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Les commentaires de ddacoudre



  • ddacoudre ddacoudre 6 novembre 2008 00:43

    bonjour pallas

    Cà fait un moment que je ne t’avais pas lu.

    excuse moi d’être trivial mais j’ai bien le sentiment comme toi qu’avec les gouvernants actuel la liberté est souvent synonime de vaseline.

    cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 6 novembre 2008 00:34

    bonjour petit canard

    bonne analogie merci.

    cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 6 novembre 2008 00:31

    bonjour krolik

    Il n’y a pas de problème. Tout dépend de la conception que l’on a de l’existence, si je pense que le travail est indispensable à la prospérité, il n’est pas une fin. S’il doit être une fin alors autant retourner à la servitude car la au moins c’était le pied.

    cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 6 novembre 2008 00:26

    Bonjour jakback.

    La France fut contre le reste du monde lorsque elle déclara la république. Si nous n’étions pas en surconsommation je pourrais le comprendre. Sauf que nous sommes arrivés à un niveau de capacité de production où nous n’avons pas besoin du travail de tous.
    Entre l’agriculture et l’industrie 30% des actifs représentent la source nourricière des 70% autres qui oeuvrent dans les services.

    L’augmentation de la productivité grâce à la technologie a opéré un transfert d’emploi vers le tertiaire, et le tertiaire n’a pratiquement pas de limite hormis celle de leur financement.

    Notre problème n’est donc pas un manque de capacité de production, mais une compétition avec ceux qui paient le moins leurs salariés. Moins de revenus salariaux veulent dire moins de cotisation sociale qui engendre moins de couverture sociale. Il n’y a donc aucun problème en relation avec la liberté.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 6 novembre 2008 00:00

    Bonjour napoléon

    Ce que tu dis me fait réagir, à deux titres. Le premier est que j’ai indiqué que le travail nous l’effectuons contraint, parce que nous sommes éduqués dans ce but pour préserver notre capacité de prospérité. Souvent très jeune par mimétisme nous voulons faire le travail de nos parents ou ce qui a pu nous passionner dans le contact avec des tiers ou vu et entendu.

     

    Mais les parents souvent espèrent que le travail offrira à ses enfants une meilleure condition sociale que la leur. Nous effectuons donc le choix d’un travail dans ses conditions que vient bouleverser la scolarité du secondaire où il s’agit de s’orienter suivant ses compétences et les besoins de l’économie et de la société.

    Ensuite son choix et son désir personnel se trouvent restreint du fait de la disponibilité des emplois visés, mais notre nature est ainsi faite que nous parvenons à nous réaliser dans un emploi quel qui soit, sans cela il nous serait impossible de le poursuivre toute une vie.

     

    Naturellement il y a autant de réalisation différente que d’individus en fonction de l’opportunité qu’offre l’emploi occupé.

    Le second aspect est l’approche du travail comme outil de production (au même titre qu’une machine) qui concours au développement de la prospérité. Le poids de ce travail productif est diversement ressenti en fonction de la nature du travail accompli pour un salarié. C’est a dire une personne soumise au fait du prince. De ce fait le travail ne revêt plus le même caractère pour un salarié ou un non salarié.

    Les limitations ne sont que pour les salariés, un employeur, un artisan, une profession libérale peu travailler aussi longtemps que sa santé le lui permet. Pour les salariés si la situation de l’emploi le permet il semble convenable que le travail se répartisse entre eux pour que chacun trouvent à travers lui l’autonomie de subsistance, la reconnaissance sociale et sa participation à l’effort commun.

    Alors qu’il y ait des durées du travail, des âges départ à la retraite, donc des seuils n’est pas inconvenant. Une société organisé n’est pas une société dans laquelle chacun fait se qu’il veut.

