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Accueil du site > Actualités > Economie > L’expérience grecque a un précédent (et pas des moindres)

L’expérience grecque a un précédent (et pas des moindres)

Les programmes économiques actuellement appliqués en Grèce sont parfois qualifiés "d'expérience" sur un pays "cobaye".

Il existe pourtant un autre cas tristement célèbre d'austérité intensive, auquel nos laborantins feraient bien de réfléchir deux minutes.

 

Cet article est le premier d'une série de trois, rédigés en conclusion du travail documentaire Chroniques d'un hiver européen portant sur le vécu quotidien des mesures d'austérité par la population grecque.

Adresse originale de d'article : http://hivereuropeen.wordpress.com/listen/episode-3-5-athenes-conclusions/similitudes/


Le documentaire est disponble gratuitement sur le site du projet  : http://hivereuropeen.wordpress.com/

La Grèce n’est pas seule…

Imaginons un pays.

Une crise financière sans précédent provenant de Wall Street va déstabiliser son économie. En moins d’un an, le pays plonge en récession et la baisse de la production combinée à l’augmentation du chômage de 9 à 14% de la population active vont gravement détériorer les finances de l’état. Ces finances étaient déjà fragiles à cause d’une dette importante contractée de manière plutôt contestable. Mais la nouvelle montée en flèche de l’endettement due à la crise économique inquiète les autorités qui procèdent à un changement de gouvernement et mettent au pouvoir un conservateur issu de la bourgeoisie, économiste formé à la London School of Economics.

Le gouvernement formé par ce dernier a alors un objectif prioritaire : faire baisser la dette du pays et relancer l’économie. La solution leur semble très simple : l’état va devoir économiser en coupant dans les dépenses et en augmentant les impôts. La souffrance engendrée sur les classes les plus pauvres est vue comme un mal nécessaire pour rétablir des finances « saines ».

Mais la situation politique est très instable, et passer de telles mesures au parlement n’est pas évident. C’est donc par une suite de décrets-loi exceptionnels que quatre plans d’austérité vont être successivement appliqués au pays au cours des deux années suivantes.

La liste des mesures prises est sans fin : baisse de 25% des salaires dans le secteur public, baisses à répétition de toutes les allocations sociales (chômage, famille, assurance maladie), augmentations à répétition de l’impôt sur le revenu, de la TVA, et des taxes sur des produits de consommation comme la cigarette et l’alcool.

Cette cure d’amaigrissement très violente du budget de l’état a des conséquences catastrophiques : l’économie s’écroule et le chômage explose de 14% à 22% en un an alors que la production économique (PIB) chute de 7,7%. La société est en état de choc et les orientations politiques se polarisent vers l’extrême gauche et le parti nazi, ce dernier connaissant subitement un succès fulgurant.

Malgré cette évolution, le gouvernement décide d’intensifier l’austérité, étant convaincu que son échec est dû à l’insuffisances des mesures prises. Un nouveau paquet d’austérité est adopté par décret alors que le chômage est à 22%. Dans une déclaration officielle, le gouvernement annonce « qu’il reste maintenant moins de 100 mètres jusqu’à la cible. »

La suite de l’histoire est connue : un an plus tard, le PIB chute à nouveau de 7,5% et le chômage passe à 28%. La radicalisation politique de la population s’intensifie, menant à l’arrivée au pouvoir en 1933 du parti nazi et d’Adolf Hitler, ce dernier s’étant servi de l’effondrement économique et social du pays comme levier pour sa campagne de propagande.

Car en effet, il n’est pas question ici de la Grèce. Cette description factuelle est celle des dernières années de la république de Weimar entre 1929 et 1933, les années sombres qui ont mené au nazisme et à la deuxième guerre mondiale. Le gouvernement dont il est question ici est celui du chancelier Heinrich Brüning, nommé à cette fonction en 1930 par le président fédéral Paul von Hindenburg. Son entêtement à mener une politique d’austérité extrême a fait imploser l’économie et la société allemande en l’espace de deux ans.

Cette expérience de cure d’austérité et ses conséquences, l’accession du parti nazi au pouvoir menant quelques années plus tard à la deuxième guerre mondiale, ne semble en fin de compte pas avoir été aussi traumatisante que cela. Il faut chercher très profond dans les archives internationales des trois dernières années pour trouver des journalistes ou des personnalités médiatiques faisant référence à ce précédent historique pour aborder la problématique actuelle.

Sous l’effet de l’austérité, le taux de chômage en Grèce est passé de 9,5% en juillet 2009 à 12,5% en juillet 2010, 17,8% en juillet 2011 et 25,1% en juillet 2012.

Simultanément, on sait que le parti néo-nazi grec « aube dorée » est passé de 0,46% des votes aux élections européennes de 2009 à 5,3% aux élections municipales d’Athènes en 2010, puis 6,92% aux élections législatives de Juin 2012, et que 12% des personnes sondées approuvaient l’attitude du parti en mai 2012, part qui atteint les 22% en Septembre 2012.

L’accumulation de ces faits ne cherche en aucun cas à prédire une accession, peu probable, d’un parti néo-nazi au pouvoir d’un pays subissant l’austérité européenne. Les mêmes causes ne peuvent avoir les mêmes effets dans le domaine si aléatoire des comportements sociaux. Ce qui est démontré par contre, c’est que la situation économique et sociale atteinte à l’automne 2012 en Grèce est du même ordre que celle de l’Allemagne en 1933.

Il est alors sidérant et inquiétant de constater que le niveau de préoccupation atteint par les institutions et les politiciens européens ne dépasse pas une sporadique phrase de compassion, pommade cynique servant à faire passer les nouveaux plans d’austérité et de privatisation.

Fin 2010, on a pu s’inquiéter des risques économiques que pourraient amener l’austérité.
Fin 2011, les conséquences dramatiques de ces mesures laissaient espérer une prise de conscience et un virage politique.
Fin 2012, le potentiel destructeur avéré et abouti de cette politique combiné à un aveuglement proportionnel des grands décideurs européens ne laisse plus beaucoup de place à l’optimisme pour les temps à venir.

Le grand traumatisme fondateur qui régit aujourd’hui la politique économique allemande et européenne est la peur de l’inflation et de l’instabilité monétaire. Pourtant, la grande crise d’hyperinflation a eu lieu en Allemagne en 1922-1923, une décennie avant la grande dépression et la montée du nazisme. Dans la conscience collective des décideurs, il semble que l’annulation par l’inflation de toutes les fortunes personnelles d’Allemagne ait un impact bien plus important que la destruction de l’économie et de la société allemande par les politiques d’austérité en 1930-1933.

Quelle explication trouver au fait qu’une erreur si grossière et dramatique soit reproduite 80 ans plus tard exactement à l’identique par l’élite du même pays ? La seule différence, de taille, est que cette erreur est aujourd’hui infligée à un autre peuple et non au sien…

On pourra remarquer que le mot « Schuld » en allemand signifie aussi bien « dette » que « faute » ou « culpabilité ». Pour les élites conservatrices germanophones, le fait que les pays surendettés aient « fauté » n’est même plus un rapprochement facile : le concept linguistique est tout simplement équivalent. On peut alors se demander si ce n’est pas un excès d’antique morale religieuse qui pousserait la classe dirigeante allemande à assimiler le « mal nécessaire » de l’austérité à une « punition ».

La question de la responsabilité de ce drame restera probablement longtemps ouverte, mais il y a maintenant urgence à éviter le pire.

Chroniques d’un hiver européen, une série documentaire sur l’austérité en Europe
À regarder sur : hivereuropeen.wordpress.com


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88 réactions à cet article    


  • walden walden 14 novembre 2012 09:06

    j’aime beaucoup cet article, je partage cette analyse. je me permets de faire remarquer que, à un rythme différent selon les états, toute l’europe suit la même trajectoire.
    par ailleurs, pour ceux que ça intéresse, je renvoie au site du cadtm pour l’histoire des dettes,http://cadtm.org/Francais
    on y apprend notamment que le défaut sur la dette est antérieur à notre ère.


    • Dwaabala Dwaabala 14 novembre 2012 15:00

      à walden : « toute l’Europe suit la même trajectoire. »

      Il n’est guère vraisemblable que la politique des dirigeants européens, en premier lieu allemands, soit le fruit d’une erreur.
      La Grèce est le champ d’expérience (comme l’Espagne le fut pour les armes Nazis) qui ouvre des perspectives sur ce que l’Union européenne entend faire de ses travailleurs : des masses désocialisées, réduites à la misère, en compétition avec celles des pays les plus déshérités de la planète.
      Avec pour perspective, à terme, la race des surhommes qui tiennent tout et celle, immense, des bons à rien.
      C’est un retournement de l’histoire.

      Merci à l’auteur de l’article pour ce rappel historique.


