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Les commentaires de Laurent



  • Laurent 17 février 2012 17:14

    Merci de se commentaire argumenté et précis, sans doute une des deux ou trois meilleures réponses reçues. Constructive et non agressive ni trop partisane.

    Par contre juste une question qui reste en suspens, d’accord pour la gestion calamiteuse du Crédit Lyonnais ou de la SNCM par l’Etat. Mais comme vous l’avez dit vous même, on sait pourquoi, alors pourquoi est-ce que dans l’absolu l’Etat serait incapable de gérer une entreprise dans le secteur concurrentiel ?
    Je suis d’accord que la politique n’a pas à rentrer en ligne de compte dans la gestion de l’entreprise, mais rien n’empêche de gérer de manière cohérente. De même les règle de concurrence peuvent être établies pour éviter la concurrence déloyale de l’Etat. Ceci dit même quand l’Etat n’est pas là on voit très bien que beaucoup de marchés se rationalisent autour de deux ou trois acteurs principaux qui se partagent le gâteau de façon plus ou moins légale (voir les arrangements entre opérateurs téléphoniques etc.). Donc souvent le secteur concurrentiel n’en a que le nom.



  • Laurent 17 février 2012 16:58

    Oulà, je vois qu’on est dans la finesse de la réaction, dans l’argumentaire étayé loin de la caricature et de l’injure.

    Juste une remarque pour essayer de faire réfléchir un tout petit peu monsieur le libéral « car libéral signifie liberté ».
    Dans une émission de télévision récente quelqu’un faisait remarquer la chose suivante à propos de « Liberté, Egalité, Fraternité » :

    - La liberté seule se fait au détriment de l’égalité
    - L’égalité seule se fait au détriment de la liberté
    - Les deux ne peuvent co-exister que si on y met de la solidarité donc de la fraternité.

    J’avoue que moi qui ne suis pas très slogan etc. j’ai été assez surpris au final de l’équilibre de notre devise nationale qui ne m’avait jamais sauté aux yeux.

    Peut-être entre deux tombereaux de haine réussirez vous à en tirer quelque chose.



  • Laurent 17 février 2012 16:42

    @ Alchimie

    Définition du Larousse - Systémique :

    "Se
    dit d’une approche scientifique des systèmes politiques, économiques, sociaux, etc., qui s’oppose à la démarche rationaliste en abordant tout problème comme un ensemble d’éléments en relations mutuelles. (Cette approche s’appuie sur les découvertes réalisées dans les autres disciplines : cybernétique et théorie de l’information, biologie, linguistique, anthropologie.)
    "

    Il me semble que cela correspond plutôt bien à ce que je voulais dire non ?
    Mais après tout ça doit être le Larousse qui est faux et vous qui avez raison.

    Le privé, c’est sûr que cela ne fait que vingt ans que je travaille dans une entreprise internationale de plus de 10 000 employés sur les cinq continents. Mais ça ne doit pas faire assez j’ai encore besoin de temps je le conçois.

    Tenez, au fait dans notre groupe nous n’avons pas de centralisation des achats, mais cela doit venir de que l’on fait partie de l’Education Nationale sans que personne ne m’ait mis au courant.

    Quant à la productivité, oui je suis bien d’accord que c’est un critère objectif, je me demande juste si c’est le critère sur lequel on doit juger de l’avancement d’une société.

    Ah au fait c’est vrai qu’à vous on ne vous la fait pas, vous n’avez pas mis longtemps à me percer à jour et à comprendre que ma question était légèrement sarcastique (j’ai faillit mettre purement rhétorique, mais j’ai eu peur que vous me disiez encore que je voulais dire théorique et que je ne comprenais pas le mot alors dans le doute) et sous-entendait que je ne m’attendais pas à ce que quelqu’un me prouve par A + B que les privatisations sont un bienfait pour la nation.
    Ceci dit j’attends toujours une démonstration inattaquable. Ais-je besoin de dire que la votre malheureusement n’est guère convaincante.

    Par contre il y a eu je le reconnais des réponses très intéressantes.

    P.S. J’espère juste que dans l’Education Nationale vous n’êtes pas prof d’économie.