    Si un salarié rechigne à quitter un travail qu’il fait avec plaisir pour un départ à la retraite rien ne lui interdit de le poursuivre bénévolement dans le monde associatif.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 5 novembre 2008 12:31

    bonjour alpo47

    Ce que tu dis est juste, il existe un certains nombres de soutiens pour donner la possibilité à chacun de se sortir d’une situation difficile. Sans discuter que chacun n’est pas loti intelllectuellement égalitairement ni sociologiquement et eception faite des exclus qui sont prisonnier d’un délabrement psychique et demeurent souvent dans leur situation ou n’en sorte que trés difficilement, l’on doit admettre que le maintien d’un taux de chômage élevé indique que quand quelqu’un s’en sort un autre prend sa place.

    Le taux de chômage en lui même n’est pas dramatique si il n’est qu’une situation passagère.Or sa durée touche certaine catégorie plus que d’autre, il conduit les salaires à la baisse et réduit de ce fait toutes les activités et prestations qui sont dépendantes de lui.

    cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 5 novembre 2008 12:16

    Bonjour foufouille

    Dans le monde animalier auquel nous appartenons celui qui ne peut pas suivre le groupe reste sur le carreau. Nous grâce à notre capacité d’adaptation et notre solidarité égoïste nous avons essayer de rattacher les moins nantis par la vie au groupe. Cette attitude humaniste dans un monde de lutte permanente pour la survie nous a fait nous qualifier d’être civilisé avec tous les accros qui ont existé et existe.

    et il semblerai que depuis la victoire de la loi du marché, la propagande ou si l’on veut la compréhension qui en a découlé ou l’image qui en a été donné se veut de rappeler sans cesse notre attachement biologique au règne animal qui veut que les plus forts s’en sortent et laissent sur le carreau ceux qui ne peuvent pas suivre le groupe.

    Cette acceptation régressive nous pousse à ne plus comprendre que dans la compétition la disparition du dernier ramène le précédent à occuper cette place. cette auto destruction dans laquelle nous sommes entré, n’est pas la modernité de l’adaptation à la mondialisation, mais bien une régression « civilisationnelle ».

    D’où la nécessiter sans supprimer le marché de retrouver une philosophie d’existence pour que ce ne soit pas lui qui phagocyte nos esprits, et nous conduise à aduler les premiers et considérer, que les derniers coûtent toujours trop cher.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 3 novembre 2008 23:37

    bonjour liberty

    la décroissance sélective consiste à réduire la production de biens (l’on va dire obstentatoire) opérer un retour vers les biens durables et les énergies renouvelabes ainsi qu’un mode de vie hédoniste basé sur autre chose que la consomation, la culture, le sport, les loisirs.
    une décroissance entrainera une perte d’emploi dans les secteurs de production, il se posera donc le problème de trouver une source de revenu pour eux.

    j’ai répondu a cette problèmathique en faisant de l’éducation une source de revenue. il suffit de créer des centre d’éducation permanant pour adulte, et d’y rémunérer le temps passé.

    ainsi ces centres servent de passerelle entre la décroissance et l’avenir incertain.

    cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 2 novembre 2008 21:46

    Cordialement.

     

    Bonjour Hérodote

    Le capitalisme s’appuie sur des comportements humains basiques et quelque part il ressort toujours de ses cendres présumées mais pas toujours dans les pays où il y a épuisé ses cycles.

    Le capitalisme ne disparaîtra qu’avec la disparition d’un des éléments qui le nourrissent, une nouvelle éthique, la suppression du salariat ou une modification de la comptabilisation de la richesse.

    Pour le moment il glisse de l’occident vers l’orient est n’est pas à l’orée de sa mort, même si nous, nous mourrons de son départ faute d’avoir su le remplacer ou le modifier.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 2 novembre 2008 21:27

    Bonjour bof

    je pense que notre président n’est pas un dictateur, même s’il est parfois proche de l’autoritarisme. Il ’a donc que le pouvoir de changer de gouvernement et pas celui de virer les membres élus.

    Je suis trop conscient que la vie fonctionne sur le mode échec avec les drames que cela génère au passage pour être intransigeant et croire qu’un homme seul peut apporter une solution aux problèmes de ce monde.

