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Climategate : signification et limites de l’enquête du parlement britannique

Certains commentateurs de mon dernier article sur la pétition de 400 scientifiques contre Claude Allègre et Vincent Courtillot m’ont reproché de ne pas avoir mentionné les résultats de l’enquête parlementaire britannique sur l’affaire du Climatic Research Unit révélée par ce qu’on a appelé le « climategate ». Le sujet de l’article ne s’y prêtait pas vraiment, mais c’est volontiers que j’aborde aujourd’hui ce sujet, dont on peut tirer plusieurs enseignements.
 
D’abord, il convient de définir les buts et les limites de l’enquête. La Commission qui en était chargée s’est satisfaite de consacrer une journée d’audition aux protagonistes britanniques de l’affaire et à des témoins. Le Parlement n’était investi d’aucune autorité de justice et encore moins de police, ni même de pouvoirs disciplinaires. Le rôle de la Commission était d’informer le Parlement et de faire des recommandations, ce qui fut accompli.
 
La Commission a jugé que la focalisation des griefs sur le Professeur Jones et le CRU n’était pas pertinente. Le refus de communiquer des données et des codes informatiques correspondait à une pratique généralisée au sein de la communauté des climatologues, mais la Commission ajoute qu’il faudrait que ces pratiques changent.
 
Faire de Phil Jones et du CRU des lampistes n’aurait pas été convenable. C’est le fonctionnement même de la climatologie qu’il faut mettre en cause, et sanctionner un directeur et un centre de recherches, en laissant se perpétuer ailleurs des méthodes peu recommandables, aurait été injuste et inefficace.
 
La Commission s’est penchée sur l’e-mail dans lequel Jones utilise les expressions « trick  »(combine, astuce) et « hiding the decline »(cacher le déclin). Ne pouvant déterminer en quoi consistaient l’astuce et le déclin, la Commission a accepté la seule explication qui lui a été fournie, celle de Jones. On peut, à bon droit, supposer que ces mots s’appliquent à des manipulations de données, mais il s’agit de termes trop vagues pour prononcer une condamnation.
 
En fait, le recours au Parlement ne permettait pas de traiter ce qui doit l’être. Les emails ont fait l’objet d’analyses minutieuses par divers spécialistes qui ont publié leurs conclusions. Il apparait clairement que des comportements critiquables au regard de l’épistémologie se sont généralisés chez ceux qui font des recherches financées par fonds publics pour alimenter les travaux du GIEC. Renvoyer Jones pour le remplacer par X n’aurait eu aucun effet. C’est l’organisation globale de la recherche, induite par la mission confiée au GIEC, qui pose problème.
 
La question qu’il faudrait trancher, c’est celle de la pertinence des conclusions de ce Groupe d’experts. Ce sont des audits techniques qu’il convient de diligenter, auprès des différents centres de recherche et au sein du GIEC. Ces audits auraient dû d’ailleurs être systématiques, compte tenu de l’argent public investi dans tous ces travaux, et de l’importance des décisions politiques à prendre. Ce n’est pas la recherche de culpabilités qui importe, mais la vérification de la valeur des travaux réalisés et des rapports qui en découlent.
 
La défiance qui se manifeste aujourd’hui ne peut être dissipée que par une clarification complète de l’état de la science. L’opacité constitue un frein à tout progrès des négociations internationales. Elle ne permet pas la prise de décisions politiques rationnelles. Les gouvernements, bien entendu, ne sont pas dupes, et leur agitation discordante n’est pas causée par la crainte de catastrophes à cinquante ou cent ans d’échéance. Chacun utilise des rapports peu crédibles en fonction d’agendas particuliers. Quant aux citoyens, ils sont désemparés, et perdent toute confiance dans leurs dirigeants.
 

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15 réactions à cet article    


  • joelim joelim 8 avril 2010 13:28
    La défiance qui se manifeste aujourd’hui ne peut être dissipée que par une clarification complète de l’état de la science. 

    Ce qui est scandaleux, ce n’est pas la science, qui fait plutôt bien son travail (certes perfectible en ce qui concerne le GIEC), mais bien plutôt les lobbies au service des grosses firmes industrialo-financières, qui oeuvrent à dénaturer les rapports d’expertise (exemple parmi d’autres : sur la grippe H1N1).