    • frugeky 14 novembre 2012 09:22

      Ce fut vrai aussi pour l’Indonésie, la Corée, la Thaïlande, le Chili, l’Argentine, la Pologne, la Russie, l’Espagne en ce moment avec l’instauration de lois condamnant plus sévèrement les manifestants...bref, les thèses néolibérales de l’école de Chicago...


      • Captain Marlo Pilou Camomille 14 novembre 2012 10:36

        Merci frugeky de rappeler que de nombreux pays ont subi « La stratégie du choc » afin de ruiner les peuples et d’enrichir les banques et les multinationales, suivant les théories des économistes de l’ Ecole de Chicago...

        La lecture de « La stratégie du choc » de Naomi Klein est parfaitement en phase avec ce que nous allons vivre. Ce que propose Hollande est l’application des directives de la Troïka ( FMI + BCE + Commission européenne).

        C’est la raison pour laquelle il est urgent de mettre sur pied un Nouveau Conseil National de la Résistance, pour sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, pour retrouver la démocratie et l’indépendance. Rejoignez l’ UPR d’ Asselineau et visionnez les vidéos sur le site du M’PEP sur la création du Nouveau Conseil Nationale de la Résistance.


      • jaja jaja 14 novembre 2012 11:07

        Banques et multinationales doivent toutes être socialisées après expropriation de leurs gros actionnaires sans indemnités ni rachat..... Après la création d’un monopole bancaire au service de la population, ayant donc l’exclusivité du Crédit il faudra refuser de payer la dette aux capitalistes qui la détiennent....

        Pour ce faire la force du nombre sera une nécessité... Les capitalistes ne se laisseront pas dépouiller sans réagir... Il n’y a aucune solution « légale » pour s’approprier les banques et les moyens de production.... La Révolution par les urnes est un leurre de même que tous les nouveaux CNR censés nous ramener aux 30 glorieuses (mais pas à nous sortir du capitalisme)....

        En conséquence tous les Traités européens existants ne seront plus que chiffons de papier pour un ou plusieurs peuples soulevés....L’UE capitaliste n’existera plus pour eux et il s’agira de construire ensemble une autre Europe socialiste avec la socialisation des banques (dont la BCE) et des moyens de production....

        Si cet objectif ne peut être atteint un peuple européen isolé, obligé de sortir seul du capitalisme devra dénoncer les Traités, puis sortir de l’euro après avoir exproprié les banques et refusé de rembourser la dette....


      • Micka FRENCH Micka FRENCH 14 novembre 2012 15:45

        Des nouvelles de l’Ecossaise...

        Voici un commentaire dans lequel je reconnais toutes les prédictions que j’ai pu faire depuis mon « NON A MAASTRICHT ».

        La seule voie est la confiscation globale, l’expropriation et la nationalisation des banques et des énergies.

        Micka FRENCH
        http://Mickafrench.unblog.fr


      • 1871-paris 1871-paris 14 novembre 2012 16:32

        jaja la finalitee de cette eventualitee est de plus en plus incontournable pour nous les bons a rien...


      • Captain Marlo Pilou Camomille 14 novembre 2012 20:00

        @ jaja,
        Je crois que vous confondez vitesse et précipitation.

         Le but de l’ UE est de faire disparaître les Etats- Nations, pour les remplacer par une Europe des Régions ( Lire « la décomposition des nations européennes » de Pierre Hillard).

        Le tout englobé dans une large zone Transatlantique qui ira, (en 2015 c’est demain), de l’ Amérique du Nord à la Lituanie + le Grand Moyen Orient.

         Les cartes sont prêtes depuis 2006 (Lire « La marche irrésistible du Nouvel Ordre Mondial » de Pierre Hillard.)

        L’urgence est de sortir de ce piège organisé par les USA, la Troïka et leurs marionnettes.

        C’est la raison pour laquelle il est urgent, avant d’être ruinés et colonisés complètement, de sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN.

        Le plus simple est qu’une majorité de Français, forcément de toutes tendances, demandent la sortie de l’ UE par l’article 50 du Traité de fonctionnement de l’ UE.

        Quand la France aura retrouvé son indépendance, monétaire et démocratique, les Français décideront de leur avenir. Ils choisiront vos solutions s’ils le souhaitent.

        Pour plus d’informations, pour « Un Nouveau Conseil National de la Résistance », voir les vidéos sur le site de l’ UPR et du M’PEP.


      • Lou Lou 15 novembre 2012 01:04

        Jaja je partage votre point de vue, mais les capitalistes ont l’ armée avec l’ aviation et leurs armes ultra moderne avec eux, ça va prendre plus que des fourches et des fusils pour les renverser ...
        On aurait besoin d’ un Chavez français ...


      • frugeky 15 novembre 2012 03:03

        Pis même que le traité de Lisbonne réintroduit la peine de mort en cas d’insurection.


      • Romain Desbois 16 novembre 2012 23:30

        Et défendu par Badinter lui même !!!!

        Lors du TCE , je lui ai écris pour lui demander si il avait vu çà avant de soutenir le TCE.

        Il m’a répondu d« une manière très insultante pour les nonnistes, un truc du genre »vous avez voulu ni le déshonneur ni la guerre, vou saurez l’un et l’autre". Une manière de nous traiter de lâches en somme.


      • Francis, agnotologue JL 14 novembre 2012 09:33

        Vous avez aimé cet article ?

        Vous aimerez celui-ci :

        « Le capitalisme entre dans sa phase sénile » par Samir AMIN

        Chapeau : « La pensée économique néoclassique est une malédiction pour le monde actuel. » Samir Amin, 81 ans, n’est pas tendre pour plusieurs de ses collègues économistes. Et encore moins pour la politique des gouvernements. « Économiser pour réduire la dette ? Des mensonges délibérés » ; « Régulation du secteur financier ? Des phrases creuses. » Il nous livre son analyse au scalpel de la crise économique."


        • frugeky 14 novembre 2012 10:00

          Excellent article ! A lire !


        • OB_Ouonne 14 novembre 2012 13:17

          Le lien est cassé... Étrange coïncidence !


        • frugeky 14 novembre 2012 13:52

          Le revoilà http://www.legrandsoir.info/le-capitalisme-entre-dans-sa-phase-senile.html sinon il est sur le site du Grand soir...


        • moussars 14 novembre 2012 16:32

          @ Ob-Ouonne

          Le lien n’était pas cassé : l’url avait seulement parasite « * » à la fin de l’adresse.
          xxxx.html* au lieu de xxxx.html


          Quant au fond de l’article en question, j’approuve également tout comme celui de l’auteur sur AgoraVox.


        • Yvance77 14 novembre 2012 10:49

          Salut

          La vérité première est que jamais, jamais, jamais la Grèce ne pourra rembourser la dette Goldman Sachs. On le prend par le bout qu’on veut il en sera ainsi.

          On l’effacera un jour ou l’autre... c’est l’issue la plus probable... mais d’ici là des révoltes citoyennes juste auraont sans doute éclatées !


          • Aurevoiràjamais Aurevoiràjamais 15 novembre 2012 08:14

            Le but c’est justement de rendre la dette impossible à rembourser.

             A eux seuls les intérêts suffisent à asservir une nation...


          • Blé 15 novembre 2012 16:07

            @ aurevoiràjamais,

            Je crois que la finalité de cette guerre contre les salariés de la zone euro et des acquis sociaux des travailleurs est, comme vous le dites, de maintenir éternellement les peuples sous le boisseau des puissants.

            Les partis politiques qui se disent de gauche le savent bien puisqu’ils acceptent les exigences des banquiers.

            Qui peut croire qu’un travailleur qui a acheté une maison et ne peut la rembourser parce qu’il a perdu son emploi réduit la « Dette » du pays ? Personne peut le croire. Par contre que les banquiers récupèrent les maisons et les appartements pour une poignée de haricots afin de les revendre à de riches acquéreurs des pays « émergeant », c’est tout bénef pour eux. Ils ont aucun intérêt à ré-industrialisé les pays de la zone euro puisque la main d’œuvre pas cher est ailleurs.

            Il faut que les français comprennent bien que le modèle sociale que veut imposer le MEDEF est celui des années 1850 ? Ce n’est pas une régression d’un siècle mais plutôt de deux siècles. Que peuvent les travailleurs français (salariés et autres) quand une entreprise polonaise, ou espagnole casse les prix en France parce que leurs salariés sont payés avec des lance-pierres ? Crier dans la rue ? Cela ne dérange les places boursières, les spéculateurs, les milliardaires qui voguent sur un bâteau de luxe.


          • celui qui maugréé celui qui maugréé 14 novembre 2012 10:52

            Analyse assez juste globalement.
            l’essentiel du problème est que les extrêmes dangereux ont toujours été considéré comme une cause et conséquence par les politiques actuels et une grande partie de leur contemporains.

