’OTAN ? La Russie ne peut nous attaquer sans attaquer l’Europe entière, ce qui implique mobilisation et nous avons une population européenne trois fois supérieure. Il est vrai qu’ils ont conservé leur industrie militaire et nous non (en fait on a presque tout délocalisé en Chine et ailleurs, si on est incapable d’avoir une industrie des masques imaginez le reste...).
    Ces tambours de guerre sont crétins au dernier degré, alors que la seule issue possible pour l’Ukraine c’est trouver un accord avec la Russie, accord qui était facile à trouver si Nuland et consorts n’avaient pas jouer à la roulette russe.
    Je ne ferai rien en cas de guerre, car nous ne serons pas en guerre avec la Russie (au point de mobiliser, nous y sommes déjà de facto).
    Par contre on pourrait avoir une idée de la réponse , en posant la question "Que feriez-vous si la vaccination anti covid était obligatoire et non négociable (je parle du traitement expérimental avec les bidouillages ARNm) ?
    Qui se prend pour un cobaye se prend pour de la chair à canon est mon hypothèse.

    Tout consentement obtenu dans la violence et sous la menace est un viol de consentement. Personnellement je n’y survivrais pas.



  • jjwaDal jjwaDal 7 mars 19:53

    @Jelena
    Je ne pense pas. Comme Greenwald, qui lui a consacré un « System Update sur Rumble (VPN) le fait remarquer, en général les tocards qui ratent tout ce qu’ils font sont promus. Peu de chances qu’un personnage qui se sent investit d’une mission messianique se soit mis sur la touche. Elle a probablement estimée qu’on ne lui donnait pas les moyens de faire ce qu’elle voulait faire et donc a changé de crèmerie.
    Elle venait de déclarer qu’il fallait resserrer l’étau sur Poutine. On a pu lui dire qu’il n’y avait plus rien à donner sauf à entrer en guerre avec la Russie et jouer à la roulette russe pour »sauver l’Ukraine".
    L’instinct de conservation finit toujours par prévaloir, qui sait...



  • jjwaDal jjwaDal 7 mars 12:36

    @Tolzan
    1) Aucun rétropédalage, ils ne se sont simplement pas associés au propos de M. Macron.
    (2) Plutôt vrai.
    (3) On s’en fout dirait notre président, comme la classe dirigeante se foutait du résultat du référendum sur le TCE. Il n’a pas parlé de mobilisation pour entrer en guerre contre la Russie mais de l’envoi de militaires actifs. Au demeurant on me souffle dans l’oreillette qu’on aurait à peine 15 000 hommes à envoyer, que ça prendrait du temps et qu’ils auraient de quoi tenir sur le papier quelques mois, en pratique quelques semaines sur le front.
    (4) Non. Il n’y aura pas plus déclaration de guerre qu’il n’y en a eu en deux ans, malgré l’envoi de conseillers, malgré la formation de soldats ukrainiens, malgré les livraisons d’armes. Un accord de sécurité suffit pour envoyer des troupes assister le pays demandeur, voir notre présence en Afrique qui n’a quasiment pas fait débat. Voir le paragraphe II.
    (5) Les militaires font ce qu’on leur dit de faire, y compris quand c’est particulièrement crétin. Churchill en son temps ne s’en est pas privé , Zelensky est son incarnation contemporaine (comme chef de guerre).
    (6) Il y a un abime entre la conscription et la formation d’un corps de soldats aptes et équipés pour aller au feu... La Russie aura 1,5 millions de soldats fin 2024 dont 1 million aptes au combat. On imagine former un million de jeunes pour le projet grandiose d’obliger deux régions parlant russe, ayant demandé à être intégrées à la Russie, à revenir au bercail, à savoir un pays détruit qui veut y pratiquer du nettoyage ethnique ?