  • Laurent 17 février 2012 15:49

    @Alchimie
    Non non, je voulais bien dire systémique, autrement dit liée au système de gestion, ou bien structurel si vous préférez. Un peu comme une loi inéluctable qui s’appliquerait.
    Quant à l’efficacité comparée du public et du privé, tout cela reste à démontrer. Et pour cela il faudra définir ce que vous entendez par efficacité.

    Pour ce qui est de l’évaluation de la performance dans le privé, il me semble que vous avez dit plus haut que vous étiez dans le public, ce qui explique peut-être que vous ne sachiez pas comment cela se passe réellement dans le privé. Malgré ce que veulent faire croire les différents spécialistes de « Ressources Humaines » et autres « Spécialistes en management » l’évaluation de la performance et autres MBO (Management By Objectives) ne sont qu’une vaste fumisterie destinée principalement aux actionnaires et a faire croire à l’effciacité de l’entreprise.

    Au final le fonctionnement efficace d’une entreprise est essentiellement dépendant de la structure managériale et organisationnelle, des personnes mises aux poste clés et de la pression infligée aux salariée de manière plus ou moins directe (très directe = Orange et les conséquences que l’on connaît, très indirecte les entreprise style Google FaceBook etc.).

    La fonction publique a plutôt à souffrir de l’incompétence crasse d’un certain nombre de ses hauts (quoique pas si haut que ça) fonctionnaires bouffi d’orgueil alors que leur formation est minable et désuète, je citerai pour exemple les directeur d’hôpitaux sortis de l’école de Rennes et les administrateurs des affaires maritimes. Deux catégories que j’ai pu côtoyer de manière assez proche et qui sont (en moyenne bien sûr, il y a toujours des gens biens comme partout) d’une bêtise redoutable tout en étant persuadé d’être l’Elite.
    Cocktail détonnant qui amène des résultats catastrophiques et fait prendre généralement des années de retard aux établissements dans lesquels ce genre de spécimen officie.

    Pour être plus général, votre discours me semble lui même assez idéologique notamment quand vous parlez de productivité.

    Et si justement les critères que nous utilisons aujourd’hui pour juger les politiques, les entreprise, la vie de la société quoi, n’étaient pas les bons.

    Est-ce que je mesure l’avance de la société au nombre de téléphones portables qu’elle fabrique/consomme ou bien au nombre de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté.

    Autrement dit est-ce que la productivité est le Graal ou bien existe-t-il une autre piste ?



  • Laurent 17 février 2012 13:54

    Mais justement cela n’est pas une réponse. Si on connaît les défauts de l’Etat, alors il faut mettre en place des garde-fous, des système de nomination, d’administration etc. qui les corrigent.
    Et qu’on ne me dise pas qu’une grande entreprise n’est pas administrative, quiconque a travaillé dans une grande entreprise le sait bien.
    En tout cas cet argument ne justifie pas le fait de permettre aux entreprise privées d’engranger les bénéfices au détriment de la population.

    Je n’ai eu aucune réponse qui justifie de manière systémique le recours aux privatisations.

    Et pour remettre deux sous dans la discussion, je pose une autre question plus ou moins liée à celle-ci :

    « Un entrepreneur qui a une idée de produit pour lequel la perspective de développement est absolument énorme (par exemple, l’automobile pour Ford, le PC pour IBM et Bill Gates) doit-il avoir une liberté totale quant à sa mise en pratique ?
    Ce sans autre limite que les réglementations actuelles et sa capacité financière à lancer et faire vivre le projet. »



  • Laurent 17 février 2012 12:20

    Ne l’enterrons pas trop vite, le garçon est mégalo à un point où ça devient pathologique et n’a aucune éthique. S’il ne remonte pas quelque peu dans les sondages dans les semaines qui viennent, soit il sera dans le déni pensant que les sondages sont faux et que tout se jouera dans les urnes, soit il devra compter sur un évènement exceptionnel susceptible de le remettre en selle.

    Comme monsieur n’est pas vraiment du genre qui a la foi et attend que ça arrive, je ne serais pas étonné que son équipe de conseillers, dont l’inspiration vient plutôt du côté des extrêmes droites à tendance fascisante nous prépare un coup tordu sorti de leurs esprits malades (n’oublions pas les années de plomb en Italie sans peut-être aller jusqu’à l’incendie du Reichstag). Quelque chose qui arriverait dans les quelques deux, trois semaines avant le 1er tour et serait de nature à « déstabiliser le pays » pour lequel alors un seul recours serait possible... Vous voyez de qui je veux parler.

