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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > De la manipulation à la participation : Pourquoi les conventions citoyennes (...)

De la manipulation à la participation : Pourquoi les conventions citoyennes sont essentielles pour l’avenir de la démocratie

Il y a de ça 10 ans, j'étais un fervent partisan du référendum et de sa version citoyenne, le RIC. Mais suite à la lecture du livre de Jacques Testart '' L'humanitude au pouvoir '' et aux deux conventions citoyennes qui ont eu lieu en France sur la fin de vie et la transition écologique, mon avis a complètement changé quant au bien-fondé des référendums.

Remise en question de l'efficacité du référendum

Quand j’examine les différents référendums auxquels j'ai participé, soit je me suis fait manipuler, soit j'ai mal voté, soit la question était mal posée ou trop complexe ; le plus souvent les trois à la fois. Où est le pouvoir du peuple, où est mon pouvoir ? En tant que citoyen engagé, que puis-je ressentir à part un sentiment de frustration ? 

 

Les référendums donnent le pouvoir à ceux qui posent la question

Qu'il s'agisse d'un référendum gouvernemental ou d'un RIC, celui qui lance l'initiative détient la majeure partie du pouvoir, voire la totalité. Ce contrôle de l'initiative crée une dynamique où une infime partie du pouvoir revient à la masse, plutôt qu'au peuple dans son ensemble. Ce phénomène, souvent qualifié d'ochlocratie, décrit une réalité déconcertante : la question posée, peut être tout à fait pertinente et légitime, mais le fait que l'initiative appartienne soit au locataire de l'Élysée, soit à un individu quelconque, à un groupe politique ou à une association, permet de défendre des intérêts particuliers ou idéologiques, ce qui va à l'encontre du principe fondamental de la démocratie.

S'il est possible d'agir sur l'initiative en faisant intervenir le peuple – via des conventions citoyennes – il n'est pas possible de modifier le caractère ochlocratique du vote ; c'est la raison pour laquelle je suis pour la restriction de l'usage du référendum, sauf en cas de blocage des institutions, ou dans le cas très particulier de la destitution d'un élu.

 

Les référendums démotivent et déresponsabilisent.

Je peux être la personne la mieux informée du monde, avoir participé à tous les débats contradictoires avec les meilleurs experts, connaître tous les tenants et aboutissants, d'un point de vue démocratique, cela ne sert strictement à rien, car le vrai débat, celui qui compte, il a déjà eu lieu, et il est non démocratique. A quoi bon m'investir, si le jour d'un référendum, dans le bureau de vote, j'ai à ma droite une personne qui vote pour, parce qu'il aura été convaincu par 30 minutes de débat dans l'émission de Cyril Anouma. J'ai à ma gauche, quelqu'un qui vote contre, car il déteste Macron, et j'ai devant moi quelqu'un qui vote blanc, car il pense ne pas avoir assez d'informations pour voter correctement. Dans ces conditions, je préfère ne pas voter et faire confiance à des citoyens tirés au sort qui comprennent les enjeux, réfléchissent, délibèrent et prennent des décisions au nom de l'intérêt commun de l'humanité. Une convention responsabilise un individu et le fait passer du statut d'électeur passif à celui d'un citoyen actif, conscient de sa responsabilité, qui ne veut pas décevoir, ni se décevoir.

L'énergie citoyenne est quelque chose de précieux, elle n'est pas inépuisable. Ne la gaspillons pas dans des débats de piètre qualité tels qu'on en a dans les référendums.

 

La démocratie, c'est l'égalité politique, elle a besoin de représentants, donc de tirage au sort et de conventions citoyennes.
S'il est possible de gouverner un pays avec des conventions citoyennes, on ne peut le faire avec des référendums ou RIC. Ces derniers offrent la possibilité à des individus (comme Bolloré) ou des groupes influents de manipuler le processus "démocratique" à leur avantage. En revanche, les conventions citoyennes, si elles sont rigoureusement organisées, offrent une alternative sûre, vertueuse, démocratique, qui rassemble, qui responsabilise et prend en compte l'intérêt général. De l'autre, on a une procédure qui ne requiert aucune qualité morale, qui divise, qui infantilise, qui sert des intérêts particuliers, un mélange d'oligarchie et d'ochlocratie.
Une convention citoyenne, ce n'est pas 150 personnes qui se réunissent, comme ce fut le cas pour les deux qui ont eu lieu sous la présidence Macron, c'est plutôt entre 15 et 20 personnes, et si on veut convaincre les gens de l’utilité et de la légitimité du processus, rien ne nous empêche de faire plusieurs conventions indépendantes et ensuite d'en faire la synthèse. Je pense que c'est ce qu'il faudrait faire, car il est probable qu'il y aurait un taux élevé de convergence des résultats, même si à ma connaissance, cette étude anthropologique n'a jamais été faite.

Il faut mieux mobiliser 150 personnes pendant 3 à 6 mois plutôt que tout un peuple pour une durée bien supérieure.
 