    En effet ces dernières non seulement corrompent les politiques (le plus grave étant le Sénat américain sur les déments programmes d’armement), mais tendent jour après jour de travestir la réalité au travers de leur main-mise sur les médias.

    Et, comme si cela ne suffit pas à persuader le pékin moyen (réticent — on le comprend — à entrer dans leur vision esclavagiste du monde), les chantres de la pensée ultra-libérale ont décidé d’investir le terrain des forums (en tout cas, de celui-là), dans le vague espoir de vendre l’idée que la science, qui ose contredire leur vision du monde, est la cause de tous les maux, c-à-d de l’effritement quasi-certain de leurs marges bénéficiaires futures.

    En bref, tenter la carte de l’obscurantisme pour préserver les marges des richissimes magnats. C’est un peu çà aussi la pensée libérale... Et donc, la défiance qui se manifeste aujourd’hui ne peut être dissipée que par une clarification complète de l’état du lobbyisme

    • rastapopulo rastapopulo 8 avril 2010 15:26

      C’est bizarre de ne pas remarquer que la majorité des mondialistes sont à fond pour la décroissance. Qui a financé Home ? Qui est derrière le club de Rome ? La fortune de la famille Gore vient d’où ?

      C’est pourtant simple, arrivé à un certain niveau de pouvoir cette caste de mondialistes met en place les instruments pour obtenir un statuquo qui garanti son pouvoir. Quoi de mieux que d’affaiblir les peuples dans leur revendication de développement quand je profite de la situation ? C’est pourquoi toute la place financières est à fond dans le délire réchaufiste pour cette sainte décroissance qui garanti leur statu d’élite en béton armé (quoi de plus écologique qu’une banque s’exclamait un anglo-saxon)

      Mais qu’importe que le développement technologique soit le seul moyen de défaire un empire (comme la prouvé les USA avec les pères fondateurs qui ont défait par la technologie et le protectionisme l’empire britannique, depuis recyclé dans la finance, excusez du peu !!!!) ou que ce soit possible d’arrêter le jetable et la pollution si ça devenait une priorité (et pas le CO2 inoffensif), il faut absolument accepter l’écologie anglo-saxonne de la décroissance.

      Et après accusez les autres de « lubies » alors que je reprend tiptop ce que les financiers mondialistes veulent pour garder leur pouvoir avec en prime un flicage de l’économie mondial !?!

      Franchement, la paille et la poutre, tu connais ou pas.


    • rastapopulo rastapopulo 8 avril 2010 15:32

      Dans le même genre, il y a l’amour fou des compagnie électrique pour les écolos (anglosaxon) :

      - plus de pression sur les prix, le photovoltahic et l’éolien ne serait pas rentable contre le nucléaire. YOUPPPPPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

      - plus besoin d’investir dans le retraitement des déchets nucléaires puisque les écolos (anglosaxons) sont contre tout nucléaire, même la transmutation des déchets (10 ans de retards à Mol à cause de cette frange de l’écologie). Génial ça coûte moins cher d’enfouir que de se lancer dans la recherche et jamais le nucléaire ne sera abandonné. YOUPPPPPPIIIIIIII

      Voilà entre la façade et l’arrière boutique il y a un monde et c’est comme ça.


    • joelim joelim 8 avril 2010 19:55

      C’est bizarre de ne pas remarquer que la majorité des mondialistes sont à fond pour la décroissance.

      N’importe quoi, le terme « mondialiste » fait d’abord référence à ceux qui prônent une économie financière mondiale dérégulée, à l’anglo-saxonne. Et à ma connaissance ces gens-là sont contre toute décroissance, qui réduirait leurs marges de bénéfice. Sauf si, évidemment, ils pouvaient y palper quelque chose. C’est pourquoi il y a effectivement des dérives dans la « philosophie » de la décroissance, au sens où des cancrelats sans-foi-ni-loi arrivent opportunément pour voir s’il n’y aurait pas quelque chose à becqueter, traduction : faire du buziness sur le dos des populations en leur vendant du « rêve » vert (cf le film « Soleil vert »).