    J’ose espérer que cette hypothèse est complètement fantaisiste et qu’elle ne relève que de trop de lectures ou de visionnages de films policiers sur le sujet.

    Après tout nous sommes en démocratie ne sommes nous pas ?

    Quoiqu’il en soit, ne les donnons pas battus trop tôt, pour le moment ils donnent l’impression d’être en mode panique mais attention les cons ça ose tout c’est même à ça qu’on les reconnaît (1).

    Vigilance, vigilance.

    (1) Michel Audiard, dit par Lino Ventura dans « Les tontons flingueurs » : http://www.youtube.com/watch?v=CMzgMva5ekk



  • Laurent 15 février 2012 10:50

    Que Hollande ne soit pas un révolutionnaire est évident, que la politique qu’il défendra ne soit pas fondamentalement différente de celle de la droite sur le plan économique c’est une chose, maintenant que tous ceux qui se disent de gauche continuent à lui taper dessus presque plus fort que la droite c’est un peu lamentable.

    Mettre Sarkozy et Hollande sur un pied d’égalité c’est quand même oublier un peu vite les Guéants et compagnie, la main mise sur le pouvoir, les provocations racistes, l’attitude « ta gueule je fais ce que je veux c’est moi qu’ais le pouvoir » etc. qui ont quand même bafoué de manière permanente les institutions sous prétexte de modernité et piétiné les grands principes démocratiques sur lesquels est basée la république.

    Hollande n’est certes pas celui qui va changer le monde mais il n’en pas moins incomparablement plus respectable que le mégalo de l’Elysée qui n’a aucune idée sur quoi que ce soit et dont la seule obsession est d’être réélu. Pour ce faire il est prêt à vendre père et mère, à ressusciter les belle heures de gloire de la droite des années 30, tout est bon pour quelques voix.

    Alors mettre FH et NS au même niveau comme un certain nombre d’articles et de commentaires le font est soit très malhonnête, soit inconscient. et en tout cas pas du tout innocent.



  • Laurent 18 février 2010 01:58

    @Jean-Pierre, 


    Si ce que je dis est complètement faux alors ce que je dis Jean Ziegler responsable de mission sur la faim dans le monde pour l’ONU pendant de nombreuse années l’est également (cf. « L’empire de la Honte » et « La haine de l’occident » par Jean Ziegler pour des exemples détaillés et chiffrés basé sur des statistiques internationales indiscutables). Je ne mets pas en doute votre expérience mais j’ai la faiblesse de croire que celle de ce monsieur vaut bien la votre. 

    @Olivier, 

    Bien sûr la décroissance me semble allez de soi, de toute manière c’est une obligation si on souhaite pouvoir faire vivre l’ensemble de la population mondiale correctement. 

    Ceci dit je reconnais que ces idées sont proches d’une utopie néanmoins je pense qu’il est possible de les envisager sans pour autant poser comme principe soit qu’un système se régulera de lui même (principe libéral) soit que l’homme est bon par nature pour ses frères (principe communiste) ce qui là relève d’une utopie. Par contre je reconnais que la mise en place d’un tel système représente à la vue du monde d’aujourd’hui une tâche insurmontable. J’ai par contre la faiblesse de croire que si des personnes de bonne volonté et compétentes s’attèlent à la tâche alors, au moins, la modélisation est possible. La réalisation est une autre paire de manches et là nous retombons sur le commentaire de hunter ci-dessous. 

    Pour terminer, pour pouvoir discuter de cela sérieusement il faut par contre accepter de remettre en cause nombre de nos concepts actuels, ce que tout le monde ne semble pas près à faire si j’en juge par les commentaires de Jean-Pierre qui ont vite tourné à l’anathème ce qui ne me surprend pas, c’est la réaction la plus commune.