Une question complexe ne mérite pas une réponse simple

Je voudrais illustrer ce propos par deux exemples.

Tout d'abord, la réforme des retraites.

A écouter Emmanuel Macron, on comprend que l'objectif de cette réforme n'avait rien à voir avec les retraites. « Je considère qu’en l’état, les risques financiers, économiques sont trop grands. » C’est ainsi qu'il a justifié, jeudi 16 mars 2023, en conseil des ministres, le recours au 49.3 pour faire passer sa réforme, et ainsi, contourner le Parlement. En clair, renoncer à ce projet de loi ne permettrait plus à la France de maintenir sa solvabilité, le fameux AA, et mettrait le pays en péril pour emprunter sur les marchés financiers. L'argument, en soi, n'est pas irrecevable, car une dégradation de la note de la France, si elle passait de AA- à A+ entrainerait une hausse des taux d'intérêt de la dette publique et de l'ensemble des crédits. Les conséquences seraient un cercle pernicieux qui entrainerait une nouvelle dégradation de la note de la France et donc une aggravation de l'augmentation des taux d'intérêt. D'où les conséquences habituelles, l'accroissement des inégalités, la diminution de la protection sociale, la paupérisation des classes moyennes. Mais la vraie question, celle qui n'a jamais été posée, ni au Sénat, ni à l'Assemblée Nationale, ni dans les médias, c'est "est-il normal dans une "démocratie", que les peuples soient sous la coupe des marchés financiers et qu'ils n'aient pas la maîtrise de leur création monétaire ? Réponse : dans une fausse démocratie, oui ; dans une vraie, non.

Le vrai débat n'a même pas eu lieu.

Le sujet de la vraie démocratie et de la création monétaire est tabou ; aucun parlementaire, aucun journaliste, même de gauche n'a osé le transgresser, de peur sans doute, de réveiller une opinion publique endormie ou de passer pour un illuminé auprès de ses collègues.

Imaginons qu'il y ait eu un RIC pour ou contre la réforme proposée par le gouvernement.
Hypothèse n°1 : la vraie question n'est pas posée et le débat n'a pas lieu, car cette question gène tout le monde, aussi bien les membres du gouvernement qui ont peur que le pot-au-rose soit dévoilé, que par l'opposition qui craint de voir ses arguments affaiblis.
Hypothèse n°2 : la vraie question est posée et donc le vrai débat a lieu avec ses conséquences : Est-ce que vous préférez mourir d'épuisement au travail, ou vous préférez vous mourir faute de soins et d'argent, car vous n'aurez pas accès à l'hôpital le jour où vous serez malade ?

 

Conclusion :

- Quelle que soit l'hypothèse, on se rend compte que la question de pour ou contre la réforme est mal posée ; qu'elle ne peut pas être modifiée et que l'électeur ne peut faire choix qu'entre la peste et le choléra. Si le peuple avait vraiment du pouvoir, il ne laisserait pas écrire ces textes par des technocrates, il les écrirait lui-même.

- Dans une convention citoyenne, il n'y a pas de tabous, on peut élargir le sujet et partir à la recherche d'autres solutions.

 

Deuxième exemple : le Brexit

Quand je pense qu'on a demandé aux anglais de répondre par oui ou par non au Brexit, je ne peux m'empêcher de penser qu'ils se sont fait complètement berner. Cette arnaque à la démocratie, cette manipulation des esprits est formidable ; on a réussi à tromper tout un peuple en le faisant voter contre ses intérêts et en persuadant que c'est la démocratie. La question n'est même pas d'être pour ou contre. Comment peut-on répondre à une question aussi complexe avec une réponse aussi simple ?

Voter oui, c'est mauvais, voter non, c'est mauvais également, c'est l'évidence, mais quand l'aveuglement vous prend...

Les milliers d'heures de débats n'ont servi à rien puisque la question était déjà posée !

Je vais être caricatural, car je ne sais pas vraiment comment cela s'est passé, mais quand David Cameron a décidé du référendum sur le Brexit, il y a peut-être eu cinq minutes de débats avant, puis des milliers d'heures après
La démocratie, c'est le contraire, on discute avant pendant des milliers d'heures ; on aboutit à un consensus, et après, on passe au vote et cela prend cinq minutes. Probablement que pour convaincre, il aurait fallu organiser 10 conventions indépendantes de 15 – 20 personnes pour voir les points à améliorer, les côtés positifs, les côtés négatifs, proposer des axes d'amélioration, et enfin seulement soumettre le consensus à référendum ?

Au lieu de ça, rien. Il n'y a eu que des perdants. L'Europe a perdu une belle occasion de se réformer et les Anglais une bonne occasion d'en tirer profit.

 

Proposition d'un processus démocratique

Les conventions citoyennes permettent une analyse approfondie et une exploration de solutions alternatives.

Comment pourrait fonctionner une démocratie au quotidien ? C'est sans doute le débat le plus compliqué. Voici une proposition pour aiguiser votre réflexion.