  • jjwaDal jjwaDal 6 mars 19:24

    @Pierrot
    Les USA fournissent le renseignement spatial, la couverture radar aéroportée sans lesquelles l’Ukraine serait aveugle.
    Si les USA se désengagent, l’U.E. qui est un nain sur le plan militaire et divisée sur le sujet n’ira pas plus loin. Les USA se foutent complètement de l’Ukraine qui n’est qu’un pion pour dégrader la Russie et la découpler de l’Europe et ne vont donc pas risquer un affrontement majeur avec la Russie pour permettre à trois régions de l’ex Ukraine qui voulaient retourner en Russie de revenir en Ukraine contre leur volonté.
    Ils voulaient isoler la Russie, la casser économiquement, la diminuer via une hécatombe militaire et ils ont le contraire.
    L’U.E. n’est pas le dos au mur mais au fond de la cuvette des chiottes. Ils ne sont mêmes pas capables de râler quand les USA font péter leur ligne énergétique vitale, pas mêmes capables d’enquêter et de divulguer qui est l’auteur et vont faire souffrir économiquement les européens pendant des décennies pour (éponger leurs conneries) avoir laissé leur « protecteur » déclencher une guerre parfaitement évitable en Europe.
    Tout ce que peux faire l’U.E., c’est attendre que les USA tirent la chasse d’eau et se barrent.



  • jjwaDal jjwaDal 5 mars 22:36

    @Renaud Bouchard
    Coïncidence peut-être mais il y a également en ce moment une vague un peu forte de départs en retraite au sein de l’armée sioniste. Les rats quitteraient-ils le navire, sentant qu’il prend l’eau ?
    Je crois que c’est J. Sachs qui disait récemment qu’elle était le personnage le plus dangereux au sein de la sphère dirigeante US.
    A titre personnel l’unique fois où je l’ai vu mal à l’aise était quand elle devait répondre en commission sur le risque de prise de contrôle des laboratoires de recherches biologiques en Ukraine par l’armée russe.
    On sentait bien dans ses réponses contrôlées (audition publique) qu’on n’y étudiait pas un nouveau vaccin contre la grippe et que ça lui chaufferait les oreilles si les russes avançaient trop rapidement sur le territoire ukrainien.



  • jjwaDal jjwaDal 5 mars 20:08

    @Enki
    « Nous sommes en guerre » donc « Etat d’urgence », donc « Conseils de défense » hors caméra, parlement suspendu, lois d’exceptions, pouvoirs exceptionnels, contrôle de l’information, etc... Il a goûté à presque tout ça pour une épidémie qui ne pouvait pas tuer 80% de la population française, même en l’absence de tout vaccin efficace et pour quelqu’un qui avait dit que « l’élection est un anachronisme datant d’une autre époque » (en substance) on imagine que disposer des pleins pouvoirs ne lui déplairait pas plus que ça.
    Au demeurant il a à peu près tout foiré en interne alors autant rassembler les français autour d’un projet commun « rester en vie après avoir fait un doigt d’honneur à Poutine ». Sans moi...



  • jjwaDal jjwaDal 5 mars 19:53

    @Samy Levrai
    Avais pas lu. Mc Govern a déjà soulevé cette possibilité qu’il craint, connaissant l’état de santé mentale du trio « Blinken, Nulland, Sullivan » ,ne parlons même pas de Biden.
    Je ne crois pas à cette hypothèse, car l’Ukraine n’ayant aucune arme nucléaire il y aurait retour à l’envoyeur et après tous aux abris...
    En désaccord total avec la fin de son article. La Russie n’a aucune intention d’envoyer des millions d’hommes à travers le continent européen jusqu’à Brest, sous aucun prétexte. Militairement ce serait grotesque sur le plan opérationnel et logistique et intenable dans la durée.
    Par contre Poutine avait explicitement dit dès 2008 que l’Ukraine ne serait pas membre de l’OTAN, il a dit dans le passé que quand la bataille est inévitable il faut frapper le premier et aussi qu’un monde sans Russie (une Russie vaincue) ne peut pas exister.
    Dire quand ça nous arrange que c’est un dictateur sanguinaire émule d’Hitler que c’est un tueur sans pitié qui supprime tout ceux qui s’opposent à lui et quand ça nous arrange que c’est un gentil garçon qui n’osera jamais faire ce qu’il a promis de faire est le reflet d’une insondable bêtise.



