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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Dylan vit de la solidarité nationale mais, dit-il, la France est un pays (...)

Dylan vit de la solidarité nationale mais, dit-il, la France est un pays injuste !

« Ras-le-bol de ce pays ! » s’exclame le jeune homme. Pour lui la France est un pays injuste...

Il faut dire qu’il a de quoi râler ce trentenaire : il n’a pas de travail ! Il n’a pas de formation professionnelle ! Il n’a pas d’argent ! Il n’a pas...

« Tout ça c’est de la faute à ce pourri de Sarko ! » lance-t-il. C’est bien connu dit-il « le président ne pense qu’à lui ! » la preuve ? « Il s’est augmenté de plus de 150 % tandis que nous on reste dans notre merde !  » Dylan est en colère. Et quand Dylan est en colère il veut changer de pays. « C’est sûr, c’est mieux ailleurs » assure-t-il.

C’est vrai que le jeune homme ne vit pas sur l’or. Il ne fait pas partie de ces privilégiés qui ont bénéficié du « paquet fiscal » et sont protégés par le bouclier lui aussi fiscal. Ah vraiment les riches exagèrent. « On leur donne tout », déclare notre homme... « Moi je suis allé à la mairie pour demander des bons alimentaires - il ne sollicite pas Dylan, il réclame, exige presque - et ces salopards me les ont refusés. » Pourquoi refuse-t-on l’aide alimentaire à celui qui en a besoin ? « Ben c’est simple ils ont répondu que Sarah touche trop. Pourtant elle ne déclare que 400 euros par mois !  » Dylan est sincère dans ses propos, il parle avec le cœur mais... Mais il oublie certains détails que tout le monde doit lui pardonner, bien sûr. Le brave garçon a oublié que depuis le début de l’année 2008 il a déjà réclamé et obtenu, à titre exceptionnel, trois fois des bons alimentaires de la mairie et de son service d’action sociale. « Crois-moi c’est pire depuis que l’on a une maire PS ! » sic. Pourtant Dylan ne jure que par la gauche et le PS en particulier... Nicolas Sarkozy lui donne des boutons et la droite ne s’inquiète pas de son cas à lui... Bref, qu’ils soient de droite ou de gauche, peu importe, les gens doivent lui en vouloir pour qu’il soit aussi malheureux.

Loin de nous l’idée de faire du cas présenté ici une généralité, mais il convient d’en parler pour que l’on arrête de se voiler la face, que l’on cesse de se dire que cela n’existe pas ou que c’est vraiment très rare.

Ici l’accent est mis sur le comportement de certaines personnes qui pensent que tout leur est dû, tout de suite et qu’il ne faut surtout pas leur demander des comptes car cela voudrait dire qu’on les soupçonne de ne pas être honnêtes. Non, cet article n’a pas pour effet de jeter le doute ou le discrédit sur toute une partie de la population, qui souffre réellement, mais uniquement de poser le problème de l’abus...

Retour sur la situation du jeune révolté :

Dylan s’est déclaré vivant seul chez sa mère, mais en réalité il vit en couple avec Sarah. D’une première union, il a deux enfants pour qui il refuse de verser le moindre centime au titre de la pension alimentaire : « même un euro elle ne l’aura pas », dit-il en parlant de son ex-compagne. Malgré ses condamnations, il n’a jamais vraiment été inquiété. Seule vraie peine appliquée : Dylan a été déchu de ses droits parentaux. Ce n’est pas grave, avoue-t-il car c’est justement ce qu’il voulait ; en somme, la justice lui a rendu un sacré service gratuit (pour lui).

Continuons encore. Sarah, d’une première union, a eu deux enfants ; ils sont préadolescents. Son ex-compagnon lui verse une pension alimentaire probablement très modeste (150 euros). Elle bénéficie et c’est un droit des allocations familiales pour deux enfants (188 euros), du RMI (670 euros environ) qui donne de fait droit à la Couverture mutuelle universelle (CMU), de l’Aide personnalisée au logement (APL) de sorte à ce que son loyer se trouve réduit à moins de 150 euros mensuels toutes charges comprises. Sarah ne touche plus l’Allocation parent isolée, mais en a indûment profité. Sarah et ses deux enfants n’ont donc environ que 873 euros pour vivre. La part de loyer restant à sa charge déduite, le reste à vivre est de 723 euros. Dylan lui ne touche que le RMI pour lui seul et ne paie pas de loyer. Ses revenus sont donc très modestes : 447,91 € par mois. Il bénéficie également de la CMU, ce qui est normal au nom de la solidarité. Son reste à vivre est de 447,91 € pour lui seul.

Revenons à la réalité des faits : Sarah et Dylan vivent ensemble avec deux enfants. Leur revenu mensuel et de 1 320,91 euros nets pour toute la famille.

En comparaison, les revenus d’un couple avec deux enfants, du même âge que ceux de notre couple témoin, et dont un seul parent travaille (payé au Smic comme trop de personnes) s’élèveraient à environ 1 100 euros nets de salaire et à 188 euros d’allocations familiales. Sauf erreur, leurs revenus sont donc de 1 288 euros, soit moins importants que ceux que touche notre couple sans travailler. Tandis que nos plaignants bénéficieront de différents avantages (pas de frais de santé, chèques vacances, tarifs préférentiels divers, cantine à moindre coût ou gratuite, aides financières ponctuelles, assistance juridique gratuite, pour eux car tout cela a un coût), la famille « classique » celle qui travaille et se serre la ceinture chaque mois n’aura pas les mêmes avantages, loin s’en faut. Alors les mots de Dylan raisonnent encore et encore « Ras-le-bol de ce pays ! ». Celui-ci se plaint encore : « On me menace même de me sucrer le RMI si je ne prouve pas que je cherche du travail ! C’est quoi ce pays !?  »

Cet article n’a évidemment pas la volonté de jeter l’opprobre sur les gens qui bénéficient de la solidarité nationale. Celle-ci est utile, indispensable, capitale même.

La majorité des bénéficiaires sont des gens honnêtes et intègres. Mais, hélas, le comportement des profiteurs du système risque de mettre à mal notre système avec la menace que les gens dans la vraie galère ne puissent plus en bénéficier faute de crédit...

Le président est-il responsable de la misère ? Doit-il accepter, par l’inaction, que le pays parte à la dérive ? La France souffre d’un déficit chronique qu’il faut maîtriser afin de préserver le principe de solidarité française, probablement unique en son genre, afin que chacun puisse être assuré de trouver, lorsque cela est nécessaire, toute l’aide à laquelle chacun doit pouvoir prétendre. Que le président soit de droite ou de gauche, qu’il soit populaire ou non n’a, en fait, que peu d’importance. Ce que l’histoire retient de ses présidents, c’est leur capacité à gérer les situations de crise. Nicolas Sarkozy commence son quinquennat avec un handicap lourd venant perturber de façon grave la politique de rénovation dont il a présenté les contours au long de sa campagne électorale : la France est dans une crise économique américano-européenne grave qu’il serait malhonnête d’attribuer au président de la République. En analysant la situation, on comprend que chacun à son niveau doit faire des efforts. Les années à venir seront certes difficiles, mais l’avenir de tous dépend des résolutions prises aujourd’hui...


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110 réactions à cet article    


  • jako jako 23 avril 2008 12:26

    "Nicolas Sarkozy commence son quinquennat " après combien de temps passé au pouvoir ? et l’a t’il vraiment commencé ?


    • foufouille foufouille 23 avril 2008 12:44

      le RMI est de 387 et non de 447. ca c’est pur les sdf. en plus c’est vraiment tres riche meme 447. si l’etat faisait un boulot correct, ca arriverait pas. l’etat a voulut des esclaves/mendiants sauf que tout le monde n’est pas un mouton......


      • Djanel 24 avril 2008 09:24

        Vous avez réussi à lire. Vous en avez de la chance, pas pu moi.


      • Fred 25 avril 2008 10:37

        le montant du RMI :

        http://vosdroits.service-public.fr/F1887.xhtml?&n=Emploi,%20travail&l=N5&n=Revenu%20minimum%20d’insertion%20(RMI)&l=N478&n=Allocation%20de%20revenu%20minimum%20d’insertion%20(RMI)&l=N11902


      • el bourrico 23 avril 2008 12:49

        Des comme ça y en a pas mal oui, j’en ai moi même quelques uns dans ma famille.

        J’ai vécu dans une endroit ou il n’y a pas d’assurance chômage, pas de RMI, pas de CMU, rien de tout ça, quand t’as plus rien, ben t’as plus rien. Je note toutefois que les gens faisaient preuve d’une entraide que je n’ai jamais vu en France. Mais c’est aussi la bas que j’ai entendu une phrase d’une mère qui disait en gros "c’est à l’Etat de nous prendre en charge et de subvenir à nos besoins", phrase qui illustre bien le fait que toutes ces aides "exceptionnelles" sont considérées comme des dûs.

        Bref, à mon retour en Gaule, j’ai été surpris de tout ce à quoi j’avais droit, et un peu interloqué qu’on me dise : "si t’en profite pas, c’est un autre qui le fera à ta place".. il y avait un coté "les rats quittent le navire", ou bien "après moi le déluge"... Ca m’a fait tout drole... ces gens n’ont donc plus aucune fièrté ?

        Et pour ceux qui vivent encore dans l’antique clivage gauche/droite, je dirais simplement que c’est blanc bonnet et bonnet blanc. Le résultat final est quasi identique, seul la manière change. Je dis ça pour les discours puériles types "c’est la faute à la droite", "c’est la faute à la gauche"... tiens ça me rappelle un sketche de Coluche ça.


        • Fred 25 avril 2008 10:37

          Pareil pour moi. J’ai vécu aux US pendant 5 ans et j’étais surpris de voir la générosité des gens avec tous les clichés que l’on voit à la télé ici. En France, tout le monde s’en fout et la réponse est toujours c’est à l’état d’aider ce qui déresponsabilise complétement les gens.


        • tvargentine.com lerma 23 avril 2008 12:51

          Voila un bon exemple qui est réaliste

          Le RSA apporte un outil pour permettre de remettre dans l’économie ces populations qui ont perdu l’habitude de travailler pour gagner de l’argent.

          Il ne s’agit pas de SUPPRIMER DES DROITS mais de DONNER le droit au travail à ces gens et si ils refusent de travailler ,de supprimer les aides et allocations car bien souvent ils existent un travail au noir non déclaré

          Encore bravo pour votre analyse qui sort un peu du débat primaire et tiens compte d’une véritable réalité

           


          • foufouille foufouille 23 avril 2008 13:05

            le RSA ne parle d’aucune creation d’emploi. mais uniquement d’augmenter les salaires des precaires et uniquement pour que l’esclave passe un peu au dessus du seuil de pauvrete


          • Fred 25 avril 2008 10:39

            foufouille,

            j’imagine que vous êtes chef d’entreprise et que vous payez vos employés largement au dessus du marché pour qu’ils ne soient pas des esclaves ?


          • foufouille foufouille 25 avril 2008 14:51

            le RSA est en dessous du SMIC

            hirsch voulait qu’il depasse le fameux seuil de pauvrete. ainsi cette pauvrete serait sorti des statistiques


          • French Observer 23 février 2016 19:24

            @lerma

            Merci de tout coeur.

          • sisyphe sisyphe 23 avril 2008 13:28

            Article, effectivement écrit par quelqu’un qui "vit à 300 à l’heure" et qui, de ce fait, ne prend guère le temps de réfléchir.

            Article, par ailleurs, totalement démagogue, qui prend un exemple, pour justifier la nécessité de "faire des efforts" ; alors que c’est la politique menée, qui conduit directement à cette situation catastrophique.