 

  1. Pour des conventions citoyennes obligatoires sur les grandes questions de société

Des conventions citoyennes obligatoires sont organisées annuellement sur les grands enjeux : éducation, santé, culture, protection de l'environnement, transition écologique, lutte contre le réchauffement climatique, affaires étrangères, etc.

En plus des conventions obligatoires, il faut se laisser la possibilité d'organiser des conventions qui répondent davantage à l'actualité.

Tout accord commercial de libre échange devrait être examiné par une convention qui aurait le pouvoir de la modifier ou de la rejeter.

L'initiative d'une convention non obligatoire peut être d'origine citoyenne (X signatures), parlementaire (un groupe), ou gouvernementale.

A l'issue de la convention, les citoyens émettent un ou plusieurs avis qui sont d'ordre règlementaire ou parlementaire.

 

  1. Le pouvoir du peuple : les conventions citoyennes redéfinissent la politique

S'il s'agit d'une décision d'ordre règlementaire, le gouvernement aurait pour obligation de faire une proposition correspondant aux attentes des citoyens dans un délai fixé par la convention. S'il s'agit d'une décision d'ordre parlementaire, ce serait au Parlement de le faire.

Dans les deux cas, les propositions du gouvernement ou du Parlement reviendraient devant les membres des conventions citoyennes. Il y aurait ainsi une sorte de ''navette'' entre les citoyens et leurs institutions. En cas de désaccord persistant, les membres de la convention citoyenne auraient le pouvoir de déclencher un référendum.

Si vous êtes favorable à l'avis émis par les citoyens de la convention, cochez la case A. Si vous êtes favorable à l'avis émis par le gouvernement ou le Parlement, cochez la case B. Si vous n'êtes favorable à aucun des deux, cochez C.

Autre solution moins coûteuse et plus démocratique : organiser une deuxième convention citoyenne.

 

  1. Mise en œuvre, suivi et évaluation des décisions prises.

Validation par le Conseil constitutionnel et suivi de la mise en application des décisions. Cette étape est très importante et doit être réalisée par un organisme indépendant ou par des citoyens tirés au sort préalablement formés.

 

  1. Participation citoyenne continue et rétroaction sur les politiques mises en place.

C'est l'évaluation de la politique mise en œuvre à l'issue des conventions. Ces évaluations pourraient être réalisées soit par des citoyens volontaires tirés au sort qui auraient reçu une formation, ou par un organisme indépendant, ou par des élus. Le but est donc d'évaluer les lois ou les décrets, voir s'ils sont toujours applicables, proposer des axes d'amélioration, ou proposer une abrogation si on se rend compte qu'on s'est trompé.

 

Conclusion :

Ne pensez pas qu'une démocratie soit un pouvoir faible. Les conventions citoyennes rassemblent, là où les élections et les référendums divisent. Le rassemblement des forces de tout un pays, c'est extrêmement fort ! C'est un peuple remotivé qui surmonte ses clivages et qui reprend confiance. C'est vrai à l'échelle de la France, mais encore plus à celle de l'Europe. Ce qui fait la faiblesse de l'Europe par rapport à la Chine ou les États-Unis, ce sont ses divisions.

Imaginez qu'une centaine de citoyens tirés au sort provenant de tous les pays européens condamnent le génocide en cours en Palestine et imposent des sanctions à l'état d'Israël.

Ce serait autrement fort que les gesticulations électoralistes d'un Président aux abois.

J'ai commencé cet article en parlant de Jacques Testart, je voudrais terminer en le citant :

"Ce que j’ai constaté en regardant ça, c’est à quel point il y a un gâchis de l’humanité. C’est-à-dire qu’on maintient les gens dans un état d’abêtissement, de suivisme, de conditionnement. Et, je dois dire, je n'y croyais pas avant de voir ça. Je pensais que c’était triste, mais que l’humanité, elle n’était pas vraiment belle à voir. Mais elle n’est pas belle à voir parce qu’on la met dans cet état-là. Mais je suis maintenant convaincu qu’il y a chez la plupart des individus, il y a des ressorts, il y a quelque chose qu’on n’exploite pas, qu’on n’utilise pas, qu’on ne met pas en valeur. Mais les humains valent beaucoup mieux que ce qu’on en fabrique."

 

Réforme des retraites : le vrai débat n'aura pas lieu

La guerre en Ukraine ou le triomphe du politiquement correct

Alternatives démocratiques

Ne votez pas contre vos intérêts


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36 réactions à cet article    


  • jymb 23 mars 19:55

    Rien de moins démocratique que ces « conventions citoyennes »

    Une parfaite et odieuse arnaque, on l’a vu pour celle sur le « climat » 

    150 zozos chapitrés et cornaqués par des militants radicalisés qui sont là pour leur imposer leur monomanie et leur prêt à penser...et justifier une floppée de nouvelles taxes et interdictions

    150 zozos c’est 0.000025% de la population !