  • jjwaDal jjwaDal 5 mars 18:40

    @leypanou
    Paul Craig Roberts dit des conneries sur ce sujet. Poutine est le seul adulte dans la salle et il attend un adulte avec qui négocier.
    Cela ne peut être Zelensky qui n’est qu’une marionnette, cela ne peut être Biden qui a perdu la tête et ne contrôle pas la situation, aucun en vue au sein de l’U.E. qui s’est totalement décrédibilisée par l’entremise de la France et l’Allemagne en trompant la Russie avec les « accords bidons de Minsk ». Il a engagé une opération de taille limitée pour ne pas donner l’impression qu’il voulait envahir l’Ukraine mais bien préserver le Donbass du régime de Kiev. Message non reçu ? Pas grave, il disposera d’une armée d’un million et demi de soldats d’ici la fin de l’année, de quoi aller jusqu’au Dniepr, jusqu’à Odessa, voire jusqu’à Kiev. Si la Russie ne peut empêcher l’Ukraine d’entrer dans l’OTAN, ce qui en restera si besoin sera un micro Etat. A la fin de l’année la Russie pourra affronter les troupes de l’OTAN (moins l’armée US) sur le territoire ukrainien si besoin conventionnellement. Si l’armée US intervient , elle n’hésitera pas à utiliser l’arme nucléaire sur le sol ukrainien.
    Mais si jamais il y a une riposte nucléaire sur l’armée russe sur le sol ukrainien, on est parti pour un grand tour de manège et Poutine, lui le sait.
    Comme il sait que les USA se sont mis le dos au mur comme des crétins et ne lâcheront pas, jusqu’à ce qu’ils comprennent que pour la Russie ça n’a jamais été ni un jeu ni un pari, ni un défi. Quand Poutine parle du risque d’une guerre nucléaire il ne bluffe pas une seconde et des gens qui n’ont pas vu arriver l’invasion russe début 2022 nous disent qu’il bluffe bien sûr...
    Sinon pour le coup de fil intercepté, Nuland nous a déjà fait le coup il y a dix ans et les russes à l’époque avait bien intercepté la discussion, alors je penche pour une interception et pas pour une séance de désinformation volontaire ou un faux.



  • jjwaDal jjwaDal 5 mars 14:14

    « Non à la guerre », pour notre président , « oui » quand c’est dans la bande de Gaza mais la refuser en Ukraine c’est de la « lâcheté ».On ne peut que l’encourager à aller sur le front ukrainien si cela le démange car je pense qu’il aurait le soutien de la majorité des français. Il ne l’aura pas, par contre s’il insiste pour nous envoyer à la boucherie pour reprendre à la Russie 3 régions qui parlent russe, veulent le rester et seraient restées ukrainienne si les USA n’avait pas perpétré un coup d’Etat en Ukraine en 2014 et si allemands et français avaient insisté auprès des ukrainiens pour qu’ils gardent le Donbass avec quelques sécurités pour les populations russophones.

    Hollande et Merkel ont préféré jouer à la roulette russe et il veut continuer ?...

    Comprend-il seulement à quoi il nous expose ? La table de 20m de long au bout de laquelle Poutine l’avait installé pour écouter ses âneries n’a pas dû lui plaire. De là à se venger sur les français il y a un pas. Il abuse...



  • jjwaDal jjwaDal 5 mars 09:38

    @rosemar
    Non, elle est morte d’avoir vécu en France pendant un siècle et d’avoir vu sa transformation en pays africain. Elle avait l’impression de vivre dans un pays qui lui était devenu étranger, mais c’est une autre histoire (faut pas dire sinon on est « raciste », la bonne blague...).