    Si les citoyens étaient moins à la recherche de l’homme providentiel ils prendraient leur destin en main en se rapprochant des instances démocratiques où ils ont leur mot à dire. mais comme on ne leur demande que de bosser, de consommer, de se distraire et occasionnellement de voter pour ceux entre les mains de qui ils vont confier leur destin, il leur devient difficile de penser qu’ils ont le pouvoir d’inverser le cours des évènement plutôt que de les subir.

    Bien que je ne trouve pas cette situation anormale puisqu’elle est le produit d’une espérance hédoniste très humaine où le moindre effort fait parti intégrante des comportements attachés à la biologie du vivant qui est économe d’énergie, (l’inverse demande un effort contraint).

    Alors que devenir un citoyen accompli demande un effort d’éducation qui peut être réalisé n’importe quand pour saisir la complexité du monde sans devenir un spécialiste, et nous éloigne donc de la recherche de l’homme providentiel sur laquelle nous surfons.

    En se qui concerne la ruine d’un pays il y a la conception capitalistique à laquelle tu te réfères et à laquelle nous nous référons tous pour en parler, c’est a dire quand l’endettement est tel que l’Etat est devenu insolvable. Ce n’est qu’une conception analogique de la faillite d’entreprise, or l’Etat n’est pas une entreprise et peut à tout moment sortir de la règle du jeu convenu, si son "économie" réelle lui en donne les moyens, sinon elle se fait imposer la loi par les autres.

     

    La France en 1789 envers et contre tous et sorti de la loi commune. Il y a donc toujours une solution, elle dépend de l’effort que l’on veut consentir.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 2 novembre 2008 20:42

    bonjour JL

    merci pour la précision mais sur le moment je n’avais pas fait le rapprochement.

    Concernant le crédit permettant l’accés à des biens pour lesquels il faut disposer d’un capital conséquent que ne peut donner sa seule épargne dans l’instant , ce fut une bonne chose.
    ce fut un changement de mode de vie qui nous a conduit dans le consumérisme et tout doucement vers la conception de l’enrichissement rapide par le jeux en bourse.

    c’est une chaîne exponentielle qui ne peut que se réajuster à un moment ou un autres, soit par la raison (ce qui est rarement le cas) soit par les crises.

    cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 2 novembre 2008 00:15

    bonjour adrian

    éclaire moi je ne connais ni l’un ni l’autres.

    cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 1er novembre 2008 23:36

    Bonjour péripate

    je viens de parcourir les commentaires, sur le sujet de la taverne tu as monopolisé le débat, mais il était intéressant de lire les commentaires de chacun même s’il y a eu des échanges un peu vifs.

    Dans ce bas monde nous ne sommes que des sujets du vivant soumis aux pressions de l’environnement que nous modifions par nos actions.
    La relation de gré à gré sous tend une égalité entre partenaire pour que chacun trouve dans la contractualisation son intérêt. Ceci n’est que la définition symbolique qui ne trouve jamais d’application et toute relation de gré à gré est soumise à la pression environnementale.

    Cette reprise du contrat social à pour finalité de mettre en présence les parties contractantes au nom de la liberté individuelle. Mais je ne crois pas qu’elle interdise aux parties de s’organiser et ce depuis l’abolition de la loi chapelier. Si bien que les employeurs sont organisés et les salariés aussi, chacun pour défendre l’intérêt individuel de leurs mandants.

    Il est juste de dire qu’il fut une période ou (comme il se disait) les "chasseurs de têtes" ont fait flamber les salaires des dirigeants du privé et que les stocks options ont contribué à "caster" ces dirigeants.

    Ceci avec l’aval d’une partie de la population reconverti à l’esprit d’entreprise et invité à « boursicoter » avec ses économies.

    Alors durant cette période ou l’environnement été favorable seul quelques responsables politiques et syndicalistes dénonçaient cette envolé des salaires des dirigeants d’entreprises qui se faisaient ainsi acheter pour ne pas avoir la fibre sociale car ce n’est pas ce qui était attendu d’eux.