            Les historiens eux s’ils sont un tant soit peu objectif insiste sur l’état de délabrement préalable à la mise en place des dictatures ...

            comme je l’ai moi même répété dans certains de mes articles et commentaires  :

            -corruption des élites
            -capitalisme et crime qui paient plus que le travail
            -mise en concurrence des peuples
            -abandon des éléments fondateurs et rassembleurs aux mains des extrêmes
            -refus de changer le système au risque de le faire agoniser un peu plus
            rigueur extrême de pressant que la base honnête
            -sentiment d’abandon des forces vives incluant les forces de l’ordre, armée etc

            tout ceci finit par être récupéré par les nationalistes et les gens ne cessent de répéter l’erreur et de refuser de considérer que les dictatures du XX eme siècle ne sont pas des cause mais des conséquence qui elle même peuvent en avoir d’autre.

            CQFD


            • louphi 14 novembre 2012 15:59

              celui qui maugréé

              « ...les dictatures du XXe siècle ne sont pas des causes mais des conséquences qui elles-mêmes peuvent en avoir d’autres ».

              Musima

              « Oui, la bascule vers un totalitarisme est ce qui se profile, mais en vérité, n’est-ce-pas précisément ce que recherchent la poignée de malades mentaux qui nous ont concocté l’Europe obèse, l’empire bancaire et l’armée totalitaire USA ? »

              lowner

              « ... les mêmes résultats désastreux avec des décennies de dictatures Argentine, Chili, Uruguay etc. »

              Musima, vous êtes contradictoire sur ce coup.

              D’un côté, « La bascule vers le totalitarisme se profile » : donc on n’est pas encore dans le totalitarisme. On va y arriver. Mais on n’y est pas encore. On a bien compris.

              D’un autre côté, « la poignée de malades mentaux qui nous ont concocté l’Europe obèse, l’empire bancaire et l’armée totalitaire USA ». Le totalitarisme est donc déjà là avec l’armée « totalitaire USA », donc avec le régime USA, car l’armée n’est jamais totalitaire à elle toute seule. Si l’armée est totalitaire, c’est que le régime, dont l’armée n’est qu’un instrument, lui-même est totalitaire. Or, si les USA sont totalitaires, il ne vient à personne l’idée de dire que le totalitarisme se soit installé dans ce pays à la faveur d’une crise « cataclysmique ».

              A quelque chose, malheur est bon. Votre contradiction révèle cependant que le totalitarisme intrinsèquement n’est pas le produit d’un « cataclysme », d’une « crise cataclysmique ». En réalité, le « totalitarisme », que l’on désigne aussi sous le vocable de « dictature », est l’instrument avec lequel un groupe d’hommes, disons une classe sociale, brime, réprime et opprime une ou plusieurs classes sociales pour se satisfaire, pour satisfaire ses désidérata. Le totalitarisme, ou dictature, découle de l’existence des classes sociales. Le totalitarisme a encore pour nom l’Etat. Tout état est par définition dictatorial, totalitaire. Les organes les plus caractéristiques du totalitarisme, de la dictature ou Etat, même sous la république la plus démocratique, sont par exemple : la Présidence de la République, le Gouvernement, l’Assemblée, le Sénat, l’Armée, la Gendarmerie, la Police officielle ou secrète, les tribunaux, les prisons, etc. Ainsi, il n’existe pas d’Etat sans dictature, sans totalitarisme, sans absolutisme.

              Donc, quand on parle de totalitarisme, de dictature, il faut toujours préciser la classe sociale qui se sert de ce totalitarisme, de cette dictature, sinon, on brasse du vent. On s’aperçoit alors que selon les désidérata de la classe qui l’exerce, le totalitarisme, la dictature, est soit bonne pour les classes sociales qui exerce ce pouvoir, soit mauvaise pour celles qui le subissent.

              L’endroit où on peut mieux appréhender et se clarifier cette notion de dictature, source de tant de confusions et de controverses, est l’ouvrage intitulé « L’Etat et la Révolution » de Lénine, le chef de la révolution prolétarienne soviétique russe.


            • moussars 14 novembre 2012 16:49

              @ louphi

              Un peu nébuleux !
              Fallait commencer par le dernier paragraphe, celui sur Lénine.
              Vous savez, celui qui a remplacé une dictature par une autre pour n’avoir pas eu confiance dans le peuple.
              Vous savez, ce bolchevique qui a fait exterminé les seuls vrais soviets, ces conseils d’ouvriers et marins de Kronstatd et de Petrograd qui réclamaient le pouvoir du peuple sans aucun intermédiaire et parti parasite, qui immanquablement, ne pouvait qu’imposer une dictature. Et Staline ne comptait pas alors...
              URSS est un sigle (volontaire) mal à propos : remplacer le S de Sovietski par Bolchevique serait plus historique...
              Lisez ou relisez des gens comme Voline. Eux, ils savaient de quoi ils parlaient et leur idées étaient vraiment révolutionnaires...


            • louphi 14 novembre 2012 21:13

              moussars

              Les anarchistes ou libertaires sont bien connus par le mouvement révolutionnaire prolétarien comme étant des enfants terribles à cause de leur unique revendication maximaliste qui consiste à réclamer l’avènement du communisme du jour au lendemain sans passer par l’Etat. Les anarchistes n’ont aucune connaissance de la société, encore moins de l’Etat. Quand ils parlent du « peuple », des « masses », pour eux, ce sont des blocs uniformes de matière, qui ne doivent surtout se mouvoir que par leur propre inertie, à l’exclusion de toute autre forme d’énergie. Je dis « enfants terribles » pour désigner cet opportunisme puéril.  La source de cet opportunisme puéril se trouve dans l’ignorance la plus profonde des ressorts économiques, sociaux et politiques de la société en général, de la société capitaliste en particulier. Cet opportunisme puéril se manifeste par son refus, précisément aux masses qu’il implore par des incantations stériles, du droit de mener la lutte politique face aux exploiteurs.

               


            • ZEN ZEN 14 novembre 2012 11:54

              Excellent article
              Hélas !
              Mérite de rester à la une toute la semaine


              • julius 1ER 14 novembre 2012 17:21

                @moussar

                tes résumés sont un peu simplistes, en attribuant à Lénine la mise au pas des soviets, Lénine n’a fait assassiner aucun bolchévique, avant de mourir en 1924 il avait mis en place la NEP nouvelle économie politique qui consistait à mettre en place un vaste secteur privé car il avait parfaitement compris que toute l’économie entre les mains de l’état allait mettre en place une vaste bureaucratie, de même la dictature du prolétariat( tout l’appareil politique entre les mains d’un seul parti) n’était pas quelque chose d’acquis jusqu’à sa mort ; il faut rappeler qu’en 21 Lénine fût victime d’un attentat qui le laissa diminué physiquement, et ce n’est qu’à la suite de çà que les autres partis furent interdits car l’attentat venait d’unparti appelé les SR sociaux-révolutionnaires, comme quoi l’histoire n’est jamais un produit fini . en tous cas Lénine n’aimait pas Staline , on le sait vraiment maintenant , il le trouvait par trop brutal nul doute qu’il ne lui aurait pas confié les rennes de l’état et l’histoire en eût été changée !!!!


              • lowner 14 novembre 2012 11:55

                La même expérience économique fut affine en Amérique Latine et les mêmes résultats désastreux avec des décennies de dictatures Argentine, Chili , Uruguay etc.

                Tout est très clairement explique dans le livre de Naomi Klein « La stratégie du choc » sur youtub pour les presses ; pas du tout fantaisiste , je suis témoin smiley


                • Robert GIL ROBERT GIL 14 novembre 2012 12:20

                  voici ce que declarait Mikis THEODORAKIS il y a juste un an :Si cette politique continue, « nous ne pourrons survivre , la seule solution est de se lever et de combattre »

                  voir : LES BANQUES RAMENERONT LE FASCISME


                  • Furax Furax 14 novembre 2012 12:25

                    Appel
                    Je suis nul en économie.
                    Quelqu’un pourrait -il me communiquer les deux chiffres suivants, les deux seuls qui m’importent ::
                    -Combien la France a-t-elle emprunté hors intérêts, depuis le loi Pompidou/Rotschild ?
                    -Combien a-t-elle remboursé au total depuis cette même date ?

                    Merci d’avance !


                    • non667 14 novembre 2012 14:48

                      à furax
                      marine l’a dit pendant sa campagne !
                      en gros de mémoire :
                      dette capital et intérêt : 1500 milliard
                      remboursement d’intérêt depuis la loi pompidou :1.400 ce qui lui à permis de dire que sans cette loi et l’euro (donc en dévaluant le francs ,créant de la monnaie à la place des banques !!! )nous serions presque en équilibre et que la retraite pourrait rester à 60 ans . c’était à ce sujet qu’elle répondait à un journaliste .