  • Laurent 17 février 2010 17:13

    Jean-Pierre,

    Je vois que vous perdez votre flegme, je n’ai pas traité vos questions d’ineptes ou d’affligeantes.
    Cessez donc de réagir à vif et essayez un peu de creuser le concept, le commerce a certes été nécessaire au développement des sociétés, cela veut-il dire pour autant qu’il est absolument tabou d’imaginer, aujourd’hui, une société sans commerce ?
    Aujourd’hui le développement des technologies a réduit la taille de la planète et décuplé nos capacités de production, les agriculteurs dont vous parlez sont réduits à la misère par les contraintes du commerce mondial qui leur ont fait abandonner les cultures vivrières pour leur faire cultiver ce dont nous avions besoin (coton, café etc.) allez donc leur dire que le commerce international œuvre pour leur bien. Ce dont ils ont besoin c’est de pouvoir se nourrir,se loger, se soigner, avoir accès au savoir et cela n’est pas forcément subordonné au commerce.

    C’est vous qui êtes dans les clichés en croyant fermement au dogme du capitalisme comme avenir du genre humain. A ce niveau là vous n’êtes plus dans le débat d’idées et dans l’opposition constructive mais dans le domaine de la foi.
    Penser un nouveau système demande la capacité à potentiellement remettre en cause tout ce qui fait nos certitudes d’aujourd’hui, apparemment vous n’y êtes pas encore préparé.

    Salutations



  • Laurent 17 février 2010 16:07

    @Jean-Pierre,
    Tant qu’il y aura possibilités d’accumuler des personnes en profiteront, je ne crois pas en un système régulateur qui pourrait permettre d’éviter les abus. Finalement ce que vous proposez ressemble à faire de la France un fond de pension, si cela était bénéfique pour la France quelle garantie auriez vous que cela ne serait pas néfaste à d’autre populations dans le monde.
    Le capitalisme se nourrit des déséquilibres et d’une croissance continue, ce qui rend quand même très difficile l’avènement d’une société mondiale égalitaire et durable.

    @xbrossard,
    Pour imputer une valeur à un bien je n’ai pas besoin d’argent, j’ai simplement besoin de savoir combien d’heures de travail il a demandé et combien de matières premières. Ensuite la notion d’échange est liée à celle du commerce, le commerce en lui même est-il nécessaire, le besoin réel est de pouvoir accéder aux biens qui sont nécessaires à mon existence.
    Vous me direz que la notion de nécessaire est bien difficile à déterminer et vous aurez raison mais aujourd’hui ce concept est remplacé par celui de commercialisable ; autrement dit vous pourrez accéder à un bien si quelque part quelqu’un a décidé qu’il était rentable de fabriquer et de commercialiser ce bien.
    Remplaçons ce genre de réflexion par : est-il possible de fabriquer ce bien ? Est-il souhaitable de le faire ? A partir de là nous devrions être capable d’organiser rationnellement (donc en fonction de critères écologiques et humains et non en critères de rentabilité) la production de tout bien à la surface de la planète.
    Il s’agirait finalement de créer une notion de rentabilité sociétale par opposition à une rentabilité financière.
    Et ne m’opposez pas que cela demanderait une organisation d’une complexité énorme, car je vous opposerait la complexité du système financier et de l’ensemble des acteurs de l’économie dont l’activité n’est que tournée vers la gestion de l’argent.

    @ tous les deux,

    Encore une fois le débat me semble intéressant, mais n’y aurait-il pas un lieu autre où nous pourrions l’avoir ?



  • Laurent 17 février 2010 15:24

    Jean-Pierre,

    J’ai pas mal d’arguments à opposer avant de céder le pas à l’ « utopie iréalisable », par exemple , la capacité cumulative des éleveurs du Sahel me semble avoir quand même quelque limite pratique sans commune mesure avec la capacité d’accumulation d’un organisme financier ni même d’un individu aujourd’hui.

    Ceci la discussion ne peut être que longue et enrichissante par contre je ne suis pas convaincu que les commentaires d’Agoravox y soient particulièrement adaptés...



  • Laurent 17 février 2010 14:58

    Jean-Pierre,

    Merci pour le lien, je viens de lire l’article et je conviens qu’un certain nombre d’arguments vont dans le même sens que ce que je pense. Cependant, a-t-on toujours besoin d’un concept d’argent et de revenu ?
    La chose principale qui me gêne dans l’argent c’est sa capacité cumulative qui associée au fait qu’il donne accès aux différents biens de la société entraîne les dérives que nous connaissons actuellement. (en fait une deuxième valeur pose également problème c’est le pouvoir qui lui aussi est cumulatif et entraîne de nombreuses dérives).
    Donc je maintiens la question suivante, est-il vraiment possible de « raisonner » le capitalisme pour le rendre humain ou bien est-ce une utopie ? Pour ma part je pencherais, je crois que vous l’aurez compris, vers l’utopie. Si c’est le cas, peut-on imaginer une société sans argent et si oui quelles sont les dérives possibles et comment pourrait-on (si on peut ) les prévenir.