    Il est juste de dire que ce "marché" de l’emploi supérieur n’est pas encadré par des accords collectifs et que c’est librement qu’ils on pu contractualisé et je trouve donc la situation qui leur est faite aujourd’hui injuste non parce que je ne trouve pas qu’ils sont bien trop rémunéré ou que l’entreprise paient cher leur allégeance servile par rapport aux responsabilités qu’est la leur, plus mythique que réelle.
    Mais ils servent d’effets de diversion, ce n’est pas eux qui sont la source de la crise, ils n’en sont que des acteurs volontaires attirés par la puissance que donne l’argent et le pouvoir décisionnel.

    Ils auraient été moins rémunéré la crise n’en aurait pas moins existé, car elle tient à l’absence de décision de la puissance publique qui certes intervient mais n’a plus les moyens d’être l’état régulateur des contradictions du marché, qui idéologiquement soutient qu’il est source de développement social et de bien être alors que l’histoire et les faits d’aujourd’hui démontrent le contraire.

    La pensée unique est un danger certain et un totalitarisme assuré, je pense que toi qui est pour la relation de gré à gré comprend parfaitement qu’elle suppose au moins qu’il y ait deux avis divergents (une opposition) pour qu’ils parviennent à un consentement ou chacun aura rétrocédé une part de ses prétentions individuelles, dans le cas ou un seul impose ses vue nous ne sommes plus dans une situation libérale qui exgise par sa philosophie de ne pas faire à autrui etc. tu connais la suite.

    La taverne voulait démontrer que notre président s’agite pour calmer les mécontentements et fait du populisme à outrance en désignants des boucs émissaires (même si l’on peu s’offusquer de leur salaires) sans tenir ses engagements ou en les minimisants.

    Le président est fidèle a ses convictions libérales et n’apportera donc aucune solution à la récession qui s’engage puisque comme beaucoup il va attendre du marché qui est responsable de cette crise qu’il y apporte une solution grâce à la déréglementation du marché du travail et la réduction des coûts du niveau social. C’est de l’auto médication, çà fonctionne qu’en on a un rhume ou une affection chronique que l’on maîtrise.


    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 1er novembre 2008 21:34

    Bonjour JL

    Si je demeure convaincu de la nécessité de laisser les individus entreprendre, même de leur confier des buts d’intérêt public, c’est autre cosaque de faire de l’existence une source d’investissement financier.

    Que chacun agisse dans son intérêt conformément à sa condition biologique ne signifie pas que nous soyons incapable de développer une société d’équité. Lorsque se sont entreprise les négociations sur l’organisation mondiale du commerce, une idée régulatrice est devenu une raison dogmatique dans le rapport de force avec les states.

    Si les individus sont libre d’entreprendre cela ne signifie pas que ceux qui entreprennent dictent leurs lois dans la mesure ou ils ont besoin la plupart du temps de l’aide des autres pour arriver à leur fin. Des autres à deux titres, un pour produire les biens et services sur lesquels ils escomptent préserver leur intérêt individuel, et deux, des autres pour consommer leurs productions. Et il faudrait que les autres la "ferme" et soit comme à l’époque féodale en servitude permanente.

    C’est autres disposent de la possibilité de s’organiser en opposition civile ou publique pour défendre leurs intérêts individuels et je n’ai pas connaissance que les oligarchies possédantes aient favorisé l’émancipation de ceux qui demeurent essentiel à leur enrichissement.

    Il me parait donc bien normal que ces derniers trouvent dans l’intervention de la puissance publique qui n’est que leur émanation démocratique l’équité que ne sont pas en mesure de leur donner les possédants, et qu’elle favorise les développements indispensables qui ne sont pas « marchandisables ».