                    • Furax Furax 14 novembre 2012 15:37

                      Merci beaucoup Non 667 !
                      Mais ce n’est pas exactement ce que je voulais savoir : à combien s’élève la dette hors intérêts, c’est à dire seulement le capital emprunté ? Avez vous cette réponse qui serait encore bien plus parlante ?


                    • julius 1ER 14 novembre 2012 16:23

                      @furax

                      la France a payé depuis 1973, plus de 1600 milliards d’intérêts sur cette Fameuse dette qui elle se montemaintenant à 1700 milliards( +600 milliards en 5ans Mr Sarkosy champion toute catégorie) le problème de cette fameuse dette c’est que l’on ne paye que des intérêts et que l’on ne rembourse pas le capital , c’est assez extraordinaire, plus on rembourse, plus la dette s’alourdit
                      sans qu"apparement cela ne choque personne, puisque personne ne vient demander un audit de cette fameuse dette. Le trio Pompidou, Giscard, Balladur a signé la fin de l’émission de monnaie par la banque de france en 1973 et ce fut le début de l’aventure de la dette. Je pense que le deal de l’époque était que la France en abandonnant la création monétaire entérinait le dollars Roi, en contrepartie elle recevait la manne de l’épargne retraite des fonctionnaires américains qui venait s’investir dans l’économie française.


                    • Furax Furax 14 novembre 2012 18:24

                      @Julius,
                      Merci, c’est consternant !
                      Mais, en Capital, on a emprunté combien ?


                    • julius 1ER 16 novembre 2012 16:10

                      si ma mémoire est juste la dette française se montait, déja à 700 ou 800 milliards à la fin des années 80, le champion au début des années 90 a été Balladur 1er ministre et Sarkosy ministre des finances en moins de 3 ans , + 350 milliards de dettes en fait l’ami Sarko a un long passif derrière lui, en cumulé il est proche des 1000milliards ,et dire qu’ils y en a qui en redemandent !!!
                      le problème c’est qu’on ne paye que des intérêts , et pour tout dire pour en savoir plus c’est difficile, il y a un entretien de Houelbeque avec Giscard sur you tube , ou l’écrivain demande à Giscard comment est-il possible d’une part que la France n’aie plus le droit de battre monnaieet d’autre part que l’on ait laissé enfler la dette de cette manière et Giscard de répondre dans une bonne langue de bois que cela était fait pour juguler l’inflation à 2chiffres des années 50 et 60 ( comme si tout pays en plein essor n’avait pas une inflation à 2 chiffres , j’aimerai bien savoir le taux réel d’inflation de la Chine) ?????? 


                    • Romain Desbois 16 novembre 2012 23:32

                      Excellent rappel Julius.
                      Le comble c’est que la droite passe toujours pour être une bonne gestionnaire !!!!!!


                    • jacques lemiere 18 novembre 2012 14:31

                      Sauf que c’est un peu hors de propos, emprunter de l’argent c’est passer un accord, intérêt et promesse de remboursement.


                      On peut bien sur discuter , certains vous diront qu’il faudrait emprunter auprès des banques centrales...sauf qu’alors ce n’est pas un emprunt...
                      Le véritable emprunt c’est à un tiers...

                      Soit deux pays ...dans l’un on a plus rien a semer dans l’autre on a un surplus...

                      Pour l’un il emprunte ou il crever..
                      Pour l’autre.. prêter est un risque...
                      Il faut se mettrez d’accord.
                      la question est doit on respecter l’accord passé..vous pensez ce que vous voulez..

                      Comme ça sans trop y réfléchir, il semble qu’on a plusieurs aspects à la question...la notion même du prêt avec intérêt. Il n’y a rien de trivial à définir l’intérêt de façon arbitraire je dirais même que la notion de prise d’intérêt implique que l’on imagine que l’argent prêté générera une nouvelle richesse dont le créancier aura une part...l’autre aspect en découle...quand on emprunte il FAUT le faire pour faire des investissement productifs sinon ce n’est plus un demander un prêt mais l’aumône.

                      On a aussi un autre aspect qui suppose qu’il existe quelque part des richesses à prêter...
                      Il faut être deux pour emprunter...Ceci a un sens..dans le simple exemple du pays qui a un surplus..à quoi lui sert ce surplus, .ce surplus ne sera- t-il pas perdu ?Auquel cas .. prêter peut être intéressant même avec un intérêt négatif...

                      Mais a reste une pirouette d’évoquer la légitimité du prêt...
                      Si vous prêtez 10000 euros à un copain avec promesse de remboursement , accepterez vous qu’il vous réponde que c’est illégitime de vous rembourser 10000 euros toute la question est là. Si vous me dites que d’une façon ou d’une autre vous ne vous questionnerez pas sur la façon dont votre copain gère son argent, je ne vous pas crois pas. 


                      Ok nous sommes les débiteurs donc hurlons tous ensemble cette dette est illégitime.


                    • Romain Desbois 18 novembre 2012 19:34

                      Jacques.

                      §je suis tout à fait d’accord avec vous et ca m’énerve les gens de peu de parole qui ne respectent pas leurs engagement.

                      Et je rappelle que les états n’ont aucun besoin d’emprunter, il y a tant de gaspillage dans les dépenses, tant d’exonérations et de niches fiscales qu’il est tout a fait possible de faire un budget positif, sans déficit.

                      Tout français qui sait gérer ses comptes le sait bien.


                    • spartacus spartacus 14 novembre 2012 12:40

                      Bienvenue dans le monde réel !

                      Que c’est drôle le bordel en Grèce s’étonnent ils !

                      La Grèce a connu un fort développement en grande partie fondé sur l’emprunt. 

                      L’État a financé un vaste système de 768.009 fonctionnaires dans le secteur public rémunérés en salaires et avantages sociaux bien au-dessus du secteur privé. 

                       La Grèce importe trois fois plus qu’elle n’exporte

                      Le domaine public, au fil des ans, est devenu disproportionné au regard des réalités économiques du pays.
                      La corruption est une « manière de vivre sociétale » dans l’administration. Les fonctionnaires sont corrompus jusque la lie. Les m^mes qui manifestent aujourd’hui, mais qui au grand jamais ne remetent en doute leur manière passée de travailler.

                      La Grèce pendant les années 2005-2009 était le pays qui dépensait le plus au monde par habitant.

                      La fraude fiscale, représente près de 24% du PIB

                      Le socialisme Grec dirigé par Papendréou a entraîné le pays dans ce naufrage


                      Ce qui est imposé à la Grèce c’est un violent retour aux réalités !

                      C’est comme cela quand on élit des élites qui dépensent l’argent qu’ils n’ont pas.

                      Ils font le ménage. Ça ira mieux dans quelques années. 

                      En Grèce comme en France, ceux qui crient le plus fort ne sont pas les plus à plaindre. Mais sont les plus syndiqués !

                      Perdre des privilèges, quand on y a goûté, n’est jamais bien supporté !

                      • Robert GIL ROBERT GIL 14 novembre 2012 13:27

                        Voila Sparagus, arrete de raconter des conneries et instruit toi, il n’est jamais trop tard, quoi que ton cas est plutot desesperé :

                        Dans la Constitution grecque il est écrit que les plus riches (les armateurs) sont exemptés d’impôts  ! L’Église orthodoxe grecque, le plus grand propriétaire foncier de Grèce, dispose d’un privilège fiscal. En pourcentage du PIB, la Grèce est le pays de l’UE qui dépense le plus en armement, La Grèce consacre plus d’argent à sa Défense qu’à l’Éducation pour le grand bonheur des états et des marchands d’armes européens ou américains. L’impôt n’est payé que par ceux que l’État peut contrôler, puisque c’est lui qui les paye : les retraités et les fonctionnaires. Les professions libérales sont épargnées, alors que dans leur écrasante majorité elles fraudent de façon notoire. Les médecins par exemple déclarent en général moins de 20.000 euros par an. On met toujours la faute sur les plus pauvres, alors que ce qui coûte le plus cher à une nation, ce sont ses riches !

                        voir : GRECE LABORATOIRE DE L’EUROPE


                      • tf1Goupie 14 novembre 2012 14:01

                        "Dans la Constitution grecque il est écrit que les plus riches (les armateurs) sont exemptés d’impôts  !"

                        Et qui peut changer la constitution grecque ?

                        Et quand est-ce qu’ils font le ménage chez eux les Grecs avant de manifester dans les rues contre la Tro¨ka, l’austérité ou je ne sais quel bouc émissaire ??


                      • julius 1ER 14 novembre 2012 16:31

                        oh Spartacus 
                        pourquoi tu ne parles pas de tes copains de Godman Sachs qui ont truqué les comptes de la Grèce pour qu’elle puisse entrer dans l’Euro et qui dans le même temps jouait à la bourse en spéculant contre la dette de l’état grec tout en conseillant l’etat grec sur la politique financière
                        à mener , quelle bande de salauds, tes copains Spartacus !!!!!