            Article, par ailleurs, rempli de contre-vérité, qu’il serait trop long de vouloir énumérer dans leur ensemble, mais :

            Dylan est sincère dans ses propos, il parle avec le cœur mais... Mais il oublie certains détails que tout le monde doit lui pardonner, bien sûr. Le brave garçon a oublié que depuis le début de l’année 2008 il a déjà réclamé et obtenu, à titre exceptionnel, trois fois des bons alimentaires de la mairie et de son service d’action sociale.

            Alors, effectivement, il a bien tort de se plaindre : en somme, c’est un sacré privilégié !

            Ici l’accent est mis sur le comportement de certaines personnes qui pensent que tout leur est dû, tout de suite et qu’il ne faut surtout pas leur demander des comptes car cela voudrait dire qu’on les soupçonne de ne pas être honnêtes. Non, cet article n’a pas pour effet de jeter le doute ou le discrédit sur toute une partie de la population, qui souffre réellement, mais uniquement de poser le problème de l’abus..

            Ben voyons : on "ne cherche pas à jeter le discrédit sur toute une partie de la population", ni de "génèraliser", mais, en passant, comme on ne parle que de ce cas pour "justifier le problème de l’abus" , on ne fait pas autre chose que ce que l’on prétend ne pas vouloir faire. On aurait pu parler, aussi, pour "poser le problème de l’abus", des 40 milliards de fraudes fiscales des entreprises, des golden hello, 

            Continuons encore. Sarah, d’une première union, a eu deux enfants ; ils sont préadolescents. Son ex-compagnon lui verse une pension alimentaire probablement très modeste (150 euros). Elle bénéficie et c’est un droit des allocations familiales pour deux enfants (188 euros), du R.M.I (670 euros environ) 

            C’est ça, continuons ; dans l’approximation et les contre-vérités : le RMI n’est pas de 670€, mais de 450€ : ce qui fait 220€ de moins, et réduit donc à néant l’argument qui dit que cette famille toucherait plus qu’une famille qui travaille

            Revenons à la réalité des faits : Sarah et Dylan vivent ensemble avec deux enfants. Leur revenu mensuel et de 1320,91 euros nets pour toute la famille.

            Donc, non : il est de 1.100€ environ par mois : avec 2 enfants, effectivement, de honteux privilégiés !!

             

            Enfin, la conclusion :

            Le Président est-il responsable de la misère ? Doit-il accepter, par l’inaction, que le pays parte à la dérive ? Que le président soit de droite ou de gauche, qu’il soit populaire ou non n’a, en fait, que peu d’importance. : la France est dans une crise économique américano-européenne grave qu’il serait malhonnête d’attribuer au Président de la République.

            Ben voyons !

            Et d’une : que le président soit de droite ou de gauche A une importance capitale. Un président de gauche n’aurait jamais, dans une situation décrite ici "de misère", grevé le budget de l’état de 15 milliards de paquet fiscal au profit des plus favorisés, pour, ensuite, essayer de rattraper l’argent manquant par toute une série de mesures anti-sociales, touchant les plus pauvres.

            Et de deux : un président de gauche pourrait s’attaquer à récupérer l’argent nécessaire au rétablissement de la situation du pays, là où il peut le prendre, sans fragiliser la situation de la grande majorité des français : les 40 milliards de fraudes fisacles des entreprises, les 65 milliards de subventions accordées aux entreprises sans contrôle d’usage, voire en taxant l’argent de la spéculation, etc....

            La "crise grave" évoquée est, elle, directement liée aux options politiques de ceux du camp du Président de la République actuel, qui pèse de tout son poids pour faire entrer à marche forcée la France dans le système, justement responsable de cette crise : l’ultralibéralisme sans frein, livré à la seule loi du marché, et sur lequel tous les économistes et analystes compétents (Joseph Stiglitz, Jean Ziegler, Viviane Forrester, et tant d’autres) tirent la sonnette d’alarme depuis déjà longtemps.

            Il en porte donc une part de responsabilité directe, dont rien, objectivement ne saurait le dédouaner.

            Cet article est donc dans le droit fil de la propagande entretenue par les cosmocrates (comme les appelle Jean Ziegler), les tenants purs et durs de l’ultralibéralisme, qui continuent à mener le monde vers la catastrophe économique, financière, humaine, sociale et sociétale : pointer le doigt sur des défavorisés décrits comme "profiteurs" , et essayer, donc de diviser les pauvres entre eux, pour dédouaner les vrais responsables du gâchis et de la crise.

            French observer n’est, ni plus ni moins, qu’un collaborateur des forces de la destruction, de la propagation de la misère, des inégalités, de l’écrasement de la très grande majorité par une poignée qui en profite : le Medef et les cosmocrates le remercient de cet article.


            • Zalka Zalka 23 avril 2008 14:47

              L’auteur prend un cas extrème, mais un cas réèl tout de même. Je me permettrai de donner deux autres exemples : dans un reportage sur le tunning et les "rallye" de nuit, une supportrice était interrogée : 34 ans, vivant chez ses parents, ne se levant jamais avant 11heures, n’ayant jamais rien fait pour trouver du travail et touchant le rmi. Second exemple : dans un journal télévisé : une famille très "aryenne" à qui on avait coupé l’electricité. Seul la mère touchait le rmi et elle disait ne pas en avoir assez "parce qu’il en avait que pour les immigrés. Elle s’inquiétait d’autant plus que sa fille de 18 ans allait bientôt accoucher. Et que faisait elle pour ramener un peu d’argent ? Rien. Cherchait elle du travail ? Non.

              Toute la difficulté avec les prestations sociales, c’est de trouver un juste milieu entre la solidarité et la prémunition contre les profiteurs. Hors, plus on plaint ces profiteurs, plus on fait le jeu de ceux qui voudraient supprimer toute forme d’aide.

              C’est à cause de personnes comme ce Dylan, que nombre de gens méritants de l’aide vont se retrouver sans aide.


            • xa 23 avril 2008 15:21

              @foufouille et sysyphe.

               

              Que vous ne soyez pas de l’avis de l’auteur, c’est votre droit. Mais lui renvoyer ses mauvais chiffres en vous servant de mauvais chiffre n’est pas une bonne manière de contester son article.

               

              Cf vosdroits.service-public.fr, le RMI pour une personne seule avec 2 enfants est à 806,24 EUR. Le RMI pour une personne seule sans enfant est à 447,91 EUR, depuis le 1 Janvier 2008.

               

              Voici le tableau actualisé au 1er janvier dernier :

              ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

              Montant maximum de l’allocation depuis le 1er janvier 2008 : 

               

              Nombre d’enfants 

              Personne seule 

              En couple 

              447,91 EUR  

              671,87 EUR  

              671,87 EUR  

              806,24 EUR  

              806,24 EUR  

              940,62 EUR  

              Par enfant supplémentaire 

              Plus 179,16 EUR  

              Plus 179,16 EUR  

               

              Donc si je reprends votre réponse, sysyphe, le couple ne travaillant ET TRICHANT SUR SA DECLARATION (puisqu’ils ne déclarent pas vivre en couple) dispose bien de plus de revenus nets que le couple témoin utilisé par l’auteur.

               


            • sisyphe sisyphe 23 avril 2008 16:17

              Sauf que, dans le calcul du RMI, les prestations familiales sont prises en compte et que, dans ce cas, l’intéressé touche la différence entre le montant du RMI et ses ressources mensuelles.

              Il ne semble donc pas possible de cumuler le RMI pour personne avec 2 enfants à charge, ET les allocations familiales.

              http://vosdroits.service-public.fr/F11904.xhtml?&n=Emploi,%20travail&l=N5&n=Revenu%20minimum%20d’insertion%20(RMI)&l=N478&n=Allocation%20de%20revenu%20minimum%20d’insertion%20(RMI)&l=N11902


            • sisyphe sisyphe 23 avril 2008 16:21

              Sauf que, dans les ressources prises en compte pour l’attribution du RMI, figurent les prestations familiales, et que, dans ce cas, l’intéressé touche la différence entre le montant du RMI et ses ressources mensuelles.

              Il ne semble donc pas possible de cumuler RMI avec 2 enfants et allocations familiales...

              [url=http://vosdroits.service-public.fr/F11904.xhtml?&n=Emploi,%20travail&l=N5&n=Revenu%20minimum%20d’insertion%20(RMI)&l=N478&n=Allocation%20de%20revenu%20minimum%20d’insertion%20(RMI)&l=N11902] ici [/url]


            • foufouille foufouille 23 avril 2008 16:40

              447€ c’est pour un SDF !!!

              tes chiffres sont le maxima


            • foufouille foufouille 23 avril 2008 16:42

              il y a 3a, j’etais au RMI. et je touchais 370€. ca a certainement pas augmenter de 77

              avec des momes on a plus mais c’est pas le probleme, meme un maximum RMI c’est pas riche.


            • French Observer 23 avril 2008 16:54

              Votre réaction est démesurée Sisyphe.

              Parce qu’on ose relater ce qui se passe - parfois - c’est être démagogue, collabo etc. ?
              Cet article a surtout la volonté de dire à Dylan que finalement ce pays, qu’il hait tant, est aussi celui qui lui permet de vivre sans avoir à suer.
              Il y a des profiteurs mais ce n’est pas la majorité des gens. Evitez donc de me prêter des attentions que je n’ai pas. Aidons celles et ceux qui en ont besoin, vraiment besoin...
              Les réactions sont parfois plus "parlantes" que les articles auxquels elles font référence.

            • foufouille foufouille 23 avril 2008 17:29

              il ne vit pas mais survit

              par contre gros riches qui delocalise, defiscalise ou touche le RMI, il aurait fallu en parler

              ce qui fait que l’article a l’air d’ex droite ou sarko


            • Emile Red Emile Red 23 avril 2008 17:55

              @ l’auteur

              "...est aussi celui qui lui permet de vivre sans avoir à suer. "
               

              Où a-t-on vu qu’il faut suer pour vivre ?

              Lagardère, Pinault, Bolloré et Co , croyez vous qu’ils suent beaucoup en dehors de leur salle de squach de leur tennis ou de leur pèche au gros ?

              Savez vous qu’il est de la responsabilité de l’état de maintenir la sécurité des citoyens, et quand on dit sécurité ce sont bien toutes les sécurités y compris sanitaire et alimentaire, alors qu’on ne voit plus que le paravent policier à l’abandon de ces responsabilités par les politiques trop contents de ne pas suer non plus à faire le boulot pour lequel on les paient grassement.

              C’est assez de taper perpétuellement sur le bas peuple quand l’aristocratie du CAC 40 festoie aux agapes du pouvoir politique. Les ors de la république ne sont pas un jeu de monopoly où les plus riches gagnent sans cesse et le peuple trime au bon vouloir des nantis.

              Il est triste de voir encore des gens duppés par la canaillerie oligarchique ou défendre les avantages de cette mafia ploutocrate dont ils ne profiteront jamais.


            • sisyphe sisyphe 23 avril 2008 18:09

              par French Observer (IP:xxx.x2.14.97) le 23 avril 2008 à 16H54

               
              Votre réaction est démesurée Sisyphe.

              Parce qu’on ose relater ce qui se passe - parfois - c’est être démagogue, collabo etc. ?
              Cet article a surtout la volonté de dire à Dylan que finalement ce pays, qu’il hait tant, est aussi celui qui lui permet de vivre sans avoir à suer.
              Il y a des profiteurs mais ce n’est pas la majorité des gens. Evitez donc de me prêter des attentions que je n’ai pas. Aidons celles et ceux qui en ont besoin, vraiment besoin...
              Les réactions sont parfois plus "parlantes" que les articles auxquels elles font référence.

              @ French Observer

              Non, ma réaction n’est pas démesurée ; c’est votre article qui est partial.