    Reconnaître que tout à un coût n’est pas dire que tout est « marchandisable » est doit être soumis à exploitation lucrative sur un marché dont le seul souci est le rapport financier. Si le libre marché est la base de l’idéologie libérale, certains de ses tenant l’ont dogmatisé au point de le rendre hégémonique.

    Il faut tirer la leçon de cette crise qui mais un terme au dogme libéral de la loi du marché salvatrice, comme le mur de Berlin à mis un terme au dogme destructeur du "communisme" salvateur version soviétique.

    Comme tu le dis le marché ne s’intéresse qu’à l’offre solvable, alors à la puissance publique de favoriser la demande insolvable, et dans un pays civilisé ceci n’est pas une injustice que l’état fasse ce que ne peut faire le marché.

    cordialement.





  • ddacoudre ddacoudre 1er novembre 2008 19:10

    Bonjour Bof

    la mondialisation a toujours existé, seulement les moyens de circulation ont accru la facilité avec laquelle nous nous déplaçons les uns chez les autres et la rapidité de la communication par onde rend quasiment instantané l’es échanges immatériels.

    Ceci dit les relations internationales sont une guerre larvée pour se répartir la production de biens et les richesses minières ainsi que les suprématies technologiques et aujourd’hui source d’exploitation d’une main d’oeuvre bon marché.

    Si la croissance basée sur la production de biens trouvera un terme, la rareté cause de nombreuses sources de conflits et a entraîné l’effondrement des civilisations qui se sont succédés. C’est ce qui est entrain de se produire avec l’occident. Il nous appartient d’apporter une solution mais elle ne passe pas par la paupérisation de la population comme cela est entrain de se produire pour rester dogmatiquement dans un capitalisme hégémonique.

    Il peut être fait autrement, mais cela ne se décrète pas, ce sont les crises et les conflits successifs qui en feront émerger les tendances.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 1er novembre 2008 18:49

    bonjour zarathoustra.

    je ne pense pas non plus que les gouvernements soient là pour faire le bonheur des hommes.

    c’est aux hommes eux mêmes d’avoir une idée du type de société qu’ils veulent et quelle éthique ils sont prêt d’accepter pour que de leurs comportements surgissent les règles qui les conduiront.
    En conséquence de cela, dans une société démocratique par délégation comme la notre, ils éliront des représentants qui leur ressemblent.

    Et force est de constater que depuis toujours c’est un type de classe caractéristique qui se fait élire.

    La complexité de nos intrications fait qu’il devient de plus en plus difficile de faire des choix éclairés alors que la guerre de la communication manipulatrice n’a jamais été aussi performante et sournoise.

    cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 1er novembre 2008 18:35

    Bonjour Loïc

    Je crois aussi que nous risquons une débâcle, d’ailleurs j’ai lu dans un article que l’Amérique s’était préparé à cette éventualité.

    Je pense que le traitement mis en place parle gouvernement et les mesures d’accompagnements vont accentuer les difficultés dans la continuité de ce qui se déroulait déjà.

    Que le gouvernement est réagit et s’active c’est bien, mais il veut apporter une solution aux difficultés en pensant que le "marché", qui les a créé les solutionnera. Il vient un moment ou la puissance publique doit jouer son rôle sauf que depuis quelle a confié les décisions économiquement au seul marché, elle s’est privé des moyens d’une intervention politique. En clair la puissance publique ne peut plus faire d’émission de monnaie et doit emprunter sur le marché. Chacun sait que celui qui détient l’argent détient le pouvoir.


    Quand à la surveillance de l’affectation des fonds par les banques le président rêve, et son discours n’est qu’un discours populiste pour satisfaire la population, et relève des meilleures époques du totalitarisme. Il est toujours dans le paradoxe de cette société qui se dit libérale mais qui est de plus en plus répressive parce que l’appât du gain et source de tous les "vices" et malversations, ce qui n’est pas une nouveauté.

