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Les commentaires de lephénix



  • lephénix lephénix 7 octobre 2013 19:18

    il reste à dégager une « volonté commune opérationnelle » pour mettre en œuvre ce qui relève d’une évidence : dès 1995, Rifkin annonçait « la fin du travail » c’est-à-dire de l’emploi salarié - nous avions le temps de voir venir...



  • lephénix lephénix 7 octobre 2013 13:10

    à JPL : quelle instance garantirait une épargne convoitée par des prédateurs mal intentionnés pour la faire servir au « bien commun » ?



  • lephénix lephénix 7 octobre 2013 13:08

    sur une planète finie aux ressources limités, le productivisme à mort n’aura plus droit de cité et la question d’un revenu d’existence déconnecté de tout emploi salariant n’en est que plus brûlante - elle a été posée de bonne heure depuis 1790...



  • lephénix lephénix 7 octobre 2013 13:05

    « l’argent » n’est pas le terme approprié à cette « monnaie » de singe qui hypothèque notre avenir - il en était le répondant physique par sa valeur-métal...



  • lephénix lephénix 7 octobre 2013 11:44

    Merci : ce sont les idées de Jacques Duboin à qui il est temps de rendre justice. Lorsque Le Monde diplo et Mouvements ont consacré un dossier au revenu d’existence, « ils » l’ont oublié, alors qu’il en était le premier théoricien des « temps modernes » - après Thomas Paine, citoyen britannique devenu père fondateur des Etats-Unis d’Amérique et... député de la Convention française en 1790...



  • lephénix lephénix 30 août 2013 17:09

    rock around the bunker... vous toujours joliment swinger cette pierre folle qui nous pèse sur le ventre - davantage par l’image cette fois-ci : vous resterait-elle sur l’estomac, au 4e article ?
    dans le précédent, vous évoquiez sarajevo : la Bosnie-H est le pays où sévit la plus grave crise du logement de tout le continent : 92% des habitants sont « propriétaires » (cf le rapport de la Fondation Abbé-Pierre)...
    le saviez-vous ? le mètre carré funéraire est au même prix que le mètre carré « résidentiel »...
    le retour à la terre, une chimère ? les villages se font cambrioler plusieurs fois dans l’année, les paysans se font voler jusqu’aux fils de leur enclos - et massacrer leurs bêtes, percer le reservoir de leur tracteur...
    là-bas, occupation et possession valent titre de propriété - des populations sans titre squattent...
    les gendarmeries ferment, qui va faire respecter un illusoire « droit de propriété » ?
    avec quel savoir-faire agroécologique les citadins candidats à un exode rural arracheront-ils leur subsistance à un sol vitrifié ? l’eau des puits et des sources est-elle de même qualité que jadis ?
    l’âge de la pierre qui tombe ou de la pierre lancée est la cinquième « rupture » de la société postindustrielle...
    habiter, comme rire, est « le propre de l’homme » : pourquoi alors consentir à l’inhabitable et aux chimères d’un « démonde » qui a perdu son assise et son axe, où l’être ne peut plus trouver sa demeure ?
    le retour à la campagne, c’est vraiment ce que disait Lisette l’année de la création des HBM ?
    pierre après pierre, vous nous creusez une galerie... Galerie après galerie, vous construisez une cathédrale...Vous avez la foi des bâtisseurs  : votre prochain « papier » sera-t-il sur le droit de cité, l’hospitalité, le prendre soin du cohabiter, la « stabilité résidentielle » ou le sens de la hutte en Alsace bossue ?



  • lephénix lephénix 26 août 2013 21:03

    comment sortir de cet âge de pierre qui pétrifie le coeur de nos cités avant qu’il n’« évolue » vers l’âge de la pierre lancée ?
     tant que les uns s’acharneront à vendre ou louer aux autres un tas de pierre flambée au prix de l’or, « le droit au logement » ne pourra devenir effectif qu’en passant par un droit de blocage de la spéculation...