                      • 1871-paris 1871-paris 14 novembre 2012 17:06

                        crassus tu oublies les importation d armes pour disuader la turquie voisinne...


                      • tf1Goupie 14 novembre 2012 20:41

                        « pourquoi tu ne parles pas de tes copains de Godman Sachs qui ont truqué les comptes de la Grèce »

                        L’argument super-pitoyable des neuneu ; : si les Grecs voulaient truquer les comptes ils auraient bien trouvé quelqu’un.
                        Les déresponsabiliser c’est très hypocrite et en plus c’est traiter de guignols.

                        Si les Grecs font des conneries, en bon peuple souverain il faut qu’ils les réglent eux-mêmes.

                        Faut savoir : on est souverain où on l’est pas, c’est-à-dire on assume ou pas.
                        Si les Grecs veulent faire la guerre aux Turcs pour rouler des biscottos, alors ils assument au lieu de rejetter la faute sur les marchands d’armes.
                        y en a peu marre de ces discours d’adolescents...


                      • frugeky 15 novembre 2012 03:09

                        Bien vu, l’argumentation qui commence par une insulte...et si c’était vous le neu-neu, admettez que ce n’est pas moins probable et que vous non plus ne détenez pas la vérité absolue.

                        Que les grecs admettent les conneries qu’ils ont fait, soit, mais pourquoi voulez-vous pour autant déresponsabiliser Goldman-Sach des siennes ?

                        De plus, vous voyez, et nous avec, que les grecs, pas plus que nous, ne sont souverains. 

                        Fi de vos arguties !


                      • Romain Desbois 16 novembre 2012 23:37

                        c’est vrai que la Grèce est quand même responsable d’avoir accepter de truquer ses comptes puis d’avoir eu les yeux plus grands que le ventre en acceptant les JO.

                        Tout comme ces espagnols qui ont bien su profiter de la bulle immobilière.

                        Evidemment il ya des victimes dans l’histoire, mais toutes ne sont pas innocentes.


                      • jacques lemiere 18 novembre 2012 15:05

                        mais être souverain et demander de l’argent c’est incompatible !


                        Il me semble que la responsabilité est bien politique..en premier à l’échelle européenne d’avoir « oublié »les critères de limitation des déficits ..il n’y pas que les grecs...et encore...ça n’est rien..le problème c’est de savoir pourquoi on emprunte...on peut le faire en toute bonne foi en se disant la croissance reviendra...
                        au chômage on peut emprunter pour vivre en espérant rembourser quand on retrouve un boulot mais si ce n’est pas le cas...mieux vaut avoir emprunter à la famille qu’à la mafia.

                        Bon après ça..est que c’est la bonne politique ? Et surtout bien que les grecs aient fait des conneries doit on pour autant ne pas avoir plus de solidarité européenne ?

                        J’en sais rien et c’est aussi une question d’opinion et de confiance en ce que la Grèce puisse un jour produire assez de richesse pour assurer ses dépenses. 

                        Et la façon dont on regarde la Grèce est un peu biaisée, car on sait que d’une certaine façon le cas français présente des similarités, donc dire la dette de la grece est illégitime etc...c’est prêcher pour sa pomme.

                        ET puis enfin une chose....les intérêts des français ne sont que partiellement communs...on a tous intérêt à ce que l’économie tourne...mais individuellement certains intérêts sont opposés oisifs /travailleurs et ne peuvent s’accorder que par le biais d’un contrat social assez mal défini...par exemple cotiser pour la retraite ouvre des droits à la retraite...mais avoir des niveaux de retraite et age de r traite voire durée de travail durant la vie non dépendants de la richesse produite , démographie, productivité dans le pays est structurellement dangereux sauf à penser que l’argent des retraites ne viendrait plus des cotisations..




                      • dom y loulou dom y loulou 14 novembre 2012 13:08



                        et ces commentateurs avisés qui voient des nazis en chaque européen oublient BIEN SUR de dire qu’aujourd’hui l’europe entre en grève générale illimitée pour EXIGER la démocratie directe sur l’europe

                        en France ça a commencé à Aragon, l’usine de general motors est en grève

                        ne comptez pas sur les merdias, pour ceux-ci aucun de nous n’existe sauf dans leurs projections DEBILES et pour s’amuser à nous prendre pour des idiots finis et s’amuser aux dépens de la vie sur terre

                        DEBOUT SEL DE LA TERRE SI TU TIENS A TON HUMANITE


                        • Le péripate Le péripate 14 novembre 2012 13:27

                          Faut vraiment du culot pour parler d’austérité intensive dans le cas de la Grèce. Le gouvernement y a surtout augmenté les taxes pour tenter de gagner du temps.

                          Les baisses de dépenses ont été réelles certes, mais concentré sur l’investissement et l’armement.
                          Le niveau de dépenses d’aujourd’hui est celui de 2000-2006.
                          Mais, à cause de l’augmentation des taxes le PIB s’est rétracté et l’État grec ponctionne 43% du PIB au lieu de 40% auparavant. 

                          Alors, austérité intensive....

                          • 1871-paris 1871-paris 14 novembre 2012 17:09

                            lorsque l ont reduit ta retraite de 1400 euros a presque 700 tu appelles sa une douceur toi ?


                          • foufouille foufouille 14 novembre 2012 18:13

                            700 en france, il trouves ca genial
                            c’est son salaire


                          • Romain Desbois 15 novembre 2012 11:10

                            Ils ont surtout coupé là où il ne fallait pas !

                            Alors que rien n’est encore fait au niveau fiscal pour imposer l’église orthodoxe et les armateurs.

                            Des richesses il ya en a puisque qu’il se dit que plus de 100 milliards d’euros sont partis en Suisse.

                            Un pays magnifique comme la Grèce , berceau de notre civilisation, musée à ciel ouvert, géographiquement idéalement placé, devrait être un des états les plus riches du monde !!!!!

                            Ca restera toujours un mystère pour moi.


                          • ZEN ZEN 14 novembre 2012 13:34

                            Pour une fois d’accord avec Le péripate
                            Tout va très bien chez les Hellènes
                            On déplore un tout petit rien... smiley


                            • OB_Ouonne 14 novembre 2012 13:49

                              Sans faire de grands discours, le fascisme n’est pas la hantise du néo-libéralisme. C’est sa bouée de sauvetage en cas de naufrage de légitimité.

                              Le cas de l’Allemagne était particulier, avec son revanchisme, sa forte industrie... La Grèce fasciste serait juste la Grèce fasciste, comme il n’y a pas si longtemps d’ailleurs.

                              Les grecs ont peut-être plus de torts que d’autres, on sait bien qu’au nord les gens respectent plus les lois et qu’au sud, ben ! On trouve des petits arrangements...

                              Le problème des dettes étant un coup monté par les possédants, désormais à influence planétaire et supra-gouvernementale, il faut garder à l’esprit que modifier les lois suffirait à le résoudre. Si la BCE finance les états qui distribuent des aides aux petits, la confiance revient, la consommation, la joie de vivre... la monnaie se dévalue et on a de l’inflation à contrôler. Il faut juste choisir à qui profite le bonheur !

                              Le sujet étant le risque de fascisme suite aux inéluctables politiques de rigueur, ma réponse est donc qu’effectivement nous allons vers un genre de fascisme ici ou là en Europe. Mais ce sera juste le maintient de l’ordre. On trucidera les opposants agoragauchistes, on continuera dans le sens d’un rééquilibrage des flux financiers en faveurs des plus riches, et la roue continuera de tourner sur les corps meurtris des petites gens, des artisans, des petits entrepreneurs.

                              La révolution par la grève générale, ça aurait pu mais ce n’est pas dans les mentali-TF1. A supposer qu’un Jaurès arrive au pouvoir, on s’occupera de lui comme autrefois ! Mais je pense qu’ils s’occupent beaucoup mieux qu’à l’époque des petits Jaurès en puissance. Bien avant qu’ils n’aient la moindre chance de réussite : ils sont inaudibles, écrasés ou achetés.

                              J’espère me tromper et ce n’est là nécessairement qu’un point de vue parmi d’autres.

                              Au secours OB_Ouonne qu’hait nos vies, vous êtes mon seul espoir... Mal placé !


                              • jacques lemiere 18 novembre 2012 15:17

                                Mais la question est économique ..on peut dire Grèce fasciste , Grèce communiste, Grèce démocratique ou autre , ça changerait quoi pour les grecs ??? Les autres pays accepteraient d’acheter plus d’olives fascistes ? ça doperait le tourisme ?

                                Bon il y aurait une redistribution mais de quoi ??? ça intéresserait certes les débiteurs car on peut penser que certains régimes opteraient plus facilement pour l’annulation de la dette grecque...
                                mais...le pays produit moins de richesses qu’il n’en consomme...il faudrait de toute façon ajuster...en prenant le risque que ces mesures drastiques n’accélèrent pas aussi l’effondrement de la grèce...


