Quelle place pour les femmes dans les médias ?

@Colère

Bonjour et tout d’abord 

Même erreur que la mouche du coche et finalement presque tout le monde...

Je n’ai pas fait une tribune libre, j’ai fait un article reprenant le rapport de la délégation du Sénat. J’ai étayé le contenu avec les exemples dénoncés dans ce rapport. Je suis allée donc à la recherche des cas précis cités. À aucun moment, je m’implique dans le discours, je précise bien qui dit quoi, qui pense quoi...

Je ne fais que rapporter l’information... Information que j’ai trouvée intéressante d’autant plus que je ne partage pas cette analyse. Ce qui m’intéresse avant tout est de comprendre ce qui choque autant.

Je n’ai aucune implication politique. Évidemment, je lutte contre la discrimination sexiste et les autres. Mais je trouve cette façon de faire et les propos avancés tellement fallacieux que c’est ce genre de rapport qui met ces combats à terre et qui finalement discrédite complètement les efforts de chacun.

Toute femme n’est pas forcément une féministe de base clamant haut et fort qu’elle est « comme » les hommes et réclamant à corps et à cris la parité et imposant la discrimination dite « positive ». Ce n’est pas ainsi que nous arriverons à démontrer notre valeur, en remplissant des quotas... Encore une fois, oui, luttons contre le sexisme, la misogynie et l’inégalité. Mais faisons le avec intelligence.

Alors oui, s’offusquer d’un bout de chair en avançant des arguments complètement déplacés, et prenant comme ces publicistes les personnes pour des arriérés sans possibilités de pensées et d’analyse, sans prise de recul, incapable de faire la part des choses... m’horripile.

Et oui, j’insiste sur les donzelles en appelant à la censure. Nous voulons l’égalité mais on tape du pied dès que quelque chose ne se passe pas comme on le souhaiterait, on fait un vilain caprice en allant pleurer à la rédaction et en appelant à l’horreur des propos lu qui ne vont pas dans le sens que l’on souhaiterait. La seule façon aujourd’hui pour une femme de s’imposer dans ce monde d’homme est d’être meilleure et plus intelligente. Là nous avons eu droit à une démonstration de faiblesse usant de procédés honteux pour soi-disant se défendre...

Laissez donc parler ces machos de première, c’est bien plus intéressant et plus facile à retourner que de s’offusquer et en appeler aux autres hommes pour nous défendre !!

Relisez bien, j’ai été tour à tour une frustrée, mal dans mon corps, cherchant à rendre les femmes des grenouilles de bénitiers et j’en passe.... Et alors ? C’est plutôt amusant de voir ce type d’argument qui ne vaut pas tripette ! Qui nous montre la grandeur et l’intelligence de celui qui les avance.

Les féministes en leur temps ont fait un travail remarquable, beaucoup de celles d’aujourd’hui sapent ce boulot et rendent les revendications ridicules tellement... elles le sont.

Je n’avais pas spécialement à intervenir sur les propos de @non666 je lui ai répondu une fois puis il s’est directement adressé à une personne. Je pensais que nous étions des adultes capables de défendre nos positions en avançant des arguments. Si elle avait besoin d’aide, pas eu cette impression, elle demande...

Maintenant, j’ai toujours cette intervention de la censure au travers de la gorge, je suis très attachée aux libertés. Et très franchement, il n’y avait pas matière à censurer !!

Ma prochaine production ? Elle est dans la boîte d’Agoravox. Nous verrons si elle est acceptée... et je pense qu’elle satisfera votre curiosité, puisque j’ai fait une « tribune libre ».

Ceci étant je peux comprendre votre étonnement surtout si vous pensiez que j’étais là pour défendre ce rapport. Comprenez que le messager n’est pas forcément impliqué dans le message. Le but n’était pas de créer la confusion, et très sincèrement je ne pensais pas que cela tournerait ainsi, mais c’était également intéressant...

J’ai choisi ces mots en connaissance !

Je sais très bien qu’ils sont dévalorisant, tout aussi dévalorisant qu’en appeler à la censure... Acte que seul un enfant, en effet, peut revendiquer n’ayant pas les moyens de pouvoir se défendre.

Je suis peut-être très dure. Encore une fois, ce sont ces actes qui mettent à bas tous les efforts que l’on pourrait faire pour prouver la valeur de la femme. Et c’est bien là tout le problème. Pourquoi les femmes doivent-elles prouver quoi que ce soit si elles veulent être prises au sérieux ??

J’ai pleinement conscience des termes que j’ai utilisé. Je le revendique et j’insiste 

Si l’on veut être traité en égalité, comportons nous alors comme il se doit. Il ne s’agit pas d’opinion que l’on peut avoir sur tel ou tel sujet. Je suis heureuse de savoir que l’on ne pense pas toujours de la même manière, le tout est dans le comportement, en particulier face à l’adversité.

Nous pourrions reprendre oui...

Je ne m’adresse pas aux femmes en général, mais bien en particulier. Peut-être que je me trompe, je veux bien le concevoir, mais pour moi c’est une femme qui a demandé la censure... Puisqu’un simple pict heurte la sensibilité et qu’une demande de censure a bien été faite par une femme.

Je conçois tout à fait que ma réaction puisse être excessive, encore une fois cette censure m’a sensiblement « choqué » bien plus que ces images.

En aucune façon, et il faut quand même être de mauvaise foi pour penser le contraire, ces propos sont adressés aux femmes en général. Ce n’est pas mis juste comme cela, mais bien au sujet de la censure.

Tant pis pour la satisfaction des machos, machas et autres misogynes, cela a très peu d’importance ici même. Je veux surtout que les personnes qui sont à l’origine de cet acte se sentent concernées et réalisent ce que tout cela implique.

Le titre est celui du rapport... Il y avait une partie 1 et donc 2 qui devait suivre, mais cela a disparu lors de la publication.

« On » s’en fout dites-vous... Alors pourquoi La Meute existe-t-elle ?

Pourquoi cette censure ?

« On » n’englobe pas tout le monde, sinon ce rapport n’existerait même pas. Où est votre souci puisque vous prétendez n’avoir rien à faire de ce que pensent les hommes ?

« On » s’en fout, mais pas « nous » ?

J’avoue avoir du mal à vous suivre...