  • jjwaDal jjwaDal 5 mars 06:27

    @rosemar
    La première guerre de Tchétchénie date de 1994 et Poutine n’était alors qu’un obscur adjoint au maire d’une grande ville russe et agent des services secrets . La seconde commence le 26 août 1999 quand Boris Eltsine est président de Russie et Poutine son premier ministre et fait suite à des attentats attribués aux Tchétchènes à Moscou qui vont servir de prétexte à une nouvelle intervention musclée. Cinq ans vous dites ?
    Toute guerre tue des civils et l’armée russe n’a pas été particulièrement brillante sur ce point et tout chef d’Etat a du sang sur les mains, cela fait partie du travail. Vous pensez que les présidents US depuis la seconde guerre mondiale en ont moins ?. Pour l’intervention dans le théâtre, il semble qu’ils aient utilisé un soporifique qui était trop fortement dosé, ils n’avaient aucun bénéfice à tuer les civils présents ce jour là dans le théâtre.
    Poutine a du sang sur les mains, est cynique comme la plupart des dirigeants mais sans doute un peu plus vu son regard en tant qu’ex agent des services secrets (il sait des tas de choses sur nous que le grand public ignore, ce qu’on appelle ici « sa parano ») , pas raciste pour un sou (pas plus que nous) et bien sûr a commandité des assassinats comme tous les présidents de grands pays.
    Il n’a absolument aucune raison de tuer ses critiques, vu le contrôle qu’il a des grands médias et même des scores électoraux. Au demeurant il est très populaire en Russie, bien plus que Biden aux USA ou Macron en France.
    Les USA ont tué des millions d’innocents dans de multiples guerres insensées depuis son arrivée au pouvoir. Vous pensez qu’il dépasse ce score ?
    Bien sûr, c’est (aussi) un tueur, mais ce n’est pas sa personnalité qui en est la cause principale, c’est sa fonction et son environnement qui l’exigent.
    Pour info la vie à Kiev après 2 ans de conflit n’est absolument pas comparable à celle dans la bande de Gaza après 4 mois d’intervention sioniste et cela aussi porte la signature de Poutine. Kiev pourrait être un champ de ruines depuis longtemps.



  • jjwaDal jjwaDal 4 mars 20:03

    « Non à la guerre » est du même niveau que « Non à la mort ». On peut toujours être contre, mais ça ne change pas grand chose.
    Demandez donc aux USA s’ils sont contre la guerre, pour rire...
    Par contre « Non à Poutine » me fait penser à un aphorisme ancien qui dit en substance « Mon Dieu, par pitié, n’exaucez jamais aucune de mes prières ». Vouloir voir Poutine disparaître de la scène aujourd’hui ressemble à une très très mauvaise idée, vu la faune qui pourrait le remplacer
    . Ils ont le sang chaud en Russie et peu auraient laissé le Donbass se faire tirer dessus pendant 8 ans sans bouger.
    Il y a zéro chance que Poutine ait demandé l’assassinat de Navalny et c’était un opposant dont il ne risquait rien du tout..



  • jjwaDal jjwaDal 4 mars 19:56

    @rosemar
    Ma grand-mère a vécu en France... et elle en est morte. Vous pensez que Mitterrand aurait un lien dans sa mort ? Elle était assez critique de ce dernier dans ma mémoire, maintenant que vous le dites...