    J’interdis à ces gugusses de parler en mon nom. Ils ne représentent qu’eux même, et encore, vu le risque de manipulation comportementale et mentale par les pros qui leur ont martelé leurs pseudos vérités 

    Tous les autres n’auraient plus qu’à courber l’échine devant ce déni d’exprimer une opinion ? 

    Il y a là motif à descendre dans la rue et faire la révolution pour balayer cette dictature à peine déguisée 

    Oui les référendums font peur à certain car il savent que l’opinion de la majorité des français n’est pas du tout ce que l’on arrive pour l’instant à nous imposer 

    No Pasaran ! 

     


    • cleroterion cleroterion 23 mars 20:59

      @jymb
      Je préfère ne pas perdre mon temps à démentir ces propos qui montrent une parfaite ignorance de ce qu’est la démocratie.


    • jymb 25 mars 12:53

      @cleroterion
      Merci pour l’insulte
      Je n’y connais peut être rien en démocratie
      Mais côté dictature vous êtes champion ! 


    • véronique 26 mars 13:42

      @jymb

      Vous avez entièrement raison. En plus on a déjà des assemblées. Inutile d’en rajouter.


    • véronique 26 mars 13:46

      @cleroterion

      La démocratie, c’est quand le pouvoir est entre les mains du peuple. C’est lui qui décide. Le référendum est donc bien un outil possible de la démocratie. Mais sûrement pas les conventions citoyennes à la mode macron.


    • cleroterion cleroterion 26 mars 17:51

      @véronique
      Les conventions citoyennes à la mode Macron ne sont pas exemptes de reproches, mais cela ne remet pas cause le bienfondé des conventions. Il suffit pour cela d’améliorer le protocole.


    • cleroterion cleroterion 26 mars 18:03

      @véronique
      Le système proposé ne rajoute aucune assemblée. Je suggère de remplacer le CESE qui est une assemblée non élue par les conventions citoyennes ; et de remplacer le Sénat par une Chambre d’évaluation des lois.
      L’élection n’est pas sans vertu ; elle est faite pour choisir les responsables du pouvoir exécutif, mais elle ne convient pas pour le pouvoir législatif.


    • Sirius Brutus 24 mars 08:43

      reprendre le vocabulaire de la révolution françouaise tient de l’incantation, un rituel à peu près aussi efficace que la danse de la pluie, on l’a bien vu avec les « cahiers de doléances »

      espérons au moins que le papier a été recyclé...

      quand on a la migraine, on peut aussi se taper l=sur la tête, ça fait mal, mais quand on arrête, on a toujours mal à la tête, parce que la cause ce n’était pas le marteau, ni même la main qui le tenait (la nôtre), mais un sysfonctionnement physiologique qui peut être dû à l’alcool ou au sevrage

      alors, il faut changer de régime, et pas seulement mettre de l’arnica


      • cleroterion cleroterion 24 mars 11:48

        @Brutus
        Les carnets de doléances, c’étaient une grosse arnaque, mais la faute à qui ?
        J’ai entendu que ces carnets soigneusement rangés au placard font maintenant l’objet d’étude par des chercheurs.
        Si vous voulez changer de régime à cause de vos migraines, faites des propositions, j’ai hâte de vous lire.


      • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 24 mars 13:03

        @cleroterion
        L’ami Brutus voulait te dire « changer de regime parlementaire ».
        La Vè a été taillée, validée avec la condition de « METTRE UN TERME AU REGIME DES PARTIS », d’abord, first, primo, pour 1è-Clé.
        De plus, La Population ne veut du POUVOIR.
        Ce qu’Elle demande, compilation des crises passées, c’est La PAIX, qu’on la fasse pas chier dans son travail, et le retour à la libre disposition de l’exploitation des terres en commun. La question d’une représentation n’y apparaît pas.
        Vous ne faites que vouloir exister par un Code qui marche-pôA.
        Vous légitimez une Autorité qui marche-pôA.
        Enfin, Républiques tiennent par des Privilèges, et Le FRIC, ensemble., 2è-Clé.
        T’as les 2 Clés ?
        Elles sont Là, à 1clic de mulot.
        ACTION ?


      • Sirius Brutus 24 mars 15:18

        @Sylfaën.H.

        de même que ce que la Population demande, ce n’est pas l’égalité, mais la justice
        d’ailleurs, normalement, c’est bien le sens du mot concerné dans la devise nationale : l’égalité, c’est devant la loi, pas le compte en banque ou la couleur de la peau !
        mais puisqu’en droit il n’y a pas d’égalité (plus que dans l’ancien régime puisqu’il y a un seul code civil et un seule code pénal, mais moins qu’on pourrait l’epérer du fait des « deux poids deux mesures »), il n’y a pas de justice


      • Enki Enki 24 mars 09:11
        Il est dommage d’avoir opposé RIC et conventions citoyennes, qui sont deux outils de souveraineté populaire en mesure de percer la dictature du système faussement représentatif. Même si ce genre d’article est nécessaire pour sensibiliser les citoyens au pouvoir politique qui lui a été volé.