  • lephénix lephénix 19 août 2013 19:32

    Vous lire (encore... on en redemande !) est un plaisir ineffable : combien ont cette grâce d’écrire qui fait danser les mots la vie et même...la pierre flambée ? entrée il est vrai dans une folle bacchanale depuis 98 qui ne peut que finir non plus sur un atterissage mais une chute...apocalyptique - des livres nous prédisent un « hiver nucléaire » pour l’immobilier...
    mesure—t-on l’ignoble glissement sémantique de « maison »à « immo » ? une rime si peu riche pour la masse des « accédants à la prop.. »
    le « marché » se débloquera dans le sens de la purge - depuis cette « rupture » meurtrière dans la « philosophie générale de l’intervention publique » en 77 instaurant (par substitution des aides à la personne aux aides à la pierre) un « deficit » de construction, le tictac est enclenché..
    pénurie d’offre accessible et insécurité sociale croassante (la seule croassance étant jusqu’alors celle d’une « demande solvabilisée » artificiellement sans apport, capable de s’offrir - gober - une c haumière ou un clapier au prix d’un château en µEspagne par de grossiers tours de sorcellerie phynancière (baisse des taux d’emprunt, allongement de la durée des prêts, titrisation comme accélérateur de particules, etc)...
    mais.. que dit « lisette » du 23/10/25 ? des conseils pour une petite poucette/perette perdue dans la forêt de l’âme ou dans le labyrinthe du minotaure ?
    pourra-t-on se délecter d’un « papier » nous éclairant cette forêt-là contemporaine du manuel agricole de l’année de l’expo universelle qui consacra l’ébéniste ruhlmann bien de chez nous ?



  • lephénix lephénix 18 août 2013 11:30

    ps : que s’est-il passé le 23/10/1925 à part une mémorable expo universelle des arts deco ?
    la création des HBM (habitations bon marché) ?



  • lephénix lephénix 16 août 2013 22:04

    les Simca Versailles mettaient le « rêve américain » (moteur Ford V6 et V8 qui propulsait les Matford d’avant guerre) à portée des classes aisées...
    après la crise de suez (1956, déjà...), simca a adapté un moteur plus économique d’Aronde (« un appétit d’oiseau ») à la belle carrosserie américanisée : beaucoup d’Ariane circulaient encore dans les seventies (plus de 150 000km au compteur) - les taxis G7 d’André Rousselet étaient des Ariane...
    ses grandes soeurs qui avaient nom Versailles, Chambord, Beaulieu, etc incarnaient cet élan des trente glorieuses qui allait expirer avec la prise de conscience d’une certaine déstabilisation des structures énergétiques de notre société industrielle...
    depuis le secteur auto bat de l’aile - pas l’aile d’une aronde qui apportait le printemps venu d’Amérique...



  • lephénix lephénix 16 août 2013 21:06

    les besoins vitaux de l’humain ne devraient pas être abandonnés à un « marché » faussé comme vous savez (cf les livres de Bernard Devert ancien promoteur immobilier, fondateur d’Habitat & Humanisme) puisqu’à l’automne 2008 il allait justement « corriger » et se purger de ses excès - et c’est alors que « ’la main invisible » qui nous fait les poches a voté le « dispositif » que vous savez laquelle a regonglé à l’helium pour un bail la bulle qui allait crever...
    arrivée en fin de bail depuis, la bulle s’essouffle à nouveau...
    c’est le seul désaccord avec l’article effectivement : cette « tendance haussière » se heurte au réel...



  • lephénix lephénix 16 août 2013 20:23

    un grand merci pour ce sous-rire libérateur dispensé par un beau brin de plume - et la légereté qui sied quand « c’est du lourd » !
    le « marché de la pierre » n’est pas « un marché comme les autres », d’ailleurs n’est pas un marché du tout : nous avons laissé le logement se dévoyer en « actif immobilier » et en mirage de « produit défiscalisant » avec pour conséquence tragique (dont nous refusons de prendre toute la mesure) des milliers de vies jetées à la rue, brisées pour nourrir la voracité de quelques uns, enrichir les spécula-tueurs - immolées au Baal postmoderne...
    mais la pierre flambée ne s’envole pas jusqu’au ciel, elle s’essouffle même et entame un atterrissage sans douceur - comme « le marché » avait commencé à le faire à l’automne 2008, souvenez-vous....
    au plaisir de vous lire pour d’autres développements quand la loi ALUR aura produit ses premiers effets - et la nécessaire « correction » consécutive à l’inévitable hausse des taux di’ntérêt...
    au fond, qu’est-ce qui nous empêche d’habiter notre demeure terrestre de façon humaine intense et poétique ?



  • lephénix lephénix 13 novembre 2011 20:25

    merci pour cet article et votre livre dont je pensais qu’il était l’oeuvre d’un journaliste hors sérail... ou d’un communicant sachant boucler une boucle sur un bras du Mekong...
    merci de mettre à nu la grande machination qui fait de la planète un vivier d’insolvables acharnés à ignorer la violence qui leur est faite - et pour cette grâce d’écrire qui ne se laisse pas entamer...