    Je passe sur le nombre d’avantages qu’il pourrait y avoir à supprimer l’argent, disparition de toute une partie de la délinquance, résolution du problème des retraites et de la sécurité sociale etc.



  • Laurent 17 février 2010 13:56

    Bonjour,

    Juste un petit grain de sel :

    Oui, on le sait le système est mauvais, va-t-il dans le mur ou plutôt vers une stabilisation digne des romans d’anticipation de la fin du XXes avec zones de non droit et zones de richesses ? Nul ne le sait vraiment et je ne pense pas qu’on puisse le prédire réellement. Par contre ce qui est certain c’est que le système dans lequel on vit est particulièrement inégalitaire et n’a certainement pas atteint les buts fixés plus ou moins explicitement dans les années 50. Le chômage n’a jamais été aussi important, de plus en plus d’individus (plus de deux milliards !) souffrent de la faim etc.

    Bref si le système soviétique a fait faillite il est un peu facile d’en déduire que le système capitaliste ou libéral, comme on veut, est un succès.
    Pour aller vite, car il y aurait de quoi en faire un livre entier, si le système économique actuel est un échec, qu’est-ce qui nous empêche d’en penser un nouveau.
    Mais quand je dis nouveau, je veux dire radicalement nouveau, pas de vagues mesures de régulation du capitalisme.

    Cela devrait être le travail et l’activité principale des philosophes et intellectuels de par le monde.
    La première étape, imaginer de nouveaux modes de relations entre les personnes (cela s’appelle un système économique),
    Deuxième étape, à partir de l’idée de base tenter de modéliser le système en faisant intervenir tous les spécialistes des différents domaines de l’activité humaine (scientifiques, économistes, agronomes, industriels, syndicaliste, citoyens...),
    Troisième étape réfléchir aux mécanismes de remontée d’information qui permettront de surveiller la mise en place du modèle tout en permettant de l’adapter en permanence aux situations réelles.

    Quatrième étape, passer à la réalisation (de loin la plus difficile).

    Allez je donne une idée à discuter pour la première étape :

    Aujourd’hui on peut dire que 80% des problèmes du monde se résument à des problèmes de budget (si on met de côté le réchauffement climatique, et encore...). Autrement dit si on disposait d’un budget infini on saurait résoudre nombre de nos problèmes. Si on continue dans ce sens, un budget infini reviendrait à dire que l’argent n’a plus de valeur et donc à se passer de l’argent. De toute manière ce dont nous avons besoin pour faire fonctionner nos sociétés, c’est de connaissances, de ressources naturelles, de force de travail (intellectuel ou manuel), en aucun cas l’argent n’est nécessaire.
    Donc si nous prenions comme postulat de faire fonctionner une société mondiale sans argent, où cela nous mènerait-il ? Quelles seraient les gains potentiels et les dérives possibles, comment peut-on développer les premiers et combattre les secondes. L’histoire nous a donné de nombreux exemples de dérives de systèmes politico-économiques, le plus frappant étant sans doute l’URSS, servons nous de ces exemples pour éviter les écueils qui surgiront, évitons le dogmatisme, en un mot pensons !

    Voilà j’ai donné mon idée, si quelqu’un veut s’en saisir, be my guest.



  • Laurent 31 mars 2006 14:44

    Enfin, Jean, arrêtez avec cet argument, il est connu de tous que les manifestants représentent, dans tous les cas, beaucoup plus de personnes que leur simple nombre. Reportez vous aux sondages, qui aux dernières nouvelles donnent près de 80% de la population en faveur, sinon du retrait, en tout cas d’une re-négociation (voir le sondage du Nouvel Obs du 29 mars :http://permanent.nouvelobs.com/social/20060329.FAP7028.html?2033 ). Et pourtant les instituts de sondage sont loins d’être d’extrême gauche et sont généralement plutôt pro-libéraux. Votre argument est simpliste pour ne pas dire digne d’un enfant de 8 ans, ouvrez les yeux.