  • jjwaDal jjwaDal 4 mars 19:50

    Il faut juste comprendre que la mentalité sioniste est aussi celle de nos dirigeants. Un « Navalny » mort ou un sioniste mort vaut première page et des centaines d’arabes tués quotidiennement quelques lignes édulcorées en page de fin.
    On peut à la grande rigueur citer le rapporteur spécial des Nations Unis sur l’aide alimentaire disant que « I... (the demon who must not be named) fait volontairement crever de faim les palestiniens », mais ça reste anecdotique.
    Plus de 100 morts et plus de 750 blessés par de quoi en faire un évènement particulier, c’est la routine pour IDF. Même Lloyd Austin admet que les sionistes ont déjà tué plus de 25000 femmes et enfants (tous les mâles sont considérés « Hamas » on imagine) et les obus et les balles coûtant cher, c’est de bonne pratique de priver de nourriture et de soins élémentaires une population, c’est bien plus économique.
    Parler de ça nous détourne du vrai sujet qui est qu’on a (USA) doublement sanctuarisé (dissuasion nucléaire et soutien inconditionnel) l’enclave sioniste, donnant carte blanche, permis de tuer à une population en pleine dérive morale qui soutient un gouvernement génocidaire.
    Par ailleurs nous (NOUS) ne ferons rien contre ces massacres, aucune rupture de relations diplomatiques, aucune sanction économique, pas de saisie des avoirs en euros et dollars, pas d’envoi d’armes aux palestiniens pour se défendre, pas d’envoi de troupes françaises envisagé, pas de saisie du TPI pour bibi, etc...
    Nous ne ferons rien que regarder ailleurs pendant qu’on amuse la troupe avec des faits divers.
    Il faut ça pour éviter de voir qu’on laisse une monstruosité parfaitement évitable se perpétuer parce qu’on s’en fout royalement.

    Les palestiniens sont comme les ukrainiens des consommables pour nos dirigeants. Qui espérait mieux d’eux ?



  • jjwaDal jjwaDal 2 mars 18:49

    @amiaplacidus
    hahaha.
    Pour les USA le Vietnam c’est dix ans de guerre, un temps suffisant pour qu’un mouvement antiguerre important se constitue.
    L’Afghanistan n’a jamais été un sujet de débat public aux USA, la majorité ne sachant probablement pas ou ayant oublié qu’ils y sont restés 20 ans.
    Jamais le Viet ou l’afghan n’ont représenté un réel danger pour les USA eux-mêmes et leur pouvoir sur le reste du monde.
    Plier devant un pair sur le plan militaire signifierait bien plus pour le peuple car il signifierait que les USA ne sont plus invulnérables.
    Le reste du monde le sait, pas eux, pas encore.
    L’imaginaire occidental (voir Macron) imagine une coalition style (guerre d’Irak) qui termine la guerre d’Ukraine par une bonne branlée aux russes.
    Ces gens sont dangereux parce qu’ils sont hors sol, notre président en bonne place sur le podium semble-t’il.



  • jjwaDal jjwaDal 2 mars 18:34

    On peut critiquer l’étiquetage, mais il est indispensable pour informer le consommateur et éclairer son choix. Sur l’étiquette illustrant l’article on voit bien que le produit n’est pas local, pas même hexagonal (on parle de purée de fraises, pas de bananes ou de papayes qui poussent « mal » chez nous...)
    et on voit même qu’il utilise de l’« eau purifiée » (appellation curieuse qui fait penser à un prélèvement en sortie de chasse d’eau).
    Par obligation, l’eau utilisée dans une préparation alimentaire doit être stérile. Si on a besoin de la purifier de ses impuretés, c’est qu’elle n’est pas potable en amont de cette opération. C’est de l’info. Après le consommateur fait ce qu’il veut.
    C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, l’OMC, et tous les lequidam de la Terre veulent les priver de ce choix.
    Mettre à parité le local avec des produits dont les ingrédients ont fait des milliers de km avant d’arriver chez nous doit être un rêve pour tout bureaucrate qui veut nous culpabiliser sur notre empreinte carbone (pouf pouf) d’une main et nous escamoter la vision d’une industrie agro-alimentaire insoutenable sur le plan environnemental de l’autre.
    Toute bureaucratie étant un asile, rien de bien nouveau sous le soleil.