              Si vous désiriez faire un article sur la notion "d’abus", la moindre des honnetetés eût été de mettre en perspective, le cas de Dylan,( avec ce qu’il peut coûter à la collectivité), avec d’autres abus qui, eux, sont infiniment plus nuisibles, tels (je l’ai dit), les 40 milliards de fraudes fiscales des entreprises, les 65 milliards d’aides aux entreprises sans contrôle, les golden hello, les golden parachutes, les stock options, les cumuls de salaires des membres d’une pléthore de conseils d’administration, etc....

              Vous ne l’avez pas fait, ne faisant que désigner, à partir d’un cas particulier, à la vindicte, les usagers abusifs des minimum sociaux sur lesquels, je l’ai dit, vous énoncez des contre-vérités (pour être poli), puisque vous cumulez, dans votre calcul des revenus, des choses qui ne sont pas cumulables (2 RMI, le RMI avec enfants et les allocations familiales, etc...) . Quand on se targue de vouloir, comme vous le faites, chiffrer, on se renseigne un minimum, avant d’énoncer des chiffres qui ne correspondent pas à la réalité.

              Enfin, comme je le dis, vous faites, que vous le vouliez ou non, dans votre article, le jeu de ceux qui, gavés aux as, organisent (pour mieux règner) la division des pauvres entre eux : privés contre fonctionnaires, travailleurs modestes contre rmistes, etc.... bref, une bonne incitation de ceux qui se partagent les miettes à se les disputer entre eux, pendant que ceux qui, eux, disposant du gateau, assistent, amusés, à la foire d’empoigne.

              Alors, oui, aidons ceux qui en ont vraiment besoin, et, surtout, dénonçons ceux à qui l’organisation de la précarité, de la misère, du besoin d’assistance, profite !


            • Emile Red Emile Red 23 avril 2008 18:19

              Encore un article de propagande.

              Il suffit de répéter ad libitum que les pauvres sont profiteurs pour asséner quelques nouvelles lois restrictives, on croit entendre Morano, Boutin, Bachelot , toutes à la fois les harpies du social sarkozisme.


            • Castor 24 avril 2008 09:10

              Bravo l’auteur !!!

              Red, sisyphe et les autres râleurs,

              Vos vues sont étriquées, partiales et démagogues.

              De plus vos contre-exemples sont totalement idiots puisqu’ils renvoient à des situations diamétralement opposées. 

              A quoi cela sert-il de critiquer les golden boys quand il est question de ce qui est fait de l’aide sociale ? Critiquer ces golden boys est certainement nécessaire et salutaire mais en quoi cela sert-il le présent débat ?

              Et ne venez pas me sortir votre atout qui voudrait que "Dylan" vivrait mieux si on réduisait les abus des golden boys ou que l’aide sociale pourrait être quadruplée si on ponctionnait les revenus du capital (saleté de capital).

              Vous avez des discours des bien-pensants oublieux des réalités. Des gens "Dylan", j’en croise tous les jours, et je ne me voile pas la face.

              A l’inverse, je croise aussi tous les jours des gens qui triment dur pour s’en sortir et pour qui la fierté c’est de tout faire pour se sortir du marasme.

              Nier que ces deux situations existent c’est faire preuve d’un angélisme ridicule, voire criminel.


            • xa 24 avril 2008 09:59

              "C’est ça, continuons ; dans l’approximation et les contre-vérités : le RMI n’est pas de 670€, mais de 450€ : ce qui fait 220€ de moins, et réduit donc à néant l’argument qui dit que cette famille toucherait plus qu’une famille qui travaille"

              "Sauf que, dans les ressources prises en compte pour l’attribution du RMI, figurent les prestations familiales, et que, dans ce cas, l’intéressé touche la différence entre le montant du RMI et ses ressources mensuelles."

              En tenant compte des éléments fournis par l’auteur, Sarah qui a deux enfants et déclare habiter seule touche le RMI maximum, soit 806 euros moins les prestations familiales hors majoration pour age (120 euros). Elle n’a pas d’autres revenus "déductibles" de son RMI, ni "déduction" pour hébergement gratuit. Elle touche donc 686 euros, et non 450 comme vous l’estimez Sysyphe. A cela s’ajoute, bien sur, les allocations familiales avec majoration pour age, et la prestation compensatoire, qui si le divorce est relativement récent, est destinée aux enfants et non considérable dans les revenus de la mère vu le montant.

              Son conjoint a droit à l’allocation de 447 euro -53 euro puisqu’il vit chez sa mère officiellement, et qu’il est donc hébergé à titre gratuit.

               

              L’auteur commet a priori une erreur d’une trentaine d’euros, certes, mais où sont les 220 euros de moins, Sysyphe ?

              Le cas de ce couple est-il une généralité ? Non.

              Ce cas existe-t-il ? Oui.

              Est-ce que Dylan, la personne de cet exemple précis, a le droit de raler parce qu’on voudrait lui demander, en échange de son RMI, de prouver qu’il cherche à retrouver un travail ? Pour ce cas précis, si Dylan estime que cette contrepartie est totalement injuste, je l’invite à tester des cieux plus cléments. Après tout, en Suède, au Danemark, il sera obligé de chercher un emploi depuis une structure particulière, et pas depuis chez lui, pour être sûr qu’il cherche un travail. Mais les Suedois sont connus pour etre peu sociaux, c’est vrai.

               


            • Zawgyi 24 avril 2008 10:45

              Je souhaite à mon tour réagir à votre réaction.  J’ai moi-même été dans une situation qui me permets de parler des abus que favorise le système. Encore une fois, mon cas est particulier, mais montre malgré tout les dérives que l’on peut observer dans les mentalités aujourd’hui du fait d’un système manquant de fluidité et de flexibilité.

              Je suis revenu en France après 5 ans passés à l’étranger. Au passage, je tiens à dire qu’il m’est arrivé de connaître des moments difficiles là-bas, travaillant 7j/7 pour 450 USD par mois. Mais un système plus flexible a fait qu’il m’a été plus facile de rebondir et de retrouver un travail dessent qu’en France. De retour en France, il m’a fallu presque 8 mois pour retrouver un emploi, malgré mes 10 ans d’expérience (dont 5 à l’international), mon Bac+5 et mes connaissances linguistiques.

              N’ayant pas le droit aux Assedic (ce qui est normal) j’ai eu accès au RMI et à la CMU. La première chose qui m’a frappé fut le discours de l’assistante sociale : "ne vous en faites pas, prenez autant de temps qu’il vous faudra pour retrouver un travail, nous ferons en sorte que vous conserviez vos droits, quoiqu’il arrive". N’est-ce pas une manière un peu curieuse de motiver un chômeur en recherche d’emploi ? Sans parler de l’icompétence de l’APEC et de l’ANPE, se contentant de remplir (avec des erreurs) votre CV sur leurs ordinateurs.

              On a beau dire ce que l’on veut sur le système anglais : vous recevez un appel personnalisé à chaque fois qu’une offre pourrait correspondre à votre profil. Cette même personne vous appelle pour vérifier où vous en êtes dans votre recherche d’emploi et pour être sûre que vous n’êtes pas en train de remplir votre feuille de présence en ligne depuis la plage. Et enfin, vous recevez un coup de fil pour vous féliciter et vous encourager quand vous trouvez un job. D’un autre côté, vos droit sont progressivement supprimés à chaque fois que vous refusez un job correspondant à votre profil... Qui a-t-il de plus normal que cela ?

              La recherche d’un travail en France a été longue du fait d’un système qui ne favorise pas la flexibilité : les travailleurs veulent tous un CDI pour rester 20 ans dans la même boite (et après on s’étonne d’avoir des difficultés pour reconvertir ces employés lors d’une fermeture ou d’une délocalisation), les entreprises ont tellement de difficultés à embaucher qu’elles ne le font pas. Dans le cas où elles le font, elles posent alors des questions du type :"où vous voyez-vous dans 10 ans ?". Parce-qu’embaucher un employé pour moins longtemps que cela représente un coût trop important pour une petite structure. Ce qui est ridicule au vu de l’évolution des modes de vies.

              Arrêtons les discours "tous des voleurs" sur les patrons et souvenons-nous que la grande majorité des entreprises en France sont des PME assommées par les impôts et à qui ont ne laisse pas la possibilité de se développer, d’innover et de devenir compétitives. La politique actuelle avec toujours plus d’impôt favorise la concentration de l’économie dans les mains des grands groupes. Savez-vous à quel point créer une entreprise est un parcours du combattant ? Même pour créer une entreprise unipersonnelle en ligne, sans avoir besoin de capital ni de locaux, nécessite d’avoir des garanties financières, allant jusqu’à 150 000 € dans le cas de professions réglementées comme l’organisation de voyages ? Comment voulez-vous avoir le soutien d’une banque pour de tels montants quant vous êtes au chômage et que vous voulez créer votre boite ? Savez-vous qu’une personne créant sa petite structure de design de sites Internet sera imposée comme une profession libérale, au même titre qu’un avocat ou qu’un médecin, pour un travail rémunéré au smic ?

              Finalement, la situation était devenue ridicule. Impossible de trouver un job d’un côté, alors que j’étais prêt à travailler pour n’importe quel salaire. Travailler n’importe où en France, c’est tout ce que je voulais. D’un autre côté, les représentants de l’Etat qui me disaient : surtout prenez votre temps, nous sommes là pour vous donner de l’argent aussi longtemps que vous le voudrez. Et tout était fait pour m’empêcher de créer mon entreprise. Alors que faciliter la création de TPE permettrait de réduire le nombre de chômeurs et de multiplier le nombre d’actifs payant des taxes et impôts, qui alimentent notre système de solidarité.

              J’ai eu l’occasion de cotoyer des nombreuses personnes dans le même cas que moi. Certains postulant même à des emplois de nuit pour pouvoir commencer à travailler en attendant de trouver autrechose. Parce que, comme moi, on leur avait toujours appris dans leur famille qu’il n’y a pas de sot métier et que l’important est de travailler peu importe comment. Mais comme moi, ils ne trouvaient rien, du fait d’un système déréglé.

              La solidarité est une bonne idée et il est vrai que beaucoup de personnes en ont besoin. D’un autre côté, à toujours imposer les actifs et les entreprises, en ne poussant pas les inactifs à travailler, en mettant des obstacles à la création de petits entreprises, on favorise l’émergence des personnes dans le besoin, on encourage l’inactivité, on limite le nombre de personnes payant des taxes et on en arrive à une situation où le pouvoir économique est détenu par une petite poignée de grosses boites, avec des employés mis sous pression car ne voulant pas perdre leurs jobs.

              On en arrive aussi à créer des pluriactifs, obligés d’avoir deux jobs parce que les salaires sont bas. Les salaires sont bas parce que les patrons des petites boites ne peuvent pas se permettre de payer plus ou parce que les patrons des grosses boites savent qu’ils peuvent faire pression sur leurs employés du fait de la peur du chômage.

              On pense souvent que la flexibilité donnerait plus de pouvoir aux entreprises, ce qui est faux. Un employé qui est certain de retrouver facilement du travail ou de pouvoir créer sa boite, peut plus facilement négocier d’égal à égal avec son patron. La flexibilité encourage la libre concurrence, donc l’innovation et l alibre concurrence. Comment expliquer sinon que la plupart des PME française qui souhaitent se développer ou innover à partir d’un concept nouveau, s’installent souvent à l’étranger ?

              De plus, plus de flexibilité permettrait de faire le tri entre ceux qui sont réellement dans le besoin et ceux qui profitent du système. Finalement, n’ont-ils pas raison de le faire aujourd’hui puisque tout est fait pour dévaloriser le travail ? Les 35 h, les heures sup’ non payées, les impôts sur les PME et sur les revenus (certaines taxes sont calculées sur le revenu avant impôt, donc sur de l’argent que vous n’avez pas perçu... génial, non ?), l’abandon du CPE/CNE (franchement, une période d’essai de 2 ans est plus que raisonnable pour une première expérience : en dix ans d’expérience j’ai travaillé pour 6 entreprises différentes, faites le calcul), le gouvernement pliant devant chaque petite revendication des favorisés du secteur public qui refusent les réformes (EDF, SNCF, etc.)... Tout est fait pour dévaloriser le travail et pour favoriser l’émergence de trois classes : les riches rentiers, les employés à vie du service public ou les pauvres assistés.