      Mais il y a plus de pèze à se faire avec la croissance, donc ces gens combattent la décroissance, n’étant pas sûrs de pourvoir faire autant de bénefs avec. Sauf les plus opportunistes et les plus aventuriers...

    • rastapopulo rastapopulo 9 avril 2010 02:32

      N’importe quoi, le terme « mondialiste » fait d’abord référence à ceux qui prônent une économie financière mondiale dérégulée, à l’anglo-saxonne. Et à ma connaissance ces gens-là sont contre toute décroissance, qui réduirait leurs marges de bénéfice.

      Renseigne toi 2 secondes (plus si tu viens de loin !) : la WWF a été fondé par qui ? Le club de Rome c’était pas des industrielles mondialistes ? Un bildelberg finance le film Home et toi tu n’en sait rien ?

      Plus généralement, est ce que tu crois que la féodalité y gagne à industrialiser les nations ?

      Voilà la vie dans le détail d’un de tes papes sans que tu le sache (un comble) :

      http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article426&artpage=1

      C’est palpitant de connaître le vrai envers du décors dans le début de l’article mais sur la fin c’est carrément révélateur :

      "Sans l’aide précieuse de ses amis du Clermont Set, avec qui il partage la même passion du poker, Jimmy Goldsmith n’aurait sûrement pas connu un tel succès. Homme d’affaires redoutable, il a bâti l’essentiel de sa fortune dans les années soixante et soixante-dix grâce à différents types d’opérations, dont certaines ont fait l’objet d’un excellent documentaire réalisé pour la BBC : The Mayfair Set. Son auteur, Adam Curtis, décrit en particulier les opérations réalisées au cours des années soixante par l’infernal trio Jimmy Goldsmith, Jim Slater et Tiny Rowland : « Accumulant les sociétés, manipulant les hommes politiques, dépeçant l’industrie, licenciant à tout-va, ils démantèlent le vieux système économique et inaugurent l’ère de l’individualisme et du profit à tout crin, sans souci de l’intérêt national ». Dans les années quatrevingts, lorsque Ronald Reagan accède au pouvoir, les trois tycoons déplacent leur champ d’action vers les Etats-Unis, où ils se spécialisent dans le démantèlement des grands groupes industriels américains grâce à l’aide de Michael Milken, le créateur des obligations à haut rendement.

      Selon l’histoire officielle, ces spéculateurs sont des francs-tireurs marginaux. La vérité est sûrement beaucoup plus complexe. En effet, Jimmy incarne à la perfection les milieux d’affaires aristocratiques et réactionnaires ultra-libéraux opposés au modèle capitaliste industriel qui s’impose depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, et dans lequel l’Etat joue un rôle de régulateur. Ces milieux lui préfèrent un modèle dit « post-industriel  », qui repose principalement sur les services et la finance. C’est précisément ce qui a été proposé au début des années soixante-dix, avec la mise en place de nouvelles structures et d’accords supranationaux visant à mettre un terme au pouvoir des Etats-nations. En 1971, l’ONU a ainsi organisé le premier Sommet sur l’environnement, tandis que le Club de Rome (fondé le 6 avril 1968 par l’ancien patron du département sud-américain de Fiat, Aurelio Peccei), a publié l’année suivante son rapport Halte à la croissance ?."

      ...les milieux d’affaires aristocratiques et réactionnaires ultra-libéraux opposés au modèle capitaliste industriel...Ces milieux lui préfèrent un modèle dit « post-industriel  », qui repose principalement sur les services et la finance. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


    • rastapopulo rastapopulo 9 avril 2010 02:43

      Dans les années quatre-vingts, le colonel Stirling a fondé l’entreprise Kilo Alpha Services (KAS). Officiellement, le KAS était chargé de lutter contre le braconnage en Afrique du Sud. Selon Raymond Bonner, journaliste d’investigation au New York Times [10], le KAS opérait en réalité pour le compte des services secrets britanniques, qui cherchaient à affaiblir le mouvement de Nelson Mandela, l’African National Congress, au profit du leader zulu Mangosuthu Buthelezi, un ami de... John Aspinall ! Connue sous le nom d’« Opération Lock », l’action du KAS a été conduite avec l’appui du World Wildlife Fund, dont le responsable sud-africain de l’époque n’était autre que le richissime homme d’affaires Anton Rupert, recruté au sein de la multinationale verte par son premier président, le Prince Bernhard des Pays-Bas.