  • jjwaDal jjwaDal 2 mars 06:09

    @Renaud Bouchard
    Votre porte de sortie commet une omission révélatrice. L’Ukraine, la France et l’U.E. (un souk) ne sont rien géopolitiquement et ce sont bien les USA qui encaisseraient le camouflet d’une défaite. Pas en 2024, année d’élection présidentielle en tout cas qui est donc la fenêtre d’opportunité pour la Russie.
    Elle est plus pessimiste, qui derrière la mise en garde d’une dérive nucléaire, se prépare concrètement à affronter l’OTAN. Ils ne construisent pas une armée de 1,5 millions d’hommes (contre 180k engagés en février 2022) pour s’amuser, mais n’accepteront pas de les envoyer à la boucherie, d’où le cas échéant le risque de frappes nucléaires tactiques.
    Ce que j’ai entendu m’indique assez clairement que l’OTAN, sans présence US massive, irait probablement au massacre et dans l’hypothèse (2025) où les USA interviennent massivement, le risque de frappes nucléaires en Ukraine est significatif. Aucun président US n’accepterait de voir l’armée des USA rentrer au pays la queue basse, après des pertes importantes face à l’ennemi fictif qu’ils se sont construit, mais l’alternative étant l’apocalypse...
    Ukraine, France et U.E. ne sont rien dans ce conflit et seul un accord USA/Russie pourrait l’arrêter.
    Personne ne le voit venir cette année, mais il impliquerait nécessairement les termes présentés par la Russie fin 2021, début 2022, à savoir un accord de sécurité globale en Europe les incluant. La pilule serait amère à avaler après une telle boucherie, cela va sans dire.



  • jjwaDal jjwaDal 1er mars 20:05

    Il n’y aura aucune intervention d’une armée de l’OTAN sur territoire ukrainien sans l’aval des USA et donc le signal envoyé à Moscou, que deux puissances nucléaires sont en guerre, la première pour montrer « qui commande » et la seconde (de son point de vue) parce qu’elle est le dos au mur et a une potentielle menace existentielle à ses frontières.
    Par ailleurs l’armée française ne pourrait être autonome en Ukraine sans une aide massive (déjà pour la logistique) du renseignement US, satellitaire et aéroporté. Là encore sans soutien direct des USA, c’est du domaine du fantasme et rien de plus.
    L’OTAN est intervenue en Yougoslavie et Libye sans qu’aucun pays membre n’ait été attaqué. Ce n’est donc pas une organisation exclusive de défense et la direction russe le sait.
    Le jury ne se prononce pas sur le fait de savoir qui aurait l’avantage en guerre conventionnelle sur territoire ukrainien, mais la doctrine russe dit explicitement que si l’armée russe est en danger, l’armée adverse est éligible à des frappes nucléaires. Toute riposte nucléaire sur l’armée russe déclencherait l’apocalypse, car les ukrainiens n’ont pas l’arme et donc le pays à l’origine serait rasé de la carte.
    La Russie ne peut être vaincue sur le plan militaire, car sa doctrine d’emploi de l’arme nucléaire nous enverrait tous en enfer « Car un monde sans la Russie n’a pas de raison d’exister » (point de vue russe).
    Mearsheimer est très pessimiste « We’re screwed » quand il dit que les deux adversaires se sont mis le dos au mur et qu’il ne voit pas comment l’un accepterait la défaite sans en subir d’énormes conséquences. Pour les russes, c’est une crise existentielle, pour les USA ça y ressemble aussi, même si l’Ukraine est pour eux un consommable. Mais l’image d’une défaite serait catastrophique et ils ont mis l’U.E. dans la même posture.
    Sans porte de sortie on dérive vers le bras de fer nucléaire, comme en 1962.
    Sauf qu’en 1962, on avait des chefs d’Etats et des diplomates. En 2024, on les cherche désespérément. Et il faut être deux pour négocier.