              Pour conclure, je dirais qu’il faut que les Français arrêtent d’avoir peur du futur et du changement. Le changement est de toute manière inévitable, le tout est de l’orienter pour qu’il soit le plus bénéfique possible. Le changement est bon même : qui voudrait encore vivre comme il y a 50 ans ? Changer de job, de ville, de pays, bouger, voyager, tout cela est enrichissant et de toute manière de plus en plus inévitable. Ce sont ceux qui refusent cela qui se placent dans une situation de précarité. La force de l’humain c’est sa capacité d’adaptation. C’est ce qui fait que nous sommes encore là quand d’autres espèces ont disparu. Les temps ont changés, il faut s’adapter. Les 30 glorieuses sont finies, il faut se faire une raison : la vie coûtera plus cher, il faudra travailler plus sans vivre mieux, tout en pensant à économiser pour sa retraite.

              Mais, la société française continue à fonctionner selon une culture hédoniste et égoïste datant de mai ’68, une culture qui a finalement amené une génération qui n’a jamais connu ni la guerre, ni le chômage, ni le phénomène de rareté, à vouloir profiter de tout tout de suite sans jamais rendre de comptes. Cette époque est révolue. J’irais même plus loin : elle est responsable de tous les maux que nous connaissons aujourd’hui = la pollution, le changement climatique, la disparition du tissu social et de certaines valeurs... Si bien que l’on assiste à un phénomène de nostalgie de réaction, un repli sur soi et sur le passé, au lieu d’avoir une population qui se tourne avec entrain vers l’avenir. Au lieu de parler d’une Europe moderne, d’une société libérée de ses carcans, d’une population innovante, on observe un retour à la religion, à la xénophobie, au nombrilisme (quelle a été la place de l’Europe et de la politique étrangère pendant la campagne présidentielle ? Nous en sommes restés à ce bon vieux clivage ridicule gauche/droite, qui n’a plus aucun sens...), à de vieilles valeurs. La société française est devenue une vieille fille qui radote, et il ne faut pas s’étonner que notre culture ait perdu de son sex appeal à l’étranger. En contrepartie, il ne faut pas non plus s’étonner de voir tous les jeunes actifs partir s’expatrier, dans des pays que l’on fustige pourtant pour leurs systèmes favorisant la précarité, l’insécurité, la pauvreté, etc.

               

               


            • Emile Red Emile Red 25 avril 2008 09:00

              Merci Monsieur (ou Madame ?) Sarkozy, qui voulez-vous convaincre ?

              Il est toujours plus facile de taper sur les chomeurs que sur les raisons du chomage avec en prime un coup de pied dans les genoux à ces p. de faignasses de fonctionnaires...

              Votre diatribe d’une page on la lit tous les jours, vos permanents UMP doivent avoir beaucoup de temps, et quand cherchent-ils du travail ? Ont-ils des passe-droit quand ils sont las de cirer vos godasses ou de vous lècher les bottines, ou alors les jetez vous kleenex assimilables ?

              Comment se fait il que vous maniez systématiquement la carotte avec le patronat et le bâton avec les miséreux, auriez vous des intêrets cachés à défendre ? 


            • dalat-1945 26 avril 2008 08:04

              @ Sisyphe,

              Je viens de vomir de culpabilité à vous entendre


            • dalat-1945 26 avril 2008 08:20

              @ Zawgyi,

              Excellent article. Merci


            • str13 9 mai 2008 12:02

              tout à fait d’accord avec vous


            • French Observer 23 février 2016 19:34

              @sisyphe

              Merci de votre avis Sisiphe.

              Vous avez votre président de gauche depuis 2012. En toute sincérité, maintenez vous vos propos sur ce qu’aurait fait un président de gauche ?

            • French Observer 23 février 2016 20:12

              @Castor

              Merci Castor. Je partage votre point de vue. Je ne comprends pas pourquoi il y a eu tant de critiques... Les gens veulent que tout aille mieux mais refusent les débats et partages d’idées, c’est navrant. Merci pour votre objectivité.

              Cordialement.

            • Le vénérable du sommet Le vénérable du sommet 23 avril 2008 14:29

              @ Sisyphe

              Je sens dans votre réaction, une colère que je comprend.

              Ce texte se base effectivement sur un cas bien trop précis pour être objectif. De plus, il ne pose pas de questions et n’ammène pas réellement au débat.

              Qu’est ce que l’auteur a voulu faire passer comme message ??

              Qu’il esiste des salauds de pauvres comme il existe des salauds de riches ?? bof bof rien de nouveau en fait.


              • Emile Red Emile Red 23 avril 2008 18:02

                Sauf que les pauvres s’ils étaient si salauds ne seraient plus pauvres, les riches au contraire ont les moyens de payer l’entretien...

                Et dans les proportions on voit toujours plus de pauvres aider les pauvres que de riches même aider les riches quand ils le sont un peu moins.

                Ches le pauvre parfois être salaud c’est vital, chez le riche c’est génétique.


              • Breton8329 rol8329 23 avril 2008 21:06

                Non, ce que veut l’auteur qui n’est manifestement pas plus agent hospitalier que je suis plombier c’est évidemment planter la petite graine haineuse qui se dévelopera au moment venu pour soutenir une décision difficile. C’est une stratégie à long terme qui se déploie sur tous les fronts et y compris sur internet : il s’agit de diviser les français pour éviter qu’ils se révoltent en masse contre les réformes. Ainsi, chaque catégorie va seule à l’abatoire. Jean Paul qui sait désormais que Dylan gagne 200 euros de plus que lui n’ira certainement pas le défendre. C’est pas très discret comme technique mais c’est efficace, surtout contre un peuple français correctement décérebré par TF1 et consor depuis quelques années.


              • Castor 24 avril 2008 10:14

                Marrant, ça...

                Je vous entends pas hurler à l’amalgame quand un article pointe les méfaits d’un "salaud de riche"...

                Je ne vous entends pas dire "attention, certes, il existe des patrons salauds mais tous les patrons ne sont pas salauds".

                Pourtant, là, alors que l’auteur prend soin plusieurs fois de DIRE CLAIREMENT que ces comportements ne sont pas généralisables, vous dites qu’ils le sont et vous vous en offusquez !!!

                Vous êtes gonflés tout de même...

                Alors finalement, quand on critique un riche, on est un Robin des bois, quand on critique un pauvre, on est un salaud... ce serait pas un peu juste et surtout démagogue comme raisonnement ?


              • French Observer 23 février 2016 19:46

                @rol8329
                Vous n’êtes pas plombier ? Je suis bien adjoint hospitalier. Cet article, comme précisé, ne met pas, loin s’en faut, toutes les personnes dans le même sac. Seulement, les gens qui ne veulent vivre que de la solidarité, la vôtre, la mienne, la nôtre, il en existe. Pourquoi aller travailler pour perdre ses « avantages », ce lever tôt alors que l’on est libre de son emploi du temps ? Que cela plaise ou non, ce genre de comportement existe. 8 ans après avoir écrit cet article sachez que Dylan et Sarah vivent toujours très bien (sans rouler sur l’or comme le smicard) de votre générosité et ils ne vous remercieront jamais...


              • French Observer 23 février 2016 20:14

                @Castor

                Merci Castor. Je partage votre point de vue. Je ne comprends pas pourquoi il y a eu tant de critiques... Les gens veulent que tout aille mieux mais refusent les débats et partages d’idées, c’est navrant. Merci pour votre objectivité.
                Cordialement.

              • delicemetis 23 avril 2008 15:02

                @Le vénérable du sommet

                @ Sisyphe

                Tout à fait d’accord avec vous il y a des profiteurs partout.

                C’est juste plus facile de montrer ceux qui sont en dessous que ceux qui sont au dessus.

                Cependant, une meilleure politique intérieure changerait vraiment tout ça.

                Mais là on a vraiment un trop lourd passé d’assistanat, à partir du moment où ceux même qui travaillent pour l’état sont fainéants (Il n’y a qu’un agent hospitalier qui peut avoir le temps de vivre à 300 à l’heure, perso en rentrant du boulot, je doit être à 50 pas plus...). Comment peut on forcer les gens à bosser ?


                • foufouille foufouille 23 avril 2008 16:22

                  Comment peut on forcer les gens à bosser ?

                  il suffit de leur donner un vrai boulot. pas un CES...............

                  l’auteur aurait mieux fait de prendre comme exemple mlle de pinneult-valenciennes qui a touche leRMI pendant 6a. alors qu’elle touchait 100 000€ de placements et qu’elle payait l’ISF....


                • xa 24 avril 2008 10:17

                  Vous devriez aussi rappeler que cette personne et son compagnon ont été condamné à rembourser, à 8 mois de prison avec sursis chacun et à 25000 euros d’amende chacun.

                  A priori le jugement est en appel.

                   


                • French Observer 23 février 2016 19:48

                  @delicemetis

                  Vous êtes tous gentils, mais l’agent hospitalier s’il vit à trois cent à l’heure c’est parce qu’il bosse vite et bien. C’est aussi parce qu’il se lève tôt et se couche tard ; il anime et gère ses associations et participe à la vie citoyenne...

                • French Observer 23 février 2016 19:51

                  @foufouille

                  Bonjour, je ne connais pas l’affaire que vous citez en référence mais je lirai volontiers les sources que vous m’enverrez. Merci.

                • Grosquick 23 avril 2008 15:48

                  Ce n’est pas parce que certains abusent du système que ce système est mauvais


                  • foufouille foufouille 23 avril 2008 16:45

                    ce systeme est mauvais car il pousse les gens a mendier l’aide de l’etat pour survivre. au bout de qques annees ces deviennent souvent des bons /moutons/esclaves consommateurs obeissant et egoistes par obligation


                  • gecko gecko 23 avril 2008 17:03

                    juste un article et des commentaires qui montrent bien que ce système est mal fait puisque personne n’est satisfait que ce soit ceux qui profitent dudit système ou ceux qui ont l’impression de bosser pour rien... la vraie question réside dans le pourquoi de cette « jalousie » exacerbée des gens alors qu on devrait plutôt avancer mains dans la main ? moi j’en ai raz la casquette des cons qui disent que les patrons c’est tous des pourris parce qu ils gagnent bien leur vie et ras la casquette des cons qui disent que les mecs qui touchent le chomage c’est tous des profiteurs. la vrai question c’est de savoir comment on en est arrivés là !!!!


                    • foufouille foufouille 23 avril 2008 17:27

                      effectivement.

                      et surtout ne pas melanger le petit patron et legros qui lui delocalise uniquement pour augmenter son salaire. tout vient du gouvernement qui reglent les problemes des pauvres au compte goutte et qui donnent des grosses subventions aux delocalisateurs


                    • Emile Red Emile Red 23 avril 2008 18:07

                      On en est arrivé là parceque ce sont les patrons (pas les petits commerçants ou les artisans) qui dirigent ce pays, qui dirigent les médias, qui font la pluie et le beau temps, main dans la main avec les politiques issus de leur famille.

                      Parceque le patronat est une caste qui se serre les coudes pendant que les ouvriers se serre la ceinture.


                    • Castor 24 avril 2008 10:19

                      Red,

                      c’est tellement "petits-bras", ce que tu dis là que j’ai même pas envie de te répondre.

                      Avec des raisonnements aussi courts et sans appel, c’est sûr, on avance.

                      Salauds de riches,

                      salauds de patrons,

                      salauds d’artisans,

                      salauds de politiciens.

                       


                    • Emile Red Emile Red 25 avril 2008 09:10

                      Les artisans ? Castor, d’une part vous lisez mal, d’autre part oui salauds de patronat, oui salauds de politiciens.