        Les système représentatif étant incontournable, à 67 millions de personnes, c’est la dernière main à la souveraineté populaire qui manque, laissant au système son droit discrétionnaire à se maintenir selon ses desiderata.

        Le RIC a l’avantage d’être connu par l’opinion commune, avec dans la mémoire des marqueurs comme le trauma du référendum de 2005 sur le TCE, y compris la preuve que nous ne somme pas en démocratie puisque le système a rejeté le choix populaire, et son évidence remontée par les Gilets Jaunes pendant les parlements « sauvages » des gilets jaunes.  

        Il faut rappeler que le referendum d’initiative citoyenne (anciennement « populaire ») est le seul vrai instrument de souveraineté populaire, de plein droit citoyen, contrairement aux consultations d’initiatives parlementaire ou présidentielle. On emploie le même mot « référendum », mais ils n’ont pas du tout le même caractère.

        La période de débats publics obligatoires (3 mois... 6 mois...) est nécessaire à l’esprit d’un RIC, afin d’éviter les pièges que vous renseignez dans votre article. Après avoir atteint le seuil de signatures déclenchant un RIC, on peut imaginer une commission de citoyens tirés au sort, afin de contrôler l’équité des débats publics, avec des comptes-rendus publics réguliers et pleine autorité sur l’ARCOM pour imposer sans délai les rééquilibrages dans les médias.

        Je connais bien Jacques Testard, sa pensée, son intégrité et je sais la valeur des conventions citoyennes. A condition que ces conventions ne soient pas caviardées, ce qui n’est pas possible si la décision est aux mains du système « représentatif » actuel, en bout de course, qui ne sert plus qu’à préserver les avantages à ceux qui le font encore vivre. Et dans l’opinion commune, la convention citoyenne reste une idée formelle, sans incarnation, contrairement au RIC mobilisateur, de toute façon contre un système qui n’en veut pas, l’histoire récente l’a montré, quitte à le renverser.

        Après l’imposition du RIC toutes matières l’évidence des conventions citoyennes viendrait plus facilement qui économiserait les référendums et leur risque de devenir incessants et improductifs (épuisant les votes, laissant par défaut l’initiative aux lobbys et groupes d’intérêts, un travers que connaît la Suisse).


        • cleroterion cleroterion 24 mars 11:40

          @Enki
          La fiabilité de la convention citoyenne repose sur procédure rigoureuse, ce qui n’est pas difficile à obtenir. Le risque qu’elle soit « caviardée » me paraît bien faible contrairement aux référendums. Il est vrai que le RIC a plus de notoriété que la CC, mais il est trop lent. Or, face à l’urgence climatique, on a besoin d’aller vite. Si je soutiens les CC, c’est aussi par pragmatisme, car l’outil est rapide et efficace.


        • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 24 mars 13:23

          @cleroterion

          La fiabilité de la convention citoyenne repose sur procédure rigoureuse


          Ce n’est pas parce que les relations, les raisonnements, les procédures sont correctes que le résultat est bon ! Quels objets manipules-tu ?
          il y a des OBJETS, il y a des RELATIONS, dans un CADRE, et une FINALITE ;
          ce que la pÔliticaille réduit à ENJEU, ELECTION, FRIC, ou VOTER.
          LA POPULATION DOIT FAIRE ORDRE, SE CONSTITUER.
          Inutile de se remettre le loup et l’aléa dans la bergerie.
          L’usage de l’aléa dans la formalisation de concept démontre que tu ne sais pas, comme pour La Faute.
          PROPOSER, Là : T=0 ...
          DIFFUSES, autant que tu veux, pour AVIS smiley

        • Enki Enki 24 mars 22:29

          @cleroterion

          Le Danemark pratique les conventions citoyennes, pour des choix structurels et technologiques. Reste que je trouve bizarre votre rejet du referendum. Au mieux, on dirait que vous vous êtes entiché des conventions citoyennes, que vous en faites l’alpha et l’oméga du fonctionnement politique, puis du coup, que le referendum, ça devient un truc de nul. Je ne vois pas l’intérêt de continuer l’échange. Amiaplacidus vous l’a montré : on vit mieux en Suisse qu’en France et la pratique des referendums n’y est pas pour rien.


        • amiaplacidus amiaplacidus 24 mars 09:30

          @l’auteur

          Vous ne croyez aux référendums et aux RIC. Selon vous, c’est une mauvaise méthode qui ne peut que conduire un pays à la ruine.

          En Suisse, le peuple exprime son point de vue sur, au minimum, une vingtaine de sujets par année. Par exemple, dernièrement, il a accepté, à une très large majorité, de verser une 13em rente aux retraités (pendant que la France macroniste rabote les rentes des retraités).

          C’est vrai que la Suisse est un pays totalement ruiné. Mais, pays ruiné qui s’offre le luxe d’offrir du travail à, environ, 300.000 Français qui autrement seraient chômeurs en France.