       !!!!!!!!!!!!!!!!


    • rastapopulo rastapopulo 9 avril 2010 14:50

      Je suis obligé d’ajouter que Gil Rivière (l’auteur du texte sur le site d’agrienvironnement) me semble fanatique des insecticides (ce qui est le reproche que je fais à des types comme Allègre &Co) alors que mon propos est simplement de retracer la genèse de ces grands financiers mondialistes anglo-saxons.

      Après avoir saccager les outils de production industrielles à coup d’acquisition, fusion, délocalisation et affaibli l’ennemi héréditaire de tout impérialiste : les nations souveraines, ils sont prêt à porter le coup fatal à la démocratie en sapant l’idée même de savoir technologique, seul moyen de revenir à la féodalité dont les peuples souverains ne veulent pas.

      D’un coté il dirige l’économie sur le court terme par les banques privé et centrales, de l’autre ils se plaignent du manque d’encadrement à long terme via les média qui leur appartiennent.

      Voilà comment est canalisé un mouvement mondial, du début à la fin en passant par les 2 extrêmes.


    • Asp Explorer Asp Explorer 8 avril 2010 17:08

      Le problème du GIEC, c’est qu’ils sont sommés de synthétiser les résultats d’une science récente et donc faillible, afin de donner aux politiques un résultat qui sera réputé certain. C’est bien sûr impossible d’obtenir une certitude, ni même une quasi-certitude en matière d’évolution du climat, mais dans l’esprit des membres et partisans du GIEC, faire état de ces doutes est impossible, car le faire rendrait les préconisations inaudibles. Voici pourquoi on en arrive à la présente situation, à savoir la présentation de résultats contestables comme une vérité assurée, et la chasse aux voix dissidentes. Des attitudes que l’on associe peu à la démarche scientifique.

      Si le sujet était plus futile, on pourrait s’asseoir en colloque et disserter du dévoiement de la science sous la pression de l’économie et de la pression du résultat. Hélas, il s’agit en fin de diminuer le niveau de vie de la quasi-totalité de la population de la planète. Pour 99% des gens, ça signifie plus d’avion, plus de voiture, plus de maisons individuelles. Il est peu vraisemblable que les gens se laissent tondre sans rien dire, et l’histoire montre que lorsqu’on plonge dans la misère toute une classe moyenne, quels qu’en soient les raisons réelles ou affichées, on n’est plus très loin de troubles graves. 


      • jean-michel Bélouve jean-michel Bélouve 8 avril 2010 18:09

        @ Asp explorer
        Le GIEC ne fait pas que synthétiser. Il sélectionne les informations. On cherche en vain les références aux études de climatologues aussi considérables que Richard Lindzen, par exemple, les travaux sur les corrélations entre rayons cosmiques et nuages sont ignorés, les informations sur le cycle de l’eau sont extrêmement partielles, etc. J’ai exposé toutes ces recherches ignorées du GIEC dans mon livre.

        Votre deuxième paragraphe tape dans le mille : il s’agit de mettre en oeuvre les préconisations du Club de Rome pour la décroissance. Cela a été soigneusement préparé par la Commission Brundtland, de 1983 à 1987, qui a inspiré les décisions du G7 de Toronto, en 1988, où fut créé le GIEC et lancé le mouvement politique de « développement durable », sacralisé au sommet de la Terre de 1992 à Rio, où fut adopté, entre autres, l’agenda 21 qui a été repris par les ministères de développement durable des pays occidentaux et par de nombreuses régions et communes du monde occidental. Le GIEC offre un alibi scientifique à cette idéologie qui domine actuellement les politiques des pays développés. 


        • viva 8 avril 2010 19:24

          Il va falloir beaucoup d’argent pour que les grandes sociétés étendent leur pouvoir et leur main mise sur tout les pays de la planète.

           Cet argent il va falloir nous le prendre à nous pour arriver à acheter ce qui ne leur appartient pas encore.

          La décroissance est destiné à nous faire avaler la pilule, les croyants du changement climatique nous entrainent avec eux dans le trou.