                      Quand à dire salauds de riches ce serait pléonasme, à moins que vous réussissiez à les différencier des précédents.

                      Le seul malheur de notre société reste que les salariés n’ont pas encore assimilé qu’ils peuvent vivre sans patron, le contraire étant purement impossible pour qui veut s’enrichir.


                    • absolutismeee 23 avril 2008 17:10

                      Il y a vraiment du n’importe quoi dans l’article....

                      Non seulement,les chiffres sont faux mais en plus,vous parlez d’un sujet que vous maitrisez pas.

                      Si le couple vit ensemble,il est impossible que chacun touche un RMI.

                      C’est seulement 1 RMI par foyer et donc 650€ par moi (avec la prime de naissance) pour un couple avec 1 enfant + APL (suivant le loyer).Si une personne travaille dans le couple,il y a abattement du RMI en fonction du revenu (c’est a dire que si Madame bosse et touche 500€,le couple ne percevra plus de RMI).

                      C’est totalement impossible qu’un couple au RMI avec deux enfants touche 1300€ mais vraiment impossible.

                      Faut quand même verifier ses sources et se renseigner sur les sites du gouvernements avant de reconter n’importe quoi car du coup votre article est totalement faussé.(On ne sait plus ce qui est vrai ou pas).


                      • Zalka Zalka 23 avril 2008 17:40

                        Apparament vous ne maîtrisez pas l’art de la lecture... Le couple est séparé. C’est dit dans l’article...


                      • Crikizou 23 avril 2008 17:59

                        VOUS dites n’importe quoi

                         

                        Couple avec 1 enfant OU personne seule + deux enfants : 806,24

                        Couple avec 2 enfants : 940,62

                         


                      • Alake Alake 23 avril 2008 18:06

                        J’ai plusieurs de mes voisines qui sont déclarées en tant que mères célibataires et qui vivent avec leur compagnon qui travaille. S’il y a un contrôle, elles devront rembourser les allocations familiales perçues en trop.

                        Mes parents ont eu une locataire qui ne "pouvait" plus payer le loyer parce que pour avoir plus de temps pour son diplôme elle avait du abandonner son emploi à mi-temps. Sauf qu’elle vivait avec son compagnon qui lui touchait 15 000 fr par mois à l’époque. On a du la laisser partir avec seulement un mois de préavis car comme elle l’a dit si également "je couche avec qui je veux, ça n’a rien à voir avec le paiement du loyer"...

                        Nul n’est obligé de dire avec qui il vit et comme il n’y a pas de contrôle tout le monde peut en profiter.

                        C’est dommage que quelques profiteurs nuisent à l’image des personnes qui ont vraiment besoin de ces aides.


                      • Emile Red Emile Red 23 avril 2008 18:13

                        Il n’y a aucun contrôle ?

                        Vous rêvez, il y a bien plus de contrôle de la part de la CAF que de contrôles d’inspecteurs du travail et ne parlons pas des contrôles fiscaux....

                        Cherchez sur le net vous pourrez comparez le nombre d’inspecteur dans ces divers domaines, c’est édifiant.


                      • foufouille foufouille 23 avril 2008 18:25

                        c’est le maximum sauf pinault valenciennes

                        "Le montant mensuel maximum du RMI dépend du nombre d’enfants à charge (chiffres au 1er janvier 2008[5] — il s’agit de chiffres théoriques, qui sont en pratique presque toujours diminués de 54 à 133 euros, puisque l’allocataire touche également généralement une Aide au logement) :"


                      • foufouille foufouille 23 avril 2008 18:34

                        si une "bonne" tete et qu’on couine bien on peut tricher un certain temps. ca ne rend pas millionnaire.

                        les controles sont souvent pour les meme qui plaisent pas aux bureaucrates. moi j’en ait eut 2 en an par la meme personne. c’est sur j’ait pas la bonne tete. meme si j’ecris mal par contre j’ai aucun probleme a parler (au point de souler des TJ) et j’ose etre handi avant 60a.

                        alors il y a des fraudes mais elles represente bcp bcp moins que celles de la france d’enhaut.

                        et c’est de la faute du gvt qui refuse d’augmenter les bas salaires en fonction du taux reel de l’inflation.


                      • xa 24 avril 2008 10:25

                        @Alaxe

                        2 choses concernant la situation que vous décrivez.

                        1) s’il existe des éléments attestant de la vie commune (facture avec le nom du "non locataire" par exemple, témoignage des voisins attestant de la vie commune depuis assez longtemps), alors la jurisprudence considère qu’il y a vie commune et donc prise en charge commune des dépenses du quotidien. Ca permet 2 choses : primo de ne pas avoir une insolvabilité fabriquée d’un locataire (le cas que vous citez), deuzio en cas de problème grave du locataire réel et déclaré, par exemple en cas de décès, les personnes liées sont protégés en partie. En clair, le locataire déclaré décède, mais on ne peut pas foutre dehors son conjoint du jour au lendemain, les règles du bail continuent à s’appliquer.

                        Dans le cas que vous citez, cela aurait pu permettre, en cas de problème de paiements, de se retourner quand même contre le couple. Et oui, l’Etat ne reconnait pas l’union libre, mais la justice oui.

                         

                        2) Si elle a quitté son emploi, elle ne bénéficie pas de la réduction de préavis. Cette réduction ne fonctionne qu’en cas de mutation, de perte d’emploi ou de démission pour suivi de conjoint. Mais peut être n’a-t-elle pas quitté son emploi mais effectivement perdu celui-ci (une démission déguisée en licenciement s’obtient avec un employeur compréhensif)


                      • French Observer 23 février 2016 19:57

                        @absolutismeee

                        Votre avis serait juste si, les personnages de mon article vivaient déclarés en couple et à la même adresse. Deux revenus de solidarité, c’est possible...

                      • masuyer masuyer 23 avril 2008 18:35

                        Bonjour Charles Villeneuve.

                        Enlève ton masque on t’a reconnu.


                        • Alberjack Alberjack 23 avril 2008 18:51

                          @ Mr l’auteur

                          vous avez fait un article assez mesuré je trouve.

                          Vous avez tout à fait raison de dire, je cite :

                          « La majorité des bénéficiaires sont des gens honnêtes et intègres. Mais, hélas, le comportement des profiteurs du système risque de mettre à mal notre système avec la menace que les gens dans la vraie galère ne puissent plus en bénéficier faute de crédit... »

                          Ce que vous ne semblez pas saisir semble t-il, c’est l’écart entre les promesses électorales du candidat et la réalité de la politique anti-sociale menée aujourd’hui.

                          Déclarer que « l’État est en faillite » ou que « les caisses sont vides » alors qu’il y a eu 15 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux plus aisés et que nos gouvernants vivent sur un grand pied à de quoi, vous l’avouerez, décevoir les classes les moins favorisées qui ont voté pour lui.

                           


                          • Fred 25 avril 2008 10:46

                            pourriez vous montrer que les 15 milliards sont pour les plus riches s’il vous plait ?


                          • Fred 25 avril 2008 10:49

                            De toutes les façons le français, riche ou pauvre, est un fraudeur. Il trouve normal de profiter du système.


                          • French Observer 23 février 2016 20:01

                            @Alberjack

                            Cher Monsieur,

                            Je respecte votre point de vue. 8 ans après, avec un Président de gauche, où en est le pays ? Est-ce que les personnes démunies et les entreprises vont mieux ? Non, hélas. Mille fois hélas.

                          • adeline 23 avril 2008 19:11

                            Svp arrétez de dégoiser sur des "gens" qui fraudulent à le auteur de quelques centaines de ros et n’oubliez pas ceux qui comme sauvagnac forgea et j’en passe engrangent des milliards frauduleusement sur votre dos.


                            • French Observer 23 février 2016 20:02

                              @adeline
                              Ce qui vaut dans un sens le vaut dans l’autre. Les fraudeurs de tous poils doivent être punis.


                            • adeline 23 avril 2008 19:55

                              Je reposte, arrétez de chipoter sur des centaines d’euros "fraudulés" par des gens qui veulent juste manger et parlez plutot des noel forgeat et gauthier sauvagnac qui (entre autre) jouent avec des milliards d’euros sur notre dos ( et je passe les desmaret comme vu sur l’article de Mr Riot de ce jour)


                              • Mr Mimose Mr Mimose 23 avril 2008 19:57

                                Bel article de merde !!!!!

                                C’est dégoutant de montrer du doigt les pauvres, de les stigmatiser, d’en faire une caricature.

                                Honte à l’auteur de ce texte.

                                Vous ne devez pas savoir ce que c’est que de crever de faim, d’avoir froid, d’etre sans toit.

                                Les profiteurs ce sont ceux qui s’engraissent en faisant travailler des enfants en inde ou au bengladesh. C’est les bénéfices record des entreprises pendant que les travailleurs n’arrivent pas à joindre les deux bouts.

                                C’est les stock-options, les parachutes dorés, la défiscalisation, la fuite des capitaux dans les paradis fiscaux, les marchés truqués, l’augmentation de salaire pharaonique de notre président, voila ce qu’on doit dénoncer !!!!!

                                J’ai honte pour vous, vous etes dégoutant.


                                • Mr Mimose Mr Mimose 23 avril 2008 20:01

                                  En plus c’est un fonctionnaire qui à écrit l’article !!!

                                  C’est l’hopital qui se fout de la charité !!!

                                  Abruti !!


                                • Mr Mimose Mr Mimose 23 avril 2008 20:06

                                  Les 200 plus riches du monde, possede autant que les 3 milliards des plus pauvres de la planète

                                  Je sais pas mais moi ça me met en colère.

                                  1 enfant meure de faim toute les 5 secondes dans le monde, salauds de pauvres !


                                • French Observer 23 février 2016 20:06

                                  @Mr Mimose
                                  En fait, c’est moi qui ai honte pour vous. Votre comportement agressif ne sert à rien. Quant à savoir si j’ai connu la faim, le froid le dénuement et le fait de vivre avec zéro centimes, oui j’ai connu ! 


                                • French Observer 23 février 2016 20:26

                                  @Mr Mimose
                                  L’abruti est toujours celui qui refuse le débat et insulte son interlocuteur.


                                • French Observer 23 février 2016 20:30

                                  @Mr Mimose
                                  L’abruti c’est celui qui refuse le débat et qui insulte son interlocuteur.


                                • adeline 23 avril 2008 19:59

                                  troisième essai, ne vous polarisez pas sur des gens qui "grignotent" des centaines de ros mais plutot pensez à ceux qui KROKENT des milliards de ros comme forgeat et desmarez et bouigh et bolloré etc


                                  • denis84 23 avril 2008 20:00

                                    Juste une question pour les mieux informés d’entre nous sur les chiffres en question :

                                    Si on divisait un des parachutes dorés d’un dirigeant d’entreprise (parfois publique ou semi-publique) récemment "débarqué" pour incompétence (ou pire) par le nombre d’allocataires du RMI ,ça ferait une "prime" de combien pour chacun de ces derniers ?

                                     

                                     


                                    • denis84 23 avril 2008 21:31

                                      Bon,comme aucun "sachant" ne répondait,j’ai surfé :

                                      Parachute Forgeard ,quittant EADS "en vrac" : 8,5 millions d’euros

                                      Nombre de rmistes d’alors:environ 1 million

                                      Donc,en versant à ces derniers une "prime" en partageant le parachute injustifié vu l’état de l’entreprise (selon les critères de base de l’économie libérale),ça nous fait 8,5 euros par rmiste (fraudeurs inclus)

                                      Ou,pour fixer les idées,une place de cinéma ou 2 biftecks pour chacun,ce qui pour eux n’est pas négligeable !!!!


                                    • gecko gecko 24 avril 2008 08:30

                                      pas le pactole espéré en effet...