    Luc est parfaitement fondé à écrire « ...un texte jugé désormais par tous, a minima »inapproprié«  » car en politique 80 % c’est une quasi-unanimité.



  • Laurent 16 mars 2006 11:30

    Ecologique ? Cela reste à prouver. Quelle quantité d’énergie est nécessaire pour fabriquer et faire fonctionner cet appareil ? Ce serait merveilleux si l’écologie était aussi simple. Au final il y sans doute de grande chance que cet appareil soit beaucoup moins écologique qu’un rouleau de papier recyclé ou même une simple serviette !

    Ce type d’invention directement lié à ce que j’appellerai la croissance inutile, ou la croissance pour la croissance, est la plaie de nos société occidentales : aucune réponse à un besoin réel mais par contre consommation d’énergie et de matières premières (et même de matière grise).

    Navrant !



  • Laurent 16 mars 2006 11:21

    A la lecture de cet article navrant je ne sais pas qui est le plus aigri. Mon cher Romain tu as raison, il faut absolument supprimer toutes ces lois et tous ces règlements qui empêchent ces vrais aventuriers du monde moderne que sont les entrepreneurs de laisser libre cours à leur esprit d’initiative et leur créativité. Mes frères écoutez Romain, allons travailler 12H que dis-je 20H par jour pour que nos entreprises soient florissantes et que nous soyons fiers de ce que nous avons accompli. Nous pourrons alors regarder avec émoi la courbe croissante des profits de nos actionnaires à qui nous devrons ce plaisir sans cesse renouvelé de donner le meilleur de nous même.

    Mon pauvre ami avant d’écrire de telles inepties je pense que tu devrais un petit peu te demander comment il a été possible pour toi de faire un tel parcours avec les études que tu as faites. Mais sans doute es tu persuadé que tu ne dois rien à personne, ta seule valeur de « Serial Entrepreneur » (sic !!!) comme tu te définis toi même, a suffit à te placer là où tu es. Bien sûr cela ne doit rien au système éducatif dont tu as pu profiter, au fait que tu ne sois pas mort plus tôt grâce au progrès de la médecine et à l’accès au soin pour tous et également grâce aux soins que tes parents ont pu te prodiguer car ils n’étaient pas obligés de se tuer au travail. Tout cela il y a de grandes chances que tu ais pu en bénéficier grâce à quelques « raleurs » comme tu dis qui, depuis deux siècles, ont fait que la France n’est pas la Chine.

    Mais bien sûr là j’ai un discours rétrograde, je ne veux qu’avoir des droits et aucune obligation. Ah pardon, en fait si, je m’astreindrais quand même encore et toujours à une obligation : celle de combattre aussi longtemps que je le pourrais les gens comme toi qui par leur bêtise ou leur cynisme/égoïsme font que le monde va aussi mal qu’il va aujourd’hui. La tâche n’est pas facile quand on voit le niveau d’aveuglement de quelqu’un comme toi qui a fait des études, mais bon il faut être optimiste et croire qu’un jour même toi tu te rendras compte de l’impasse dramatique dans laquelle l’ultra libéralisme entraîne la planète. Après tout tu as bien appris le droit tu devrais être capable, un jour, d’apprendre à réfléchir. 低能 !



  • Laurent 15 mars 2006 16:38

    Je ne sais bien évidemment pas ce qui s’est passé n’étant pas de St Martin par contre tout ce que je peux dire c’est que le reportage de RFO est bien plus mesuré et professionnel que ceux que nous avons pu voir en métropole et franchement cela fait du bien car l’emballement médiatique visant à stigmatiser les populations différentes des bon français de souche commence vraiment à être étouffant. Les journalistes semblent être tellement pressés de faire le jeu de Sarkozy et de sa politique sécuritaire qu’ils en oublient de faire leur travail correctement. Soit cela montre la stupidité des journalistes de métropole si tant est qu’elle était encore à démontrer soit, et je n’ose y croire, cela démontre que la campagne présidentielle a déjà commencé dans les media et leur préférence est alors claire. Pour ma part je pencherais plutôt pour la première solution. Quand on pense que les journalistes des nos grands media nationaux doivent regarder de haut leur confrères de RFO alors qu’ils devraient plutôt observer et apprendre.