    Jean marie Albertini (un économiste) disait que l’économie n’avait pas besoin de morale mais du vice des hommes, et il considérait que la rareté était la meilleure chose pour pousser les hommes à l’action.
    Si c’était vrai il n’y aurait plus de pauvre, car ils auraient assez de courage pour aller prendre l’argent chez les oligarchies qui le détiennent.

    L’intervention de l’état est une intervention libérale, le gouvernement ne réagit pas comme une puissance publique, mais comme un garant de la loi du marché. Et je suis bien d’accord avec toi, Bush en voulant faire jouer un rôle social au marché plutôt qu’à son gouvernement a préparé la crise des subprimes, car les banques ont essayé de faire de l’argent avec la misère.

    Et j’ai bien peur comme tu le dis que les banques essaient de faire de l’argent avec les mesures gouvernementales. Je pense que face à cette crise l’état aurait du retrouver son pouvoir régalien et mettre les structures adéquates pour conditionner son aide et palier les insuffisances du marché en faisant régler la note à ceux qui en sont responsables. Mais cela pose un problème idéologique insoluble, et ne peut venir de ceux qui sont les dogmatiques du marché.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 1er novembre 2008 13:45

    bonjour la taverne.

    Notre président avait anoncé la couleur dans sa campagne et dans le premier discourt devant le MEDEF.
    Il considère que la compétition mondiale exige d’ajuster les salaires tout en travaillant plus. Il n’a pas démordu de cet axe et je suis d’accord avec toi pour reconnaitre que la crise va être un exellent prétexte pour déréglementer le modèle social français avec un minimum d’oposition.

    cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 1er novembre 2008 13:08

    Bonjour péripate.

    Tu sais bien que tous les biens que nous produisons ne sont pas disponibles pour tous.
    Alors peut-être ne faut-il pas appâter tout un chacun pour s’assurer une production à la marge.
    La technologie, les compétences scientifiques et le crédit permettent une démocratisation de beaucoup de biens, il devient normatif que lorsque l’on travaille, ce travail permet d’accéder à un niveau social convenable auquel chacun a contribué.
    Ceci ne peut avoir lieu que si il y a redistribution et circulation monétaire, les critères pour cela ne sont que du domaine de la conception des relations humaines qu’a chacun.

    Certainement que la rareté impose des choix et qu’il appartient au "bon sens de faire le trie entre l’utile et l’ostentatoire, mais ce n’est pas si facile quand l’ostentatoire devient un signe d’identification social auquel chacun veut appartenir.

    La manière caricaturale avec laquelle tu poses le problème de la rareté ta certainement value tous les votes négatifs. Sauf que la difficulté est bien réelle, mais ne justifie pas le développement de la pauvreté dans un pays ou nous disposons des moyens technologiques les plus performants.

    Et même si nous ne pouvons nous écarter des règles de création de la monnaie, sa virtualité n’est pas le problème car il se situe dans la tête de chacun d’entre nous.

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 1er novembre 2008 13:03

    Bonjour péripate.

    Tu sais bien que tous les biens que nous produisons ne sont pas disponibles pour tous.
    Alors peut-être ne faut-il pas appâter tout un chacun pour s’assurer une production à la marge.
    La technologie, les compétences scientifiques et le crédit permettent une démocratisation de beaucoup de biens, il devient normatif que lorsque l’on travaille, ce travail permet d’accéder à un niveau social convenable auquel chacun a contribué.
    Ceci ne peut avoir lieu que si il y a redistribution et circulation monétaire, les critères pour cela ne sont que du domaine de la conception des relations humaines qu’a chacun.

    Certainement que la rareté impose des choix et qu’il appartient au "bon sens de faire le trie entre l’utile et l’ostentatoire, mais ce n’est pas si facile quand l’ostentatoire devient un signe d’identification social auquel chacun veut appartenir.

    La manière caricaturale avec laquelle tu poses le problème de la rareté ta certainement value tous les vote négatif. Sauf que la difficulté est bien réelle, mais ne justifie pas le développement de la pauvreté dans un pays ou nous disposons des moyens technologiques les plus performants.

    Cordialement.