                                    • adeline 23 avril 2008 20:05

                                      arrétez de parler des gens qui grapillent des centaines d’euros avec des moyens plus ou moins "licites" regardez plutot les gros qui s’en foutent plein les fouilles avec des moyens "mafieux"


                                      • Vincent 23 avril 2008 20:15

                                        Moi, je vois toute cette histoire dans l’autre sens. Je m’explique :

                                        L’auteur nous présente un couple de méchants profiteurs, qui gagne plus sans travailler qu’un même couple avec deux enfants qui travaille. Salauds de profiteurs ! ils travaillent pas et ils sont plus (+) riches ! On a l’impression que l’auteur (le gvt aussi, puisqu’il tient le même genre de discours) voudrait que le couple de RMIstes gagne moins que ce qu’il touche actuellement. Ha, c’est sûr que si il touchait moins, en comparaison le couple de travailleurs semblerait plus riche ! Mais la "bonne" façon de rendre le couple de travailleurs plus riche, c’est d’augmenter le SMIC, d’augmenter les revenus de ceux qui travaillent, pas de rendre plus pauvres ceux qui ne travaillent pas ! le scandale dans cette histoire, c’est pas que le couple de RMIstes soit aussi riche que celui de travailleurs, mais que les travaillerus sont aussi pauvres que les RMIstes !

                                         De plus en plus de secteurs d’activités sont entièrement automatiques, il n’y a plus de travail pour tout le monde, c’est normal que des gens n’aient pas de boulot. Quand tout sera automatique, l’humanité entière sera au chomage ? On crèvera tous de faim dans les rues car les machines voudront pas nous filer à bouffer ? A qui ils vendront toutes leurs m****s les patrons ? J’en ai rien à faire que des gens touchent le RMI sans chercher de travail. ça ne me dérange même pas qu’ils "truandent" un peu l’administration pour pouvoir bouffer. Ce que j’aimerais c’est avoir un vrai salaire, genre 3 ou 4 mille euros, vivre sereinement les fins de mois, mettre un peu d’argent de côté pour mes vieux jours...

                                        Bref, c’est le genre de raisonnement pour monter les pauvres les uns contre les autres, et les empêcher de devenir plus riches, les empêcher de réclamer ce à quoi ils ont légitimement droit.


                                        • Breton8329 rol8329 23 avril 2008 21:28

                                          Vous auriez parfaitement raison si les bénéfices étaient intégralement réinjectés dans l’économie. Helas, une bonne part s’évapore dans la finance et ses paradis pour milliardaires. Les chefs d’entreprises n’ont jamais payé leurs employés que sous la contrainte légale. Ceux qui en doute devraient relire "le peuple de l’abime" de Jack London, roman dans lequel l’auteur sonde l’inhumanité immanente à l’espèce humaine en position de dominer, ou regarder ce qui se passe en Afrique où des entrepreneurs réalisent de faramineux bénéfices sans se préocuper de la pauvreté. Normalement, l’état est là pour mettre de l’ordre dans tout cela. Le peuple de France elit des représentant qui font fonctionner la machine étatique pour défendre au mieux les intérêts de chacun. Le pb, c’est que les élus actuels ne défendent pas les intérêts du peuple de France.


                                        • French Observer 23 février 2016 20:40

                                          @Vincent

                                          Le revenu minimum ne permet pas de vivre. Mais à niveau de revenu égal, le travailleur n’a pas de traitement de « faveur » (le terme est inapproprié) des services de l’état. Je ne dis pas autre choses que vous : Les travailleurs doivent être mieux payés et les démunis mieux aidés. Dans mon article, je prends l’exemple d’un couple que je connais et qui délibérément fait le choix de profiter du système. En aucun cas je ne dis que tous les sans emploi sont des profiteurs. Certains même ignorent qu’ils ont des droits à aides. ces derniers sont dans la recherche et l’envie de travailler pour survivre. De l’autre côté il y à des pros de la fraude... 

                                        • adeline 23 avril 2008 20:16

                                          arrétez de parler des gens petits qui grignotent des "centaines de ros" et parlez plutot des gros qui bouffent des milliards de ros


                                          • Breton8329 rol8329 23 avril 2008 20:19

                                            Ce qui me fascine dans cet article n’est évidemment pas le cas de ce brave homme qui se démène comme un diable pour percevoir quelques subsides tout en maudissant le système qui lui fait l’obole. L’ingratitude n’est pas un phénomène nouveau et dans ce cas, elle est bien compréhensible, principalement parce que notre amis est bien incapable de prendre du recul. Difficile de prendre du recul quand on est harcelé de publicités qui vous poussent efficacement à convoiter toute sorte de produits sensés vous rendre plus heureux et que vous ne gagnez pas de quoi assouvir tous ces besoins. Non, ce n’est pas cela qui me fascine. C’est plutôt la précision des chiffres, la rigueur du style, le vocabulaire et les expressions employées qui signent, à l’évidence, l’origine sociale, politique et même la profession du rédacteur. Monsieur, vous pouvez enlever votre nez rouge ou votre blouse blanche, on vous a reconnu.


                                            • Breton8329 rol8329 23 avril 2008 20:58

                                              La manoeuvre est connue : diviser pour mieux regner. Taper sur l’épaule de Jean-Paul pour lui expliquer que ses impots servent à financer la fainéantise de Dylan son voisin gauche et veule. En plus, le profil de Dylan est suffisemment générique pour que chacun puisse reconnaitre un beau frère, un voisin, un ami. Et la petite graine, correctement entretenue, se transforme en haine. Ce con là gagne 200 euros de plus que moi ? On attaque le français dans ce qu’il a de plus précieux : son besoin de reconnaissance. Cette manoeuvre est d’autant plus insuportable qu’elle s’attaque aux plus faibles et le fait qu’ils soient parfois très con n’enlève rien à la solidarité que nous leur devons. Parce qu’un con qui n’a pas d’argent devient très vite un délinquant. Mais cela aussi fait partie de la stratégie qui se dessine : diviser pour mieux regner, faire peur pour durcir les lois, occuper l’espace pour détourner l’attention, démanteler la solidarité pour augmenter les bénéfices des amis. Mais je ne pense pas que les français seront longtemps dupes de vos manoeuvre. Et là...............


                                            • French Observer 23 février 2016 20:42

                                              @rol8329
                                              Zut...je suis reconnu ;)


                                            • Bernard Dugué Bernard Dugué 23 avril 2008 21:27

                                              Bonsoir,

                                              Cet article est bien ficelé mais il participe à cette tendance au bidonnage médiatique qui évoque parfois, invente d’autres fois, des cas spéciaux qui ont pour but d’influer l’opinion. Je trouve assez lâche de s’attaquer aux moins démunis et de leur retirer leur droit à pouvoir trouver une porte de sortie et de critiquer le système. C’est leur humanité que vous leur refusez. Mais pourquoi vous n’allez pas voir ceux qui pillent le système à coup de millions, de stock option, des joueurs du PSG qui demandent une augmentation pour rester en ligue 1, ces PDG qui coulent leur boîte et empochent les indemnités.


                                              • Castor 24 avril 2008 10:39

                                                Dugué,

                                                bien sûr que vous avez raison mais êtes vous bien sûr qu’il s’agisse du même problème ?

                                                Je commence à en avoir ras la casquette que quand on aborde le problème de la fraude à l’aide sociale on vienne dire "M’dame, les riches y z’ont piqué des sous aussi !".

                                                On dirait le CP !

                                                C’est pas parce que Charles a tapé Coralie que ça autorise Dylan à foutre une beigne à Justin.


                                              • French Observer 23 février 2016 20:44

                                                @Bernard Dugué
                                                « Cet article est bien ficelé mais il participe à cette tendance au bidonnage médiatique qui évoque parfois, invente d’autres fois, des cas spéciaux qui ont pour but d’influer l’opinion. Je trouve assez lâche de s’attaquer aux moins démuni » (lapsus ?)


                                              • madame_sans_gêne madame_sans_gêne 23 avril 2008 21:37

                                                J’avoue que l’article et les commentaires me laissent perplexe.

                                                Déjà, la bataille des chiffres au sujet du montant du RMI : pardon, mais cumul ou pas avec les allocs et la CMU, en couple ou pas, ça reste "pas assez pour vivre et trop pour crever".

                                                Et c’est là que ça me dérange parce que très franchement, parmi les gens qui ont un emploi , valorisant, stable pour les uns, stimulant pour les autres qui préfèrent relever des défis intellectuels ou matériels, qui voudrait échanger sa place avec Dylan ?

                                                Personne, bien sûr !

                                                Sérieusement, "camarade bourgeois"- c’est affectueux, je précise-, on râle un peu pour la forme, dans le genre "ça pourrait profiter à ceux qui sont VRAIMENT dans la mouise", mais on continue civiquement à payer nos impôts et ça s’arrête là.

                                                En revanche, le précaire exploité qui tire la langue et ravale des humiliations quotidiennes, lui, il lui vient des envies de meurtre quand il entend parler de Dylan. Et c’est là que ça me gêne : c’est très pervers cette façon de monter les "pauvres" contre les "pauvres" pour détourner leur attention des vrais profiteurs, et comme tous les jeux pervers, c’est dangereux.

                                                Personnellement, si on parle de profiteurs, je ne vois aucune différence entre le radin pathologique qui passe son temps à chercher des combines pour payer moins d’impôts, les entreprises qui se gavent d’aides publiques, et le Dylan qui essaye de cumuler un maximum d’aides sociales.

                                                Et je ne comprends pas que ce soit ce dernier qui énerve : il nous coûte pourtant infiniment moins cher que les fraudeurs fiscaux et les entreprises passées maîtres en profits privés et déficits publics. Or on loue l’ingéniosité des uns, la stratégie des autres, mais on est prêt à lyncher celui qui, tout seul, ne fait, en réalité, que s’inspirer du modèle venu d’en haut : chacun pour sa gueule et que les autres crèvent.

                                                Et qui croit ici, sincèrement, que le jour où on aura trouvé le moyen de démasquer tous les fraudeurs, on donnera plus aux "vrais nécessiteux" et on arrêtera de presser les "bons contribuables" comme des citrons ?

                                                Y en a-t’il ici qui y croient sincèrement ? Si oui, consultez rapidement.

                                                Quelle logique, quelle cohérence y a-t’il à encourager Monsieur Dupont à sauver ses 3 francs 6 sous- qui ne lui sont pas indispensables, puisqu’il les "place"- des griffes de l’abominable percepteur pour les jeter dans celles de spéculateurs qui le laisseront , un jour ou l’autre, gros jean comme devant- voir Eurotunnel et autres fonds de pension, révolte de "petits actionnaires"... les exemples sont légion- et continuer à autoriser des pubs qui vous font croire qu’en choisissant cette option, vous êtes un sacré malin... ?

                                                Quelle logique, quelle cohérence y a- t’il à glorifier les performances et la stratégie d’entreprises qui ne doivent leurs profits qu’à l’art de "baiser" les autres : états, employés, petits actionnaires-, en récompensant au passage leurs truands en chef en leur accordant des indemnités dont le montant ne signifie plus rien pour ceux qui choisissent leur pack de yaourts à 2 centimes d’euro près ?

                                                Pardon, mais Dylan a compris la leçon : il est dans la même logique, sauf que lui, tout le monde lui tombe sur le râble pour une ou deux centaines d’euros. Et qui, ici, irait s’humilier publiquement pour une ou deux centaines d’euros, des bons d’alimentation ?

                                                Petit joueur, le Dylan. Il foutrait des centaines ou des milliers de personnes dans la merde en fraudant ou en délocalisant, il aurait des admirateurs.

                                                Mais là, en grapillant par ci, par là, et pour sa pomme, une aumône que bien peu ici auraitent les couilles d’aller chercher, Dylan est villipendé.

                                                La honte n’est pas sur Dylan. 