          .

          Je ne pense pas que les Suisses soient des gens spécialement plus intelligents que les autres. Simplement les aléas de l’histoire ont mis en place un système politique essentiellement basé sur référendums et RIC qui empêche les politiques de faire n’importe quoi, ils sont toujours sous la menace d’un désaveu par référendum. Ce qui fait qu’en général, ils ne proposent que des choses admissibles par la majorité du peuple.

          J’imagine que le personnel politique suisse, en son for intérieur (publiquement, ce serait suicidaire), aimerait bien se débarrasser des référendums et RIC, mais impossible, c’est bétonné dans la constitution.

          C’est, entre autres, l’éventuelle suppression de ces droits populaires qui fait que les Suisses ont, à plusieurs reprises, refusé à de larges majorités, de faire partie de l’UE. Et la Suisse me semble se porter fort bien de ces refus.


          • cleroterion cleroterion 24 mars 11:29

            @amiaplacidus
            Le RIC ce n’est pas un réellement pouvoir, c’est plus un droit. En Suisse, le pouvoir est toujours exercé par des élus, on n’est donc pas dans une démocratie. Ce que je propose n’est rien d’autre que de remplacer une assemblée élue par des assemblées citoyennes.
            Les partisans du RIC ont plutôt l’esprit conservateur et ne remettent pas en cause le système. Si on veut enfoncer un clou, il vaut mieux utiliser un marteau qu’un tourne vis, c’est plus rapide et on risque moins de faire un trou dans le mur.


          • amiaplacidus amiaplacidus 24 mars 11:45

            @cleroterion

            Je crois que vous ne connaissez strictement rien au système politique suisse.

            Je vis à 5 km de la frontière franco-suisse et je peux vous dire que la démocratie y est vivante, bien plus qu’en France.

            Je reprends l’exemple de l’adhésion à l’UE, elle a été refusée par le peuple suisse (le référendum était obligatoire, s’agissant d’un traité international), et la Suisse ne fait pas partie de l’UE, le peuple a eu gain de cause.

            A contrario, le référendum français de 2005, le gouvernement s’est assis sur le résultat négatif.

             


          • cleroterion cleroterion 24 mars 12:42

            @amiaplacidus
            Ce que l’on peut obtenir au moyen d’un référendum, on peut aussi l’obtenir au moyen d’une CC, mais en beaucoup mieux. Mon but est de promouvoir un système que je juge beaucoup plus efficace. Le référendum, c’est comme une belle à qui il manque un oeil.


          • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 24 mars 13:13

            Beaucoup de textes autour de la convention citoyenne ...

            Introduire une convention DANS la république est avaler son fonctionnement, qui marche-pôA, par définition .


            • cleroterion cleroterion 24 mars 14:29

              @Sylfaën.H.
              Je ne comprends rien à vos propos, et je ne pense pas être le seul.
              Ce que l’on conçoit bien...


            • Seth 24 mars 15:54

              Tout cela relève du doux songe.

              Pour faire prendre conscience à la plèbe de la nécessité d’être « citoyen » encore faudrait-il une éducation dans ce sens. Les éducation politiques (communistes en particulier) n’existent plus depuis longtemps, le retard à rattraper est considérable et nécessiterait beaucoup trop de temps. La plupart des gens s’en foutent et n’iront à aucune « convention citoyenne », n’y trouveront rien à dire et s’ils s’y rendent une fois n’y reviendront pas.

              L’exemple le plus parlant a été ces « Nuit Debout » ne rassemblant qu’une audience très particulière et s’étant sabordées par leur existence même, même si certains les vénèrent encore. Du reste le pouvoir les avait alors considérées avec un sourire bien gentil comme un jardin d’enfants. Et pas à tort malheureusement.

              L’espèce humaine est grégaire, elle fonctionne en troupeau et suit un « chef », c’est dans la nature-même de son comportement et à part rêver d’un « bon » chef, il y a peu à en attendre. Il est d’une incroyable prétention que de s’imaginer que l’on peut lutter contre cela, même si on se l’imagine en se considérant soi-même perso on ne peut pas combattre le fonctionnement du troupeau, c’est un rêve.

              Il faut prendre en compte cela et s’efforcer de trouver un fonctionnement cohérent avec cette réalité intangible.