          • yvesduc 8 avril 2010 20:33
            Merci pour cet article.

            Je reste mitigé sur la réelle portée des erreurs (et fraudes) scientifiques éventuelles du GIEC mais il convient en tout cas de bien différencier ce qui relève de la science et ce qui relève de la politique. Je fais beaucoup moins confiance au deuxième. Sur le plan scientifique uniquement, lire les réponses de Jean-Marc Jancovici à quelques climato-sceptiques :




            • rastapopulo rastapopulo 9 avril 2010 14:36

              Non c’est complétement faux.

              Dès le début, Courtillot a dit que ce n’était pas correct de débatre de courriels volés. 

              Les réchauffistes sont comme même habitué à prendre ce qui veulent et maintenant traiter Courtillot de clown alors qu’il est largement au dessus de la mêlé selon vos propres critères !

              Et tout ceci sans discuter un instant du contenu des emails qui traduit de toute façon une hostilité à la thèse solariste que le pape les ai avalisé ou non.

              Comme si c’était un argument fatal alors qu’il est question de science et pire ! de science mal maîtrisée.


            • yvesduc 14 avril 2010 21:19
              Trolléon : Comme le rapporte Jean-Michel Bélouve, la Commission s’est contentée du minimum syndical, et de toute façon les Commissions sont là trop souvent pour étouffer les scandales... Cela ne prouve pas, néanmoins, qu’il y avait problème (suffisamment grave) dans le cas du Climate Gate, ni l’inverse d’ailleurs.

              Le propos de mon message était d’élargir le sujet au climato-scepticisme en général. Je ne me souviens pas avoir pris de position tranchée en la matière, et sûrement pas de position climato-sceptique puisque je suis tombé très tôt sur l’article de Ray Pierre-Humbert (partie 1, partie 2), plutôt convaincant, quand j’ai commencé à m’intéresser à ce dossier. Puis plus récemment, j’ai redécouvert le site de Jean-Marc Jancovici (Manicore), dont je ne connaissais jusque là que la partie consacrée à l’énergie.

              Le 11 septembre m’a appris la prudence et à ne pas trancher avant d’avoir examiné tous les arguments.

            • joletaxi 8 avril 2010 23:44

              @ trolléon @ yvesduc


              à longueur de commentaires vous nous reservez cette soupe, elle devient indigeste.
              Allez lire les commentaires de MacIntyre sur cette affaire,et si une seule chose est fausse dans tout ce qui y est expliqué,je vous ferez mes plus plates excuses.
              Mais je n’ai aucune illusion.
              J’apprend par le dernier post sur le blog de MacIntyre que Mme Delmotte faisait partie de l’équipe, chargée par Overpeck de se débarrasser de l’optimum médiéval.Pas étonnant qu’elle défende avec virulence les spaghetti de Mr. Man et qu’elle aie pris l’initiative de la lettre contre Allègre.
              Pas étonnant qu’elle fasse preuve de la même morgue hautaine et d’une insupportable prétention, c’est une marque de fabrique de ces équipes de paléoclimatologues.
              Allez voir sur BishopHill,les aventures de MacIntrick, avec le peerrewied bien contrôlé,qui fait barrage à toute publication hérétique,faits confirmés par Pielke, l’un des plus réputés climatologues,qui a fini par claquer la porte du GIEC, car lui aussi en butte à ces procédés de voyous 
              Mais si vous ne voyez rien d’autre dans tout cela que des scientifiques ouverts à la controverse,prêts à partager les résultats de leurs travaux en toute transparence,et désireux avant tout d’avancer dans la compréhension du climat,alors inutile de discuter plus avant.


              • yvesduc 14 avril 2010 21:20

                joletaxi : Je ne peux malheureusement pas consacrer tout le temps qu’il faudrait à un tel sujet ; je me limite à un papillonnage et je ne tranche pas sur le fond. Que le GIEC soit devenu une grosse machine politique ne fait aucun doute et que cela puisse influencer certains scientifiques désireux de « faire plaisir », non plus ; à la base il y a néanmoins un travail scientifique très ancien qu’il ne faut pas confondre avec son exploitation politique du moment. Je ne m’avançais (et ne m’avance) pas plus.

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