                                                La honte est sur ceux qui permettent et acceptent qu’un mec de 25 ans, à l’évidence loin d’être con , qui fait preuve d’ un certain courage, d’ énergie et de rébellion, n’ait plus d’autre combat à mener que celui de gratter quelques euros à droite ou à gauche.

                                                En conclusion : quel gâchi !

                                                 


                                                • madame_sans_gêne madame_sans_gêne 23 avril 2008 22:39

                                                  Et j’ai oublié une chose importante qui me tient très à coeur : on le voudrait comment, le Dylan ?

                                                  Humble et reconnaissant de l’aumône qui lui est faite ?

                                                  Dans ce cas, bien sûr, favorisons la charité paternaliste à l’anglo-saxonne qui accorde ses bienfaits aux méritants bien pensants et fait la leçon aux autres en les laissant crever la gueule ouverte,histoire de les "éduquer".

                                                  Pour ma part, je suis très fière d’appartenir à une nation qui, -mais pour combien de temps encore ?- laisse nos "assistés" libres de nous cracher à la gueule pour nous rappeler que s’ils sont assistés, c’est parce qu’on ne leur a pas laissé de place.

                                                  Je trouve ces réactions saines, salutaires, et génératrices de progrès pour qui sait se remettre en question, quelle que soit sa situation présente.

                                                  On oublie trop souvent que les situations évoluent : jeune diplômé aux dents longues qui pète le feu aujourd’hui, vieux cadre fatigué qui coûte trop cher demain, c’est le même.

                                                  Et il vaut mieux avoir expérimenté le ravalement de la honte qu’on inflige à 20 ans qu’à 50. Comment tu fais pour l’ouvrir à 50, avec tes crédits sur le dos, tes gosses à soutenir, tes vieux à assumer ?

                                                  Allez- y les jeunes, mettez nous des coups de pieds au cul, c’est votre rôle . Le mien c’est de bosser 60 heures /semaine et de raquer puisque j’ai la chance de pouvoir le faire, et c’est une vraie chance, que je revendique : je suis sincèrement très fière d’être en capacité de contribuer à la survie de nos jeunes e de nos aînés, les miens et ceux des autres.

                                                  Je suis fière de pouvoir , modestement, contribuer à entretenir des Dylan qui n’ont pas à me plaire pour que je les soutienne solidairement.

                                                  Bisous à Dylan et à sa copine.

                                                  Et bonne nuit à tous, mais je me lève tôt demain, pour financer tout ça, mais avec un plaisir ! Quel plaisir de ne pas dormir assez mais de se sentir utile.

                                                  Dylan, si tu nous lis : tu es utile.

                                                  Bises à tous ceux qui se croient inutiles. Je vous aime.


                                                • Antoine Diederick 23 avril 2008 22:21

                                                  Cé simple, cruel et basique :"Ya pas de place pour les Dylan dans notre société !"

                                                   

                                                  J’ai pas tout lu mais je devine.....

                                                  A moins de recréer des structures socio-economiques pour les métiers de base ds l’industrie manufacturière par ex......

                                                  Ou encore ré-industrialiser l’Europe....

                                                  Du Nord il n’est pas loin d’aller en Flandres belges, ils n’ont plus assez de main d’oeuvre, ils engagent, encore faut-il .....se déplacer....


                                                  • FYI FYI 23 avril 2008 22:57

                                                    Tous ceux qui croivent que les bénéficiaires du RMI sont des profiteurs, voire des nantis, je n’ai qu’une chose à vous dire ===> fait comme eux ......... ensuite on en reparlera !


                                                    • OmegaDG OmegaDG 24 avril 2008 01:09

                                                      Encore un article pour dénigrer le pauvre et non la pauvreté. À force de mettre en scène quelques exceptions, celles-ci laissent un impression de dégoût envers les gens moins fortunés et cela fait sûrement l’affaire de la Droite en les absolvant du contrat social.

                                                      Ce n’est pas la misère qui cause la révolte, c’est la colère. (St-Just)

                                                      Ne poussez pas trop.


                                                      • Gazi BORAT 24 avril 2008 06:47

                                                        @ L’auteur

                                                        Encore le "blues" du travailleur social face à la réalité de la pauvreté et à son impuissance à la résoudre ?

                                                        Pourquoi une personne en situation de précarité sociale devrait-elle, en plus, être éduquée, avoir une réflexion sur son statut dans la société tout en étant, ce doit être le cas de ce Dylan, passé par une scolarité sûrement pas très brillante.. et ne pas disposer ainsi des outils intellectuels indispensables à une analyse de sa situation ?

                                                        Ce qui manque à votre "assisté", c’est une conscience de classe, c’est de s’investir dans la lutte politique pour un mouvement qui défende ses intérêts et non ceux des habitués du Fouquet’s..

                                                        L’ "assistanat" est une stratégie parfaitement organisée qui consiste à donner aux "pauvres" le minimum vital pour leur éviter de se révolter, voire de s’organiser... tout en leur renvoyant sans arrêt, par la voix du discours officiel, leur statut de "sous-hommes" incapables de se prendre en charge.

                                                        On rétorquera à ces Dylan qu’ils n’ont pas que des "droits" mais aussi des "devoirs" et qu’ils doivent être "acteurs" de leur "insertion" par des "étapes positives" qu’ils se doivent de mettre en place, etc..

                                                        Il existe ainsi depuis de nombreuses années, une "langue de bois" propre aux organismes vivant du "traitement social de la misère" et leurs bataillons de "référents professionnels", "référents sociaux ", "chargés d’accompagnement", "formateurs", etc... qui n’a pour but que de renvoyer aux "pauvres" la culpabilité de leur situation...

                                                        gAZi bORAt


                                                        • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 avril 2008 09:06

                                                          Finalement être pauvre c ’est pas une bonne idée ...


                                                          • Mjolnir Mjolnir 24 avril 2008 11:39

                                                            Combien de "Dylan" en France et combien de personnes qui touchent le RMI tout en cherchant du travail sans en trouver ?

                                                            Sans cette information, cet article n’a pas de sens.

                                                            On peut toujours trouver des abus des systèmes quels qu’ils soient. Se contenter de dire "je ne dis rien d’autre que ça existe" ne mène à rien.

                                                             

                                                            Soit les abus sont généralisés et on doit revoir le système, soit les abus sont négligeables par rapport aux avantages qu’apporte un système, auquel cas il faut les tolérer de même qu’on doit supporter les effets secondaires des médicaments qu’on doit prendre pour survivre.


                                                            • Castor 24 avril 2008 13:47

                                                              Mjolnir,

                                                              Je me souviens de la levée de boucliers quand il a été question de réaliser un audit sur ce problème...

                                                              Il était question, je crois, de trouver inadmissible que l’on puisse simplement sous-entendre qu’il existait une fraude...

                                                              S’agissant des allocations chômage, le problème est identique, chaque fois que l’on évoque une fraude on hurle à la mise au ban des chômeurs...

                                                              C’est facile, dans ces conditions, de marteler que le problème est marginal et que c’est un beau pays celui qui est généreux avec ses pauvres.

                                                              Bizarrement, ceux qui soutiennent ça sont les mêmes qui viennent gueuler que leur pouvoir d’achat est minable...

                                                              Sauf erreur de ma part, ce serait pas avec les impôts et prélèvements de toutes sortes que sont financées ces aides ?

                                                              Peut-on trouver anormal de mettre en place un minimum de contrôles pour observer la pertinence de leur distribution ?

                                                              Ou alors on est dans un pays pété de thunes qui sait plus quoi foutre de sa richesse, mais il ne me semble pas que ce soit le cas. Je me trompe ?

                                                              Je maintiens que c’est parfaitement juste d’avoir une solidarité sociale mais qu’à un moment, faut pas non plus jouer les abrutis.

                                                              Le chef de famille qui distribuerait plus que son salaire aux SDF de son quartier et ferait des crédits pour nourrir ses gosses serait foutu sous tutelle, lui.


                                                            • Emile Red Emile Red 25 avril 2008 09:24

                                                              Castor vous auriez surement raison si votre argumentation était complète et objective.

                                                              Seulement le problème est toujours le même, on veux réduire les fraudes auxquelles pourraient s’adonner les pauvres en argant de la dépense publique sans en décliner le montant, mais on laisse filer des milliards aux entreprises qui réclament le libéralisme et assoient en même temps leur richesse sur les deniers de l’état tout en n’honorant jamais les contrats octroyant ces fameuses aides.

                                                              Alors l’argent volé par les entreprises serait il moral et peu cher et celui grapillé frauduleusement par les pauvres honteux et couteux ? On attend encore les preuves de bonification de la société que les milliards dilapidés aux entreprises apportent, en revanche il est certain que grace aux magouilles on voit moins de cadavres dans les rues, l’hivers.


                                                            • Lapa Lapa 24 avril 2008 11:48

                                                              salauds de riches, salauds de pauvres !

                                                               

                                                              les commentaires de cet article bidon semblent voués à la haine idéologique d’autrui entre deux ou trois déclarations enflammées et limites masochistes pour conforter sa propre grandeur d’âme.

                                                               

                                                              son prochain dans tout ça ? un connard en puissance.

                                                               

                                                              un ramassi de mentalités de merde en quelque sorte, fuyons.


                                                              • Castor 24 avril 2008 13:50

                                                                Et d’être un gros benêt qui le clame haut et fort c’est pas trop handicapant ?

                                                                Vous êtes pitoyable.


                                                              • dalat-1945 26 avril 2008 09:37

                                                                @ Parkway,

                                                                J’admire la perspicacité de votre jugement. Vous voyez, en politique, il faut aussi savoir porter des lunettes pour voir juste, mais votre ophtalmo est mort récemment peut être et votre opticien a fait faillite.

                                                                Ne seriez-vous d’extrême gauche, par hasard, dites nous tout ! et quelle tendance : Besancenot, Buffet ou bien Castriste, Khmer Rouge, KIM JUNG IL, ? Dites nous tout !

                                                                Ou peut être aussi êtes vous Zimbabwéen , tendance MUGABE ?


                                                              • chmoll chmoll 24 avril 2008 12:13

                                                                on lui refuse tout à l’pauv dylan,d’ici qu’ils lui disent de chercher du boulot y a pas loin

                                                                 


                                                                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 avril 2008 13:26

                                                                  bonjour,

                                                                  rmiste a temps plein, j’ai eut le temps de bien lire votre vision parcellaire, culturellement amusante, comme si un français allais arréter de raler parce qu’il est au rmi, et somme une assez bonne démonstration que pour survivre en france, quantité de cellule familiare, recomposé ou non, doivent forcément contourner la loi en matière de déclaration.

                                                                  Car ce que vous démontrez surtout avec votre article, c’est que dylan et sarah surnagent déjà à coup d’aide alimentaire, alors qu’en serait ils s’ils se déclaraient ensemble ?

                                                                  Ensuite, le portrait de votre dylan, cet honteux fainéant gavé d’aide sociale qui en plus exige, comme un outrecuidant gamin attardé , ces droits,

                                                                  comme si il était responsable des lois qui ont été voté dans la société où il est né et qu’en plus on lui a appri a l’école qu’en tant que citoyen il était en droit de les faire valoirs, ses droits, et même de les défendre vis a vis des politiques.

                                                                  votre dylan ressemble a une quantité de personnes que je croise aisément dans mon entrée d’immeuble, dans un foyer social, dans la rue et tard le soir dans des bars.

                                                                  oui, un homme pauvre abandonne ses enfants et ne paye pas de pension alimentaire, et parce que l’amour paternel n’est pas solvable du point de vue des aides sociales, qu’il est plus rentable d’etre victime mère célibataire que couple avec enfant pendant les premières années des gosses, et l’homme à la colle qui rapporte un peu de thune lorsque les enfants d’un autre ont grandis avec une femme dépassée par leur "difficile adolescence". 