              • cleroterion cleroterion 24 mars 18:01

                @Seth
                Je ne sais pas si j’ai été assez explicite dans mon article, mais les participants à une convention citoyenne sont tirés au sort sur les listes électorales.
                Le tirage au sort est le principe fondamental de la démocratie, il garantit l’égalité politique de tous les citoyens.
                Nuit debout n’a strictement rien à voir avec une convention citoyenne  ; ce mouvement rassemblait principalement des gens venant de la gauche, alors que le panel tiré au sort est représentatif de l’ensemble de la société.
                La sélection du panel est un moment important, il doit être réalisé par un organisme indépendant. Ceux qui se définissent comme expert ou qui ont des conflits d’intérêts sont écartés.
                Le but de ces conventions est de substituer une assemblée d’élus par une assemblée citoyenne. Ils sont 100% légitimes, ce sont de vrais représentants.
                Les citoyens tirés au sort ne sont bien sûr livrés à eux-mêmes, il y a un comité d’organisation qui assure la formation et l’information des participants. Ceux-ci peuvent demander à entendre des personnes de leur choix. Ils ne deviennent peut-être pas des experts, mais après trois semaines (ou plus) de débats, ils en savent autant que des députés, et sont capables de prendre les décisions les plus conformes à l’intérêt général.


              • Enki Enki 24 mars 22:24

                @Seth

                Les Gilets Jaunes ont contredit tout votre message. Les ronds-points ont servi de parlements spontanés, même sans le savoir par les concernés, et l’idée du RIC comme instrument de reprise démocratique est apparue dès la troisième semaine, à mille lieues de la taxe sur les carburants qui a été le déclencheur. Mais voilà, les ronds points ont tous été nettoyés, sans exception sur le territoire, avec bulldozers au besoin, en mars 2019. Il ne restait ainsi que les manifs, avec escalade de la violence poussée par les FDO, pour mise en scène hystérique sur les plateaux télés. Ainsi, vous n’avez pas percuté comme l’intelligence collective peut vite monter quand le système n’intervient pas pour la saboter.

                Ils ont lancé une plateforme électronique « Vrai Débat », collectant des dizaines de milliers de propositions et les sélectionnant par vote vers un programme politique. Ladite plateforme ayant été fermée par les zotorités, of course, et vous n’êtes ainsi pas au courant.
                Le programme dégrossi ici dès fin février 2019, demandé par F. de Rugy après rencontre avec E. Drouet et P. Ludosky : https://www.cnews.fr/france/2019-02-28/la-liste-des-revendications-des-gilets-jaunes-801586
                Vous pouvez constater qu’il est plein de bon sens et raisonnable, même sans être d’accord avec tous les points. Il a été fait bénévolement, sans professionnels de la politique, hors institutions du pays et partis politiques qui devraient servir à ça, et en quelques mois.

                Nuit Debout n’a rien à voir : juste des jeunes, urbains, uniquement à Paris...

              • jymb 25 mars 13:07

                @cleroterion

                Pour parler clairement, prenons un exemple décapant 
                Organisez demain une CC pour discuter de la peine de mort
                Faites la animer par des partisans du rétablissement qui auront à disposition des vidéos de victimes, d’autopsies, d’enfants martyres etc 
                Au bout d’une semaine de lavage de cerveau quelle sera la proposition de cette CC ? 
                Finalement avec cet outil de déni de démocratie, le mode d’emploi est très simple
                - Choisir un sujet fermé et orienté dont la simple édiction interdit d’emblée de discuter de sa réalité par exemple « les violences envers telle ou telle minorité »
                 La faire animer par des militants rompus au lavage de cerveau et au martelage d’assertions

                L’effet de groupe et la crainte d’être ostracisé conduira immanquablement une très large majorité de moutons a se plier aux injonctions, même contre leur gré.
                Le principe est bien utilisé dans les réunions de groupe des sectes 


              • cleroterion cleroterion 25 mars 13:38

                @jymb
                Ce que vous décrivez là serait effectivement une très mauvaise convention citoyenne. Mais il n’est bien sûr pas question de procéder ainsi, le protocole doit être rigoureux, organisé par un organisme indépendant ; et en plus je ne pense pas que des citoyens tirées au sort se laisseraient si facilement manipuler.
                La raison pour laquelle ceux qui ont étudié les mécanismes des conventions (JT) préconisent des petits groupes n’excédent pas 20 personnes, est justement pour éviter l’effet de groupe. 
                Le système parfait n’est pas de ce monde, tout est manipulable, surtout les référendums, mais si vous avez de meilleurs idées, faites les nous partager, on sera tous heureux d’en discuter, moi le premier. 


              • titi titi 25 mars 09:15

                @L’auteur

                Les « conventions citoyennes » c’est encore une fois donner la parole à d’autres.

                En quoi cela change de la « démocratie représentative » ?

                Pour une vraie démocratie directe, la solution est connue : ce sont les votations.

                Comme les pratiquent les suisses. Et mêmes certains états des USA.


                • cleroterion cleroterion 25 mars 13:44

                  @titi
                  Cela change de la démocratie représentative car les citoyens qui y participent sont tirés au sort. Le tirage au sort c’est l’égalité politique, le principe fondamental de la démocratie.
                  L’élection est le contraire de la démocratie, elle est aristocratique pour être précis.
                  Mon utopie - AgoraVox le média citoyen


                • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 25 mars 10:45

                  Vranlette a gauchiste.

                  Le gauchiste, c’est par escence un fasciste intellectuel.

                  Il n’acepte pas la contradiction et n’est que censure.