                                parlons de la dette grecque oui ..mais cette question du fascisme voire de la violence en Grèce est un leurre car si les grecs devenaient fascistes ( à préciser) tout le monde s’en foutrait à part les grecs ! Les grecs ne tiennent pas la matraque.


                              • Jean-Louis CHARPAL 14 novembre 2012 16:00

                                Bougrement passionnant et plein d’enseignements, ce parallèle historique !

                                Pourtant, c’est la voie qu’a choisi hollandréou

                                Il a choisi la récession. Il saigne le malade au lieu de le transfuser.

                                C’est aussi intelligent que si un directeur d’hôpital recrutait des vampires pour soigner des anémiés !

                                NB : pour ceux qui veulent vérifier qu’une autre politique est possible, allez sur le site du Parti de Gauche et consulter le budget 2013 qu’ont préparé des économistes de haut niveau. Ils verront qu’une vigoureuse relance économique est à portée de main !

                                 


                                • Danjou 14 novembre 2012 16:24

                                  Bravo ! Excellent article. Vous rétablissez la vérité en écrivant que c’est bien la déflation, c’est à dire le chemin que nous prenons en ce moment, et non l’hyper inflation qui a provoqué la grande catastrophe. Vous aurez remarqué que les thuriféraires de l’euro emploie pourtant cet argument pour effrayer et dissuader le vulgum pécus : « une sortie de l’euro provoquerait une inflation à deux chiffres ! Ca serait le désastre ! » Fichtre ! 

                                  Soit, une sortie de l’euro provoquerait une légère inflation (5 ou 6% selon J. Sapir ou Aglietta me semble t-il) mais rien de dramatique. C’est un niveau qui se maîtrise sans grandes difficultés. A contrario, la spirale déflationniste nous conduit au désastre (cf la Grèce, l’Espagne, le Portugal). Je ne peux pas imaginer que nos « élites » ne l’aient pas remarqué. Ca serait donc volontaire ??

                                  • julius 1ER 14 novembre 2012 16:45

                                    de toutes les manières , ce n’est pas l’euro la source de tous nos maux , il faut arrêter avec cet argument simpliste, pour ne prendre qu’un exemple la dette de la France était de Près de 1000 milliards lors du passage à l’euro, les salaires des grands grands patrons se sont multipliés par 100 ,sans qu’il n’y ait grand monde pour protester, les prix se sont multipliés de 2à 5 lors de ce fameux passage à l’euro encore une fois cela n’était pas dans le « génome » de l’euro !!!!
                                    ce qui est vrai c’est que beaucoup ont profité du passage à l’euro pour faire valser les étiquettes !!!!


                                  • epicure 15 novembre 2012 10:00

                                    L’inflation appauvrit les rentiers et spéculateurs, la déflation les enrichit :

                                    si les prix montent, l’argent stocké permet de payer moins de choses, si les prix baissent ce même argent peut permettre payer plus de choses. Donc pour un rentier qui a des millions ou des milliards qui dorment dans les banques, il vaut mieux une déflation qu’une inflation.
                                    Quand au sort des pauvres travailleurs ou chômeurs, cela n’est pas leur problème, bien au contraire cela permet de garder la distance avec la basse.populace.

                                    Donc avec une déflation forcée, on voir nettement en faveur de qui sont faites les politiques.


                                  • Romain Desbois 15 novembre 2012 11:06

                                    « L’inflation appauvrit les rentiers et spéculateurs, ... »

                                    Pas qu’eux.

                                    Si les salaires ne sont pas indexés sur l’inflation , il ya perte de pouvoir d’achat qui touchera d’abord les plus pauvres.


                                  • Francis, agnotologue JL 15 novembre 2012 11:19

                                    "Lorsque l’inflation est engagée dans une spirale inflationniste nourrie par des indexations automatiques de salaires ou de prix sur la hausse précédemment constaté, on se dégage de cette spirale par une désindexation. En cassant les mécanismes d’indexation, on supprime un des aliments de l’inflation."

                                    Devinez qui a désindexé les salaires en France ? Suivez mon regard !

                                    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ecop_0249-4744_1990_num_92_1_5170

                                    Si ces gens étaient normaux, ils ré-indexeraient les salaires en dessous d’un certain taux d’inflation. Mais ça, ils ne le feront que sous la contrainte des travailleurs.


                                  • jacques lemiere 18 novembre 2012 15:29

                                    ça ne me semble pas évident..en premier lieu pourquoi ???

                                    si une boite ne gagne pas d’argent..comment le patron peut augmenter les salaires ? sans augmenter les prix... L’augmentation des salaires doit premièrement découler de l’augmentation de la richesse donc de la productivité globale dans le pays....après un affrontement social il est vrai...

                                    ET caler les salaires sur l’inflation ne me semble pas toujours être dans le sens de l’intérêt du salarié !!!

                                    Sur une entreprise donnée c’est évident, je ne sais pas ce qui se passe en terme de masse salariale globale...

                                     

                                  • 1871-paris 1871-paris 14 novembre 2012 16:26

                                    et oui aucune equation mathematique economique n avoura un tel destin historique !


                                    • julius 1ER 14 novembre 2012 16:51

                                      la rigueur et l’austérité mènent à la déflation , c’était la même chose aux USA en 1929 ou Hoover menait la même politique que Bruning, il fallu attendre Roosevelt en 33 pour commencer le new-deal et sortir de cette spirale infernale !!!!! la question est :Qui sera notre Roosevelt Européen ?????????????????????????????????????????


                                      • Soi même Soi même 14 novembre 2012 16:56

                                        Merci pour c’est article, en complément il faut rajouté les traveaux de Anthomy C Sutton, Wall Street and the Rise of Hitler (1976, 1999) (Online version) ainsi d’autre ouvrage pour comprendre qu’au au delà du désordre qui en découler Wall Street gardait une main dans cette affaire ! Et ci cela avait tourné à gauche, il aurait utilisé la même tactique !

                                        Wall Street and the Bolshevik Revolution (1974, 1999) (Online version)

                                        J’ai lue un article dans télerama au sujet de la tempête à New York plongé dans le noire, la seul tour qui brillait de ses feux étaient la banque d’affaire Golman Sachs , la tempête ne les a nullement arrêter dans leur ambition à dominer le monde !



                                          • epicure 15 novembre 2012 09:53

                                            Parce que pour les élites mondiales qui sont à l’origine de ces décisions et les bénéficiaires, les conséquences néfastes ne les concernent pas personnellement.


                                          • BA 14 novembre 2012 21:34
                                            La Grèce de nouveau sous pression de l’Europe.

                                            Autre sujet d’inquiétude, la dette qui devrait s’envoler l’an prochain à 189,1% du PIB, soit 346,2 milliards d’euros, contre 175,6% attendu en 2012. 


                                            En 2013, la dette publique de la Grèce sera de 346,2 milliards d’euros.

                                            Sur ces 346,2 milliards, les Etats européens et la BCE ont prêté 242 milliards d’euros à la Grèce.

                                            Problème : la Grèce est insolvable. Les Etats européens et la BCE vont devoir subir ces pertes.

                                            - Quel est l’homme politique courageux qui va annoncer aux contribuables européens qu’ils vont payer 242 milliards d’euros ?

                                            - Quelle est la femme politique courageuse qui va annoncer aux contribuables européens qu’ils vont payer 242 milliards d’euros ?

                                            - Concernant la France, combien de dizaines de milliards d’euros les contribuables français vont-ils devoir payer pour le deuxième défaut de paiement de la Grèce ?


                                            • Roi des flans 14 novembre 2012 23:12

                                              Rien à voir, les allemands n’étaient pas des veaux colonisés et remplacés avec 25% de naissances immigrées, dans la grande propagande bobo.
                                               
                                              Et lisez « Orages d’acier » de Ernst Junger pour voir que la mentalité n’était pas le veau sur son canapé Darty regardant Xfactor ...
                                               
                                              La destination du veau gaullien est anthropologiquement le dépeçage et le remplacement.


                                              • BA 15 novembre 2012 06:48

                                                Vendredi 2 novembre 2012 :

                                                 

                                                Concernant la dette publique de la Grèce :

                                                 

                                                 »Or le niveau de la dette grecque n’est pas viable et l’hypothèse d’/conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/arriver">arriver à un taux d’endettement de 120 % du PIB en 2020 ne semble pas atteignable. Dans son projet de budget, le gouvernement estime le niveau de la dette à 189 % pour 2013 et à 220,4 % pour 2016."

                                                 

                                                http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/11/02/la-cour-des-comptes-grecque-juge-anticonstitutionnelles-des-coupes-dans-les-retraites_1784785_3234.html

                                                 

                                                 

                                                En 2013, la dette publique de la Grèce sera de 346,2 milliards d’euros.