                                                                  et oui, c’est la loi de la survie, autant affective que financière, rien d’autre que vous ne voyez pas dans votre article.

                                                                  Il n’y aucune aide pour père pauvre, même aimant, sobre, honnète, et volontaire pour travailler, paternité plus précarité est un cocktail où l’on se retrouve devant le choix assez simple que si on veut que sa femme puisse acheter du lait en poudre, on doit partir.

                                                                  Si possible en laissant le plus de choses possible a son ex femme, si possible en ce faisant une raison bidon basé sur l’espoir que sans vous votre ou vos enfants vivront mieux, alors surtout ne pas se révolter pour autant et rester soumis au "systeme",

                                                                  au contraire il vaut mieux culpabilisé autant qu’on peut face à tout ceux qui vont juger du haut de leur valeur travail et de la moral de la "solidarité", oui oui la même qui vous à obliger de quitter vos gosses, salop de pauvre,

                                                                  en vous traitant , vous, le père indigne, forcément salop coupable devant la mère de votre gosse forcément mère courage.

                                                                  a tel point que même si aprés les 3 années d’aides au maximum, l’appart trouvé, meublé et installé, enfin partie vivre loin de ses propre parents, la "mère courage" en quête de liberté, décide de mettre le goss a la dass pour enfin "vivre", vous ne pouvez pas, pauvre père en situation précaire que vous êtes, recupèrer votre enfant. Et personne, ni association, ni aides, etc... ne vous y aidra.

                                                                  ALors autant qu’il reste son cul assis à sombrer dans la rancoeur et l’alcool sous fumigène, dylan, a beugler dans le vide son mal être, tant qu’au moins il vote "l’espoir à gauche" plutot que foutre en l’air des voitures...

                                                                  puisque à vous lire, il faut quand même une morale, alors il faut contester même son droit à raler, son droit a en avoir rien a foutre et de n’être ni responsable ni coupable que la famille déclarée sur un smic galère plus que lui financièrement, c’est vrai, c’est sa faute, a l’ingrat.

                                                                  Il faut contester son droit a en avoir marre qu’on utilise sa précarité, sa douleur, sa situation de faiblesse humaine, pour l’utiliser comme prétexte a tout, sauf a lui proposer une solution intelligente et efficace. Non il faut que la famille au smic se dise " c’est de la faute des profiteurs comme dylan si on galère, solidarité de merde, vive le paquet fiscal..."

                                                                  Est ce qu’il y est pour quelque chose dylan dans l’appauvrissement du pays comparé a ceux qui ont décider, dans leur entreprises comme dans les cercles politiques, de mauvaises stratégies pour la france ? Est ce qu’il y est pour quelque chose dylan si ce n’est d’être la face visible des échecs idéologiques, politiques, économiques, de décisions prisent par d’autres, parfois même avant sa naissance ?

                                                                  sa fait tellement d’années qu’on lui a appris que son seul espoir d’améliorer sa condition de vie c’est la gauche, alors qu’elle l’entube tout autant en faisant un vote captif de sa dépendance a l’"aide social, qu’on va lui reprocher de pas aimer sarko et de répéter vive le ps ?

                                                                  franchement, il voit pas que la france peut plus l’aider, qu’il y en a trop des dylans égoistes, s’est vrai, les 40 milliard d’évasion fiscal, c’est dylan, c’est de sa faute si les caisses sont vides, c’est évidents, c’est soi on s’en prend a lui, qui ne peut pas répondre médiatiquement, soit on s’en prend au fraudeurs, et là... merde,

                                                                  eux aussi veulent pas être solidaire de dylan, marre de payé pour des cons qui votent à gauche, et attention, si on leur met la pression, ils sont pas comme dylan, eux, ils peuvent mettre leur argent ailleurs, et couler encore un peu plus la france,

                                                                  alors faut pas les stigmatiser les riches, les décideurs, c’est pas bien, même s’ils fraudent, par contre dénoncer dylan et sa petite magouille de famille recomposé non déclarée, la, ça c’est moral. C’est lui le symbole de la france qui va mal, le coupable idéal.

                                                                  amicalement, barbouse, qui adore les gens qui dénoncent les pailles plutot que d’affronter la poutre.


                                                                  • Castor 24 avril 2008 13:57

                                                                    Barbouse,

                                                                    vous déconnez ou quoi ?

                                                                    Votre laius est tout à fait cohérent mais j’ai quand même l’impression, à la lecture de votre conclusion, que vous avez une poutre dans l’oeil droit et une paille dans le gauche...

                                                                    Il y a pléthore d’articles dénonçant ces salauds de riches, déclinés sur tous les tons (salauds de politiciens, de Président, de golden boy, de patron, de Notaire, d’avocat...) alors que personne n’ose se frotter à la vindicte populaire avec un trop politiquement incorrect  : peut-on contrôler l’utilisation de l’aide sociale ?

                                                                    Personnellement, dans la mesure où les aides sociales ne sont que la redistribution de mes impôts, TVA, prélèvements et cotisations, je ne trouve pas anormal d’aller jeter un petit coup d’oeil sur qui en bénéficie , pourquoi et comment.

                                                                    Maintenant, si le dire fait de moi un réac d’extrême droite sans coeur...j’assume.

                                                                     


                                                                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 24 avril 2008 22:27

                                                                    vous avez raison castor, merci de m’indiquer le dérapage,

                                                                    mais je trouve toujours dommageable qu’on braque le projecteur d’un article de cette manière, sur une "personne" symbole, forcément masculine quand il s’agit de "dénoncer", forcément féminine quand il s’agit de compatir, etc..

                                                                    le pire c’est que je ne doute pas de la sincérité de l’auteur, car des dylan on en rencontre et on peut même etre choquer par leur propos, mais c’est tiré une conclusion hative d’un instantanée subjectif, sortir sa règle a calcul et si dire, quand meme, ce con exagère alors qu’il est bourré d’aide aux as.

                                                                    la vérité c’est qu’on ne deviens pas un dylan du jour au lendemain, que le dylan réagis normalement vis à vis du conditionnement qu’induis la précarité sur un être humain dans la société française.

                                                                    Que vouloir une politique de résultat en matière social ne passe pas par blamé dylan de ce qu’il ne décide pas, en l’occurance le montant du smic des autres, mais bien l’inciter a prendre en compte tout ce qu’il peut décider pour lui même,

                                                                    quand a sa "fraude" il est bien possible que si dylan ne se déclare pas en couple avec sarah mais reste déclaré chez sa mère, c’est au cas ou sarah le vire et qu’il a pas envie de se retaper tout le circuit des papiers a remplir.

                                                                    dylan on lui fourgue un rmi pour qu’il ne vole pas, ne braque pas, n’agresse pas, une cmu pour qu’il ne contamine pas, et qu’au final dépendant du systeme, il ne cherche pas à le détruire par la violence d’un homme qui n’a plus rien a perdre,

                                                                    dylan il a pas de travail mais sa situation, sa personne et sa nationalité française permette de justifier tellement de salaires pour s’occuper des dylan qu’il est a lui seul un producteur de cohésion social et un agent de redistribution de richesses au sein de la société française.

                                                                    parce que le rmi de dylan, il repart directement via la tva, son loyer, son edf, son abonnement france telecom et ce qui lui reste en achat de pain, d’essence, et de produit de consommation courante, a travers lui c’est directement de l’argent réinjecté dans l’économie national, parce qu’il achète pas de produit a l’étranger dylan, il part pas en voyage, il commande pas sur internet, etc...

                                                                    aussi c’est autant d’éléments que je regrette de ne pas avoir lu dans cette article qui m’attristent plus que ne me choque, parce que faire des calculs sur des rmis et des aides, c’est bien beau, mais voir dans quel circuit économique ça découle et quelle masse financière est réinjecté en national au travers du circuit des aides, la par contre, c’est pas en braquant le projecteur sur dylan,

                                                                    amicalement barbouse.


                                                                  • Castor 25 avril 2008 09:01

                                                                    Le pire, c’est que nous sommes évidemment d’accord !

                                                                    Mais je reste sur cet éclairage de l’article qui met en exergue une situation fréquente et surtout compare deux situations, l’une d’un Dylan qui gueule, l’autre d’une famille qui trime.

                                                                    A mon humble avis, si la première situation est anormale (Dylan), la seconde l’est tout autant !

                                                                    Je crois que c’est ce point précis que l’auteur souhaitait mettre en avant, et je trouve ça tellement politiquement incorrect et rare que je me sens obligé de prendre son parti.

                                                                    Merci en tout cas de prendre le temps d’exposer aussi patiemment et complètement vos vues, sans m’insulter ou me moinsser.

                                                                    Ca aussi, c’est suffisamment rare pour être souligné !


                                                                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 25 avril 2008 10:07

                                                                    ce que je récuse c’est la comparaison, surtout quand ça tend a dénoncer l’un pour plaindre l’autre, et n’aide personne.

                                                                    surtout que l’article ne mentionne même pas les avantages éventuel du smicard, comité d’entreprise, possibilité d’emprunté, ticket resto, défraiement, avantage en nature, réduction sur des achats, etc...

                                                                    ++


                                                                  • Dolores 24 avril 2008 21:30

                                                                    @ l’auteur

                                                                     

                                                                    @ l’auteur

                                                                    Votre article est très orienté politiquement et socialement.

                                                                     1°) Vous plaignez ce "pauvre petit Nicolas" qui est quand même au pouvoir depuis 8 ans et qui maintenant serait dépassé par une situation qu’il était aux premières loges pour connaître.

                                                                    2°) vous criez "haro" sur ce petit con de pauvre qui n’accepte pas de l’être et qui l’exprime à sa façon.

                                                                    Si j’en crois votre article il convient de se lamenter sur un incapable de longue date et de laisser crever de faim le second.

                                                                    Selon vous ce Dylan n’est vraiment pas à plaindre : pensez donc, pas de travail et pas de formation ( ce ne serait pas lié par hasard ? ) et qui malgré tout nage dans l’oppulence grâce au RMI.

                                                                    Je vous conseille d’essayer de vivre avec 470€ par mois : ou pour manger vous "choisissez" de devenir SDF ou pour conserver un toit (et ce n’est pas gagné vu le prix des loyers) vous mourrez de faim. Vous êtes assuré de ne pouvoir avoir les 2 à la fois. C’est le seul choix des RMIstes s’ils ne bénéficient pas d’une autre aide.

                                                                    Avez- vous essayé de vivre "richement" dans ces conditions ? Faites donc une expérience : vivez à 4 personnes pendant un mois avec 1100€ ou même 1300€ (et sans un fifrelin de plus) sans tricher et revenez nous en parler.

                                                                    Arrêtez la propagande qui cherche à abandonner les plus malheureux à leur sort déjà peu enviable en leur attribuant à tous des abus bien moins nombreux que ceux que pratiquent allégrement et sans s’attirer vos foudres ou votre ironie un bon nombre de gens très bien pourvus.

                                                                     


                                                                    • French Observer 23 février 2016 21:10

                                                                      @Dolores
                                                                      Ô rassurez-vous, j’ai fait mieux, j’ai vécu 7 mois avec zéro euro...


                                                                    • str13 9 mai 2008 12:09

                                                                      Article démagogue en effet : prendre en exemple une personne qui fraude, c’est ce qui se fait le plus souvent, pour justifier la politique actuelle, c’est démagogue.

                                                                      Moi aussi, j’ai dans mon entourage une personne qui réussit à frauder, mais j’en ai dix qui galèrent honnêtement. Je pense tout comme Sisyphe que pour renflouer les caisses de l’état (au préalable vidées par l’autre au profit des ses copains) il suffit de prendre l’argent là où il est : toutes les subventions injustes octroyées à ceux qui n’en on pas vitalement besoin.

                                                                      Votre article ne fait qu’apporter de l’eau au moulin de ce gouvernement injuste.

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