                  Lisez les textes de gauchistes, ils ne sont qu’intomrance haine et diabolisation.

                  Un gauchiste dans une convention pou autre sortira sur un sujet des attaques ad homminem systémiques.

                  Regardez France Insousmise, tous sont des veaux incapables de fairte une phrase sans traiter l’nterlocuteur de "fasciste raciste, extreme droite ou autre.

                  Le gauchiste n’aime pas les référendums, surtout qiand les gens demandent de sortir du socialisme.

                  On ne met pas 2 loups gauchistes et un mouton pour décider ce qu’il y aura a table pour diner. 


                  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 25 mars 11:34

                    @Spartacus Lequidam
                     
                    Gauchiste gauchisme gauchir : fausser, détourner, pervertir
                     
                    Et qu’est-ce que faussent, détournent, pervertissent les gauchistes ? Toutes les bonnes idées de la gauche, de l’écologie ou de la citoyenneté.
                     
                     À ce titre, le GIEC par exemple, est un ramassis de gauchistes.


                  • cleroterion cleroterion 25 mars 13:50

                    @Spartacus Lequidam
                    les participants aux conventions citoyennes sont tirés au sort, c’est le principe fondamentale de la démocratie.
                    Si on organisait une CC, on aurait donc, d’après les dernier sondage 30% de personne qui votent RN !
                    Le but des CC c’est de dépasser les clivages politique et d’élever les citoyens.
                    Après, si des citoyens qui se mettent à réfléchir, décident de ne plus voter pour le RN, ce n’est pas ma faute, mais plutôt parce que la CC leur aura ouvert les yeux.


                  • cleroterion cleroterion 25 mars 13:57

                    @Francis, agnotologue
                    Les participant aux CC sont tirés au sort, donc à l’heure actuelle, il y aurait certainement plus de gens qui votent RN que de « gauchiste », mais cela ne m’inquiète pas pour autant. Il a été démontré que les gens qui participent à ces conventions deviennent plus altruistes et sont désintéressés ; d’où l’intérêt que je leur porte.


                  • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 26 mars 09:07

                    @cleroterion

                    Le tirage au sort est une ilusion. Comme le CC.

                    Pour des questions simples, mineures, locales je ne jette pas tout avec l’eau du bain, mais pour des politiques économiques ce serait une catatstrophe.

                    L’altruisme ou le désintéret ne fait pas la compétance économique ni ne sont des critères interessants de choix, pour une église peut être, mais surement pas pour l’économie.

                    Le niveau économique de nos concitoyens est proche de 2 sur 20. La majorité ne sait rien de rien. Ils sont à l’image de nos députés qui nous amènent là ou nous sommes.

                    Exemple. Une question sur les « retraites » ;
                    Mais pas 5% ne sait combien il touche, quel pourcentage, comment on calcule pour les uns et les autres, igore tout de capitalisation sauf les clichés débiles.

                    Combien de Français comprennent la tragédie des choix publics de Buchanan ? Et combien seulement l’on lu ?

                    On ne décide pas la facons de faire une opération a coeur ouvert avec des gens qui ne connaissent rien aux rejets sanguins, on ne décide pas une question pointue en économie avec des gens qui ne savent pas lire un bilan et un compte de résultats comme 95% des Français.


                  • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 26 mars 09:10

                    Je jette pas tout avec l’eau du bain, pour une question locale, pour des questions basiques,oui mais c’est très limité.
                    A ne pas utiliser pour des questions de choix majeures.


                  • cleroterion cleroterion 26 mars 13:24

                    @Spartacus Lequidam
                    Il est sûr que les CC se prêtent mieux à certains sujets qu’à d’autre, notamment sur les questions de bioéthique, sociales etc, et que les questions économiques sont souvent plus complexes.
                    Mais après, je pense qu’il faut expérimenter et ne pas avoir d’apriori. Tout ne doit pas être fixé dans un moule dès le départ. Les CC pourraient servir à contrôler le pouvoir exécutif, permettre une pluralité des débats, et ne pas laisser à des experts formatés ou des cabinets de conseils anglosaxons le privilège d’édicter nos lois et notre réglementation.
                    En matière de démocratie, tout reste à construire, puisqu’on part de zéro, il faut donc se lancer, expérimenter et apprendre de nos échecs.


                  • cleroterion cleroterion 26 mars 13:33

                    @Spartacus Lequidam
                    « Je jette pas tout avec l’eau du bain, pour une question locale, pour des questions basiques, oui mais c’est très limité.
                    A ne pas utiliser pour des questions de choix majeures. »
                    Je pense qu’il ne faut pas se limiter aux choses basiques. La convention sur le climat a d’ailleurs démontré le contraire.
                    Les citoyens ne doivent avoir aucun complexe vis a vis des députés.
                    Si on veut réellement changer les choses, il ne faut pas se limiter au niveau local, il faut organiser des conventions au niveau national et européen, comme celle qui a eu lieu en 2021

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