  • Laurent 15 mars 2006 11:25

    Certes je suis d’accord avec vous sur l’inutilité d’attaquer autant les services publics et notamment France Inter qui fait bon an mal an un travail relativement honnête bien que le 7-9 ne soit pas exempt de critiques. Par contre il faudrait éviter de mettre tout le monde dans le même panier, Serge Halimi n’est pas spécialement dans les alter media il est journaliste au Monde Diplomatique qui bien que très orienté n’est pas du même niveau que PLPL ou Acrimed. Gilles Balbastres est un réalisateur de documentaires et pas un gribouilleur d’Acrimed ou autres. Pour ce qui est de ces deux personnes elles dénoncent, et de façon très argumentée, un libéralisme de plus en plus impitoyable. Effectivement leur language n’est pas très à la mode puisqu’il mettent le doigt là ou le libéralisme a mal. Cela ne veut pas dire qu’il faut les dénigrer, avant de les avoir entendus. A mon sens ces deux personnes de donnent pas de leçons mais elles informent d’une manière différente. Lisez donc le livre de Serge Halimi, « Le grand bond en arrière », il est extrêmement instructif et très bien documenté et ensuite vous pourrez critiquer.

    Ceci dit, bien que je ne pense pas que du bien des journalistes du 7-9 et qu’effectivement on observe, depuis bien des années, une « bienveillance » des media envers le pouvoir en place, je ne soutient pas l’action menée par les personnes du plan B qui sont intervenues sur l’antenne de France-Inter. Cela était maladroit et inutilement agressif sans parler de l’empiètement sur le temps de parole du représentant algérien de la ligue des droits de l’homme.



  • Laurent 8 mars 2006 14:41

    Juste un court commentaire, le problème n’est pas ce que ce CPE va permettre pour une toute petite minorité d’emploi mais l’impact qu’il va avoir sur une majorité de CDI. A partir du CPE la grande majorité des employeurs n’offriront plus que des CPE aux moins de 26 ans ne serait-ce que parcequ’ils bénéficient d’une exonération de charges sociales pour trois ans. De plus ils pourront les « renouveler » (c’est à dire licencier avant les deux ans et reprendre trois mois après) tout cela n’est que gain pour l’entrepreneur qui souhauite assurer la flexibilité de sa masse salariale. Cette flexibibité existe déjà dans les entreprises de manière détournée et coûte très cher, demain elle coûtera moins cher grâce au CPE. Je vais faire un peu d’auto publicité mais j’ai fait un article sur ce sujet qui explique comment cela fonctionne à partir de mon expérience personnelle (http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=7676).



  • Laurent 6 janvier 2006 16:03

    Merci aux différents personnes qui ont formulés des commentaires. Pour répondre à ceux qui pensent que je trouvent que ces faits sont sans réelle importance je citerais simplement quelques passages de mon article :

    Effectivement, il semble bien qu’une quarantaine de personnes passablement éméchées aient eu un comportement inadmissible et inqualifiable, injuriant et terrorisant les passagers.

    [..]malgré toute la gravité des faits qui ont eu lieu[..]

    Il ne me semble pas avoir dit que ces faits étaient sans importance.De plus je me permettrai également de rappeler que le procureur de la république de Draguignan lui-même parlait de

    « gens très excités après le réveillon »

    Enfin pour répondre à Ramadi qui m’accuse de penser que l’agression sexuelle de la jeune femme n’est pas bien grave, je rappellerai que je n’ai rien dit de tel, mais je rappellerai également qu’il y a une immense différence entre de simples attouchements et un viol. Cela ne signifie pas que cette jeune fille n’a pas été terrorisée ni que ce ces actes ne sont pas répréhensibles. La différence est d’ailleure faite par la loi, de même qu’une agression avec violences (coups de poings, coups de pieds) est différente d’un meurtre. La gradation des infractions est un des principes de base du droit.Mais bon, mon point n’était pas de minimiser les faits mais plutôt de faire remarquer la différence entre la description dans les media des faits le mardi dès l’affaire connue et ensuite ce sur quoi cela débouche dans les jours qui suivent.Les faits en eux-mêmes sont ce qu’ils sont et la justice en déterminera la gravité, par contre le traitement médiatique appliqué à ce fait divers peut lui amener à discussion.Maintenant rappelez vous la campagne de 2002 et que de nombreux journalistes ont admis, après les élections, s’être laissés entraînés dans une spirale sensationnelle du traitement du moindre fait divers.

    Merci.