                                                 

                                                Sur ces 346,2 milliards, les Etats européens et la BCE ont prêté 242 milliards d’euros à la Grèce.

                                                 

                                                Problème : la Grèce est insolvable. Les Etats européens et la BCE vont devoir subir ces pertes.

                                                 

                                                - Quel est l’homme politique courageux qui va annoncer aux contribuables européens qu’ils vont payer 242 milliards d’euros ?

                                                 

                                                - Quelle est la femme politique courageuse qui va annoncer aux contribuables européens qu’ils vont payer 242 milliards d’euros ?

                                                 

                                                - Concernant la France, combien de dizaines de milliards d’euros les contribuables français vont-ils devoir payer pour le deuxième défaut de paiement de la Grèce ?


                                                • L’immigré 15 novembre 2012 09:32

                                                  En parlant de tragédie Grecque, puisque une image vaut mieux qu’un long discours, j’avais regardé un film documentaire intitulé « Goldman Sachs - la banque qui dirige le monde » (j’espère que le lien est correct parce que j’avais vu le reportage à la télévision). Édifiant.
                                                  N’oublions pas qu’un des plus grands dirigeants actuels de la banque centrale européenne est, il me semble, un ancien dirigeant de Goldman Sachs... Peut-être que j’hallucine.
                                                  Désolé, si c’est hors-sujet, j’avais pensé que cela compléterait ce qui a été dit.


                                                  • BA 15 novembre 2012 10:45
                                                    Luc Coene est le gouverneur de la Banque Centrale belge. Il est membre du conseil des gouverneurs de la BCE.

                                                    Jeudi 15 novembre 2012 :

                                                    Luc Coene estime qu’une partie de l’ardoise grecque doit être effacée.

                                                    Le gouverneur de la Banque Nationale Luc Coene s’attend à ce que les différents bailleurs de fonds renoncent à une partie de l’imposante dette publique grecque, rapporte le quotidien De Standaard jeudi.

                                                    Luc Coene s’est ainsi exprimé lors d’un échange à l’Université de Gand. Il se place ainsi sur la même ligne que celle adoptée par le Fonds Monétaire International, qui craint que la Grèce ne puisse pas réussir à ramener sa dette sous les 120% de son PIB pour 2020 sans un abandon partiel des prêts d’urgence consentis à son égard.

                                                    L’année passée, des banques privées avaient déjà marqué leur accord pour un abandon partiel de leurs créances. Les autorités publiques doivent maintenant suivre, estime le FMI. Berlin s’oppose cependant à cette solution.


                                                    En 2013, la dette publique de la Grèce sera de 346,2 milliards d’euros.

                                                    Sur ces 346,2 milliards, les Etats européens et la BCE ont prêté 242 milliards d’euros à la Grèce.

                                                    Problème : la Grèce est insolvable. Les Etats européens et la BCE vont devoir subir ces pertes.

                                                    - Quel est l’homme politique courageux qui va annoncer aux contribuables européens qu’ils vont payer 242 milliards d’euros ?

                                                    - Quelle est la femme politique courageuse qui va annoncer aux contribuables européens qu’ils vont payer 242 milliards d’euros ?

                                                    - Concernant la France, combien de dizaines de milliards d’euros les contribuables français vont-ils devoir payer pour le deuxième défaut de paiement de la Grèce ?

                                                    • ecolittoral ecolittoral 15 novembre 2012 11:18

                                                      Au fait, ces milliards, « on » les doit à qui ? A des pays ? des continents ? Non. On les doit à quelques dizaines de milliers d’individus. Pas plus..et peut être moins !

                                                      Comment se fait il que les légions de décideurs, quelque soit leur étage dans la hiérarchie ne réagisse pas ? Comment se fait il qu’ils se fassent mener par le bout du nez et risquent, pour les élus et éligibles de se faire court circuiter par les citoyens ; qui sont de plus en plus nombreux à remplacer les « autorités compétentes(sic) » par la débrouillardise ?

                                                      « L’expérience grecque à un précédent ». FAUX !
                                                      La Grèce n’est que le centième ou cent cinquantième pays à passer à la trappe !
                                                      Avant, on appelait ça, le tiers monde. Prêt du FMI donc importations obligatoires, OMC, de produits fabriqués par les émergeants de l’époque. NOUS ! 
                                                      Donc, réduction des dépenses de l’état et baisse des coûts de productions etc.

                                                      Est ce que, pour vous, ces peuples ne seraient « pas assez rentrés dans l’histoire », pour que vous les ignoriez à ce point ?

                                                      Pourquoi aller chercher l’Allemagne des années 30 ?
                                                      Le pilote de l’Europe, c’est l’Allemagne.
                                                      Le meilleur, c’est l’Allemagne.
                                                      Le pays qui sanctionne la Grèce, c’est l’Allemagne.
                                                      Le pays qui décide que, la France doit faire des efforts, c’est encore l’Allemagne.
                                                      Vous êtes en retard d’une guerre.

                                                      • cliquet 16 novembre 2012 19:32

                                                        « Au fait, ces milliards, »on" les doit à qui ? A des pays ? des continents ? Non. On les doit à quelques dizaines de milliers d’individus. Pas plus..et peut être moins !« 
                                                        En fait, l’argent prété est entiérement créé par l’organisme préteur. Seules sont prises en compte les »réserves fractionnaires« pour limiter le montant des prêts. Au fur et à mesure que la dette arrive »à maturité« , l’argent ainsi créé est détruit (on dit »stérilisé") ce qui fait qu’aujourd’hui environ 98% de la monnaie provient de la création par les banques privées et non les banques centrales (qui peuvent également être privées).


                                                      • L’immigré 15 novembre 2012 12:43

                                                        Et, qui a été si stupide pour voter pour ces gens si stupides, comme vous le sous-entendez, qui dirigent l’Europe ? Moi, l’étranger ?
                                                        N’êtes-vous pas assez adultes et responsables pour savoir pour qui vous votez et surtout pourquoi ?
                                                        N’êtes-vous pas assez informés du fonctionnement de vos institutions et de votre économie, bref, de votre avenir ?

                                                        Il existe en France des gens qui ne savent même pas ‒c’est navrant !‒ faire la différence entre la gauche et la droite en politique. Je ne vous demande pas de me croire : j’en étais surpris, moi-même.

                                                        En d’autres termes, votre raisonnement ne tient pas debout.


                                                      • L’immigré 15 novembre 2012 15:57

                                                        « Mélenchon [ne peut que livrer la France aux] griffes des financiers »
                                                        Votre raisonnement est plus facile à casser que je le croyais.
                                                        Il faut être fou pour penser que son idéologie,
                                                        que je connais pourtant mal, soit proche des financiers. Inutile de le démontrer tellement c’est évident.
                                                        Je ne parle pas du reste.
                                                        Je peux vous recommander des institutions spécialisées dans le mal dont vous souffrez, monsieur...

                                                        Stop trolling here, you’re crazy ! You need help.


                                                      • jef88 jef88 15 novembre 2012 15:42

                                                        Bien d’accord en ce qui concerne les banques !
                                                        mais ?
                                                        le problème de l’endettement, les problèmes de banlieues, les problèmes de sécu, de retraites etc.. ne seront réglés que quand tout le monde aura retrouvé du travail et que notre balance des payements redeviendra positive !!!!


                                                        • jef88 jef88 15 novembre 2012 15:48

                                                          NOTE : ce qui a fait qu’hittler ait tenu politiquement c’est que le chômage a fortement baissé entre 1933 et 1939
                                                          C’est un allemand qui avait eu 20ans en 1933 qui me l’a dit ! hittler est venu au pouvoir grace au chômage CQFD.....


                                                        • L’immigré 15 novembre 2012 16:33

                                                          C’est l’évidence même :
                                                          1
                                                          retour de l’emploi (compétitivité retrouvée) : moins de cinq pour-cents de chômage, par exemple.
                                                          2
                                                          équilibre de la balance des paiements grâce à cette compétitivité.

                                                          Pas besoin de connaître quelqu’un qui eut 20 ans en 1933 pour savoir qu’Hitler arriva facilement au pouvoir :
                                                          1Crise des années 20 :
                                                          Tout le monde connaît le mythe de l’inflation galopante : pour avoir un dollar américain on mesurait une liasse de un mètre de hauteur en marks (monnaie allemande de l’époque),
                                                          2
                                                          Années 30 :
                                                          Grands travaux (autoroutes, sidérurgie, mécanisation) qui entraînèrent de facto la diminution drastique des chômeurs. N’importe quel être humain réfléchi serait ravi de voter pour quelqu’un qui fit diminuer le chômage de manière si significative. La dénonciation du diktat (Traité de Versailles) ne fit que renforcer le sentiment en faveur du NSDAP grâce au génie oratoire de Joseph Goebbels. Mais, je préfère encore très largement ce « sale juif » d’Albert Einstein qui a perverti mon esprit...

                                                          Ceci étant dit quand on voit qu’en France il existe (encore) des gens qui raisonnent comme celui qui vous précède, il est effectivement judicieux de les faire taire par des exemples très terre-à-terre, comme on le fait avec des enfants. Je suis sérieux.


                                                        • julius 1ER 16 novembre 2012 15:39

                                                          Quand les poules auront des dents ! dire que Hitler a redressé l’Allemagne , il faut vraiment être idiot pour sortir de telles aneries ou alors être un salopart de fasciste !!!!
                                                          l"Allemagne en 1945 était en ruines , on passe çà en pertes et profits et sans l’aide massive américaine , elle aurait eu du mal à se redresser !!!!!!
                                                          pour ce qui est de la période d’avant guerre, toutes les ressources disponibles étaient orientées vers l’armement avec une conséquence, à produire énormément d’armement, tôt ou tard il faut s’en servir c’est ce qu’on voit avec la machine de guerre américaine qui absorbe 30% du PIB.
                                                          forcément à l’époque il fallait énormément de maind’oeuvre pour faire tourner les usines puisque très peu d’usines automatisées de plus en régime totalitaire les chiffres du chômage ne peuvent pas être vérifiés aussi Herr Hitler aurait pu publier n’importe quel chiffre qui aurait pu le contredire et chose plus grave des centaines de milliers de gens dans les camps de concentration de quoi encore dégraisser les statistiques..... alors venir sur ce site
                                                          faire l’apologie du régime hitlérien.


                                                        • Ruut Ruut 15 novembre 2012 15:58

                                                          Comment Hitler a fait pour sortir son pays de la misère ?
                                                          Car pour pouvoir s’armer, il a du redresser son pays avant.


                                                          • figlia dei fiori 15 novembre 2012 17:03

                                                            je vous conseille la lecture de l« historien »pas comme les autres« Philippe VALODE au »nouveau monde éditions" intitulé HITLER ET LES SOCIETES SECRETES qui vous apprendra qui il était comment et pourquoi il a agit et ce n’est pas ce que l’on nous apprend à l’école...


                                                          • ecolittoral ecolittoral 15 novembre 2012 18:12

                                                            Les Grecs , les Espagnols et les Italiens bougent.

                                                            Ça ne plaît pas à tout le monde.
                                                            Peut être que les dirigeants commencent à avoir peur qu’on leur vole dans les plumes !
                                                            ....Si quelqu’un s’intéresse encore à l’article.

                                                            • lucmentin 15 novembre 2012 18:33

                                                              Je partage entièrement cet article.

                                                              Mais tant que nous aurons nos inutiles mondiaux au pouvoir aucune solution ne sera trouvée. N’a-t-on pas entendu la Lagarde déblatérer l’inverse de ce qu’elle prônait il y a peu ? L’Allemagne joue. La France est amorphe.

                                                              Et pen dant ce temps, bon nombre de gens crèvent et la vente à la découpe s’entensifie.

                                                              Et j’en veux une preuve : comment se fait-il que les coûts des séjours dans ce pays n’aient pas diminué. Quelqu’un doit y trouver son compte. Plus ça va mal, plus les prix restent identiques à leurs antérieurs...

                                                              Comprend qui voudra.

                                                              A quand la grosse colère ?


                                                              • Cassiopée R 15 novembre 2012 18:59

                                                                Un krach économique provoque rapidemment une baisse des activités commerciales et industrielles, ce qui va de facto créer un chômage de masse. Le choix de fermer ses frontières, comme ce fût le cas en 1929, ne peut se réveler que tragique, puisqu’en temps de krach, il faut permettre de faire circuler les produits le mieux possible.

                                                                La masse de monnaie créée dernièrement (et depuis de longues années) va engendrer une hyperinflation, c’est à dire des prix en milliards d’euros, de dollars, de yuans, de yens,ect…Les économies qui sont inter-dépendantes de nos jours, va amener rapidemment ce type de prix changeant constamment en plus, voir la République de Weimar ou l’hyperinflation du Zimbabwe.

                                                                La bourse fait face de nos jours à des transactions à haute voire à très haute fréquence, qui ne permets plus aux autorités de régulation financière de tracer toutes les flux financiers. Il y a déjà eu plusieurs baisses significatives dans les bourses les plus influentes de la planète, comme le Dow Jones, le NYSE-Euronext et beaucoup d’autres, qui ont vu leur cours chuter de 20% en très peu de temps. La dépendance à ce type d’échanges boursiers est un risque pour l’économie, qui dépends de la finance.

                                                                Les baisses d’importations (la dépendance de l’extérieur), des exportations et des flux financiers sont des conséquences de krach économique, ce qui va faire chuter les capacités de consommation nationales. Nos sociétés fonctionnent autour de l’énergie, dont les prix deviendront inaccessible comme pour les autres produits, la redistribution de produits de consommation permets de maintenir la cohésion sociale.

                                                                Lien survivalisme
                                                                https://www.google.fr/#hl=fr&output=search&sclient=psy-ab&q=survivalisme&oq=surv&gs_l=hp.1.0.35i39j0l3.1582.3601.0.4940.4.4.0.0.0.0.100.378.3j1.4.0...0.0... 1c.1.R1nweMjV6bk&pbx=1&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.r_qf.&fp=98c0017ee08c13ee&bpcl=38625945&biw=1093&bih=514


                                                                • BA 18 novembre 2012 14:00

                                                                  Vendredi 16 novembre 2012 :

                                                                   

                                                                  La Grèce va rembourser vendredi sans difficultés 5 milliards d’euros de créances.

                                                                   

                                                                  La Grèce va pouvoir rembourser vendredi 5 milliards d’euros de titres à court terme grâce à la levée de fonds menée en début de semaine pour compenser le retard de ses bailleurs de fonds UE et FMI à reprendre leur perfusion financière, a indiqué l’Agence de gestion de la dette publique (PDMA).

                                                                   

                                                                  C’est la deuxième fois depuis août que le pays doit lever des montants exceptionnels à court terme pour tenir ses échéances. Mardi, il a levé 4,062 milliards d’euros en titres à un et trois mois, ensuite portés à 5 milliards par les offres non-compétitives, à des taux respectifs de 3,95% et de 4,2%.

                                                                   

                                                                  Le ministre des Finances, Yannos Stournaras, a toutefois prévenu mardi que ces acrobaties financières avaient leurs limites, mettant en garde contre un risque très élevé de faillite du pays si UE et FMI continuaient à tergiverser pour débloquer le versement de prêts gelés depuis juin.

                                                                   

                                                                  http://www.romandie.com/news/n/_La_Grece_va_rembourser_vendredi_sans_diffic ultes_5_mds_EUR_de_creances_43161120121014.asp

                                                                   

                                                                  « Acrobaties financières » : c’est un euphémisme.

                                                                   

                                                                  Lundi 12 novembre : la Grèce déclare qu’elle n’a plus un seul euro dans ses caisses : la Grèce annonce qu’elle sera incapable de rembourser un prêt de 5 milliards qui arrive à échéance le 16 novembre.

                                                                   

                                                                  Mardi 13 novembre : la Grèce lance un emprunt exceptionnel de 5 milliards d’euros.

                                                                   

                                                                  Trois jours après, vendredi 16 novembre : grâce à cet emprunt exceptionnel de dernière minute, la Grèce peut rembourser les 5 milliards d’euros.

                                                                   

                                                                  En Grèce, le gouvernement navigue à vue : il n’a aucune visibilité au-delà de trois jours.


                                                                  • Romain Desbois 18 novembre 2012 15:08

                                                                    Qu’est ce qu’attends l’état grec pour réclamer les 80 milliards que leur doit l’Allemagne.

                                                                    Est-ce que quelqu’un a la réponse ?


                                                                  • Jimmy le Toucan 18 novembre 2012 18:37

                                                                    Lâchez nous avec ces ... de grecs, même si tu mets à Zéro les comptes, expliquez comment on peut avoir 50% du pfff peuple qui travaille dans le public


                                                                    • zmed 18 novembre 2012 19:14

                                                                      Excellent article, mais un point gâche tout.

                                                                      "augmentations à répétition de l’impôt sur le revenu, de la TVA, et des taxes sur des produits de consommation comme la cigarette et l’alcool."

                                                                      la TVA n’existait pas a cette époque !!!

                                                                      Rien que ça met un doute sur le reste de l’article ... Pourquoi être aussi négligeant sur ces détailles qui sautent aux yeux et décrédibilise l’auteur. Vous donnez le bâton pour vous faire battre. Vous pensez bien que vos détracteurs vont s’en donner a cœur joie..

                                                                      Quelle sont les autres erreurs ???

                                                                      Il faut de la rigueur si l’on vont être entendu !!!!

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